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La Gazette > 26e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 28 Fev 2008

 


Les résultats de la journée

Lyon-Metz : 2-0
Rennes-Lorient : 2-0
Nancy-Lens : 2-1
Paris SG-Monaco : 1-1
Toulouse-Marseille : 0-0
Bordeaux-Lille : 0-0
Valenciennes-Le Mans : 1-2
Nice-Auxerre : 1-2
Strasbourg-Sochaux : 0-2
Caen-Saint-Étienne : 1-3


Les 5 gestes de la journée

• La tête plongeante décroisée d’Abdessadki, aussi belle que celle de Platini à Geoffroy-Guichard en 84, à un but près.
• Les trois patates mode marseillaise décochées par Dernis, pour deux buts servis sur le pouce.
• Le lob subtil de l’extérieur du pied réussi par Feindouno, que Seube croit malin de sortir de son but au prix d’un sauvetage mesquin.
• La talonnade de Govou, tout en décontraction, en passant son talon devant sa jambe d’appuis pour lancer Fred seul face au but.
• Le bond latéral alonzesque de Douchez sur la belle tête décroisée de Cissé, qui plonge Gaëtan Huard dans un profond silence après avoir expliqué quelques minutes plus tôt, sur une situation identique d’Elmander, qu’il fallait décroiser sa tête alors que le Suédois avait fait le contraire.


Les 5 antigestes de la journée

• L’amorti de la poitrine de Leroy dans sa surface de réparation, impeccablement orienté pour la demi-volée de Jouffre.
• Le FC Metz represent réussi par Ciani: d’abord, crier "laisse!" à son partenaire, puis manquer son contrôle en redonnant le ballon dans les pieds de Briand, avant de mettre un tampon inefficace, et conclure en beauté par un tacle dans le vide sur la frappe victorieuse de l’attaquant adverse.
• Les appuis de Lloris, aussi bondissant que Jean Borotra – pas celui des années 20: celui des années 90 – sur la frappe ni très puissante ni très excentrée de Chafni.
• La sortie de Runje au cul de son défenseur, comme pour se cacher derrière lui.
• Le crochet droit de Martinez, non compté par les juges car accompagné par De Melo.



La bannette

La victoire de Ron Hubbard
Anthony Deroin (Ouest France) : "On prend des buts venus d'ailleurs".

Le devoir de mémoire
Bafé Gomis (asse.fr) : "Caen est une bonne équipe, il ne faut pas l’oublier". Les classes de CM2 s’opposent à retenir le moindre nom.

L’entraîneur qui commence à voir le bout
Pablo Correa (L’Equipe) : "Tout n’est pas rose".

La tactique à l’envers
Yvon Pouliquen (RMC) : "Il y a ce manque d’efficacité devant le but et notre manque d’engagement qui devrait nous permettre de marquer un but".

Le complot mathématique
Yvon Pouliquen (RMC) : "Il y a des points positifs mais ça fait toujours zéro point au final".

La bande à part
Yvon Pouliquen (RMC) : "C’est dur dans la tête des joueurs". Au FC Metz, le maintien en Ligue 1 relève bien du fantasme.

Le non-coaching gagnant
Jean Fernandez (L’Equipe) : "Au moment où j’allais faire entrer trois attaquants, on a égalisé puis pris l’avantage".

Le vol au-dessus du ventre mou
Michaël Chrétien (RMC) : "Ça fait un petit moment qu’on ne parle plus trop de maintien". Pareil que les seins de ma femme, dis donc.

Le joueur qui préfère la levrette
Michaël Chrétien (RMC) : "On regarde vers l’avant et on sait qu’on est dans une bonne position".

Le maillot un peu juste
Mathieu Bodmer (olweb.fr) : “Il me faut encore du temps pour rentrer dans ma meilleure forme”.

Le Kennedy de la porte d'Auteuil
Mickaël Landreau (psg.fr) : "Nous ne prenons qu’un point et nous sommes abattus". Au moins, JFK avait attrapé deux balles.

