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Teenage Kicks, Day 31

Arsenal-Chelsea, Manchester-Liverpool: vivez les sommets sous tous les angles et découvrez la nouvelle star..
Auteur : Gang of Five le 28 Mars 2008

 


pl_cer_31.jpg

Results
United-Liverpool : 3-0
Blackburn-Wigan : 3-1
Tottenham-Portsmouth : 2-0
Newcastle-Fulham : 2-0
Chelsea-Arsenal : 2-1
Reading-Birmingham : 2-1
Middlesbrough-Derby County : 1-0
Everton-West Ham : 1-1
Bolton-City : 0-0
Aston Villa-Sunderland : 0-1


Les 5 gestes de la semaine

• L'inspiration de Juande Ramos (Tottenham), qui fait entrer deux joueurs (Bent et O'Hara) s'avérant être les deux buteurs dix minutes plus tard.
• Le retourné acrobatique façon "Miami Aquarium" de John Carew (Aston Villa) après s'être levé le ballon dos au but, sans réussite.
• L'ouverture bodmerienne de Kieron Richardson (Sunderland) pour l'ouverture du score de Chopra.
• Les deux bras levés et la gourde de champagne de Kevin Keegan pour sa première victoire avec Newcastle depuis sa prise de fonction, après huit matches sans succès
• Le contrôle portemanteau de Wayne Rooney à l'entrée de la surface, à la suite d'un dégagement de cinquante mètres d'Edwin van der Sar.



Les 3 antigestes de la semaine

• L'ingénue prise de balle en dehors de sa surface de Carson (West Ham) qui, heureusement pour lui, bénéficie de l'indulgence du referee.
• Le tacle "olé" sur Scholes de Javier Mascherano, dont la bêtise engendrera un peu plus tard son expulsion, provoquant l'ire de son coach et la descente aux enfers de ses coéquipiers.
• La claquette de Reina (Liverpool)... dans son propre but, sans autre conséquence que de plonger encore un peu plus ses coéquipiers dans le doute.



adebayor_ciel.jpg
"Cher Belzébuth, depuis qu'on a signé ce contrat, j'enquille but sur but, merci pour tout. Si tu peux attendre encore deux-trois ans pour venir chercher mon âme, ce serait sympa. Bisous, Manu".

La citation de la semaine

"Nous ne pouvons pas nous maintenir, c'est certain, mais nous ne voulons pas descendre avec le plus petit nombre de points, ça aggraverait les choses" (Paul Jewell, entraineur de Derby).


La lose de la semaine

Quatrième match sans victoire d'Aston Villa, dont l'effectif (John Carew, Gabriel Agbonlahor, Marlon Harewood, Shaun Maloney aux avant-postes, notamment) paraissait taillé pour le Top 5. L'équipe du brillant O'Neill va devoir se battre pour un ticket UEFA.



Big Four

tk30_utd_liv1.jpgUnited-Liverpool : la parole à la défense
Le quidam du dimanche après midi devant sa télé se gaussera longtemps au souvenir de ce Derby of England, 150e du nom en Premier League. Pourtant, loin des sarcasmes sur Pepe Reina qui fait l’âge de son nom et des persiflages sur le lumbago de Frkstein Skrtel, il existe une explication scientifique… à cette parodie de match: là où Alex "Redskin" Ferguson avait transfusé ses hommes à la tisane "Nuit calme", ceux de Benitez présentaient tous les symptômes d’une overdose de café. Et Javier Mascherano, on lui a déjà dit: les jours de match, pas de café.

Cette première consigne non respectée, la suite des opérations s’avérait compliquée. L’arbitre, Mr Bennett (repeat after me: [bənε]) appliquait clairement la sienne, de consigne, et renvoyait l’Argentin faire le Malouin aux vestiaires juste avant la pause. Le crédit des pauvres Reds avait déjà été sévèrement entamé par l’ouverture scandaleuse du score de Wes Brown (34e), qui devançait le pauvre Reina dans les airs à l’aide de son bras! La pression des spécimens de la réserve d’Old Trafford et l’infériorité numérique avaient raison des velléités liverpuldiennes de revenir au score. Courageux mais acculés à leur but, défendu avec classe et brio à de nombreuses reprises par Reina (homme du match assurément), ils finissaient par plier dans les dernières minutes. Ronaldo d’abord remportait son contest de tektonik face à Torres d’un coup de boule rageur, puis Nani était tout heureux de voir sa frappe de mouche faire bœuf. Ou l’inverse. Le score reflétait dès lors la physionomie d’un match biaisé, durant lequel la bande de Gerrard n’aura jamais eu l’occasion de faire valoir les progrès observés depuis un mois.


tk30_utd_liv2.jpgUnited-Liverpool : le plaidoyer
Le quidam du dimanche après midi devant sa télé se gaussera longtemps au souvenir de ce Derby of England, 150e du nom en Premier League, tant il fut à sens unique. Le champion en titre et leader actuel, fort de sa supériorité technique et tactique, n’eut aucun mal à contenir les attaques bien timorées des "outsiders", si la presse ose encore les appeler ainsi.
D’aucuns diront que le renvoi mérité de Mascherano les aura bien aidés. Certes, elle a contribué de manière significative à la position déjà favorite des locaux, puis au score final, mais sa non-exclusion n’aurait de toute façon pas empêché Manchester de l’emporter. Le duo Gerrard-Torres, dans lequel les supporters scousers plaçaient tous leurs espoirs, fut fantomatique – du moins le premier. Le deuxième eut bien quelques ambitions offensives, mais Père Vidic veillait au grain. Quant à la charnière centrale Carragher-Skrtel, elle fut derbycountyesque. 

