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Hoarau sur le baudet

Matchbox: OM-PSG, 2-4. Véritable repaire de sadomasos, le foot fait  du mal, du bien, et tout le monde en redemande.
le 27 Oct 2008

 

Buts : Niang 21e, Valbuena 44e. Hoarau, 10e, 83e,  Luyindula 54e, Rothen 77e.

om_psg_tribune.jpg


Les gestes

• Le corner "in the box" parfaitement distillé par Rothen, qui dépose le ballon sur la cible dessinée au milieu du front de Hoarau.
• La combativité de Valbuena, qui se débat au milieu de trois Parisiens tout étonnés de ne pas le voir tomber, avant que le lutin phocéen n’expédie un amour de centre qui échappe d’un crampon à Niang.
• La récupération à la Arsène Lupin de Cheyrou, qui fait les poches de Sessegnon avant d’initier l’action qui aboutira au second but marseillais.
• Le petit piqué plein de sang-froid de Luyindula, en peignoir dans la chambre qu’il s’est réservée au Hilton pour son retour à Marseille.
• La reprise de volée de Cheyrou qui, dans un grand bruit de tôle froissé, fait rater à l’OM le tournant du match.



Les antigestes

• Le mauvais feeling de Bourillon et Landreau qui, pour éteindre un départ de feu dans la surface parisienne, croient malin d’ouvrir les fenêtres, pour l’un, et de souffler sur les flammes, pour l’autre.
• Le toupet d’Armand qui, pour conclure son rush vers les buts phocéens, expédie le ballon directement dans la Méditerranée avant de réclamer un corner en moulinant des bras.
• La Pierre Richard de Mandanda qui accompagne le ballon dans son propre but, tandis que Rothen remet son Juninho pour les nuls dans la poche de son short.



La nalyse

Il y a des jours comme ça où le football aime se saisir de quelques clichés, et leur offrir une mise en application spectaculaire. Dimanche soir au Vélodrome, le football a présenté deux modèles: le match qui "se joue sur des détails", accompagné d'une belle "leçon de réalisme".  Et dans l'éducation footballistique, les leçons sont encore parfois accompagnées de châtiments corporels.

Le cours du jeu
Si l'on en croit les épisodes précédents, les OM-PSG ont une fâcheuse tendance à échapper à toute logique, comme si Lost avançait à raison de deux diffusions par an. Ce fut une fois de plus le cas. C'est au plus fort de la domination parisienne que Niang égalise et coupe les ailes des Rouge et Bleu, et c'est au moment où les hommes de Gerets semblaient sur le point d'enfoncer le clou que Rothen a déployé les siennes, juste avant que Hoarau ne polisse le cercueil: on dénombre près d'une dizaine de situations chaudes devant le but de Landreau entre le second et le troisième but Parisien... pour aucun tir cadré. On touchait là aux limites de l'hospitalité phocéenne, les Marseillais s'avéraient incapables de concrétiser leur domination, tout en s'adonnant à un jeu bien plus amusant que défendre avec Zubar: défendre sans Hilton.

Le paradoxe de ce match qui n'a pas dépassé les dix tirs cadrés au total, c'est qu'il consacre un vainqueur par K.O alors que peu d'OM-PSG avaient semblé aussi ouverts. Au moment où le match était prêt à basculer (aux alentours de l'heure de jeu), il était devenu difficile de distinguer des schémas tactiques sur le terrain. On y a vu deux équipes absolument décidées à marquer un but de plus que leur adversaire.
Des conditions idéales pour une bonne leçon de réalisme, que le prof et l'élève devront tous deux potasser sérieusement pour passer dans la classe supérieure.



La vérité du lendemain

La polémique parisienne de fin de semaine portait sur le choix contesté de présenter une équipe largement remaniée en coupe d'Europe – et battue par Schalke 04. Le pari de privilégier un sommet à haut rendement plutôt que le premier match (sur cinq) d'une poule de l'UEFA n'était donc pas si saugrenu: il aurait juste fallu attendre ce dimanche soir avant de tirer des conclusions et diagnostiquer une fois de plus l'incompétence de Paul Le Guen.


leguen_touche.jpg 
Emporté par la passion, Paul Le Guen a tenté de remettre sa propre tête en jeu sur une touche.

