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LE FOOT ALLEMAND 2008/09 DE A À M

De A à M, le bilan résumé du meilleur – et parfois du pire – du foot d’outre-Rhin.
Auteur : Toni Turek le 12 Juin 2009

 

A comme Ampelkarte, carton rouge – le milieu de Francfort Chris a été le seul joueur à en écoper de deux directs. Au total, 62 cartons rouges, dont 30 directs, ont été distribués à 57 joueurs de 16 clubs. Seuls Mönchengladbach et Stuttgart n’ont pas vu rouge, tandis que Hoffenheim, Schalke et Cologne ont chacun dû finir un match à neuf.


A comme Aufsteiger, promus – qui rime avec maintenus: bail prolongé facilement pour Hoffenheim grâce à son excellente phase aller; plus difficilement pour Cologne, qui s’appuie sur ses succès chez les "gros" (Stuttgart, Munich, Hambourg); très difficilement pour Mönchengladbach, qui profite de la faiblesse de ses rivaux directs.
Promus 2009, le SC Fribourg, le FSV Mayence et le 1.FC Nuremberg sont de retour après respectivement quatre, deux et un an(s) d’absence.


allemagne_ballack.jpgB pour Ballack – toujours synonyme de serial loser sur la scène européenne. Et tête à claques de surcroît, comme en témoigne non seulement son comportement à la fin de sa demi-finale de C1 perdue avec Chelsea, mais aussi l’affaire de la gifle qu’il a reçue de Podolski lors du match contre le Pays de Galles.


B pour Bayer, Bayern, Bremen – les trois déceptions de l’année.
Le club de l’Ouest a pu occuper le premier rang, et son buteur Helmes a explosé cette saison. Mais comment viser ne serait-ce que l’Europe avec six mois sans succès "à domicile" (1) ?
Le club bavarois a raté Coupe et championnat comme en 2004 et 2007. Et comme en 2004, il n’a jamais occupé la première place. L’équipe est à rebâtir – en particulier le secteur défensif: du boulot en perspective pour Van Gaal.
Quant au club de la Hanse, il a raté son année en finissant dixième, malgré une différence de buts bien meilleure que les clubs qualifiés pour l’Europa League. Pas de sixième qualification de suite pour la C1, la faute à une armada offensive moins impressionnante qu’avant – et le départ de Diego ne va pas arranger les choses  – alors que la défense n’est toujours pas le fort des Nordistes.
Consolation en coupes : le Bayer a été finaliste en Allemagne, le Werder vainqueur en Allemagne et finaliste en UEFA.


B pour Berlin – leader sur cinq journées, avec jusqu’à quatre points d’avance sur son dauphin, le Hertha a dû finalement rendre les armes contre Stuttgart et Wolfsburg en pleine bourre. Humiliés 0-4 à Karlsruhe alors lanterne rouge, les hommes de Favre devront se contenter de l’Europa League. Le Hertha champion en 1931 cherche encore son successeur.


C pour Cottbus – l’Energie n’est plus la dernière représentante de l’ex-RDA de l’élite. Elle accompagne le Hansa Rostock et l’Union Berlin en deuxième division.


D comme doppel-gelb, double-jaune – l’arbitre T. Metzen s’est fait remarquer pendant le match de deuxième division entre Mayence et St. Pauli: il a sorti avec ses deux mains et simultanément deux cartons jaunes pour avertir un joueur de chaque équipe. Pour cette entorse au règlement, la fédération allemande a failli lui adresser un rouge.


allemagne_bouclieer.jpgD comme Durchmarsch, passage direct – celui de la 2. Bundesliga au sacre dans l’élite a pu faire rêver le 1899 Hoffenheim, mais le club de Hopp n’a tenu cet objectif (non avoué) que sur un an et demi. Le 1. FC Kaiserslautern, champion de 2. BL. 1997 puis champion d’Allemagne 1998, reste le dernier à avoir réalisé cette performance.


E comme Elfmeter, penalties – le buteur brésilien Grafite en a tiré huit et converti autant.


F comme Fahrstuhlmannschaft, "équipe-ascenseur" – un surnom mérité pour Bielefeld qui, pour la septième fois (en 37 ans), est reléguée en 2. Bundesliga, rejoignant Nuremberg au "palmarès de la rétrogradation". Dans l’autre sens, Nuremberg obtient sa septième remontée (en 31 ans) et rattrape… Bielefeld au "palmarès des promotions". Le concours continue.


