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Top 10 : les pires attaquants du FCNA des 90's

Club historiquement formateur, le FC Nantes s'est aussi signalé par une remarquable incapacité à réussir ses recrutements d'attaquants...
Auteur : Miklos Lendvai le 23 Sept 2010

 

Version originale postée le mercredi 25 août 2010 sur le forum.


1 José Luis Dalmao
Recruté à La Rochelle en 1992, José Dalmao ne fera pas le poids face à Loko, Ouédec, Pedros et N'doram. Très peu aligné en championnat, il connaîtra son soir de gloire en Coupe de France. Soir d'hiver 1993, Nantes se déplace à Bourg-Perronas pour un premier tour de coupe de France à priori facile. Fin du temps réglementaire, les équipes sont à égalité 2 buts partout. Jose Luis Dalmao, entré à l'heure de jeu en remplacement de Nicolas Ouédec, va alors entrer dans la légende en marquant deux buts, synonymes de qualification. Nantes ira jusqu'en finale cette année-là. Ces deux buts resteront les seuls marqués par Dalmao sous les couleurs nantaises. José Luis finira sa carrière en National, participant à une autre épopée en Coupe de France avec les Crocodiles nîmois en 1996.


2. Sergio Comba
Recruté à Rafaela en Argentine, Sergio Comba fera un passage pour rien au FC Nantes. Plus souvent aligné avec la réserve (5 buts en 11 matches tout de même en CFA), Comba ne va  apparaître que 2 fois avec l'équipe pro en deux ans. Par la suite, il jouera en Italie (Pistollese, Sangiovanese), en Argentine (Huracan, San Martin) et en Suisse (Juventus Zurich). Il joue actuellement dans le championnat paraguayen, à Santiago Morning où il se révèle être un excellent buteur.


top10_fcna_kosecki.jpg3. Roman Kosecki
International polonais, Roman Kosecki arrive à Nantes précédé d'une assez bonne réputation (des passages à Galatasaray et à l'Atletico Madrid notamment). Avec 5 buts en 48 matches, on ne peut pas dire qu'il remplit son contrat niveau efficacité.  Son élégance balle au pied lui permettra de conserver une bonne image et de signer par la suite à Montpellier. En fin de carrière, il marquera l'histoire de la MLS en étant le premier buteur des Chicago Fire.


top10_fcna_mazzoni.jpg4. Javier Mazzoni
1996, Nantes cherche un attaquant pour remplacer Halilhodzic, parti dix ans plus tôt. Javier Mazzoni débarque. Athlète au physique de camionneur ayant abusé de la pizza au petit déjeuner, il trimbalera sa lourdeur nonchalante pendant dix-neuf bouts de match ponctués par un unique but. Après avoir pleuré sur ses difficultés d’intégration en France, il louera le bon état d’esprit suisse. Le pays du chocolat lui permettra même de briller en coupe d’Europe, ce qui lui ouvrira les fenêtres de l’Espagne. (Lire "Argentins de France : les flops")


5. Nenad Bjekovic Jr
Fils de Nenad Bjekovic, un des plus grands buteurs de l'histoire de l'OGC Nice (85 buts en 143 matchs dans les 70's), Nenad Bjekovic Junior ne supporte pas la comparaison avec son père. Après un passage sur le banc à Marseille (alors en superD2), Bjekovic rejoint le FC Nantes, il a alors 22 ans. Face à la concurrence (Sellimi, Mazzoni et A Touré), Bjekovic ne s'impose pas et quitte le FC Nantes pour rejoindre el banc de la Berrichonne.


6. Dragan Jakovljevic
1989, Nantes cherche un attaquant pour remplacer Vahid Halilhodzic, parti trois ans plus tôt. Les recruteurs nantais pensent avoir enfin trouvé le remplaçant idéal avec cet international yougoslave. La première saison est assez moyenne avec 5 buts marqués en 31 matches. La saison suivante est pire: Nantes finit à la 15e place (pire classement de son histoire, Kita n'était pas encore passé par là). Dragan devient remplaçant du remplaçant, c'est à dire remplaçant de Thierno Youm, lui même remplaçant de Patrice Loko. Il marque 2 buts en 21 apparitions. Dragan jouera par la suite à Royal Antwerp, avec qui il ira en finale de la Coupe des coupes en 1993.


top10_fcna_suffo.jpg7. Patrick Suffo
Repéré au Tonnerre de Yaoundé, Nantes le fait venir à la Jonelière à l'âge de 17 ans. Une saison plus tard, Nantes le prête un an à l'équipe réserve de Barcelone (pourquoi?). En trois saisons avec l'équipe pro de Nantes, il marquera 6 buts en 38 matches et deviendra international camerounais. Après Nantes, son parcours est une source à quignon: il a joué à Sheffield, Numancia, Al Hilhad, Coventry, Dubaï, Odd Grenland (Norvège), Maccabi Petah Tikvah (Israel), Puertolano et joue actuellement à Wrexham.


