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La Gazette > 29e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 19 Mars 2008

 


Les résultats de la journée

Lille-Caen : 5-0
Bordeaux-Strasbourg : 3-0
Lens-Marseille : 3-3
Paris SG-Valenciennes : 1-1
Lorient-Auxerre : 1-1
Le Mans-Rennes : 1-1
Sochaux-Nancy : 1-1
Saint-Étienne-Toulouse : 0-0
Metz-Nice : 1-2
Monaco-Lyon : 0-3



Les 5 gestes de la journée

• Les hommages de Souza et Koné à Dennis Bergkamp sur les buts de Pauleta et Bamogo.
• Le contrôle orienté de Kader Keita qui lui permet de se lancer dans une puissante percussion ponctuée par un beau tir dans la lucarne de Ruffier.
• La #@¡ de frappe de Cabaye, après un petit coup d'œil en arrière pour vérifier qu'il pouvait placer sa mine comme à l'entraînement.
• Le petit pont de l’extérieur du pied réussi par Boumsong sur Meriem qui n’a plus qu’à aller s’immoler devant l’autel des ex-jeunes techniciens prometteurs perdus pour le football.
• L’envol de Runje qui s’interpose spectaculairement entre la frappe de Nasri et le 0-3 pleine lucarne.


Les 5 antigestes de la journée

• Le coup de la savonnette de Luzi sur le but de De Melo, et sa façon touchante, ensuite, de vérifier si le ballon est bien gonflé.
• La déviation de la fesse gauche de Tafforeau qui décale Obraniak, dont le centre trouvera Lichtsteiner pour l'ouverture du score lilloise.
• La tête dévissée de Diané seul à six mètres des cages et plein axe, de nature à faire passer Henry pour un monstre de précision dans cet exercice.
• La gourmandise de Benzema qui se prive d'un but exceptionnel en laissant Ruffier lui reprendre la balle dans les pieds.
• Le double contact gant droit-gant gauche de Landreau sur la tête contre son camp de Ceara, qui prouve que quand ça veut pas...


ricardo_perrin2.jpg
"Et là le Prince Albert me dit : Ricardo, vous êtes sûr d'avoir retenu les leçons du match de Bordeaux?"



La bannette

La Berezina à la mode de Caen
Stephan Lichtsteiner (losc.fr) : "Quand on marque deux ou trois buts par rencontre, les résultats sont différents". Ça dépend, tu joues contre le Zenit Saint-Pétersbourg?

L’équipe qui a eu son BEPC
Francis Gillot (L'Équipe): "On a été bien meilleurs en seconde".

Le Pape Diouf style
Christian Gourcuff (RMC) : "Si on joue comme ça et que ça ne se termine pas toujours par des victoires, on sait qu’on n’a pas de marge pour marquer des buts".

La prolongation de contrat qui devenait urgente
Paul Le Guen (L'Équipe): "Je conserve espoir".

La phrase prononcée avec neuf journées d’avance
Antoine Kombouaré (RMC): "Il faut féliciter cette équipe du PSG et ses joueurs qui y ont cru jusqu’au bout".

Le guide du gueulard
Frédéric Antonetti (L'Équipe) : "[La coupe d’Europe] fait incontestablement gagner de l’expérience aux joueurs, car on est confrontés à un autre contexte, à un autre arbitrage". Ah, le bonheur exotique d’aller insulter des arbitres roumains, suisses ou hollandais…

L'éjaculation précoce
Jean Fernandez (RMC): "C’est un petit peu dommage qu’on n’ait pas pu tenir 5 ou 10 minutes de plus".

L'éjaculation faciale
Franck Dumas (losc.fr) : "Nous savions que cela allait être dur avant le championnat. Aujourd’hui, on se le prend en pleine tête".

Les bactéries détruites par Harpic
Loïc Perrin (asse.fr) : "Nous n’avons pas su contourner leur bloc".

La position idéale
Pauleta (L'Équipe): "Quand tu es dix-septième, il te faut parfois cinquante occasions avant de marquer". Djbril Cissé: "Quand tu es quatrième aussi".

L’équipe sur répondeur
Yvon Pouliquen (ogcnice.com) : "Mais même s'ils ne sont pas là ce soir, au niveau de la qualité de jeu, les garçons ont bien répondu".

