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Gaceta de la Liga : jornada 32

Auteur : Antoine Faye le 18 Avr 2008

 

clasificacion_32.jpgLes résultats

Deportivo-Athletic : 3-0
Almería-Villarreal : 1-0
R. Madrid-Murcia : 1-0
Recreativo-Barcelona : 2-2
Valladolid-Atlético : 1-1
Getafe-Zaragoza : 0-0
Betis-Levante : 0-1
Espanyol-Osasuna : 0-1
Valencia-Racing : 1-2
Mallorca-Sevilla : 2-3




Real Madrid : Murcie d’être venus

Le Real fonce vers sa 32e couronne. En dominant Murcie (1-0), les joueurs de Bernd Schuster ont pris trois points essentiels dans la lutte pour le titre de Liga. Comme souvent cette saison, c’est de Wesley Sneijder qu’est venue l’inspiration salvatrice.
Il faut dire que le match du Real avait tout d’un piège: vaincre Murcie, avant-dernier de la Liga, ressemblait à une formalité. Mais avec Clemente, qui avait promis de faire stationner “l’autobus” devant ses buts, forcer le verrou n’est pas toujours une mince affaire.

Toujours aussi nerveux, les Madrilènes se sont compliqué la tâche avec l’expulsion directe de Miguel Torres, dont les crampons ont fortement taquiné la cheville d’Aquino. Réduits à dix, les Merengues ont offert un jeu ennuyeux, totalement en panne d’inspiration, à la merci des timides contres murcians.
Seul Sneijder a pu apporter l’oxygène nécessaire au jeu madrilène. Et c’est lui qui, peu avant l’heure de jeu, enroule une frappe qui vient mourir dans la lucarne de Carini. Venus jouer le nul et dépourvus d’arguments offensifs, Murcie a laissé sa mort venir. Le Real, pour sa part, a fait le vide derrière lui en repoussant le Barça à neuf longueurs.



gaceta32_sport.jpgBarça : la Liga s’envole et on sait Huelva

Pour une fois, la presse espagnole est unanime: seul Eto’o veut la Liga. Samedi, à Huelva, tandis que le Barça abandonnait le titre (2-2), l’attaquant Camerounais tentait tout pour motiver  les siens. Ouvrant la marque après une petite minute de jeu, chez un candidat sérieux à la relégation, les Blaugranas, devaient connaître une soirée tranquille.
Et même si Rijkaard a du composer une équipe de bric et de broc, avec la titularisation d’Ezquerro, notamment, difficile de justifier l’apathie de la troupe de remplaçants venus s’aérer au Nuevo Colombino. Stériles, les Catalans laissent les Andalous rêver. Et peu avant la mi-temps, Ruben égalise de la tête, sans même que le ballon franchisse la ligne.

Sitôt le retour des vestiaires, Eto’o reprend le flambeau en signant un superbe deuxième but. Mais ses partenaires déjouent. Et Ruben, reprenant un centre au troisième poteau, remet les pendules à l’heure. L’entrée de Messi – seule bonne nouvelle pour les Catalans – a permis de mesurer le fossé existant entre un joueur motivé et le reste de l’effectif.
Le Barça n’est plus qu’une ombre. Sur le terrain, les joueurs semblent perdus. Et le club lui-même vit des heures extrêmement agitées. Cette Liga qui devait rectifier l’échec de la précédente prend la tournure d’un désastre.




Le sous-marin jaune coule en Méditerranée


Informé de ces résultats, Villarreal devait livrer un match difficile à Almeria, tout juste remis de la sévère claque reçue au Calderón. Les joueurs de Pellegrini ont rapidement hypothéqué leurs chances, avec l’expulsion de leur gardien, Diego López, après quatre petites minutes de jeu. Et même si Negredo manquait le penalty consécutif à l’expulsion du portier castellonense, jamais Villarreal n’a paru en mesure de faire basculer le match. Almería, guère plus incisif, a tout de même multiplié les efforts pour ouvrir le score.
La persévérance a fini par payer. À six minutes de la fin, sur un énième centre, la défense de Villarreal ne parvient pas à écarter le danger et Acasiete, reprenant une tête de Paunovic repoussée par Juan Carlos, offre la victoire à Almería. Seule consolation pour les coéquipiers de Robert Pires, le match nul concédé en fin de match par l’Atlético à Valladolid (1-1).

La course aux places européennes a désormais six prétendants identifiés, mais il reste à répartir les prix. Derrière l’Atlético, le Racing (à un petit point, après sa victoire à Valence, 1-2) et le FC Séville (vainqueur 2-3 à Majorque) peuvent encore jouer les trouble-fête dans la course à la Ligue des champions. Le peloton européen distance les damnés du ventre mou, qui ne semblent pas en mesure de revenir.



