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LE FOOT ALLEMAND 2008/09 DE N À Z

De N à Z (W inclus), le bilan résumé du meilleur – et parfois du pire – du foot d’outre-Rhin.
Auteur : Toni Turek le 12 Juin 2009

 

N comme Nationalelf, le onze allemand – sous les ordres de Löw, l’équipe nationale aura vu cette saison le retour des exilés Hinkel et Huth, après trois ans d’absence. La Mannschaft aura aussi vu les arrivées de nombre de petits nouveaux de Bundesliga, en provenance de Hoffenheim (Beck, Compper, Weis), Stuttgart (Cacau, Tasci, Träsch), Brême (Özil, Wiese)et Wolfsburg (Schäfer, Gentner) – Neuer (Schalke) complétant la liste des bizuths 2008/09. De leur côté, Marin (Gladbach) et Kiessling (Leverkusen), qui totalisaient une seule apparition avant cette saison, ont été à nouveau appelés. Le renouvellement est en marche.


N comme Niederlagen, défaites – en en ayant concédé sept, Wolfsburg fait bien pire que le Bayern 2007/08 (deux) mais néanmoins mieux que le Bayern 2000/01 (neuf).


N comme null zu null, zéro à zéro – Score peu courant dans l’élite allemande puisque sur les 308 matches de la saison, seuls 15 (dont 4 impliquant Bielefeld) se sont terminés sans but. En France, il y en avait déjà davantage dès avant la mi-saison.


Ö comme Österreich, Autriche – si l’Allemagne héberge quelques Autrichiens (Prödl et Harnik à Brême, Fuchs à Bochum, Korkmaz à Francfort…), l’inverse est vrai. La Bundesliga autrichienne a encore vu jouer, entre autres, les ex-Bavarois Jancker et Zickler. À presque 35 ans, le premier a inscrit sept buts et aidé au maintien du SV Mattersburg; après deux saisons finies comme meilleur buteur en Autriche (22 buts en 2007, 16 en 2008), le second a été plus en retrait (5 buts) avec les Red Bull Salzbourg, la faute à ses blessures et à l’explosion de la nouvelle star locale Janko.


allemagne_calendrier.jpgO comme offensiv – sur les 34 journées, 104 rencontres ont vu (au moins) une des deux équipes marquer trois buts ou plus, et 43 ont vu un club inscrire au moins quatre buts. Le record de la victoire la plus large cette saison échoit à Dortmund, qui a écrasé Bielefeld 6-0 à la 33e journée. Mais le score le plus élevé de la Bundesliga 2008/09 est le 5-4 de Brême-Hoffenheim, match de folie de la 6e journée au cours duquel le 1899 a remonté trois buts de retard… pour finalement perdre à onze contre dix. En moyenne, il y a eu 2,92 buts par match.


P pour Prinz Poldi – Podolski alias "le petit prince de Cologne" va retourner chez lui, après une saison plutôt compliquée tant en Bundesliga – Klinsmann ne comptait pas sur lui – qu’avec l’équipe nationale – sa gifle à Ballack lui a valu une "exclusion avec sursis" de la Mannschaft de la part de Löw.


P comme Punkte, les points: ils ne conduisent pas au même classement selon qu’une victoire en vaut deux ou trois. Deux clubs l’ont vécu à leurs dépens: Dortmund eût pris la quatrième place et une place en Europa League avec deux points d’avance sur Hambourg, tandis que Bielefeld aurait terminé quinzième et se serait maintenu aux dépens de Mönchengladbach, Cottbus et Karlsruhe.


Q comme Qualität et Quantität – la qualité était là, mais pas la quantité : le Bayern a perdu ses titres en partie à cause de sa faible profondeur de banc. Vingt joueurs de champ, ça ne suffit pas pour jouer, et surtout gagner, sur trois tableaux. Une leçon à méditer à l’avenir.


allemagne_descente.jpgR comme Relegationsspiele, matches de barrages – ils ont fait leur retour pour la première fois depuis la réunification. Pour donner un peu plus de suspense à la Bundesliga, générer encore plus d’argent, et surtout donner l’occasion à un club qui a raté sa saison de se sauver malgré tout. Comparé au système anglo-italien – où même le sixième de D2 peut espérer monter– ou aux démentiels play-down belges, ici on fait simple: l’antépénultième de 1. BL. affronte le troisième de 2. BL. en aller/retour.
Tendance observée sur la période 1981-91: sept fois sur dix, le club de l’élite s’en est bien tiré. Ça n’a pas été le cas de Cottbus, qui rejoint ainsi Schalke (1983), Bielefeld (1985) et St. Pauli (1991) au triste palmarès des recalés au rattrapage.