Le mercato raté sur un malentendu
Eric Gerets (Canal+) : "Par manque de concentration, on a pris trois goals, c’est bête".

Le rédac chef d’olweb.fr
Jean-Michel Aulas, à propos de Keita (L'Équipe): "Sa performance montre à tous ceux qui nous ont critiqués que ce n’était pas fondé. Ça montre qu’une fois de plus, on avait raison".

Le diagnostic du sexologue
Pablo Correa (L'Équipe): "Mentalement, l’équipe tient, alors que c’est difficile de jouer tous les week-ends dans cette position".

L'appel à Clara Morgane
Yvon Pouliquen (ogcnice.com) : "J'ai envie de voir des vestiaires heureux".

Le concours de mots
• Christian Gourcuff (L'Équipe) : "Tout est question d’intensité, de vitesse et de mobilité".
• Laurent Roussey (L'Équipe) : "On a manqué de dynamisme, de créativité".
• Élie Baup (L'Équipe) : "Il fallait faire preuve de combativité, d’abnégation".


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"Nooooooon ! Pitiééééééé ! Je veux pas aller aux scouts de Rennes !"



La minute pathologique de JMA

"On fait pas du… euh… politique… euh… de solidarité si on veut avoir des clubs en quart de finale de la coupe d’Europe. L’un est contraire à l’autre". (Téléfoot)



L’exploit de la semaine

Damien Degorre, qui a réussi à caser pour la 577e fois le salaire de Pauleta dans un article sur les derniers matches du Portugais au PSG. Une démarche touchante quand l'auteur prend exemple sur le footballeur en termes de régularité...

Plaidons à notre tour pour l'inscription des salaires des journalistes de L'Équipe, à côté de leurs signatures, afin de mieux apprécier la valeur de leurs analyses.



Le non-record de l'OL

Jean-Michel Aulas est un récidiviste. Champion d'Europe toutes catégories de transformations de vessies en lanternes, il nous ressert cycliquement sa fausse vérité préférée – généralement au lendemain de l’élimination de l’OL en Ligue des champions. Dimanche dans Téléfoot, il n’a pas raté son rendez-vous annuel pour la troisième année consécutive: "L’objectif, c’est vraiment le titre, un septième titre, parce que ça, jamais personne, aucun club français, mais aussi aucun club européen, ne l’a jamais fait".

Comme le président lyonnais n’a toujours pas trouvé un observateur sur sa route pour le contredire, replaçons la performance de l’OL – tout à fait exceptionnelle, pourquoi donc s’évertuer en rajouter? – à sa juste place dans l’histoire des hégémonies européennes. Un recadrage qui ressemble un peu à un tacle glissé de Gaël Givet: ça ne sert pas à grand-chose, mais ça soulage quand même.

Si les sextuples lyonnais se muaient en septuples à la fin de la saison, ils ne seraient toujours pas les premiers à dominer un championnat national aussi longtemps. Le vénérable Celtic Glasgow a été sacré neuf fois consécutivement entre 1966 et 1974 – tout comme les Rangers entre 1989 et 1997. Avec deux demi-finales (1972 et 1974), une finale (1970) et un titre (1967), le Celtic avait en revanche réussi, lui, à marquer également la Coupe d’Europe des clubs champions de son empreinte. Exploit d'autant plus remarquable qu'à l'époque, le premier du championnat écossais ne recevait pas trois fois plus de droits télé que le dernier.



Les réponses aux SMS de France 2 Foot

 
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Michael Essien, Mahamadou Diarra, Éric Abidal, Tiago: "Faut le dire vite".


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Jean-Michel Aulas: "Quand j’ai libéré Gérard de ses obligations, j’ai longuement hésité car tous les plus grands entraîneurs voulaient rejoindre l’Olympique lyonnais. Les candidatures de John Toshack, Abel Braga et Javier Clemente ont impressionné le conseil d’administration, mais au dernier moment, j’ai appelé l’entraîneur du FC Sochaux".


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Michel Pastor: "Lolo, c’est effectivement tout simple: voilà les clefs, ton écharpe rouge et blanche, et ta place à l’année dans la loge princière. Amuse-toi bien avec Modesto et Muratori, dis-toi bien qu’un jour, Meriem finira par devenir un grand joueur, et ne retiens surtout pas Piquionne trop tard le soir au bureau, il n’aime pas ça".