F comme Feuerwehrmann, pompier – c’est le rôle qu’a accepté Berger en venant à Bielefeld pour une journée, afin de tenter de sauver l’Arminia de la descente; mais comme à Essen 42 ans plus tôt, un tel changement d’entraîneur pour l’ultime journée n’a pas payé.
Pompier, c’est aussi le rôle qu’a pris, pour cinq rencontres, Heynckes à Munich. Mais lui a réussi à préserver ce qui était demandé, à savoir la qualification du Bayern pour la C1.


G comme gelb, jaune – la couleur des treize cartons pris par Rafinha, latéral droit brésilien de Schalke et joueur le plus averti de l’élite. Sur un match, c’est le Bayern qui en a écopé du plus grand nombre: six, lors du déplacement à Francfort. Au total, 1.166 avertissements ont été distribués: 48 pour le Borussia Dortmund, 77 pour l’Eintracht Francfort.


allemagne_soulier.jpgG comme Goldener Schuh, Soulier d’Or – cette année encore, il n’aura pas évolué en Allemagne. Avec ses 28 buts équivalant 56 points, Grafite n’est que quatrième, derrière Forlan (Atletico), Janko (Salzbourg) et Eto’o (Barça).


H comme heimwärts, à domicile – Wolfsburg a presque fait le grand chelem à la VW-Arena, avec seize victoires et un nul (2-2 contre Francfort). Seule autre équipe invaincue chez elle, Dortmund n’a pas fait aussi bien, ayant dû partager les points à neuf reprises.


H comme Herbstmeister, champion d’automne – pour la quinzième fois en 46 ans, et la quatrième fois en 9 ans, le champion d’automne n’a pas été sacré champion.


H pour Hoffenheim – le riche club du Bade Württemberg aura été la grande révélation du premier semestre. Mené par son trio magique Ba-Ibisevic-Obasi, "Hoffe" a vécu pour sa première saison un automne de rêve durant lequel, malgré un exil à Mannheim, il a été sacré champion d’automne au nez et à la barbe des habitués de la Bundesliga. Mais à partir de la trêve, cela fut le cauchemar, avec une série de douze matches sans victoire.
Le bilan de la saison est bon pour un promu, avec une septième place, mais au vu des débuts tonitruants, l’absence de qualification en Coupe d’Europe est frustrante et la mésentente apparue entre le président Hopp et l’entraîneur Rangnick en fin de saison peut inquiéter. Le prochain exercice, celui de la confirmation, indiquera si le "phénomène 1899" n’aura été qu’une étoile filante.


I pour Ibisevic – candidat au Soulier d’Or sur sa première partie de saison, où il a inscrit 18 buts en 17 matches. Candidat à la béquille d’Or pour la seconde, avec sa grave blessure au genou qui a mis un terme à l’euphorie ambiante et aux possibles ambitions. Le Bosniaque a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2013.


J pour Janker – avec l’Autrichien Ibertsberger, le latéral droit allemand a été suspecté de dopage cet hiver pour être arrivé dix minutes en retard à un contrôle d’après-match à Mönchengladbach. En fait, tous deux étaient retournés au vestiaire pour enfiler un maillot propre et rejoindre l’équipe pour un débriefing avec Rangnick, sans avoir été informés du fait qu’ils avaient été tirés au sort pour le contrôle. Menacés de six à douze mois de suspension (à l’instar de ce qui a été fait en Italie), les deux défenseurs s’en sont tirés sans dommage, à la colère de la commission anti-dopage de la Ligue qui entendait en faire un exemple. Le 1899 Hoffenheim a toutefois dû payer 75.000 euros d’amende.


allemagne_Klinsmann.JPGK pour Klinsmann – l’ex-sélectionneur national aura été l’attraction côté entraîneurs à l’été 2008. Arrivé avec un grand projet de vie et des promesses de jeu, "Klinsi" bénéficiait alors du soutien entier de Rummenigge et Hoeness. Las, les résultats n’ont pas suivi, et "Klinsi" a dû tardivement mais logiquement en payer le prix. Certes, le timing de son limogeage a été mauvais: soit le projet était jugé crédible sur la durée et alors il a été viré trop tôt, soit il ne l’était pas et la casse eût dû être limitée au plus tard après la raclée (1-5) reçue à Wolfsburg.
Mais Klinsmann ne suscite plus ni estime ni pitié quand il répète à l’envi qu’il a posé les bases pour l’avenir: sa gestion du cas du jeune gardien Rensing en est un parfait contre-exemple. Tout comme il ment lorsqu’il claironne avec aplomb qu’avec lui, le Bayern aurait été titré: même avec les deux points perdus par Heynckes à Hoffenheim, le Bayern aurait été battu par Wolfsburg à la différence de but. Surtout, Klinsmann oublie les quatre points lâchés contre Bochum et Gladbach (malgré deux buts d’avance), et des revers rédhibitoires contre Cologne et Schalke à l’Allianz-Arena.
Bref, "Klinsi" se met à la page bavaroise en faisant preuve d’arrogance et en reportant la faute sur les autres – de quoi faire tomber son capital sympathie et crédibilité en Allemagne?