La descente au large Depor

Le grand vainqueur de cette 32e journée est sans conteste le Deportivo La Corogne. Les joueurs de Lotina, qui ont corrigé l’Athletic (3-0), ont sans doute obtenu leur maintien. Bien au chaud au milieu du classement, en compagnie de Bilbao, d’Almería et de l’Espanyol, les Galiciens observeront en spectateurs la lutte pour le maintien.
Il en ira sans doute de même pour les équipes évoluant au-dessus de la quinzième place. Car Saragosse, premier relégable avec 34 points, peut difficilement effrayer Getafe ou le Betis, assis sur 41 points, voire Osasuna et ses 40 points.

En revanche, et compte tenu de la dynamique épouvantable de ces derniers mois, Valence peut encore s’inquiéter. Avec cinq points de crédit sur les Maños, les joueurs de Koeman – peut-être plus pour longtemps d’ailleurs – ne sont pas encore sauvés. Valladolid, moins fragile, retrouve peu à peu ses esprits, grâce aux sept points pris lors de ses trois derniers matches.
Sauf miracle, le dernier wagon pour la Segunda emmènera le Recreativo ou Saragosse. Les Andalous jouent sur courant alternatif, entre les coups de patte de Sinama-Pongolle et les bourdes de leur défense. Il leur faudra conserver les trois points d’avance qu’ils possèdent sur Saragosse, et négocier habilement le match de samedi, qui les opposera.



La fée Saragosse

Les Maños sont le vrai désastre de la saison. Gonflés d’ambition en début de saison, les coéquipiers de Diego Milito visaient une place en Coupe de l’UEFA. Sur le terrain, on observe une défense désorganisée après le départ de Piqué - malgré l’arrivée d’Ayala – et l’échec du milieu physique, construit autour de Luccin, qui ne fait pas oublier celui, tout en toucher, dans lequel régnait Pablito Aimar, qui a aujourd’hui disparu de l’équipe.
Hors du terrain, ce n’est pas plus brillant : la longue blessure de Matuzalem, principale recrue de l’été, et une crise disciplinaire avec D’Alessandro, ont encore compliqué la donne. En position de premier relégable, avec trois longueurs à combler, Saragosse aura du mal à se sauver.

Défaits au stade Santiago Bernabeu, Murcie a fait étalage de ses limites offensives, qui constituent son principal handicap dans la course – sans doute perdue – au maintien. Les joueurs de Levante ont réussi, pour leur part, le petit exploit du week-end: ils évitent la relégation mathématique en prenant trois points à Séville, face au Betis. Et malgré ce coup d’éclat, presque dérisoire compte tenu de la position précaire des Granates, cette victoire courageuse est un véritable chant du cygne.



Les feignasses du Barça

Non content de susciter la polémique sur le terrain, le Barça a également donné du grain à moudre sur le front des déclarations fracassantes. Interviewé sur Catalunya Ràdio, mercredi matin, Xavi Sala Martín, le président de la commission économique du club, a fait exploser les télescripteurs en indiquant que “le Barça présente comme étant blessés des joueurs écartés ou isolés du groupe”.
Au cas où ce premier coup de semonce n’était pas assez clair, Sala Martín a jugé bon d’apporter la précision suivante quelques minutes plus tard: “il est injuste que pour un, deux ou trois joueurs qui fassent la fête toute la journée – et qui au lieu de se rendre à soixante entraînements, n’en font que vingt-deux –  on prétende que les joueurs du Barça sont des feignasses”.

Dans le contexte actuel – blessures suspectes de Ronaldinho et blessure interminable (jusqu’à ce mardi) de Deco – il n’a pas fallu longtemps pour que la presse cherche à mettre une identité sur ces “blessés”. Et quand bien même Txiki Beguiristáin tentait de nuancer ces propos à la mi-temps du match de Ligue des champions contre Schalke, le mal est fait: le Barça est aussi désuni sur le terrain qu'en coulisses.



Le retour de Ronaldo

Avec la dépression du marché de la Liga, la presse madrilène doit dépoussiérer ses placards en publiant à nouveau les manchettes qui ont fait fureur ces derniers mois. Si l’an dernier, le titre Kaká faisait bien vendre, la baisse des résultats de son entreprise ont largement refroidi le cours du titre.
En fin de marché des transferts, c’est Cristiano Ronaldo qui a progressivement pris le dessus sur ses concurrents. L’histoire commence après le match de classement Allemagne-Portugal, en 2006. Au terme de celui-ci, le joueur aurait assuré, devant un média non identifié, vouloir jouer au Real de Madrid. Il n’en faut pas plus pour lancer la machine.

Après deux ans pendant lesquels il ne s’est rien passé de particulier, Ramón Calderón épuise son répertoire de promesses et Pedja Mijatovic assure – sans rire – qu’il veut faire de Cristiano Ronaldo “l’emblème du Real”. Queiroz, adjoint de Ferguson, a beau faire savoir que Manchester ne s’en séparera pas, même pour 120 millions d’euros, aucun média madrilène ne manquera l’occasion de faire ses choux gras de ce feuilleton éculé.



gaceta32_as.jpgLe Moro dent

Semaine noire pour Getafe. Une semaine après une élimination traumatique face au Bayern, les Azulones se sont inclinés – pour la deuxième fois consécutive – en finale de Coupe du roi. Cette année, c’est Valence qui a mis un terme à leur parcours.
Les joueurs de Koeman, en dépit d’une saison catastrophique, ont gagné le match qu’il fallait. La fin justifiant les moyens, l’entraîneur hollandais a même troqué son 4-3-3 habituel pour un 4-2-2-1-1, rangé au musée du club depuis le départ de Benitez, titularisant Mata, Alexis et Arizmendi.

