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CAN 2010 : les joueurs à suivre - groupe D

Jeunes mais déjà dotés de cartes "grands voyageurs", les météorites du dernier groupe de la CAN ne veulent pas s'arrêter en si bon chemin.
Auteur : Julien Tomas le 9 Jan 2010

 

CAN_d_matip.jpgCameroun

Joël Matip
Joël Matip, dix-huit ans depuis le mois d'août, vient de vivre un début de carrière fulgurant. Né en Allemagne d'un père camerounais et d'une mère allemande, Matip a d'abord évolué dans les équipes de jeunes du VfL Bochum, sa ville de naissance. En 2007, il est recruté par Schalke 04 pour qui il joue avec les -19 depuis ses 17 ans. Il dispute fin octobre son premier match avec l'équipe réserve de Schalke en Regionalliga (4e division). Début novembre, il fête le même jour sa première apparition, sa première titularisation et son premier but en Bundesliga, marqué de la tête en permettant à son équipe de ramener un point d'un déplacement sur la pelouse du Bayern Munich. Depuis, il est systématiquement titularisé par Felix Magath au poste de milieu défensif.

Jamais sélectionné dans les équipes de jeunes allemandes, au contraire de son frère ainé, Marvin, ancien capitaine de la Mannschaft espoir et aujourd'hui à Cologne, Joël Matip défendra donc les couleurs des Lions Indomptables, comme un autre membre célèbre de sa famille, son cousin Joseph-Désiré Job.



CAN_d_darragi.jpgTunisie

Oussama Darragi
Les Aigles de Carthage ne seront pas à la Coupe du monde pour la première fois depuis 1994. Cette non-qualification témoigne du déclin constant du foot tunisien depuis 2004, année de son unique succès en Coupe d'Afrique. Cette CAN devrait marquer la fin d'une époque, celle d'une sélection composée majoritairement de joueurs évoluant en Europe et dirigée par des coaches européens (Lemerre puis Coelho). Faouzi Benzarti, coach sextuple champion de Tunisie avec trois équipes différentes, vainqueur des deux compétitions continentales de clubs avec l'Espérance puis avec l'Étoile du Sahel a été nommé en novembre. Benzarti cumule sa fonction de sélectionneur avec celle d'entraineur de l'Espérance de Tunis, qu'il vient de mener au titre de champion grâce, essentiellement, à son milieu de terrain de vingt-deux ans, Oussama Darragi.

Fort dribbleur, passeur inspiré et doté d'un excellent jeu de tête, Darragi a mis du temps à se trouver sa place au sein de l'effectif de l'Espérance. C'est sous les ordres de Benzarti, à partir du début de l'année 2009, qu'il va réellement s'imposer, profitant de la décision de son coach de le positionner en meneur de jeu, derrière deux attaquants. Auteur de trois buts en huit sélections, dont deux au cours de ces éliminatoires (notamment un très important au Nigeria pour égaliser à 2-2 en fin de match), Darragi, souvent remplaçant avec Coelho, devrait prendre de l'envergure en Angola, surtout avec l'absence de Fahid Ben Khalfallah.



CAN_d_mbola.jpgZambie

Emmanuel Mbola
Né le 10 mai 1993, Mbola est un enfant précoce puisqu'il compte déjà une dizaine de sélections internationales. Repéré lors d'un stage de l'équipe nationale des -20 ans en novembre 2008, le sélectionneur de l'équipe A, Hervé Renard dit alors de lui: "Je suis persuadé que Emmanuel Mbola est l'avenir du football zambien. Je crois qu'il possède déjà les qualités pour jouer contre des équipes comme le Maroc et l'Égypte". Mbola est alors officiellement âgé de quinze ans. Il fait partie de la liste des joueurs sélectionnés pour la première édition de la CHAN (CAN réservé aux joueurs évoluant sur le continent africain) en février 2009. Il ne participe finalement qu'à deux matches de qualifications face à l'Angola puisqu'il quitte, dès janvier, le club zambien des Mining Rangers pour l'Arménie et son club phare, le Pyunik FC, avec lequel il remporte le championnat et la coupe nationale.

En Arménie, ce latéral gauche très offensif, devient immédiatement titulaire et est logiquement appelé par Renard pour le premier match du troisième tour des qualifications, en Égypte, d'où la Zambie ramène un bon nul (1-1). Mbola a depuis participé aux six matches de qualification en tant que titulaire et a été récemment convié à un essai par le CSKA Moscou – invitation à laquelle son sélectionneur s'est opposé, insistant pour le maintenir concentré à 100% pour la CAN.



CAN_d_meye.jpgGabon

Roguy Méyé
Roguy Méyé, vingt-trois ans, est le joueur le moins connu de la ligne d'attaque des Panthères, qui inclut aussi le lillois Pierre Aubameyang, l'habitué de notre L2 Fabrice Do Marcolino et l'ancien Lensois Daniel Cousin. Il faut dire que Méyé n'a pas choisi les endroits les plus exposés pour faire carrière. En 2007, il quitte le Gabon pour le modeste club hongrois de Zalaegerzegi, champion en 2002, et revenu depuis à sa place historique, dans le ventre mou de la Soproni Liga. Il marque huit buts lors de sa première saison puis neuf lors de la première partie de la saison 2008-2009. Des performances qui attirent les recruteurs étrangers, il part pour la Turquie et Ankaraspor en janvier 2009, où les choses tournent mal puisque le club est rétrogradé en deuxième division au début de la présente saison.