K comme Königsklasse, "catégorie-reine", le surnom de la Ligue des champions – la C1 a vu le Bayern tenir son rang jusqu’en quarts, avant d’être piteusement sorti par le Barça. Le Werder a à nouveau fini seulement troisième – juste devant… Famagouste – et Schalke n’a même pas franchi le tour préliminaire. Pour les qualifiés pas habitués tels le VfL Wolfsburg et le VfB Stuttgart, il faudra apprendre vite. En tout cas, plus vite que Brême.


L pour Lehmann – pas encore retraité, le bientôt quadragénaire souhaite refaire un tour en équipe nationale. Ce qui lui a été refusé à cause de son âge et des nombreux jeunes postulants.


L pour Ljuboja – le Serbe caractériel devrait avoir fini son calvaire en Allemagne, puisque que son contrat chez les Souabes du VfB est arrivé à échéance. Persona non grata à Stuttgart et à Hambourg, non conservé à Wolfsburg… Qui en veut encore?


M pour Magath – en deux ans, le maître des Loups, fort de ses pouvoirs de manager, a fait passer le VfL Wolfsburg d’un statut de candidat à la relégation à celui de champion – la toute première ligne du palmarès du club de Volkswagen, mais la sixième sur le CV de Magath: trois en tant que joueur, et trois comme entraîneur avec ses deux couronnes bavaroises. En 2009/2010, Magath sera à Gelsenkirchen, où il est attendu comme le Messie par les fans des "Königsblauen" de Schalke 04, en mal de titre depuis 1958. L’impossible sera-t-il rendu possible?


M pour Matthäus – après la Serbie, l’Autriche (Rapid de Vienne + Salzbourg= deux licenciements), le Brésil ("raisons personnelles") les années précédentes, c’est cette fois Israël, et la crise économique qui touche le Maccabi Netanya, qui pousse le Ballon d’Or 1990 sur le marché des transferts. Le grand Lothar cherche donc un nouveau club, voire un nouveau pays, où il ne pourra pas finir son contrat. Des suggestions?

(1) Le Bayer n’a pas joué ses matches retour à la BayArena, mais à la LTU-Arena de Dusseldorf.


Lire aussi
Le foot allemand 2008/09 de N à Z

Réactions

  • Clarence Cyborg le 12/06/2009 à 02h16
    Fehervar pour Lothar ?

  • José-Mickaël le 12/06/2009 à 13h29
    Toni Turek - vendredi 12 juin 2009
    > F comme Fahrstuhlmannschaft, "équipe-ascenseur" – un surnom mérité pour Bielefeld qui, pour la septième fois (en 37 ans), est reléguée en 2. Bundesliga, rejoignant Nuremberg au "palmarès de la rétrogradation". Dans l’autre sens, Nuremberg obtient sa septième remontée (en 31 ans) et rattrape… Bielefeld au "palmarès des promotions". Le concours continue.

    Il n'y a pas Bochum, dans la liste des clubs habitués à faire l'ascenseur ? Bon, cette année ils se sont maintenus, mais il me semble qu'ils restent rarement plus de deux ou trois ans dans une division ou l'autre.


  • Croco le 12/06/2009 à 13h54
    D'après le wiki allemand, les données sont les suivantes (nombre de mouvements d'une division à l'autre):
    1 Nürnberg & Arminia Bielefeld15
    3 Sankt Pauli 14
    4 Duisburg 12
    5 Bochum 11
    En comptant l'ex-RDA, Rostock serait les premiers avec 16 montées ou descentes!

  • Toni Turek le 16/06/2009 à 02h50
    Clarence Cyborg
    vendredi 12 juin 2009 - 02h16
    Fehervar pour Lothar ?

    ====> Effectivement.
    Mais quand j'ai rédigé cet abécédaire, cette piste n'était même pas évoquée.

  • Toni Turek le 16/06/2009 à 03h30
    Pour info, son nom est évoqué aussi du côté de Bielefeld...!

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