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Teenage Kicks, day 36

Auteur : Gang of Five le 1 Mai 2008

 

pl_cer_36.jpg

Results

Sunderland-Middlesbrough: 3-2
Chelsea-United: 2-1
Birmingham-Liverpool: 2-2
Everton-AstonVilla:2-2
WestHam-Newcastle: 2-2
Tottenham-Bolton: 1-1
Wigan-Reading: 0-0
Portsmouth-Blackburn: 0-1
City-Fulham: 2-3
Derby-Arsenal: 2-6


Les cotes

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Les 5 gestes de la semaine

• Onze matches joués depuis le début de la saison, aucun depuis décembre, un Ballon d'Or et des années de feu milanaises qui paraissent appartenir à une autre vie. Mais un superbe sauvetage sur sa ligne dans les arrêts de jeu sur la reprise de Darren Fletcher suffit à illuminer le visage d'Andrei Chevtchenko. (Chelsea, pour quelques semaines encore). Et le nôtre par la même occasion.
• La pureté irréelle du coup franc intérieur pied droit d'Ashley Young (Aston Villa) qui s'écrase avec un bruit sourd sur la barre.
• L'académisme parfait du coup franc brossé de 25 mètres d'Alf Inge Sebastian Larsson (Birmingham), leader de Premier League dans l'exercice (78% cadrés), qui finit en pleine lucarne et que même un plus jeune Gregory Coupet n'aurait pas effleuré.
• L' impeccable amorti de la cuisse dans la surface de Mikael Forsell (Birmingham) qui justifie enfin son profil stratosphérique à Championship Manager 2003.
• La "Dean Saunders variation" (1) de Nicky Shorey (Reading). Touche proche de la ligne de sortie de but de Wigan. Son coéquipier Stephen Hunt lui tourne le dos, immobile, à deux mètres de la remise en jeu. Shorey fait rebondir le ballon sur le dos de son coéquipier, ce qui lui permet de balancer immédiatement un grand centre lifté dans la surface. Avant de se prendre un carton (cf. infra).

(1) Dean Saunders : Sheffield-Port Vale 1998. Sheffield mène 1-0 et Port Vale attaque. Sur un long ballon défensif balancé en avant, Saunders et le gardien de Port Vale se précipitent. Ce dernier l'emporte in extremis en taclant le ballon en touche, lequel ballon rebondit contre les panneaux publicitaires. Saunders, s'avisant qu'aucun coéquipier n'est à moins de 40 mètres, le ramasse, le fait rebondir sur le dos du gardien qui court se replacer et déclenche une frappe ras de terre qui finit sa course dans le but vide.

Les 5 antigestes de la semaine

• Le pétard mouillé de Benjamin Mwarumwari (City) qui s'ouvre grand le chemin d'un duel plein axe avec le gardien adverse, lequel se finira par un tir de moineau de vingt centimètres. De toute manière, la direction était à peu près celle du poteau de corner.
• L'entrée dans la quatrième dimension de l'arbitre Martin Atkinson qui punit, pour l'action précédemment citée, Nicky Shorey d'un carton jaune pour lequel, après trois nuits de réflexion et un appel en vidéoconférence avec Philippe Ginestet, nous avons renoncé à trouver une explication plausible.
• Les hurlements de Didier Drogba (Chelsea), prima donna hystérique, envers un coéquipier mortifié par une erreur stupide, qui confisque le ballon d'un coup franc à un partenaire et continue l'algarade plusieurs minutes durant, impliquant au passage un adjoint en le menaçant d'on ne sait quoi. En sus des cris constants à l'adresse d'un arbitre pourtant impeccable.
• Le lob de cinquante mètres de Cristiano Ronaldo (United) à la 87e minute et sur le coup d'envoi, qui a autant de chance de finir victorieux qu'une campagne lyonnaise en Ligue des champions. C'est Chelsea en face, pas l'US Vizille.
• L’embrouille dans la tentative d'auto-talonnade de Brad Friedel (Blackburn) qui ne doit qu'à la glissade de l'opposant de ne pas gâcher une belle victoire.