LOSC, les réapparus

Deux victoires circonstancielles auront suffi au LOSC pour tordre le cou au flot d’inepties déversé sur son compte depuis le début de la saison. On savait pourtant dès la fin du dernier championnat que Claude Puel avait diagnostiqué un groupe en fin de cycle, le remodelant et le rajeunissant considérablement à l’intersaison.
Faisant fi de cette évidence peu propice aux conclusions définitives hebdomadaires, on a longuement glosé sur le bilan comptable d’une équipe qui n’avait pourtant plus grand-chose à voir avec celle qui avait poinçonné à deux reprises son ticket pour la Ligue des champions en 2005 puis 2006. Il n’y avait alors plus grand monde pour souligner qu’avant de jouer les premiers rôles, Claude Puel avait traversé deux exercices de construction préalables, devant se contenter d’une quatorzième puis d’une dixième place en 2003 et 2004 – en reconstruisant de la même façon l’équipe emmenée par Vahid Halilhodzic en Ligue des champions en 2001, puis à la cinquième place en 2002.

Objectif 2010
Les dithyrambes apparaissent après une victoire face aux Lensois privés de leurs recrues hivernales, et un score fleuve face à Caen, privé de gardien de but pendant la dernière demi-heure de jeu. Soit. Ces deux succès ne font pas de Lille une terreur revenue de l’enfer. Ils confirment seulement ce qui était patent depuis le début de la saison: Puel est en train de préparer une équipe compétitive basée sur une solidité jamais démentie – six défaites concédées seulement, comme Nice, Bordeaux et Lyon – sur laquelle il faudra certainement compter la saison prochaine, et probablement plus encore en 2009-2010. Imaginons le pire, faisons peser la menace sur le poste d’entraîneur, enflammons-nous à contretemps pour mieux digresser par la suite, rien n’y fera: le LOSC ne fondera pas sa stratégie 2010 sur une observation de ses performances à la petite semaine. Cela fait trop longtemps qu’il a la folle ambition d'être sage.


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"Pleure pas, bonhomme, c'était pour rire que je disais vouloir te renvoyer à Montpellier".


Sondage express

La tribune Auteuil du Parc des princes a arboré la banderole suivante: "Vous nous faites honte, pleurer, vomir". D’après vous, qui en est l’auteur ?
• Un ancien entraîneur du PSG aux cheveux gris.
• Un yougoslave qui a joué au FC Nantes.
• Un coach qui a amené le LOSC des portes du National à la Ligue des champions.
• Un Bosniaque à l’estomac fragile.
• Un ex-meilleur buteur du championnat de France à la syntaxe approximative.
• Un homme qui a sauvé le Stade rennais de la relégation.



classpro_jdf.jpgLe suspens sans rire

Bien sûr, tout le monde ne peut pas avoir notre génie d'inventeurs du classement en relief ou du championnat à l'envers, mais Jour de foot s'alourdit depuis quelque temps d'une trouvaille très dispensable: le classement provisoire après chaque résumé. C'est-à-dire un pur artifice... Certains apprécient certes de regarder l'émission du samedi sans connaître les résultats, afin de déguster les résumés avec un certain suspens (que Philippe Bruet ruine avec une confondante candeur, puisqu'il est généralement possible de prédire le score final après vingt secondes de son commentaire).
Mais montrer le classement d'une équipe "après" le résultat de ses concurrents et "avant" le sien, c'est juste n'importe quoi, les enfants... Le classement d'une journée est édité à la fin de celle-ci ou – si l'on tient vraiment à faire des fantaisies – mis à jour but après but en temps réel. Mais le "temps" d'une émission de résumés est tout sauf réel.



lacombe_pancho.jpgLa série TV de la Ligue 1

On ne sait pas trop ce qui a bien pu passer par la tête de la rédaction de France 2 Foot dimanche midi: sans aucun lien avec les commentaires de Sonia Dauger, deux bandes originales de série TV garnissaient deux des résumés des matches Ligue 1. Ainsi l’oppressant générique de Chips était-il sensé illustrer la rencontre Rennes-Le Mans – Guy Lacombe étant même affublé du surnom "Poncho" lors de son interview – tandis que Lorient-Auxerre avait droit à la musique des Mystères de l’Ouest –  mais sans Rudi "James" Garcia, ni Christian "Gordon" Gourcuff cette fois, allez comprendre…
 
La cellule programmes TV de la rédaction des Cahiers a dressé une liste de surnoms potentiels des entraîneurs de Ligue 1 à l’attention de France Télévisions. Serviteurs.