R pour Ribéry – le meneur de jeu français n’a pas aidé à calmer la situation dans les coulisses du Bayern: d’abord en invitant ses dirigeants à recruter de grands noms pour la C1, ensuite en indiquant qu’il lui serait difficile de rester sans qualification pour cette C1. Même si le ticket pour la Königsklasse a été obtenu, même si Ribéry montre de belles choses sur les gazons allemands, il appert que "Kaiser Frank" ne finira pas sa carrière outre-Rhin.


R pour Rosenthal – le milieu de Hanovre a réalisé l’exploit pour un joueur de champ d’arrêter un penalty. Lors de la 16e journée, à Wolfsburg, c’est en effet lui qui est allé dans les cages du 96, alors que son gardien Fromlowitz venait d’être expulsé et que tous les remplacements avaient été effectués. En repoussant sur son poteau le penalty tiré par Džeko (Grafite n’était pas aligné), Rosenthal a sauvé son but… mais pas de point: le score est resté bloqué à 2-1 pour Wolfsburg jusqu’à la fin.


S pour Schalke 04 – le club de Gelsenkirchen a été défensivement le plus fort de la saison : la bande à Neuer, Westermann et Rafinha n’a concédé que 35 buts en 34 matches.


S comme Stadion, stade – le dernier à avoir été inauguré est la Rhein-Neckar Arena, qui héberge les rencontres du 1899 Hoffenheim depuis janvier. Globalement, la mode outre-Rhin des noms reste aux "Arenas" plutôt qu’aux "Stadien" – sans parler du phénomène du naming, toujours aussi présent outre-Rhin.


allemagne_but.jpgT comme Torschützenkönig, roi des buteurs – ce titre revient à l’ex-MUCiste Grafite, auteur de 28 buts et premier Brésilien sacré en Allemagne depuis Ailton en 2004. Son coéquipier bosniaque Džeko n’a marqué que 26 buts (aucun sur penalty). Avec 54 réalisations sur les 80 du VfL, le duo bat le duo bavarois G. Müller-Hoeness des années 70 (53). Derrière les deux "Loups" figurent les deux internationaux allemands Gomez (24 buts) et Helmes (21 buts). Seul ce quatuor fait mieux que les 18 buts d’un Ibisevic absent sur la phase retour.


T comme Trainer, entraîneur – les coaches ont payé encore un bon tribut cette année. Cinq d’entre eux n’ont pas été autorisés à finir la saison: Luhukay à Mönchengladbach (dégagé après 7 journées), Veh à Stuttgart (14), Rutten à Gelsenkirchen (25), Klinsmann à Munich (29), le Grand Prix du siège éjectable revenant à Frontzeck, viré à Bielefeld après la 33e et avant-dernière journée.


Ü comme Überraschungen, surprises – côté clubs, elles ont été au nombre de deux cette saison : le 1899 Hoffenheim et le VfL Wolfsburg. Chez les entraîneurs, la performance au VfB Stuttgart d’un Babbel comme entraîneur sans diplôme est aussi à relever.


U comme UEFA-Pokal, Coupe UEFA – d’accord, c’est dommage que la demi-finale germano-allemande ait ressemblé au derby du Nord. D’accord, c’est dommage que son vainqueur n’ait pas pu remporter le trophée. D’accord, c’est dommage que le PSG ait éliminé Wolfsburg. Mais la C3 demeure globalement une compétition où les clubs allemands ont davantage leur chance qu’en C1, à l’instar des clubs français.


allemagne_indestructibles.jpgU comme unzerstörbar, indestructibles – ou presque, onze irréductibles ont disputé tout ou partie des 34 matches de la saison en championnat. Parmi eux: les internationaux allemands Schäfer et Gentner (Wolfsburg), Kiessling et Helmes (Leverkusen). Un seul joueur de champ a disputé ces 34 rencontres dans leur intégralité: Barzagli, défenseur italien à Wolfsburg. Quatre gardiens en ont fait de même: Rost (Hambourg), Lehmann (Stuttgart), Eilhoff (Bielefeld), et surtout le recordman de la saison Tremmel (Cottbus), qui avec les deux matches de barrage de l’Energie, a joué 36 matches en entier.


V comme verbannt, banni – tel Kuranyi. L’attaquant de Schalke a été viré de l’équipe nationale par Löw pour avoir quitté les tribunes du stade de Dortmund à la mi-temps du match de ses coéquipiers contre les Russes, en octobre dernier. Ses excuses tardives n’y ont rien changé, lui et son retour sont exclus.


V comme verschoben, reporté – décalé à cause du froid, aucun match ne l’a été cet hiver. Seule la rencontre opposant Francfort à Karlsruhe a été repoussée d’un mois… à cause du concert de Madonna, qui a endommagé la pelouse du stade de l’Eintracht.


