On ouvre les portes
Les Cahiers accueillent trois nouveaux blogs et rouvrent leur boutique: lisez malin, consommez citoyen!
le 21 Oct 2010
Après les désormais mythiques (puisque morts) Petit José, Blog de Raymond et Paris Sonne le Glas, les Cahiers du football ouvrent leur auberge à trois nouveaux blogs, trois expériences qui rejoignent Toufoulcan et qu'on vous présente ci-dessous.
Comme les bonnes nouvelles viennent par lot de quatre en l'occurrence, une boutique toute neuve ouvre ses portes, dans laquelle vous pourrez à nouveau vous procurer les anciens numéros, les t-shirts et les livres des CdF: À partir de là (indisponible ailleurs), Oui je crois que bon et Les Petits papiers de Raymond.
Des objets qui vous feront entrer instantanément dans l'histoire du football, et une excellente manière de soutenir les Cahiers. Merci infiniment à Alex de craKedz pour son aide.
D'autres nouveautés feront bientôt leur arrivée en page d'accueil des Cahiers et dans la boutique: merci de votre curiosité et de votre fidélité!
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Ouvrir un blog intégralement consacré à la Premier League au moment où celle-ci perd de son hégémonie, voilà une idée qui ressemble aux Cahiers du football. Mais c'est aussi parce que parfois l'actualité du Big Four saura s'effacer derrière la grande histoire de Preston North End, la fabuleuse construction du Brunton Park, le stade de Carlisle, ou bien encore l’épopée de George Robledo.
Vous avez connu le Teenage Kicks en Gazette, en feuille d’actualités et en feuilles de match, le voilà devenu blog polyglotte et pluriculturel. Influence manifeste de la régie publicitaire des Inrockuptibles, le site sera communautaire, participatif, donc plutôt Labour que Tories. Avec en hors-d'œuvre une matchbox vintage, l'hebdomadaire Crimewatch, l'antigazette de la Premiere League. Et si vous êtes fan de Law & Order, Dallas et X-files, ne ratez pas les quinze jours qui ont tout changé à Liverpool.
Quand on a passé sa vie à donner son argent à un club, quoi de plus légitime que de passer sa mort à donner son avis? Avec un stade ouvert comme un coquelicot au printemps, L'OM est le seul monument visible depuis le paradis des tycoons de l'industrie. Marseille vu du ciel recueille les impressions d'un RLD enfin débarrassé des contingences terrestres. Et même s'l est dommage de mourir l'année où l'OM se rappelle aux vivants, Robert trouvera bien des morts avec qui parler de l'OM qu'il a cru acheter en 1996. Ne ratez pas son ressenti sur les célébrations après sa mort, et son premier bulletin de notes après OM-Nancy. La meilleure définition du club, c'est encore RLD qui la donne: "L’OM, c’est un peu comme Margarita: cela m’a coûté des mille et des cents pour les façonner, et finalement ce sont des autres qui profitent du lifting. Mais je vous parlerai de Vincent Labrune une autre fois."
«Je croise des Roumains qui font la manche. "Vous parlez pas français? Moi non plus, je suis journaliste sportif!"»
Une blague de Pierre Minus
Ancien grand reporter à Onze Mondial, Pierre Minus a aujourd'hui beaucoup d’amis. Un avis sur tout. Et un maximum d’argent. Mais pas autant que Pierre Ménès. C’est sa seule ambition: en gagner plus que lui. Et il y arrivera.
Comment vous le saurez? Parce que tous les jeudis, sur son blog des Cahiers du foot, il vous tiendra au jus. Et il vous donnera aussi des nouvelles de ses copains : Christian Jeanpierre, Patrice Evra, Laurent Blanc, Rama Yade, Alain Finkielkraut, les talibans – car faut pas diaboliser les talibans. La burqa, ça reste quand même le seul moyen de comprendre la vision du jeu de Jean II Makoun.
Vous suivrez aussi ses combats: "Plutôt Fred Godard que Tony Chapron", pour un arbitrage vidéo fiable à 400%; "Plutôt Pierre Minus que l’Unicef", parce que c’est pas les enfants maigres qui vous font marrer. Et plutôt Pierre Minus que Pierre Ménès, mais ça, on l’a déjà dit.
Allez, à jeudi, les minus.