• Jean "Edgard Stiles" Fernandez
• Laurent "David Palmer" Blanc
• Rudi "Sergent" Garcia
• Jean-Pierre "Starsky" Papin et Daniel "Hutch" Leclercq
• "Cricri d'amour" Gourcuff
• Françis "Arnold" De Taddeo et Yvon "Willy" Pouliquen
• Ricardo "Tubbs"
• Frédéric "Mc Key" Antonetti



Les observations en vrac

• Il suffisait de remplacer le gardien adverse par un joueur de champ pour que les Lillois deviennent une équipe portée sur l’offensive.
• On se languit de voir le regard énamouré de Frédéric Antonetti quand Estrosi va rentrer dans le vestiaire pour fêter la place en coupe à Toto de l’OGCN.
• Les six matches nuls de la journée confirment-ils que notre championnat est nul?
• Une équipe de Monaco aussi pauvre, c’est un pas historique vers une réduction des inégalités sociales sous un gouvernement de droite.
• Combien faut-il marquer de buts contre son camp pour postuler à une place de titulaire dans la défense du Paris Saint-Germain?
• Dans quel état va t-on laisser le monde à nos enfants si Toifilou Maoulida commence à être titularisé pendant qu’Aruna Dindane est envoyé en tribunes?
• Quand Bernard Laporte va-t-il enfin confier à Éric Besson la conduite d’une étude complète sur la compétitivité du football professionnel caennais?
• Des bouderies avec ses coéquipiers, des gestes d'humeur contre l'entraîneur et des ratages prétentieux sur le terrain: il faut déjà penser à dégonfler Benzema.
• À l'autre bout de l'échelle, il y a la noblesse de Pauleta et sa joie douloureuse après son but de raccroc...



L’équipe pauvre type

La déroute caennaise en terre lilloise ne pouvait pas laisser l’équipe pauvre type indifférente. Ils sont six Normands à avoir bu le calva jusqu’à l’hallali. L’amusement de la semaine provient cependant des écarts fantasmagoriques constatés entre les notations de L’Équipe et celles de France Football. Concernant Caen, par exemple, la somme des notes des dix joueurs de champ atteint 42 dans l’hebdo et…25,5 dans le quotidien.

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On trouve pire sur les notes de Lens-OM. Visiblement perturbés par l’avalanche de buts, les deux journalistes du groupe Amaury ont diversement apprécié la prestation du jeune milieu de terrain olympien. Crédité d’un 6,5 flatteur par Hervé Penot – deuxième meilleur note derrière Cheyrou, Charles Kaboré plafonne à 2 dans France Football. S’il fallait une preuve que les notes ne servent à rien.

Rappel : l'équipe pauvre type est composée en agrégeant les notes de L'Équipe et les étoiles de France Football. Cet exercice ne cautionne pas la notation des joueurs par des journalistes omniscients]


L’envers du championnat
Quatre petits points. C’est ce qui sépare encore Caen, l’équipe en forme du championnat, d'une prestigieuse accession au podium que les Normands semblent désormais se donner les moyens d'atteindre. En changeant trois hommes simultanément à la mi-temps, Franck Dumas tenait son coaching gagnant. Il suffisait dès lors à son gardien de but d’obtenir un carton rouge pour que les Lillois, pourtant réputés pour ne pas commettre d’imprudence en terre adverse, sombrent sous un torrent de buts. Franck Dumas peut afficher un large sourire en conférence de presse au terme de l’exploit. Il est le seul bénéficiaire d’une bien morne journée.

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- Faites vos jeux.
- Ok, je mets tout sur le 11 bleu et rouge!
- Les jeux sont faits.
- ...
- Rien ne va plus!


