En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

No Satisfaction

Matchbox - USA-Ghana: 1-2 (ap). Sous les yeux de Bill Clinton et Mick Jagger, les Black Stars livrent leur meilleur match de la compétition.
Auteur : Bernard Fat le 27 Juin 2010

 

Royal Bakofeng Stadium, Rostenburg
Buts : Donovan (62e, sp) pour les Etats-Unis ; Boateng (5e),  Gyan (93e)  pour le Ghana

États-Unis : Tim Howard; Steve Cherundolo, Jay DeMerit, Jonathan Bornstein, Carlos Bocanegra; Landon Donovan, Michael Bradley, Ricardo Clark (Edu, 30e) , Clint Dempsey; Jozy Altidore (Gomez, 90e), Robbie Findley (Feilhaber, 46e).
Ghana : Richard Kingson; John Pantsil, Jonathan Mensah, John Mensah, Hans Sarpei (Addy, 73e) ; Anthony Annan, Samuel Inkoom (Muntari, 112e), Kevin-Prince Boateng (Appiah, 77e), Dede Ayew; Kwadwo Asamoah, Asamoah Gyan.

Arbitre: Viktor Kassai

matchbox_gha_usa_2.jpg


La nalyse

Le match part sur les chapeaux de roues quand Prince-Boateng montre pourquoi il tente des frappes de n’importe où depuis le début de la compétition: il est capable de les mettre au fond. A la 5e minute, le milieu ghanéen, parti du rond central, approche de la surface et élimine d’un crochet les deux défenseurs. Bien qu’excentré et en bout de course, il n’hésite pas: la frappe du gauche du droitier ne laisse aucune chance à Tim Howard, dont le placement pose question.

Donovan inoffensif
Comme prévu, les Américains sont bien en place, mais l’animation offensive ghanéenne est loin d’être ridicule. Le positionnement très bas d’Asamoah, derrière Gyan, densifie le milieu africain et les Américains peinent à construire, privés du ballon. Les Ghanéens, dominateurs, tombent toutefois rapidement dans la facilité et Asamoah, isolé dans la surface sur une percée menée avec Boateng, vendange complètement une occasion. Des deux côtés, on cherche une solution de loin en ne pénétrant qu’exceptionnellement dans la surface. Et c’est dommage. Lors d’une de ses premières incursions, Findley ne doit qu’à Kingson de voir son tir repoussé. Asamoah réplique aussitôt: là encore, le portier s’interpose.
Progressivement, les Américains retrouvent un peu d’emprise sur le jeu, notamment grâce à Bradley qui distribue efficacement. Les Ghanéens, de leur côté, continuent à montrer de très belles choses offensivement, à l’image du festival de Boateng dans la surface, conclu par une talonnade. Donovan, très attendu,  ne parvient pas à repiquer dans l’axe. Cantonné au flanc droit, il est inoffensif.

matchbox_gha_usa_3.jpg

Changement de tendance
Au retour des vestiaires, les États-Unis montrent plus de choses, et les Ghanéens durcissent le jeu. Les premiers sont récompensés de leurs efforts quand Dempsey passe Jonathan d’un petit pont et force Mensah au penalty. Donovan transforme avec l’aide du poteau. Habitués à faire de meilleures secondes mi-temps, les Etats-Unis confirment la tendance.
Le match devient décousu et les Américains remettent le pied sur le ballon grâce à un triangle Dempsey-Bradley-Altidor. Ce dernier trouve l’ouverture à la 80e sur une mésentente de la charnière centrale, mais pousse Mensah avant de s’écrouler dans la surface. Les Ghanéens marquent un peu le pas, notamment parce que Gyan, qui a beaucoup donné, est moins actif.

Ayant récupéré à la pause ou conservé des ressources insoupçonnées, Gyan donne l’avantage à ses partenaires dès la 93e. Lancé par Ayew et bousculé par son partenaire de club Bocanegra, l’avant-centre contrôle de la poitrine et trompe Howard du gauche. Cet avantage est heureux pour les Ghanéens qui restent dominés par des Américains étonnamment frais après les efforts consentis dans le temps réglementaire. Ils se contentent donc de temporiser et de défendre quand leurs adversaires pressent et se montrent dangereux, notamment sur corner, confisquant le ballon et s'appuyant sur les qualités défensives dont ils ont déjà fait preuve. Le Ghana, plaisant comme jamais en Afrique du Sud, ira en quarts affronter l'Uruguay.

matchbox_gha_usa_1.jpg


Les gars

Kingson a malheureusement étalé quelques insuffisances au court de la compétition. Sur ce match, pourtant, il est étincelant: sortie dans les pieds, prise de balle aérienne… Rassurant pour sa défense, impassable dans le jeu, le remplaçant de Wigan a livré un match admirable. Gyan a été un excellent point de fixation, ne ménageant jamais ses efforts. Il est récompensé par un but splendide.
Inconstant, Prince-Boateng a le mérite d’avoir ouvert le score, il s’est montré brillant par à-coups. Ayew a été très précieux techniquement et confirme ce qu’il avait montré jusqu’ici.