V comme Vorlagen, passes décisives – la spécialité du Bosniaque Misimović qui en a délivré vingt à ses coéquipiers, permettant au triangle Misimović-Džeko-Grafite de supplanter le trio Ba-Ibisevic-Obasi sur la deuxième partie de saison. Deuxième et troisième meilleurs passeurs, les jeunes Özil (Brême – 15 passes décisives) et Marin (Mönchengladbach – 13) représentent l’avenir de la Mannschaft.


W comme Winterpause, trêve hivernale – longue de six semaines, cette spécificité de la Bundesliga parmi les cinq grands championnats, a vécu: l’hiver prochain, elle sera réduite de moitié. Comme quoi il n’y a pas que des bonnes idées outre-Rhin. Bientôt une Bundesliga à vingt clubs, tant qu’on y est?


W pour Wolfsburg – et comme le W de la victoire. Wolfsburg leader, c’était déjà arrivé à l’automne 2004, avec Gerets entraîneur. Mais Wolfsburg champion, cela rimait surtout avec science-fiction. Désormais, c’est la réalité: Wolfsburg est devenu le douzième club à être sacré Meister depuis 1963 et l’apparition de la Bundesliga moderne.
Question: les "Loups" feront-ils mieux que les "Lions" munichois du 1860, dont le compteur de titres de champion est resté bloqué à une unité depuis leur sacre en 1966?


X pour… X – le leader mystère. Quasiment chaque journée a vu du suspense pour savoir qui allait s’emparer (ou laisser) la place de leader. Si Schalke 04, le 1899 Hoffenheim, le Hamburger SV, le Bayer Leverkusen et le Hertha Berlin ont tous été plus ou moins longtemps au premier rang, c’est le sixième leader qui aura été enfin le bon: contrairement aux autres, une fois la première place prise, les "Loups" ne l’ont plus lâchée.


Y pour Yahia – le défenseur franco-algérien est des sept joueurs de Bochum ayant pris un carton rouge, faisant de ce club, déjà un des plus avertis avec 75 jaunes, celui qui a aussi eu le plus d’expulsés. Yahia fait également partie de ceux ayant marqué contre son camp. La totale.


Z comme Zuschauer – les spectateurs allemands ont répondu présent cette année encore. La taille et la qualité des stades y est pour quelque chose, le poids historique et l’amour envers leurs clubs également. 13 millions de spectateurs en tout sur la saison, soit 42.000 par match, avec une 33e journée à 51.000 spectateurs de moyenne. De quoi (dé)friser la moustache d’un Thiriez.


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Le foot allemand 2008/09 de A à M

Réactions

  • Qui me crame ce troll? le 12/06/2009 à 09h58
    N comme null zu null, zéro à zéro – Score peu courant dans l’élite allemande puisque sur les 308 matches de la saison, seuls 15 (dont 4 impliquant Bielefeld) se sont terminés sans but. En France, il y en avait déjà davantage dès avant la mi-saison.
    ------
    Quand on voit Ibisevic à 18 buts, on peut se poser des questions sur les défenses outre-Rhin.

    Très bien sinon ce récapitulatif.

  • Croco le 12/06/2009 à 13h48
    Qui me crame ce troll?
    vendredi 12 juin 2009 - 09h58

    Ben quitte à avoir des équipes d'un niveau à peu près semblable à celui des équipes françaises ou pas loin, c'est toujours plus sympa de voir un 2-2 qu'un 0-0. Ca fait au moins 4 occassions (enfin 2 pour ton équipe) de crier "Toooooooooooooooooooor" et de prendre une nouvelle rasade de bière.

    Sinon Ibisevic était un gamin à Paris. Tu peux prendre l'exemple d'un Forlan qui a jamais brillé avec ManU et qui vient d'enlever son deuxième Soulier d'Or en Espagne mais bon tu vas me répondre que l'Espagne aussi y a des boulevards en défense. Et là je te répondrais qu'en France il faudrait peut être adopter une autre philosophie de jeu pour obtenir peut être des résultats au niveau européen.

  • El mallorquin le 12/06/2009 à 14h24
    Yen a que ça intéresse, ça?

    je déconne, c'est bien sympa vu comment le foot allemand a baissé médiatiquement d'avoir un petit rséumé de la saison.
    Sinon, oui, 2-2, c'est mieux que 0-0.

  • El mallorquin le 12/06/2009 à 14h24
    (Même si cette année en L1, on s'est pas ennuyés).

  • Qui me crame ce troll? le 12/06/2009 à 14h25
    Une autre philosophie de jeu? Tu veux dire genre acheter des joueurs à plus de 20 millions? Sans doute que ça passe par là.
    Franchement, sur les dernières confrontations entre clubs allemands et clubs français, je vois difficilement en quoi il faudrait privilégier un système de jeu à l'allemande. Parce que le jeu type portes ouvertes du Werder de Brême, ça va un moment.
    Ne reste plus que l'argument "on veut des buts", argument que je réfute en bloc. Le but du football professionnel n'est pas juste de marquer, sinon les classements seraient faits à partir du nombre de buts marqués.