Les deux grands moments de solitude de la semaine

• 72e minute. Chelsea peine depuis l'égalisation stupidement concédée. Michael Ballack s'apprête à tirer un coup franc dangereux, Didier Drogba lui pique le ballon. Engueulade mémorable autant qu'infantile, sous les yeux d'un Michael Essien absolument navré, lequel préfère se planquer la tête sous le maillot pour éviter un spectacle aussi désolant.
• 86e minute. Les Blues relancent le championnat sur un penalty de Ballack. Le stade explose, le banc se congratule, et personne pour accorder le moindre manifestation d'inclusion à la joie collective à ce pauvre Avram Grant.


La citation de la semaine

"Ce qu'il faut pour qu'on se voit accorder un penalty: qu'un joueur ramène un flingue et tire sur un des nôtres dans la surface de réparation" (Carlos Queiroz).


La perf de la semaine

City-Fulham: 2-3
Soixante-dix minutes au City of Manchester Stadium et tout est normal: City mène 2-0, les supporters chantent à la gloire de Sven et Fulham est virtuellement sur le point d'accompagner Derby en Championship. Mais le cadavre fumant frémit encore et se lance dans un come-back somptueux, porté sur les fonds baptismaux par l'improbable Diomansy Kamara et un but en deux temps du vieux Danny Murphy. Les Cottagers se préparent un match de la mort en recevant Birmingham avant d'aller à Portsmouth trois jours avant la finale de Cup de ces derniers. Jean Tigana ressort du garage son effigie du baron Samedi.


La lose de la semaine

Il n'est que justice que Manchester United finisse par payer le recrutement de Francis de Taddeo. Bien fait pour eux.



logo_liverpool.jpgPas un nuage, même de lait dans le thé

Birmingham-Liverpool: 2-2
Les matches se suivent et se ressemblent. Quasiment assuré de finir à la quatrième place – ni plus ni moins – avant même le coup d’envoi, Rafa Benitez alignait encore une fois ses remplaçants, offrant à Damien Plessis sa deuxième titularisation, et au jeune Argentin Emiliano Insua sa première entrée en jeu, pour ce qui allait être une aimable garden party sous le soleil de Birmingham.

La faible opposition offerte par les coéquipiers de Kapo et le peu de liant chez les Reds allaient accoucher d’une première période insipide, engluée dans un faux rythme, que seule une percée de McFadden, côté droit à la demi-heure de jeu, allait enfin ranimer: son centre au deuxième poteau trouvait le Finnois Forssell absolument seul, qui contrôlait et fusillait Reina. Pas de quoi extirper l’assistance de sa torpeur, mais au moins provoquer un début de réaction des Rouges, par Crouch des trente mètres puis Riise sur coup franc.

Miracle à St Andrew’s
La seconde période démarrait sur les mêmes bases (casquettes, sodas, applaudissements polis, et visages britons déjà rougis par les timides rayons de soleil), quand un semblant de contre mal mené par ces autres Blues échouait irrégulièrement sur Skrtel. Le coup franc de vingt-cinq mètres de Larsson trouvait la lucarne. Deux occasions, deux buts: un miracle semblait prendre forme à St Andrew’s. Comme souvent, au pied du mur, Liverpool réagissait enfin, et profitait du repli légitime de Birmingham dans sa moitié de terrain: Crouch concluait d’abord de près une percée de Pennant, puis un centre de Lucas trouvait la tête de Benayoun – comme quoi, tout arrive – dont la reprise déviée par l’imposant postérieur du malheureux Jaïdi prenait Taylor à contre-pied. Les Reds continuaient de pousser dans le dernier quart d’heure, sans résultat.