Signe qui ne trompe pas: Ronaldo n’eut même pas besoin de plonger pour obtenir un penalty ou un coup franc vainqueur. Il bondit sur un corner venu de la gauche, formidablement tiré par son compère portugais, devançant sans peine Pepe Reina, sans qui, reconnaissons-le, les doigts et les orteils de Devendra Harne n’auraient pas suffi pour compter le nombre de buts des Red Devils.
Finalement, grâce à un Scholes et un Rooney des grands jours, Ferguson n’eut qu’une seule peur: que Nani se torde la cheville après le backflip qui suivit son but. Pendant de longues secondes, son visage blême trahissait son inquiétude. Puis tout revint dans l’ordre. MU à sa place, Liverpool à la sienne (quoique…).
 

tk30_chel_ars2.jpgLa victoire, c'est pour les moches 
Le quidam du dimanche après midi devant sa télé se souviendra longtemps de ce 142e Derby of London, marquant les 101 ans de rivalité entre Arsenal et Chelsea. Le spectateur non averti y aura sans doute vu la fin des derniers espoirs d'un titre national cette année pour les Gunners, avec le onzième point perdu par Arsenal en cinq matchs. Mais pour les amateurs éclairés du football anglais, il s'agissait tout simplement du point d'orgue de la brillantissime réponse de Wenger à Mourinho, après les attaques de ce dernier reprochant notamment au technicien alsacien son manque de palmarès depuis deux ans.
Ainsi, les Gunners n'étaient pas venus à Stamford Bridge avec l'ambition de mettre un terme aux soixante dix-huit matches sans défaite des locaux dans leur antre, mais plutôt pour donner aux supporters des Blues l'occasion inespérée de voir enfin du vrai football sur leur pelouse.

Arsenal allait, avec beaucoup d'application, faire montre pendant plus de quatre-vingt dix minutes de toute sa panoplie de beaux mouvements, de déplacements perpétuels, de conservation de balle, de débordements, de une-deux et de transversales millimétrées. Le tout bien entendu en évitant soigneusement, grâce notamment au talent de ses attaquants, de ponctuer ces mouvements hautement aériens par des buts bassement prosaïques.
Le seul qui n'avait visiblement pas compris la consigne était Bakary Sagna, qui poussa le vice jusqu'à marquer à la 59e minute, sur corner qui plus est. Mais dès le remplacement de l'ancien Auxerrois fauteur de trouble, les joueurs de Wenger, fair-play, prendront deux buts par Drogba en moins de huit minutes, de manière à parachever la démonstration de toute une saison: à choisir, Arsenal préfère toujours le beau jeu à la victoire finale.

 
tk30_chel_ars1.jpgLa victoire, c'est pour les vieux
Le quidam du dimanche après midi devant sa télé se souviendra longtemps de ce 142e Derby of London, marquant les 101 ans de rivalité entre Arsenal et Chelsea. Le spectateur non averti s'attendait sans doute à admirer le football si flamboyant des Gunners, déçu a-t-il dû être. Mais pour les amateurs éclairés du football anglais, il s'agissait de la demi-finale pour avoir le droit d'affronter les Red Devils dans la dernière ligne droite vers le titre.
Ainsi, les Gunners, lucides, n'étaient pas venus à Stamford Bridge avec l'ambition de mettre un terme aux soixante dix-huit matches sans défaite des locaux dans leur antre, mais plutôt pour ne pas être trop ridicules face à des Blues redevenus machine à gagner. À gagner moche, mais à gagner quand même.