Les observations en vrac

• La grosse flippe n°1 : l'apparition d'Hilton, rasé, qui donne l'impression quelques secondes que Gimenez est revenu.
• La grosse flippe n°2 : voir Zubar se lever du banc, alors qu'en fait c'était juste pour laisser Ziani en sortir.
• La grosse flippe n°3 : voir Camara renvoyer un long ballon de la tête vers Landreau sous la pression de Koné.
• Modeste M’Bami a perdu quarante-deux toros consécutifs cette semaine, comme en témoignent ses pansements à chaque oreille.
• En fait, c'est Guillaume Hoarau qui résoudra les problèmes des Bleus sur coups de pieds arrêtés.
• Magie du web :  lequipe.fr peut annoncer la crise une heure après le match, plus besoin d'attendre le lendemain matin.
• On se prend la tête toute la semaine pour imaginer des finesses tactiques, on sue sang et eau tous les jours à l’entraînement, alors qu’il aurait suffi d’un bon nettoyage à l’ammoniac
• Qui a prêté à Charles Kaboré les DVD de tous les OM-PSG des années 90?
• Existe-t-il une règle tacite qui interdit à tout poursuivant de l'OL de lui passer devant quand l'occasion lui en est donnée?
• La preuve que Paganelli est énervant : interview d'avant-match de Bourillon, faute grossière de Bourillon à la première minute; interview de Hoarau avant la reprise, faute grossière de Hoarau à la première minute.
• On a clairement lu un mélange de stupeur et de crainte sur le visage de Kezman quand Luyindula est venu lui hurler dessus après son but.
• Pour Éric Gerets, même le costard de José Anigo serait préférable à ce pyjama d'Arlequin.
• Si tant d'anciens marquent contre l'OM et le PSG, c'est juste parce que beaucoup trop de joueurs passent par ces deux clubs.
• Après une douzaine de frappes au-dessus tentées par les Marseillais, c’est finalement Bruno Cheyrou qui remporte le challenge Téléfoot.
• Avec une dizaine d’appels dans la profondeur pour rappeler qu’il est bien meilleur dans l’axe, Baky Koné a dû saturer le répondeur d'Eric Gerets
• C’est rigolo les mini-murs marseillais formés par Koné et Valbuena. Mais en cas de mistral, il faudra trouver autre chose.



Vu du forum "Paris est Magique"

=>> Pete Bondurant - dimanche 26 octobre 2008 - 23:20
Presque trop beau, un peu comme si j'avais été privé de sexe pendant deux ans, et que je couchais directement avec Natalie Portman.


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> Les gars du Sud

Réactions

  • Mik Mortsllak le 27/10/2008 à 14h24
    Une "match-box" à la hauteur du match, et pour une fois avec OM-PSG, c'est un compliment.

    Mais dans les gestes du match je pense qu'il y aurait dû y avoir un grand pont effectué sur le contrôle de Hoarau sur Cana alors qu'il lui tournait le dos, Bergkamp vs Newcastle style, en seconde période, malheureusement ce %&#☠♤ de réalisateur n'en a pas montré de ralenti, préférant repasser une frappe de Kaboré qui finira sur la tour FR3.

  • Diablesse Rouge le 27/10/2008 à 14h35
    Ben dites donc, ça vous réussit le clasico Dame Rédac. Les gestes et anti-gestes et observations sont à mourir de rire.

  • Diego Tango le 27/10/2008 à 14h43
    "La Pierre Richard de Mandanda qui accompagne le ballon dans son propre but, tandis que Rothen remet son Juninho pour les nuls dans la poche de son short."

    Excellent !