Everton tenu à son tour en échec le lendemain, Liverpool est définitivement assuré d’une participation au tour préliminaire de la Ligue des champions. De quoi prolonger jusqu’à mercredi les vacances au soleil…


logo_arsenal.jpgBeach soccer

Derby-Arsenal: 2-6
Pendant trente minutes de leur match contre Arsenal, les téléspectateurs qui découvraient Derby County ont bien dû se demander comment une équipe si volontaire et si entreprenante dans le jeu pouvait se retrouver si loin au classement. Le charme s’est rompu au bout d’une demi-heure et les Béliers se sont changés en buses à court techniquement, physiquement et tactiquement.

Trois fois Adebayor
La deuxième mi-temps fut une promenade de santé des Gunners qui, sans forcer leur talent, ont permis à Adebayor de réaliser son deuxième triplé de la saison contre des Rams définitivement hors-jeu. Ces trois buts donnaient malheureusement au Togolais trois occasions d'exécuter des danses aussi improbables que ridicules, faisant de lui le dernier homme sur terre à encore éprouver une forme de fierté à marquer contre Derby. Ce match a d’ailleurs mis en lumière le manque évident d’envie face au but des autres joueurs d’Arsène Wenger. Dans un match où les actions très favorables se sont multipliées comme des vagues au bord de l’Atlantique, les Canonniers ont dû faire preuve de beaucoup de retenue pour ne pas inscrire plus d'une dizaine de buts. Jouant sans pression et sans nombre de ses cadres, les Canonniers arrivent à maintenir un niveau de jeu auquel il ne manque qu’une finition plus létale.



logo_manchester.jpglogo_chelsea.jpgSous le plus grand chapiteau du monde

Chelsea-United: 2-1
Situé entre deux tours de Champions League, cette confrontation entre les deux derniers prétendants au titre a débouché sur un match intense, stressant et plutôt serré. Et si une équipe mérite la victoire, c’est bien Chelsea, tandis que Manchester, comme face à Barcelone, a eu peur et s’est terré dans ses trente mètres.

La tête à Barcelone
Les Blues ont la première occasion du match, dès la première minute, grâce à l’inopportun Brown. Les Red Devils ne sont visiblement pas dans le coup. Venus pour glaner un point, ils se contentent d’attendre Chelsea et de relancer n’importe comment, la blessure précoce de Vidic ne favorisant pas la stabilité défensive. Et lorsqu’une bonne contre-attaque se présente enfin, Nani se charge de l’étouffer par excès d’individualisme. Le spectre de la demi-finale à Barcelone hante tous les esprits.

Ballack is back
Ainsi, Chelsea contrôle. Comme d'habitude en cette fin de saison, les Blues tentent d'étouffer leur adversaire par un pressing très haut. Après une première alerte par J. Cole qui tire sur la barre, les Londoniens acculent les Mancuniens dans leur surface et tentent de trouver l'ouverture par des enchaînements de passes courtes et de brillants renversements de jeu – avec un Ballack de gala à la baguette. On est loin des chandelles balancées depuis la surface vers DD. Fort logiquement, à force de se faire marcher dessus, MU cède et Ballack ouvre le score en reprenant de la tête, libre de tout marquage, un centre de Drogba qui venait d’effacer deux joueurs. Les Blues en profitent pour rendre hommage à Pat Lampard, la maman de leur équipier, décédée cette semaine en exhibant un maillot à son nom.

La mi-temps permettra aux Mancuniens de se revigorer. Plus de duels gagnés, plus de passes dans les pieds... mais pas plus de danger sur le but de Cech, heureusement présent dans les grands rendez-vous, lui. À la surprise générale (y compris de lui-même), c’est un Rooney pourtant blessé qui vient tromper Cech à la suite d’une cagade de Carvalho, pris de court sur un coup franc anodin.