Metz creuse encore un peu son avance en tête, tandis que Sochaux, Toulouse, Paris et Lens se tiennent à distance. Seul Élie Baup fait montre d’un peu d’inventivité et de panache en titularisant Salim Arrache à droite, comme ça, pour le fun. Mais cette trouvaille ne suffit pas à faire la décision. C’est encore la défense du Paris Saint-Germain qui surnage au milieu de cette médiocrité, en se substituant une nouvelle fois aux attaquants adverses. Mais les efforts de Cearà sont anéantis par un Pauleta décidément trop têtu. La course derrière le FC Metz va peu à peu s’emballer à l’approche du sprint final: les passionnés du classement à l’envers se sont ennuyés ferme ce week-end, mais bien des émotions les attendent encore.

Réactions

  • Roberto Cabanastonvilla le 19/03/2008 à 02h19
    "Le non-record de l'OL"


    outre les rivaux glasgoviens (je gentile comme je veux), faut pas oublier les 10 titres consécutifs du Dynamo Berlin-Est, hein!



    et encore plus fort : les QUATORZE TITRES consécutifs du skonto riga entre 1991 et 2004!


    En moldavie, le sheriff tiraspol est bien parti pour assurer son 8e titre de suite


    et j'allais oublier les 13 titres de suite de rosenborg entre 1992 et 2004



    RDA, moldavie, lettonie, norvège...l'ère aulassienne nous promet de beaux championnats!

  • Gomincha le 19/03/2008 à 03h56
    Jean "Edgard Stiles" Fernandez

    Comme c'est méchant... mais comme c'est drôle !

  • Chaban del Match le 19/03/2008 à 07h39
    Je dis ça je dis rien mais Bordeaux a gagné 3-0 contre Strasbourg...

    Allez les gigis on se ramène tous pour jouer "Le Complot 3".

  • José-Mickaël le 19/03/2008 à 08h07
    La Rédaction :
    > Le vénérable Celtic Glasgow a été sacré neuf fois consécutivement entre 1966 et 1974 – tout comme les Rangers entre 1989 et 1997. Avec deux demi-finales (1972 et 1974), une finale (1970) et un titre (1967), le Celtic avait en revanche réussi, lui, à marquer également la Coupe d’Europe des clubs champions de son empreinte.

    J'ajouterai que, de plus, le Celtic n'était pas isolé dans son championnat comme l'est aujourd'hui Lyon. La concurrence était rude, avec notamment les Glasgow Rangers (finaliste de la C2 en 1967, demi-finaliste de la C3 en 1969, vainqueur de la C2 en 1972), Kilmarnock (demi-finaliste de la C3 en 1967), Dundee (demi-finaliste de la C3 en 1968) et Dumfeline (demi-finaliste de la C2 en 1969) : les concurrents du Celtic ont participé à six demi-finales de coupe d'Europe, ce n'était pas des charlots.

    Alors que durant le règne de Lyon, seuls deux clubs français ont atteint les demi-finales : Monaco et Marseille, une fois chacun (et jamais Lyon). On ne peut pas invoquer une quelconque absence d'autres grands clubs en Ecosse, qui aurait aidé le Celtic : cette absence est plutôt du côté de notre championnat (*).

    C'est ça qui fait la différence entre les innombrables titres de Rosenborg ou du Skonto Riga : le championnat écossais était alors un championnat _majeur_ en Europe - et plus que le championnat de France actuel. D'ailleurs, encore aujourd'hui, l'Ecosse a gagné plus de coupes d'Europe que la France. On aurait donc tort de dire "oui mais les sept titres de Lyon sont uniques parmi les championnats majeurs européens" : le championnat écossais l'est au moins autant que le notre - ou alors on se considère comme championnat mineur, mais alors Rosenborg et le Skonto Riga ont fait mieux que Lyon.

    -------
    (*) Si on compte les finales, c'est deux partout, mais dont une gagnée pour le championnat d'Ecosse contre aucune pour le championnat de France, là encore les adversaires du Celtic ont un avantage sur les adversaires de Lyon ; si on compte les quarts de finalistes, les adversaires du Celtic sont largement devant les adversaires de Lyon (et pourtant il y avait autrefois moins de clubs engagés qu'aujourd'hui) : j'avais fait la vérification l'an passé, et j'avais constaté que les clubs écossais atteignaient souvent les quarts de finale, même les clubs non-glasgowiens.