top10_fcna_andreani2.jpg8. David Andreani
Recruté à l'âge de 21 ans alors qu'il évoluait à Saint Raphaël, David ne parvient pas  à imiter Casagrande et Carrière (autres joueurs recrutés en amateur) et ne s'impose pas dans le monde pro. Auteur d'un but en 6 apparitions, il est transféré la saison suivante à l'OGC Nice. Malgré 32 apparitions, il ne marquera qu'un but. Bilan suffisant pour convaincre Sedan de l'essayer. Il y jouera deux saisons mais ne sera jamais titulaire au milieu des Mionnet, Ndiefi et Di Rocco). Il fera par la suite une carrière honorable avec le SC Toulon et joue actuellement à Draguignan.


top10_fcna_bustos.jpg9. Diego Bustos
1998. Nantes cherche un attaquant pour remplacer Halilhodzic, parti douze ans plus tôt. Diego Bustos a glissé dans sa valise Nestor Fabbri. L’attaquant coûte toujours plus cher que le défenseur. Après deux belles premières apparitions, sa technique ne passe pas inaperçue. Pourtant, il disparaît à la suite d’une blessure dont il ne se remettra jamais. Il traverse une deuxième saison de déprime comme doublure. À force d’être doublé par des attaquants qui n’en étaient pas (Da Rocha, Monterrubio, Ahamada, Vahirua), il repart la saison suivante en Amérique du Sud pour entamer une tournée des clubs anonymes. Il y rejoint un autre attaquant argentin arrivé à Nantes en 1998. Sergio Comba, lui, n’a même pas réussi à s’imposer plus de six mois en CFA.
(Lire "Argentins de France : les flops")


10. Mirza Mesic (ou Michel Mézy en bosnien).
Arrivé à Nantes en 2000 du Sloboda Tuzla, il ne compte qu'une seule apparition en ligue 1. Avec la réserve, il ne montrera pas vraiment de talent de buteur (1 but en 14 matchs en 2000/2001). Après son expérience nantaise, il retourne en Bosnie, où il jouera à Sarajevo et à Zeljeznicar. Stéphane Paille el fait alors venir à Besançon, mais ça ne marche pas plus. Il joue actuellement au Rudar Velenje, en Slovénie.

Réactions

  • Yoop2804 le 23/09/2010 à 00h42
    8. David Andreani
    Recruté à l'âge de 21 ans alors qu'il évoluait à Saint Raphaël, David ne parvient pas, comme Casagrande ou Carrière, à s'imposer dans le monde pro. Auteur d'un but en 6 apparitions, il est transféré la saison suivante à l'OGC Nice avant de disparaître du monde pro. Il fera par la suite une carrière honorable avec le RC Toulon et joue actuellement à Draguignan.
    -----------------------
    Entre Nice et Toulon il était toujours pro, dis donc : il a fait 2 saisons à Gueugnon (30 matches, le plus souvent remplaçant, 6 buts). Il a gagné la Coupe de la Ligue (enfin, il est resté sur le banc en finale) et joué en Coupe de l'UEFA la saison suivante (je crois d'ailleurs qu'au match retour il rate en fin de match un face à face avec le gardien qui aurait permis de se qualifier...).

  • Dinopatou le 23/09/2010 à 00h55
    "Il fera par la suite une carrière honorable avec le RC Toulon" > Il cadrait vraiment si mal que ça ?

  • ravio le 23/09/2010 à 08h27
    Père Noël, je voudrais bien ne pas parvenir à m'imposer dans le monde pro comme Carrière. Merci.

  • Miklos Lendvai le 23/09/2010 à 08h41
    J'ai du mal formulé ma phrase. Je voulais dire qu'au contraire de Casagrande et Carrière (deux joueurs recrutés en amateur), Andreani n'avait pas réussi à s'imposer en pro.

  • ravio le 23/09/2010 à 08h46
    Effectivement, c'est mieux dit comme ça.
    D'autant plus que la présence de Casagrande entretenait le doute.

  • Marius T le 23/09/2010 à 08h50
    David Andréani après avoir joué à Saint Raph. et avant Cannes, a joué à La Cadière en PHA (où il touchait un max de pognon pour le niveau, on parlait de 10.000 francs pour mois).

    Les deux matchs contre La Cadière avait été un calvaire pour moi, il était mon adversaire direct.

  • bolkonsky le 23/09/2010 à 09h31
    L'absence de numéro 6 c'est pour que chacun puisse choisir son pire attaquant en plus?

  • Zlatanist le 23/09/2010 à 09h53
    Il faut deviner le 6, c'est ça ?
    Je propose Aziz Makukula, même si ça doit être légèrement plus récent que les 90's.

    Kosecki, j'en garde un seul souvenir : l'année où il joue la ligue des champions avec le FCNA, il loupe une grosse occase en écrasant complètement sa frappe contre Kiev il me semble, ce qui inspirera un superbe "Mais quelle frappe de bééédouin" à Thierry Roland.

  • Miklos Lendvai le 23/09/2010 à 09h53
    C'est vrai ça qu'il n'y a pas de numéro 6. Si tu rajoutes les coquilles, le RC Toulon et le passage oublié d'Andreani à Gueugnon (que j'ignorais), ça commence à faire beaucoup.
    Ca manque de relecture tout ça.

    Désolé.

  • Miklos Lendvai le 23/09/2010 à 10h04
    Le numéro 6 est à choisir entre Dragan Jakovlevic, Jean Louis Lima, Laurent Peyrelade et Samba N'Diaye.

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