L’équipe qui est passée au travers
Eric Mouloungui (L’Equipe) : "On a été fantomatiques".

La défense qui se fait dessus
Éric Gerets (om.net) : “J’avais deux malades dans ma défense”.

La bataille de polochons
Jean Fernandez (L’Equipe) : "Nice nous a étouffés dans les duels".

Le bonheur, c’est simple
Pablo Correa (L’Equipe) : "J’adore gagner les matches sur un coup de cul".



Les tops de la semaine

Le top "Retour des mots vivants"
1. Frédéric Antonetti : "Hier soir, on a ressuscité les morts".
2. Bafétimbi Gomis : "Certaines personnes ont voulu nous enterrer, mais nous ne sommes pas morts".
3. Francis Gillot : "Sochaux n’est pas mort".

Le top "Bonne correction"
Benoît Cheyrou (om.net) : "Ça nous a permis de faire un match correct ce soir”.
Lorik Cana (om.net) : "On a fait une prestation correcte”.
Mamadou Niang (om.net) : "On a fait un match correct, sérieux et appliqué”.

Le top "OL Trucks"
1. Christophe Galtier (olweb.fr) : “Nous sommes dans l’obligation de faire le plein à domicile”.
2. Jean-Alain Boumsong (olweb.fr) : “Nous sommes dans notre marche en avant pour notre septième titre”.
3. Jean-Michel Aulas (olweb.fr) : “Benzema a une marge de manœuvre considérable”.



La question pour un champion

"Ces trois points mettent la pression sur Bordeaux qui ne s’est pas qualifié pour la Coupe UEFA et aura donc le privilège de jouer ici à Lyon alors que l’on aura joué trois jours avant à Manchester".
Je suis, je suis…?



Dernis obtient l'extra-ball

Les gardiens ne se faisant pas allumer que par les attaquants en ce moment, Vincent Planté s'est vu reprocher, par les commentateurs de Canal, l'ouverture du score de Saint-Étienne à Caen, sur un coup franc frappé plein axe par Geoffrey Dernis. Si le portier normand a reconnu une petite anticipation fatale, l'auteur du but propose une autre explication, plus balistique: "Chaque club a son ballon. Celui de Caen, on l'a eu à l'entraînement toute cette semaine. Au début, je m'amusais à frapper de loin pour voir comment il était, et je me suis aperçu qu'il y avait une certaine façon de frapper le ballon pour qu'il parte un peu dans tous les sens. Alors, j'ai travaillé ça avec les gardiens. Ce soir, j'ai tenté ma chance et ç'a payé" (Le Progrès).

Les gardiens de but, enclins à critiquer les louvoiements aériens de ballons de plage dont les équipementiers vendent pourtant la rectitude, apprécieront cette version prosaïque... Et les nostalgiques regretteront l'époque où la trajectoire de la balle ne dépendait que du talent du frappeur.

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La minute pathologique de Laurence Parisot

Laurence Parisot : "C’est tout à fait regrettable, et il est évident que c’est une réponse musclée à une provocation totalement déplacée. Très bien. Mais n’en faisons pas non plus un drame. Vous savez à quoi ça m’a fait penser ce week-end? Au coup de boule de Zidane. Est-ce que le capitaine de l’équipe de France de football, en finale de la Coupe du monde, était dans son rôle de capitaine? La réponse était non. Il s’est mis hors-jeu momentanément parce qu’il a répondu à un geste qui était également hors jeu. C’est ce qu’a fait le président de la République face à une attitude d’un spectateur qui s’est mis hors jeu, il a eu une réponse hors jeu. Point. Franchement, c’est pas dramatique du tout" (Le franc-parler – iTélé)

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"Regardez comment j'arrête deux siècles de progrès social juste avec mes petites mains, mon grand sourire et mes phrases bêtes".