  • tholotforever le 19/03/2008 à 09h17
    Chaban del Match, je suis présent pour venir jouer une fois encore les pleureuses !
    C'est vrai que c'est marrant cette antipathie pour les matchs du second du championnat... Même si je ne l'ai pas vu, y avait pourtant de quoi dire apparement (main, arbitrage, coup de geule de Lolo Blanc contre le jeu de son équipe, stade vide). Allez Dame rédac, que diable, prend au moins un décodeur TNT pour mater 100% girondins sur W9 (c'est une vraie purge qui mériterait qu'on sy' intéresse d'ailleurs).



  • Le_footix le 19/03/2008 à 09h41
    Moi j'ai trouvé qu'il était beau le Bordeaux-Strasbourg !


    "Jean-Michel Aulas: "Quand j’ai libéré Gérard de ses obligations, j’ai longuement hésité car tous les plus grands entraîneurs voulaient rejoindre l’Olympique lyonnais. Les candidatures de John Toshack, Abel Braga et Javier Clemente ont impressionné le conseil d’administration, mais au dernier moment, j’ai appelé l’entraîneur du FC Sochaux".
    ---
    J'estime que la question n'est pas dénuée d'intérêt. Depuis quand n'a-t-on pas vu, en France, un entraîneur aussi ambitieux, aussi déterminé, aussi professionnel, aussi abouti sur les plans tactique, technique et physique, et aussi respecté que Mr. Eric Gerets... dont la carrière européenne se résume pourtant au PSV, Galatasaray et Gelsenkirchen ?!



    • Dans quel état va t-on laisser le monde à nos enfants si Toifilou Maoulida commence à être titularisé pendant qu’Aruna Dindane est envoyé en tribunes?
    ---
    Surtout quand le premier marque et pas le second...

  • visant le 19/03/2008 à 09h59
    Quand vous parlez de la comparaison OL-Celtic vous finisssez par: "Exploit d'autant plus remarquable qu'à l'époque, le premier du championnat écossais ne recevait pas trois fois plus de droits télé que le dernier."
    Je me permets tout de même de relever que:
    - une équipe se bat rarement contre le dernier du championnat pour conserver son titre
    - les recettes de la billetterie et (surtout) de la buvette du Celtic devaient être 1 000 fois supérieures à celle de Motherwell...

    Concernant les musiques de génériques TV dans les résumés de F2F, franchement, ça m'a bien fait marrer de voir les rennais et manceaux courir après la baballe avec comme fond sonore "Chips" quoi! Pour une fois que ce n'était pas le reportage ultra-sérieux avec le dernier tube de FunRadio limite plus fort que le son du commentaire du journaliste...

    Ha et puis ça fait du bien de voir une équipe pauvre-type sans Landreau. J'aurais pourtant juré que FF et kiplé lui aurait fait porter le chapeau pour le csc de Ceara...

  • Dr_Evil_Hodzic le 19/03/2008 à 10h09
    L'idée du classement "match apres match" de JdF est pas forcément une idée toute pourrie. Ca permet de cerner les enjeux et les conséquences du match qui va etre résumer ensuite. Ca peut rajouter de la tension.
    (ou alors c'est juste du pinaillage histoire de placer une photo d'A.Ruiz ds la gazette...)

  • suppdebastille le 19/03/2008 à 10h15
    " Ainsi l’oppressant générique de Chips était-il sensé illustrer la rencontre Rennes-Le Mans – Guy Lacombe étant même affublé du surnom "Poncho" lors de son interview "

    Je me demandais bien de où venait ce surnom, l'inconvénient avec ce genre de choix est qu'on ne capte rien si on ne connait pas la série.

  • Björn Björk le 19/03/2008 à 10h35
    visant
    mercredi 19 mars 2008 - 09h59
    Quand vous parlez de la comparaison OL-Celtic vous finisssez par: "Exploit d'autant plus remarquable qu'à l'époque, le premier du championnat écossais ne recevait pas trois fois plus de droits télé que le dernier."
    Je me permets tout de même de relever que:
    - une équipe se bat rarement contre le dernier du championnat pour conserver son titre
    - les recettes de la billetterie et (surtout) de la buvette du Celtic devaient être 1 000 fois supérieures à celle de Motherwell...
    -----

    Alors alors.... ça semble surtout une manière de dire qu'à l'époque l'argent ne faisait pas les succès sportifs, et inversement. Non? Enfin, la différence d'époque saute pas aux yeux?

La revue des Cahiers du football