Côté américain, Donovan était très attendu, mais n’a jamais pu poser son jeu – une déception. Bradley a pesé sur le jeu américain mais il a mis beaucoup de temps à se lancer. Altidore s’est montré dangereux mais a été inexplicablement remplacé par Gomez, transparent comme depuis le début de la compétition.



Le joueur à suivre

Trop maladroit, Kwadwo Asamoah n'a pas affolé les compteurs jusqu'à présent. Pourtant, le jeune attaquant vaut mieux que son inefficacité offensive le laisse supposer. D'abord parce que, même s'il les rate, il se crée des occasions... Son gros volume de jeu, associé à une grande qualité technique, lui permet d’être dangereux sur toute la largeur du terrain et de beaucoup décrocher, surtout pour alimenter Gyan. À vingt et un ans, le jeune attaquant a une carrière devant lui pour apprendre à cadrer.



Les observations en vrac

• Les deux attaquants qui s’appellent Asamoah et les deux défenseurs Mensah, c’est par égard pour Thierry Rolland?
• Deux Rennais en huitièmes de finale, des maillots prêtés par l’intendance du racing club de Lens… Cette Coupe du monde est discréditée.
• Jonathan Mensah qui fait une tête en retrait à Kingson c’est la naïveté de la jeunesse ou il n’a jamais vu un but de Premier League?
• Faire commenter un match du Ghana à Desailly donne un bon aperçu de ce que donnerait un Pau-Bayonne commenté par Larqué.



Le match de Canal+

• Prix "Les Noirs dansent bien" à Marcel Desailly pour : "Difficile de mettre un Africain sous pression".
• Marcel, toujours : "Ouh là là là là là là, ce tacle, c’est dangereux, c’est dangereux… [après ralenti] Superbe tacle à la Beckenbauer, c’est magnifique".
• Stéphane Guy : "Il vaut mieux jouer l’Uruguay que l’Argentine". Dans les deux cas, il vaut surtout mieux ne pas être la France, hein.

Réactions

  • BoblaFlamb le 27/06/2010 à 11h08
    Vous êtes dur avec Marcel. Comme je l'ai dit hier sur le fil idoine, je l'ai trouvé très bon. Même s'il a applaudi au premier but ghanéen, on ne peut pas lui reprocher d'avoir été partisan ou partial. Il a critiqué le Ghana quand il le fallait, a félicité les Américains quand ils réussissaient de belles choses.

    Et je préfère cent fois, mille fois, l'empathie tout à fait compréhensible de Desailly à l'égard du Ghana que le supportariat totalement feint et condescendant d'un Jeanpierre ou d'un Leboeuf à l'égard de l'Algérie.

  • BoblaFlamb le 27/06/2010 à 11h11
    Vous l'avez compris, Marcel me colle à la peau...

  • Pascal Amateur le 27/06/2010 à 14h26
    Bon ben, les États-Unis rentrent à la maison.

    Par contre, il faudra briefer le pilote de l'avion, car ils croient que le monde leur appartient, ils pourraient atterrir n'importe où, hein.

  • Capello Tracté le 27/06/2010 à 14h43
    Merci les Cahiers du Foot de parler d'André Ayew, et non d'André Ayew, Le-fils-d'Abedi-Pelé, que chaque média croit bon de rappeler par peur que l'on oublie, surement.
    Bill Clinton à côté de Mick Jagger, j'aurais bien aimé voir Jacque Chirac avec Johnny H. lors des matchs de l'EdF.

  • chapoto le 27/06/2010 à 14h56
    Pascal Amateur
    dimanche 27 juin 2010 - 14h26
    -----------------------
    Oh un vilain stereotype depourvu de finesse et d'humour.

  • Pascal Amateur le 27/06/2010 à 14h57
    Capello Tracté
    dimanche 27 juin 2010 - 14h43
    Merci les Cahiers du Foot de parler d'André Ayew, et non d'André Ayew, le-fils-d'Abedi-Pelé, que chaque média croit bon de rappeler par peur que l'on oublie, sûrement.
    - - - - - - -
    Parce qu'André Ayew est le fils d'Abedi Pelé ? Ah ben merci de me l'apprendre, à moi comme à tous ceux qui l'ignoraient. Cool, je vais pouvoir flamber dans mes dîners en ville. Cool.

  • newuser le 27/06/2010 à 18h34
    Tout comme Jordan Ayew mais ceci n'a aucun rapport.

  • Marius T le 27/06/2010 à 18h47
    il y a aussi un autre fils d'Abédi dans l'équipe du Ghana, demi frère des Ayew

  • la touguesh le 27/06/2010 à 19h14
    "Faire commenter un match du Ghana à Desailly donne un bon aperçu de ce que donnerait un Pau-Bayonne commenté par Larqué. "

    C'est superbe ça !

La revue des Cahiers du football