Chelsea aux basques
Les occasions ne manquent pas pour Chelsea, et on est loin du jeu stéréotypé invoqué par leurs détracteurs. Grant fait rentrer tous ses attaquants disponibles, alignant un trio Drogba-Anelka-Schevchenko malgré la crainte permanente d'un contre foudroyant. Alors qu’une issue chanceuse s’annonce pour MU, l’invisible Carrick a la bonne idée de prolonger le centre d’Ashley Cole de l’avant-bras. De protestations inutiles en protestations inutiles, le temps file, Van der Sar prend un carton, puis Ballack marque enfin.
Pendant des arrêts de jeu d’une intensité folle, Ronaldo puis Fletcher tentent de tromper la vigilance de Cech. Ils y parviennent mais Ashley Cole puis Chevtchenko, veillent au grain et dégagent sur leur ligne. Trois points dans la musette de Chelsea, qui revient aboyer aux chevilles de Manchester. Ferguson préfèrera s’en prendre à l’arbitre plutôt qu’à son schéma tactique défaillant.



Les observations en vrac

• Le match était diffusé dans 203 pays. "Un record", s’enorgueillit la FA. Saint Kitts et Nevis fait la gueule.
• Silvestre a fait un bon match.
• Malouda n’était toujours pas sur la feuille de match.
• Les jardiniers locaux s’en sont pris aux remplaçants de MU. Malgré le mystère entourant la situation, il semble qu’ils aient voulu écourter le décrassage des joueurs. Si ceux-ci ont failli en venir aux mains (dont Evra, notamment), ce n’est sûrement pas sans raison (ils ont été insultés, selon Tevez). A suivre…
• Chelsea 2008, c'est Metz 1998. Grosse saison pour venir s'échouer lamentablement au goal-average.



tk36_aliadiere.jpgAncien combattant :
Jérémie Aliadière


Un archétype en apparence. La nuit, dans les dortoirs des centres de formation de France, lorsque les jeunes apprentis professionnels ne parviennent pas à trouver le sommeil, excités d'avoir galopé toute la journée avant d'avoir visionné une compilation des plus beaux buts de Babacar Gueye, les entraîneurs rodent. Ayant chassé les agents serbes qui traînaient sous les lits, ils racontent des histoires à faire peur. Poe, Lovecraft, Marc Levy, tout y passe. Mais il est une histoire qu'on ose à peine évoquer, tant elle suscite immanquablement tremblements apoplectiques et suées froides chez les jeunes pousses du football national. Son anti-héros en est une créature maudite pour l'éternité, dont Jérémie Aliadière n'est qu'un des 666 noms.

Tragédie censément édifiante
Une jeune pousse dégoulinante de talent qui succombe aux sirènes de l'argent facile et de la gloire instantanée finit, victime de son ambition, dévoré par le croquemitaine alsacien qui mange les enfants, avant que d'errer sans fin dans les limbes de la médiocrité footballistique, genre Le Havre. Lorsque Jérémie rejoint, au sortir de l'INF, les rangs d'Arsenal, il affiche à peine quinze ans et voit se multiplier les comparaisons flatteuses à son endroit (Anelka beaucoup, Henry un peu). Sept ans plus tard, Aliadière affiche péniblement vingt-neuf matches au crédit des Gunners, la plupart dus à une entrée en cours de match ou de trop rares titularisations en Carling Cup, du fait de la surabondance remarquablement continue de talents supérieurs au sein du club. La morne chute continue irrépressiblement: passage de deux mois au Celtic avec deux entrées en cours de jeu contre Bratislava, départ pour six mois à West Ham au sein duquel il ne démarrera qu'un match, débarquement à Wolverhampton pour six autres mois et retour à la case départ au nord de Londres. La morale est sauve, l'honneur de la formation made in France aussi, l'hubris du jeune adolescent est punie à sa juste mesure.

Much Adu about nothing
Sauf que. Notons d'abord que le jeune homme est loin d'avoir été épargné par les blessures (plus d'un an sur le flanc à un moment critique de son développement). Surtout, parvenir à évaluer à quinze ans ce que sera un footballeur à vingt est un exercice aléatoire. On se souvient tous de la certitude que la fin de la décennie serait dominée par Vincent Kompany ou pire encore, Freddy Adu. Aujourd'hui, Jérémie est titulaire au sein d'une équipe moyenne de Premier League (Middlesbrough) pour laquelle il inscrit d'assez jolis buts (y compris, selon cette règle intangible du football, contre son ancien club). Et on peut aussi bien faire l'hypothèse qu'il s'agit probablement de son véritable niveau. Tout à fait honorable.

