L1 :: J10 :: la Gazette // 2
Les observations en vrac • Les objets de la semaine • Les faux jumeaux • Le fantôme des supporters • L'Équipe vs l'OL: rectifions le rectificatif
le 28 Oct 2010
Les observations en vrac
• Nous devons avouer notre plus grand respect à Jean-Michel Aulas. On n'arrivera jamais à écrire un texte aussi drôle sur le foot que sa lettre ouverte de lundi.
• Encore une erreur d'arbitrage, l'exclusion de Mangane? Si on peut être exclu pour arriver en retard sur un tacle, pourquoi ne le serait-on pas quand on l'est sur un duel de la tête? Doit-on plaindre Mangane de se faire expulser après avoir tenté quelques minutes plus tôt le même geste que celui qui avait brisé la cheville de Lacourt en 2009 et qui lui avait valu onze matches de suspension? Vous disiez quoi sur les bouchers, déjà?
• Hatem Ben Arfa aura au moins réussi un truc dans sa carrière à l'heure qu'il est: être un exemple pour Sylvain Marveaux.
• Il faudra expliquer à Kevin Gameiro que tirer 29 fois au but en 10 journées c'est bien, en cadrer 14 c'est pas mal, mais les envoyer systématiquement en plein sur le gardien, ça pourrait un de ces jours l'empêcher d'aller un peu plus haut.
• Contrairement à ce que croyait Jean-Michel Aulas, l'article "Ça se passe comme ça à l'OL" n'était pas une charge contre l'Olymique lyonnais, mais bel et bien une publicité clandestine pour McDonald's. Enfoirés.
• À Monaco, Valenciennes marque deux buts, deux buts sur des centres en contre-attaque. Guy Roux a profité d'être descendu les commenter pour les entraîner aussi?
• Vivement la semaine prochaine et le duel entre Poyet et Payet, qu'on arrête de nous bassiner avec les frères Marveaux.
• Pourquoi les Bad Gones scandent-ils "Puel démission" alors qu'ils savent pertinemment qu'il ne démissionnera jamais? Assumez un peu les gars: "Puel licenciement", et tant pis si vous vous faites tabasser par les manifestants de F.O.
• Pourquoi, mais pourquoi le supporter d'Arles-Avignon giflé par Aulas ne lui a pas rendu sa claque? Une occasion comme ça!
• Georges Frêche est mort. À Montpellier, Mapou Yanga-Mbiwa, Garry Bocaly, Joris Marveaux, Karim Aït-Fana, Younes Belhanda et Souleymane Camara sont les stars de l'équipe.
Cris vient de découvrir qu'il y a aussi un pull third de l'OL.
Les objets de la semaine
• La tenue extérieur jaune fluo et noir de Lorient, qui les soirs d'hiver va donner un air de tombeau des lucioles au Moustoir.
• Le rasoir et le peigne de Jean-Guy Wallemme, qui indiquent que l'entraîneur lensois s'est peut-être trouvé une meuf. En âge de se raser aussi, espérons.
L'extrait gratuit (1)
"Sinon, aussi, merci pour le commentaire qui me conseille de me «mettre en danger» dans mes chroniques. Super. Sauf que ça veut dire quoi, ça, me «mettre en danger»? Que je dois demander à Nigel de Jong s’il compte signer au Paris Foot Gay? Interviewer Govou en bagnole sans attacher ma ceinture ? Ou bien me déguiser en couille et faire la sieste devant Franck Dumas? Bonjour les conseils de pros! Me mettre en danger… Eh, on est aux Cahiers du foot, là, pas à la rubrique actu de Foot Mercato!"
> Pierre Minus sévit encore sur son blog
Les faux jumeaux
D'accord, Lille ou Le Mans, ça ne fait pas très Sin City. Mais dans sa jeunesse, Rudi Garcia a sûrement fait se pâmer autant de filles que Josh Hartnett. Peut-être plus.
Le fantôme des supporters
Il y a quelques jours, nous avons signalé sur le fil Twitter des Cahiers que le film de promotion du futur Vélodrome comportait des images de synthèse montrant les tribunes... illuminées par des fumigènes. Même dans les latérales. Ce n'est pas la première fois que le caractère esthétique de ces illuminations est utilisé – par les clubs ou par la Ligue – pour faire la promotion du spectacle dans les stades, en dépit de la prohibition de plus en plus stricte de ces moyens pyrotechniques.