  • Vieux légume le 12/06/2009 à 14h29
    Même pas eu besoin de le vexer ce coup-ci.
    Encore merci pour tout ces articles sur le fussball d'outre-rhin.


  • Cyril trolle... le 12/06/2009 à 14h42
    Croco
    vendredi 12 juin 2009 - 13h48
    Qui me crame ce troll?
    vendredi 12 juin 2009 - 09h58

    Et là je te répondrais qu'en France il faudrait peut être adopter une autre philosophie de jeu pour obtenir peut être des résultats au niveau européen.
    ----------------------------------------------------------

    Mon Dieu, même en Allemagne, la Riolisation des esprits est en marche...


  • Vieux légume le 12/06/2009 à 15h01
    Y'a pas que le Werder en Allemagne autrement hein.
    Le "système" Schaaf, c'est quand même un extrême.

    Les équipes allemandes ont une philosophie différente et qui laisse un peu plus d'incertitude dans leurs résultats, mais si les germains peuvent perdre face a un peu n'importe qui, a l'inverse, ils peuvent aller éliminer des équipes plus fortunées.

    Rien qu'en L1, on voit les 2/3 des équipes jouer avant tout pour ne pas perdre son match.
    Et une fois que ces équipes sont menés, j'ai pas les stats, mais pour pas mal d'entre elles, le match est déjà quasiment perdu.
    Lyon, par exemple, je crois que les gones ne sont revenus que 3 fois au score cette saison !
    Paris n'a gagné je crois que deux matchs en étant mené.


    A force de ne jouer pour pas perdre, on ne sait plus gagner en quelque sorte.

    Sur les 4 dernières années, les français n'ont atteint que 3 fois les 1/4 d'une coupe d'Europe, C1 ou C3. Les allemands, 10 fois.
    (Les demies, c'est 0-5...)

    Comme quoi c'est peut-être pas complètement faux d'essayer un peu plus, et de se lâcher un peu.


  • pied le 12/06/2009 à 15h02
    Encore un (des) article(s) extraordinaire(s). Merci Toni !

    Pour la comparaison foot français / foot allemand, je confirme que suivre un match lambda de Bundesliga est plus facilement appréciable qu'un match lambda de Ligue 1. Je ne suis pas de ceux qui crachent sur cette dernière, que j'estime d'un (très) bon niveau. Mais pour un oeil neutre, les équipes allemandes sont plus sympas à vouloir à tout prix gagner le match, et ce en marquant le plus possible. Evidemment que la finalité du football professionnel est de gagner des matches, pas de faire le show. Mais il y a plusieurs façons de le faire, et à "moyens" humains équivalents, Ligue 1 et Bundesliga ont suivi des voies radicalement différentes.

    Et, même si c'est du domaine de la poule et l'oeuf, les stades allemands sont pleins et il me semble que les gens s'y enthousiasment pour le championnat local, tout en ayant conscience de l'écart qui s'est crreusé avec Espagne et Angleterre. J'aimerais voir ça en France.

  • Croco le 12/06/2009 à 15h03
    Qui me crame ce troll?
    vendredi 12 juin 2009 - 14h25

    A part le Bayern personne met 20M€ sur un joueur en Allemagne, donc ton raccourci pour utiliser un argument financier est un peu facile d'autant que même les Bavarois commencent à faire leurs pleureuses sur les différences financières avec l'Espagne ou l'Angleterre.

    Quand je parle de philosophie de jeu, je parle au niveau de toute la Bundesliga. Pour prendre l'exemple de la dernière coupe de l'UEFA il me semble que deux clubs allemands ont atteint les demi contre aucun côté français. Et le Werder avec sa défense portes ouvertes est parvenu jusqu'en finale. En C1, je vais pas te l'apprendre mais le Bayern a fait mieux que Lyon (forcément il a joué ses six matches du premier tour à fond lui). L'année précédente c'était Schalke qui était en quarts alors qu'il y avait aucun club français et en 2007 à nouveau le Bayern. Ca commence à faire beaucoup là non.
    Du côté de Lyon, pas mal de gens ont encore en mémoire la mémorable infligée au Werder mais elle commence à dater un peu les gars...

    Et autant ça peut arriver souvent qu'un 0-0 soit plus sympa à voir qu'un 2-2 pour un footix comme pour un connaisseur mais sur l'ensemble d'une saison tu m'enlèveras pas de l'esprit que le nombre de buts est quand même révélateur de certaines intentions de jeu et d'un niveau de spectacle.
    En France on aime bien parler de la super génération de gardiens avec Lloris, Mandanda, Pelé, Carasso & Co mais en Allemagne ils en pensent pas moins de leur Adler, Neuer ou Eilhoff même s'ils prennent plus de buts par matches.

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