Dans les dix premières minutes, Valence marque deux fois, par Mata et Alexis, chacun à la reprise d’un service de Silva. Et même si Granero, avant la pause, réduit le score sur penalty, les joueurs de Laudrup manquent de percussion pour inquiéter Hildebrand, vigilant.
En fin de match, Villa, victime de crampes, est remplacé par Morientes. Sur son premier ballon, le Moro profite d’un renvoi d’Ustari pour mettre la tête là où d'autres ne mettrait pas le pied. 3-1 pour Valence. Morientes, remplaçant jamais fâché, marque du sceau de l’élégance le destin de cette finale en ajoutant à son palmarès le seul trophée espagnol manquant à son ample palmarès. À trente-deux ans, il était temps.




Le prix Subprimes de la bonne gestion du compte en banque est décerné à Ramon Calderon, pour cette annonce fracassante faite devant les groupes de supporters: “Il y aura de l’argent pour amener les meilleurs au Bernabeu”. Une phrase à mettre en perspective avec cet aveu du même Ramon Calderón, le 30 juillet 2007: “La dette du Real Madrid se chiffre à 250 millions d’euros”. Moitié moins que celle calculée par l’opposition. Dans Marca, ce mardi, le président du Real confirme que le Real a “une dette” mais sans s’attarder sur un aspect aussi futile que son montant.


Le prix Éric Cantona du départ inopiné revient à Gianni De Biasi, entraîneur de Levante jusqu’à ce mardi. Arrivé après dix journées de Liga, le Transalpin a tout tenté malgré les impayés, les défaites à la chaîne et les offres du marché hivernal auxquelles il a dit non. Malgré une victoire qui maintient l’espoir, et le soutien indéfectible du club – joueurs, supporters et dirigeants l’idolâtrent, sans exagérer, De Biasi a finalement renoncé à sauver Levante pour tenter de maintenir le Torino. Stupeur et incompréhension: l’Italien est finalement parti quand plus personne ne le voyait s’en aller.



Ils ont dit

• “Cette Liga est un calvaire” – titre du journal Sport après le match nul du Barça à Huelva.

“Il ne nous reste plus qu’à choisir la date du titre” – Ramon Calderón (Marca).

“L’autobus était mal garé. Nous avons manqué une opportunité unique dans notre vie de gagner ici” – Javier Clemente, entraîneur de Murcie.

“Trois points, beaucoup de nervosité, et peu de football” – Angel Cappa (Marca) à propos de la victoire madrilène contre Murcie.

“L’Atlético est revenu à ses habitudes : mort pendant une heure, il a ressuscité et quand il a eu match gagné, il a préféré ce suicider. L’Atléti est comme ça” –Iñako Diaz-Guerra (Marca).

“Ce point ne servira que si nous battons le Recre” – Manolo Villanova, coach de Saragosse, commentant le match nul de ses joueurs à Getafe.



Les chiffres

1. Nombre de titularisation de Santi Ezquerro en Liga, cette saison, sous les couleurs du Barça. Sauf hécatombe, ce sera la dernière.

1. Nombre de victoires obtenus par le FC Barcelone en Liga au cours des sept derniers matchs.

50. Nombre de buts de Maxi Rodríguez en Liga.

100. Nombre de victoires obtenues par le Racing de Santander en Liga, depuis sa création.



L'équipe type de la 31e journée

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L'équipe pauvre type de la 31e journée

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Ces sélections sont établies sur la mauvaise foi des classements de la presse madrilène (AS et Marca, qui notent sur 4) et catalane (Sport, qui note sur 10) pour 50% de la note finale chacune.

Réactions

  • Cleaz le 18/04/2008 à 00h44
    On a une petite idée d'où pourrait aller Deco?

  • Le_footix le 18/04/2008 à 10h20
    En prime-time sur W9 avec Valérie Damidot ? (désolé)

  • Toni Turek le 18/04/2008 à 11h07
    Bravo a Antoine, pour cette nouvelle edition de la Gaceta et les jeux de mots qui vont avec.
    :-)

    C'est quoi cette histoire sur la "crise disciplinaire avec D’Alessandro" ? Qu'est-ce qu'il a encore fait, le chenapan ? Sorti en boite ? Contredit son entraineur ?

    Sinon, c'est quand meme inquietant de voir Valence quinzieme. Ils se sentent concernes par le maintien au moins ?

  • Le_footix le 19/04/2008 à 00h18
    Ils font une saison à la parisienne quoi: saison pourrie, crises idiotes à répétition, et malgré ça ils gagnent quand même la coupe.

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