 

tk36_bullard.jpgDécouverte : James Bullard

Un archétype en apparence. Le joueur anglais moyen de Premier League, plutôt frustre techniquement, dur au mal mais dépourvu de la moindre probabilité de produire un jour un éclair de génie. Sorte de Phil Neville à vocation vaguement offensive, pour autant que faire se peut au sein des équipes ennuyeuses qui ont jalonné son maigre parcours, Jimmy Bullard ne semble de fait pas avoir grand chose pour passionner les foules ou pousser les jouvencelles du Cambridgeshire (lieu de ses premiers exploits, pour utiliser une antiphrase facile) à se tatouer son portrait en couleur au creux des reins.

Le genre de gars qu'on a envie d'appeler Jimmy
De fait, sa trajectoire ressemble à celle de quelques millions de footballeurs moyens qui devraient remercier le ciel – et le hasard – d'avoir simplement réussi à devenir professionnels. Supposé grand spécialiste des coups francs directs, il n'en a concrétisé que cinq dans sa carrière professionnelle. Son incapacité à dépasser le premier poteau sur les rares corners qu'on lui laisse encore tirer, pour des raisons mystérieuses, est devenue légendaire. Pour le reste, force est de reconnaître que Jimmy (le genre de gars qu'on a envie d'appeler Jimmy, par opposition à, par exemple, monsieur Ferdinand ou SAS Ronaldo) se concentre essentiellement sur ce qu'il sait faire: un jeu simple, direct, épuré de toute forfanterie. Ce qui le rend précieux pour des équipes moyennes comme Wigan (il a battu le record du nombre d'apparitions consécutives chez les Latics en le portant à 147 et a activement contribué à deux montées consécutives desdits) ou Fulham (transfert pour 2.5 millions en 2006), qu'il fera flamber trois matches avant de se faire sauter les ligaments du genou pour une absence de seize mois.

Boire un coup avec lui
Non, ce qui rend Jimmy Bullard digne d'attention, ce n'est pas le louvoiement irréel de ses dribbles chatoyants. C'est simplement l'apparition d'incongruités aléatoires dans ce profil convenu qui font que Jimmy reste une légende dans tous ses clubs passés et, à l'heure de la consécration des ego de starlettes aussi articulées qu'une amibe, qui font qu'on n'aurait aucune objection à boire un coup avec lui. Ce type est un petit rigolo.

D'abord, pour avoir tout à fait sérieusement postulé à une sélection à la Nationalmannschaft avant la Coupe du monde 2006 (sa grand-maman est allemande), barré qu'il était par environ soixante-quatorze milieux de terrain en Angleterre. Travail intensif sur la paperasserie afférente et coup de fil au sélectionneur à l'appui. Ensuite et surtout, parce que Jimmy aime avant tout rigoler sur un terrain. Remises en touche faites avec un ballon gonflable, short de Freddie Ljunberg baissé au moment de la panne des projecteurs d'Highbury, et surtout ceci: League Cup contre Arsenal, match aller. Centre d'un joueur de Wigan dans la surface, confusion sans nom, le gardien londonien tente péniblement de se saisir de la balle à terre, il est protégé par cinq de ses défenseurs qui font barrage autour de lui en se baissant, et Jimmy Bullard traverse tout le terrain en courant pour venir jouer à saute-mouton sur le dos du n°17 d'Arsenal. On cherche toujours l'explication, mais c'est à tout le moins rigolo. Ce qui n'est pas toujours un luxe. Merci Jimmy, et la bise.