Cette sanction, prononcée par la Fédération turque de football, punit le club d'Ankara, dont le président a été reconnu coupable de conflit d'intérêts pour avoir voulu prendre la tête de l'autre club de la ville, Ankaragücü, club appartenant au maire d'Ankara, qui n'est autre que le père du président en question... En octobre, Méyé quitte Ankaraspor et se retrouve prêté à… Ankaragücü, club qui vient récemment de se choisir Roger Lemerre pour entraîneur. Et comme le monde est petit, l'entraineur et le joueur auront l'occasion de reparler du dernier Maroc-Gabon, au cours des éliminatoires à la CAN, qui a vu les Panthères croquer les Lions de l'Atlas, alors coachés par Lemerre. Une défaite concédée sur le score de 2 buts à 1, avec un but de Méyé qui allait précipiter le départ de l'ancien sélectionneur des Bleus.

Réactions

  • Sue Oddo le 09/01/2010 à 01h49
    "En 2007, il quitte le Gabon pour le modeste club hongrois de Zalaegerzegi, champion en 2002, et revenu depuis à sa place historique, dans le ventre mou de la Soproni Liga."

    Cette phrase va me hanter longtemps...

  • Lubo le 09/01/2010 à 08h55
    Joël Matip n'ira finalement pas à la CAN.
    Les explications sont peu claires, le ministre des sports camerounais a d'abord dit qu'il devait passer un examen scolaire en janvier, puis une radio du pays affirmait qu'il n'avait pas de passeport camerounais, enfin la fédération allemande et le club de Schalke ont été soupçonnés de mettre la pression sur le joueur afin qu'il ne part en Angola et qu'il reste ainsi disponible pour la Mannschaft.
    Quoi qu'il en soit, la presse camerounaise, et des gens proches de Le Guen, accusent aujourd'hui la fédération d'avoir traité ce dossier à la légère, empêchant Matip de rejoindre les Lions Indomptables.

  • DidierF le 09/01/2010 à 10h11
    Je ne sais pas "qui" est Julien Thomas (est-ce le vrai nom de l'avatar ci-dessus) mais en tout cas, merci pour ces aperçus très documentés, intéressants et bien écrits. Merci beaucoup.

    "Ventre mou" me fait réagir aussi : le VMListe que je suis désespère ed trouver des sites bien documentés, accessibles et collant à l'actualité des championnats du Maroc, d'Algérie et de Tunisie. Quelque chose, quelqu'un?

    Enfin, cette CAN qui commence sur le terrain aujourd'hui n'a pas été inaugurée hier sous les meilleurs auspices. Puisque nous sommes encore en période de voeux, je forme celui de voir la CAF protéger les joueurs, physiquement et moralement, et transférer les matches hors enclave du Cabinda, ce qui me semble et possible et nécessaire.

  • Tonton Danijel le 09/01/2010 à 10h16
    "Cette sanction, prononcée par la Fédération turque de football, punit le club d'Ankara, dont le président a été reconnu coupable de conflit d'intérêts pour avoir voulu prendre la tête de l'autre club de la ville, Ankaragücü, club appartenant au maire d'Ankara, qui n'est autre que le père du président en question..."

    C'est beau comme histoire, on dirait le championnat roumain période Ceaucescu!

    Sinon, j'ignorais que Rodger était passé de la Tunisie au Maroc... Après consultation du wiki, ah oui, une petite pige de 2008 à 2009.

  • Tonton Danijel le 09/01/2010 à 10h16
    Sinon, gros coup de vieux de voir qu'un mec de l'âge de mon neveu puisse déjà être international...

  • Moravcik dans les prés le 09/01/2010 à 11h27
    Bon évidemment c'est globalement pas super drôle, mais l'interview d'Adebayor mise en ligne par l' lien ce matin comporte quand même des perles assez magnifiques, notamment :

    "Ils ont tué notre chauffeur, il n'y avait personne pour conduire le bus."

    Mal foutue cette organisation, ils auraient pu prévoir un chauffeur remplaçant.


    et aussi :

    "C'est du football et l'une des plus grandes compétitions en Afrique mais je ne pense pas que les gens soient prêts à donner leur vie."

    Eh oui, comme quoi, l'expression 'être prêt à mourir sur le terrain', eh ben c'est des conneries.


    Désolé, je sors.

  • Lubo le 09/01/2010 à 11h36
    DidierF
    samedi 9 janvier 2010 - 10h11
    Je ne sais pas "qui" est Julien Thomas (est-ce le vrai nom de l'avatar ci-dessus) mais en tout cas, merci pour ces aperçus très documentés, intéressants et bien écrits. Merci beaucoup.

    ---

    C'est moi mais je ne prends pas de hasch.

    Pour ta question concernant les championnats du Maghreb, il n'y a pas grand chose à ma connaissance sur la Tunisie et le Maroc, par contre pour l'Algérie, il y a :
    lien
    et surtout : lien, quotidien dont la version pdf est dispo chaque jour sur la suite gratuitement.

  • Lubo le 09/01/2010 à 11h46
    Sur le site, vous aurez rectifié.

    Sinon, j'ai pas trouvé de liens entre les deux (pas de Philibert) mais l'histoire de Mbola, 15 ans officiellement, qui passe par l'Arménie, rappelle forcément celle de Edel...

  • DidierF le 09/01/2010 à 13h27
    Merci Lubo Tomas (avec un accent sur le "a", peut-être?).

    L'histoire de Mbola est en effet un décalque - un peu "amélioré" pour le joueur qui ne va pas être ballotté entre trois sélections, semble-t-il - de celle d'Edel.

  • Tonton Danijel le 09/01/2010 à 16h34
    Pour relativiser un peu (et paraître un peu moins vieux), on est vraiment sûr de l'âge de Mbola où c'est comme avec les footballeurs olympiques nigérians, il faut appliquer un taux de conversion?

La revue des Cahiers du football