Dans sa bande-annonce du match PSG-OM, Canal+ n'a pas eu de scrupule à utiliser, en guise de bande-son... les clameurs des kops parisiens. Des clameurs éteintes cette saison, évidemment, avec le conflit opposant la direction du club parisien à ses abonnés des virages. La publicité est donc mensongère, mais surtout elle montre comment le monde du football voit les ultras: un décor, une ambiance sonore, une toile fond. Virtuelle, tant qu'à faire.
La cérémonie aura lieu dans la plus stricte intimité.
Voilà qui préfigure peut-être la version 2.0 des supporters en carton de Lorient ou Rennes: des hologrammes animés et sonores, assurant le spectacle dans les tribunes populaires en toute sécurité, sans revendications ni banderoles indésirables, pour le plus grand bonheur du public familial dont le prix des places compensera le manque à gagner des abonnements.
Le recrutement à Arles Avignon, ça devient vraiment n'importe quoi.
L'extrait (2)
Rémy : Des contrôles à trois mètres en première mi-temps, mais ce garçon réussit tout ce que Gignac rate: ses tirs, être sélectionné en équipe de France, ses têtes, cultiver pour de bon sa ressemblance avec un attaquant légendaire du foot français. Un peu comme DSK pour Fabius, me souffle Georges. Il marque le deuxième but sur une merveille de non marquage de Beria. 7/10
> Le reste des notes de Robert sur le blog MARSEILLE VU DU CIEL.
En 2072, quand le foot se jouera dans des stades vides parce que tous les spectateurs pourront assister de chez eux au match en 3D tout en ayant l'impression d'être sur le terrain, TF1 trouvera encore le moyen de payer Enzo Jeanpierre pour nous annoncer le programme extraordinaire du Téléfoot suivant.
Rectifions le rectificatif
Lundi matin, les échanges d'amabilités entre L'Équipe et l'OL se sont poursuivis par une petite tribune de Fabrice Jouhaud dans le quotidien. Une série d'affirmations non dénuées d'ironie et même parfois d'humour. Des affirmations qui auraient fait leur effet si elles n'avaient pas été suivies d'un appel à de grands principes moraux. On se demande où l'auteur a pu trouver des chevaux assez grands pour monter dessus.
On regrettera deux petites choses: que le quotidien n'ait pas reconnu s'être trompé concernant le parachute doré de Puel, et qu'il se soit permis cet oubli en écrivant "L'Équipe ne publie pas le cours quotidien de l'action OL Groupe, uniquement pour ne pas la faire monter au firmament des marchés financiers". Pourtant, en octobre 2007, la crise couvait déjà entre le journal et le club (lire "Tirs de mortier..."). À l'époque, l'OL se permettait des communiqués comme "Le club ne regrette absolument pas d’avoir acheté Kader Keita, ni de l’avoir acheté à ce prix qui était celui du marché". Et L'Équipe tirait déjà le fil de la crise, provoquant cette phrase mémorable du patron de l'OL: "Malheureusement, moi je ne peux pas écrire dans L'Équipe le jour du match. C'est inadmissible. On s'en souviendra".
La sortie avait provoqué un article fleuve dans le quotidien, allumant l'OL à tout bout de champ sous un titre "Lyon nie la crise". On pouvait y lire "Lyon n'a pratiquement plus aucune chance de se qualifier pour les huitièmes de finale [de la Ligue des champions]". Belle prédiction surmontée de… ce petit encadré incongru, qui comme un coup de latte dans les talons rappelle la baisse de l'action de l'OL. Gratuit, sans aucun rapport avec le reste. Tout ce dont s'est défendu le journal ce lundi.
Quand Puel prévient que les joueurs en retard à l'entraînement seront cloués au mur, il ne rigole pas.
L1 :: J10 :: LA GAZETTE // 1
Le Classement en relief • Les gestes • La bannette • Les minutes • La bonne enseigne
DEVENEZ ACTIONNAIRES DE LA GAZETTE : SOUTENEZ LES CAHIERS du FOOTBALL DEVENEZ FAN DES CAHIERS SUR FACEBOOK, ou votre équipe ne gagnera plus jamais la Coupe de la Ligue.