Réactions

  • Breizhilien le 01/05/2008 à 17h14
    Très très bon.
    Je ne connaissais pas ce Pullard, mais cela fait vraiment plaisir de voir ce genre de joueurs.
    C'est là qu'on se rappelle que le football n'est qu'un jeu, et gast, qu'est ce que cela fait du bien.

  • Breizhilien le 01/05/2008 à 17h16
    Bullard, oeuf corse. (En même temps, j'ai annoncé que je ne connaissais pas)

  • bebustetedecactus le 01/05/2008 à 18h35
    J'ai pas compris la lose de la semaine. quelqu'un peu m'expliquer?

    Sinon, merci pour cette bonne gazette anglaise avec un vrai bon rire sur la vidéo de Bullard

  • Lucarelli 1 le 01/05/2008 à 19h05
    Everton tenu à son tour en échec le lendemain, Liverpool est définitivement assuré d’une participation au tour préliminaire de la Ligue des champions. De quoi prolonger jusqu’à mercredi les vacances au soleil…
    -----

    Ah ah ah ah !!!

  • animasana le 01/05/2008 à 21h39
    En lisant les réactions sur youtube, on retrouve pas mal de fois le mot legend, faudrait organiser une rencontre avec Roy.

    On peut lire ça, aussi:

    Jim Bullard, Bullard,
    He's better than Steve Gerrard,
    He's thinner than Frank Lampard,
    Jim Bullard, Bullard.

  • KL le 02/05/2008 à 01h33
    Il me semble que c'est contre Everton et non Arsenal, car le panneau publicitaire [banque anglaise] n'apparait que pour les matches de Premier League. Pour la League Cup c'est des panneaux [biere anglaise pas tres tres bonne du tout]. Et c'est surement pas contre Arsenal car on voit un numero 19 qui n'est pas Gilberto mais Nuno Valente et un 14 que je ne sais pas qui c'est mais qui n'a ete porte a Arsenal que par Thierry Henry au cours de ces 10 dernieres annees! Le 17 mouton c'est Tim Cahill le joueur le plus populaire en Australie me semble-t-il.

  • Dr_Evil_Hodzic le 02/05/2008 à 08h50
    "C'est Chelsea en face, pas l'US Vizille."
    Haha, énooorme, mon club de toujours! Mais où etes vous allés le chercher??
    (je précise: mon club c'est l'USV, pas Chelsea...)

  • Zlatanist le 02/05/2008 à 10h14
    Dr_Evil_Hodzic
    vendredi 2 mai 2008 - 08h50

    Ca m'a choqué aussi ! Vizille... et pourquoi pas Sassenage tant qu'on y est ?

    Excellente gazette, merci pour le saute-mouton de Jimmy ça a égayé mon 2 mai travaillé.

  • Roger mis là le 02/05/2008 à 10h24
    Une question et une précision pour moi.

    "Shorey fait rebondir le ballon sur le dos de son coéquipier, ce qui lui permet de balancer immédiatement un grand centre lifté dans la surface. Avant de se prendre un carton (cf. infra). "

    Pourquoi il a pris un carton ? Je veux dire j'ai déjà vu pas mal de joueurs le faire et généralement perdre le ballon dans la foulée (genre Wes Brown et Ryan Giggs) mais c'est un geste que je trouve sympas car il rapelle le foot à la recré.

    "cette confrontation entre les deux derniers prétendants au titre a débouché sur un match intense, stressant et plutôt serré"

    Arsenal est toujours en course pour le titre et tant que c'est mathématiquement possible ce n'est pas physiquement exclu.


  • Dr_Evil_Hodzic le 02/05/2008 à 10h32
    Zlatanist
    vendredi 2 mai 2008 - 10h14

    Je soupconne un des rédacteurs d'appartenir à l'US JarrieChamp... (car tout le monde sait que USV-USJC, c'est un peu le OL-ASSE du Sud Grenoble)

    Aux chiottes les chenillards!! (j'pensais pas que j'aurai à dire ca un jour sur le net...)

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