Chelsea s'appliqua donc à rappeler à Wenger et ses boys quelle équipe dominait le championnat alors que certains Gunners n'étaient même pas encore pros. Essayant de reproduire la formidable mécanique mourinhienne du rouleau compresseur, mais à la sauce indigeste de leur nouveau coach Avram Grant, les Blues s'échinèrent à faire le siège du camp d'Arsenal, abusant de la technique ancestrale du balançage de ballon sur un Didier Drogba revenu à ses laborieuses premières heures anglaises, entre deux mouvements plus élaborés.
Afin de réveiller les locaux, les invités ouvrent la marque par Sagna à l'heure de jeu, qui aura la décence de se blesser dans la foulée. Dès lors, la machine bleue se remet en marche et accule Arsenal sur ses buts, Drogba frappant deux fois pour un doublé que n'aurait pas renié Pippo Inzaghi. Tout un symbole pour cette équipe de Chelsea qui certes ne fera pas rêver en jouant comme une équipe de handball bien connue, mais a le courage et la solidarité nécessaires pour aller au bout. We shall never surrender...



anderson_mu.jpgLa découverte : Anderson
 
Ferguson dit de lui qu’il est le meilleur jeune espoir du football mondial et le successeur naturel de Paul Scholes. Dunga pense qu’"avec sa force, sa puissance et sa vitesse, il peut devenir l’un des meilleurs dans les années à venir". À vingt ans à peine (il les aura le 13 avril), Anderson régale déjà Old Trafford.
Il débute sa jeune carrière à Gremio, ancienne terre d’accueil de Ronaldhino, et enfile une tenue de match dès seize ans. Finaliste malheureux de la Coupe du monde des moins de dix-sept ans à l’été 2005, il est tout de même élu meilleur joueur du tournoi. Six mois plus tard, Porto ne tergiverse pas longtemps et aligne les billets. Après un an et demi passé en péninsule ibérique, Anderson est courtisé de toutes parts. Manchester United l’arrache finalement à prix d’or (on parle d’environ vingt-cinq millions d'euros) et devient le deuxième joueur brésilien de l’histoire du club (après le flop Kleberson).

Après des débuts catastrophiques aggravés par une blessure précoce, il est aujourd’hui l’une des pièces essentielles du dispositif de MU. Dans un sondage réalisé auprès des fans et portant sur le duo au milieu de terrain, il apparaît dans les quatre choix favoris (1). En clair, les supporters veulent absolument le voir défendre, récupérer les ballons, distribuer des caviars, tenter sa chance de trente mètres, placer sa tête sur les centres de Giggs. Car le gamin est homme à tout faire.
Dimanche dernier, il a épaté la galerie et dégoûté le grand Steven Gerrard. Jusqu’à être appelé par le sélectionneur auriverde pour remplacer Kaka au pied levé. Anderson Luís de Abreu Oliveira. Ce joueur est un génie et, tentons le coup, un futur Ballon d’Or.
 
(1)
Anderson, Carrick - 30%
Anderson, Hargreaves - 22%
Scholes, Anderson - 14%
Anderson, Fletcher - 9%
Carrick, Hargreaves - 9%
Scholes, Carrick - 6%
Scholes, Hargreaves - 6%
Carrick, Fletcher - 2%
Hargreaves, Fletcher - 1%
Scholes, Fletcher - 1%

Réactions

  • Tricky le 28/03/2008 à 01h13
    Très, très bien, tout ça.

  • kelly le 28/03/2008 à 01h51
    Héhé. J'aime bien aussi.

  • la touguesh le 28/03/2008 à 10h45
    Excellente gazette !!
    Bravo ....

  • Lucarelli 1 le 28/03/2008 à 10h53
    J'aime bien les cravates des notables

  • Papin Jour Pape toujours le 28/03/2008 à 13h54
    C'est Kieran Richardson (et non Kieron).

    Sinon : toujours aussi interessant.

  • Qui me crame ce troll? le 28/03/2008 à 14h48
    Hey à Lyon aussi on a un Kleberson!
    C'est fou quand même qu'un jeune de 20 ans (20 ans!) soit aussi fort à CE poste. M'étonnerait qu'il fasse long feu celui-là.

  • Isabey-lalézieubleu le 28/03/2008 à 16h07
    Juste une remarque inutile : dans la "3-D Table", autant la hauteur, je vois bien, autant la largeur et la profondeur, j'ai du mal à voir comment elles son mesurées. Encore que pour la profondeur, on peut considérer que Derby County ajoute une dimension symbolique. Et pour la largeur, ce n'est pas le bon Ronaldo.

  • Isabey-lalézieubleu le 28/03/2008 à 16h37
    Désolé pour Gronaldo, mais il y a parfois des blagues qui sortent sans qu'on puisse les retenir.
    Très bon article, au fait, le meilleur de la série je trouve.

  • visant le 28/03/2008 à 17h47
    Très bon article, merci.

    Bon, sauf la "découverte" Anderson. C'est un peu comme si Benzema jouait au Real l'an prochain et qu'un journal satirique portugais, rédigeant une gazeta de la liga, le qualifiait de "découverte". La PL ne découvre que peu de talents: elle recrute souvent ceux de championnats moins médiatisés (mais néanmoins intéressants, quoi qu'on puisse en dire)...

  • Tricky le 28/03/2008 à 18h22
    Mais j'imagine que 'découverte' ne visait pas tant à dire que, dans sa magnificence, la PL avait produit un joyau de plus après Gary Neville, plutôt que 'vous les Franzous, vous ne connaissez pas forcément toutes les semaines ce type, mais c'est de la bombe'.

La revue des Cahiers du football