  • Corben Gallas le 27/10/2008 à 14h46
    Très bonne Match-box, mais là encore, "La Pierre Richard de Mandanda" c'est un peu exagéré pour moi.
    Avec Hoareau aussi près de lui, difficile de ne pas penser que Guillaume va dévier le ballon.
    Apparemment il ne le touche pas, et donc, derrière, le pauvre Steve ne peut pas faire grand chose en si peu de temps. il y a quand même une limite à la rapidité de réaction, même pour les gardiens de Hand.

    D'ailleurs, quand vous ajoutez "tandis que Rothen remet son Juninho pour les nuls dans la poche de son short", vous reconnaissez implicitement la qualité du coup-franc tiré par JR.



    Ou alors c'est que je ne suis pas objectif concernant Mandanda.
    Mmoui, possible.

  • semtex le 27/10/2008 à 15h15
    Pour Pierre Mandanda-Richard, il réalise une superbe imitation de Landreau, sur le cinquième but : le ballon arrive, je m'accroupis, et je me fais au final lober par un ballon à 1m20 de hauteur.

    Par ailleurs, lors d'une poule à cinq, il n'y a que quatre matchs. Juste pour pinailler.

  • Octogone le 27/10/2008 à 15h21
    Les antigestes sont tout bonnement savoureux - Landreau et Bourillon en pompiers pyromanes, quel bonheur!
    Petit bémol sur Le Guen, il me semble que le choix de faire l'impasse sur Schalke n'est pas du domaine de la compétence mais plutôt de la façon d'envisager le foot et ses diverses compétitions.
    Et puis qu'auriez-vous dit si le PSG avait perdu?

  • antigone le 27/10/2008 à 16h43
    Qu'il aurait eu "tort", non ?

    D'ailleurs, il convient encore d'attendre que ce galinophile de PSG sorte de sa poule pour dire que Gwen a eu "raison".

    Ce choix de deux équipes (ce n'est plus du turnover à ce niveau là) reste tout de même bien triste, amha.

  • José-Mickaël le 27/10/2008 à 18h19
    La Rédaction :
    > Le pari de privilégier un sommet à haut rendement plutôt que le premier match (sur cinq) d'une poule de l'UEFA n'était donc pas si saugrenu

    Le premier match sur quatre ! Quatre, pas cinq ! Le championnat en compte combien ? Ah oui, trente-huit. Trente-huit, pas quatre ! Le mot saugrenu n'est pas celui qui me viendrait à l'esprit. Le Guen préfère perdre un match de coupe d'Europe et gagner un match de championnat plutôt que le contraire, c'est ça qui est contestable. Maintenant, il a réussi son pari. Tant mieux pour lui et tant pis pour tous ceux pour qui la coupe d'Europe est plus importante que le championnat.

    Et tant pis pour Paris-Saint-Germain qui ne sera peut-être pas qualifié en coupe d'Europe tous les ans, contrairement au championnat.

  • antigone le 27/10/2008 à 18h30
    A la décharge du Gwen (là, juste à côté de Kezman), ça fait deux années que le PSG a failli se qualifier pour un championnat, euh, différent.

    Les patrons ont dû axer les objectifs primordiaux sur la L1. C'est le plus juteux et les gus ne sont pas là pour des siècles. Les Coupes sont vues comme des bonus. C'est triste à mourir, je te l'accorde. Mais en l'occurence, c'est le PSG qui était une sorte d'anomalie au sein de la L1. Que ce soit la C3 ou les coupes nationales, t'as une palanquée de "grandes équipes frônçaises" qui s'en contrecaguent depuis des lustres et des payes.

  • Rhônealpinho le 27/10/2008 à 18h35
    Attendons quand même de voir comment il va gérer les autres matchs avant de tirer des conclusions définitives de ce que pense Gwen de l'UEFA.

    Parce que franchement, la calendrier qui suit directement Schalke est quand même costaud.
    Et que par ailleurs il semble penser que ses troupes sortant de deux saisons proches de l'enfer, elles ont besoin de confiance, et que des perfs et une belle place en championnat peuvent la lui apporter plus sûrement que tout autre chose.

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