La minute pathologique imaginaire d’Eric Gerets

"C’est rigolo, le Guy Lacombe Manager, comme jeu. Allez, je vais tenter une attaque Zenden-Akalé-Grandin".



minutes_1.jpg2000 minutes et plus

Ce sont les piliers de la L1. Peu habitués aux couvertures de journaux ou au feu des projecteurs, ces footballeurs sont pourtant les plus indispensables du championnat. Le classement des joueurs ayant le plus joué depuis le début de la saison est en effet révélateur à plus d’un titre. Ils sont quatre à n’avoir manqué aucune minute, et sept à n’avoir manqué aucun match. Rien d’étonnant à ce qu’on y trouve principalement des joueurs défensifs, appartenant plutôt à des clubs ne jouant pas l’Europe, ayant donc moins recours au turnover.

Et si l’on devant nommer un anti-Ballon de Plomb, un trophée du joueur utile et discret, du joueur "de club" par excellence, il se trouverait probablement dans cette liste. Et qu’il s’agisse d’Abriel, de Pedretti, de Gavanon ou de Rodrigo, ils sont souvent les clés de voûte des systèmes mis en place par leur entraîneur. Il est d’ailleurs assez naturel d’y retrouver cinq Strasbourgeois, cinq Lorientais ou quatre Nancéens: ces clubs ont considéré l’expression collective comme le meilleur recours pour bien figurer en L1, avec des résultats heureux en comparaison de leur budget...




La chronique socio-sémantique de Guy Carlier

[À propos de la banderole bastiaise "Kébé, on n'est pas raciste; la preuve: on t'encule"]

"Ça va plus loin, parce que ce qui est terrible avec cette banderole, y a là-dedans, les mecs se sont creusés la tête en mettant un rituel du foot, le "on t’encule" qui est pas… qui est sorti du… euh… on sait bien que dans le foot c’est un mot qu’on emploie comme les Américains disent "fuck" voyez ce que je veux dire, un dégagement du goal et… donc les gars veulent banaliser ça en mettant ce mot qui est plutôt puéril et amusant dans le contexte des supporters avec le… le… tu comprends, y’a un amalgame qui est assez terrible".

Selon vous, qu'a voulu dire Guy Carlier?
A. Les Américains disent fuck aux gardiens de L1 car ils jouent dans l'axe du mal.
B. Les Corses veulent banaliser les enculades entre footballeurs, et c'est puéril.
C. S'enculer, c'est terrible quand ça va plus loin.
D. L'amalgame est un bon lubrifiant de substitution.
E. Tiens, Denis, c'est de la vaseline que t'as dans les cheveux?

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"Et sinon, je vous ai dit que le PSG était nul, que Sarkozy est vraiment vulgaire, et que la guerre c’est dégueulasse?"


Fraternité surveillée

Au micro d’OMtv, Guy Cazadamont, directeur organisation et sécurité de l’OM, n’est pas peu fier. Une collaboration étroite avec Régis Lecomte, son homologue toulousain, a rendu possible une grande première en France selon lui (1): la suppression des grilles de sécurité séparant les supporters marseillais et toulousains. Sur le moment, l’idée semble réjouissante.

Mais doit-on sabrer le champagne ou se lamenter qu’une innovation aussi banale constitue un événement, renvoyant le football face à ses tristes excès? Toujours est-il que la ribambelle de stadiers réquisitionnés – quarante-six par les Toulousains, et quarante-deux par les Marseillais tout de même – pour constituer, main dans la main, une barrière humaine de séparation entre les deux clans, empêcha l’aboutissement d’une banale fraternité entre êtres humains partageant la même passion. L’initiative contraste avec les concours d’idiotie remarqués à Bastia ou à Metz, mais il reste encore bien du travail…

(1) Les associations stéphanoises et bordelaises s'accueillent réciproquement dans les mêmes tribunes depuis plusieurs années. Dans la plupart des stades, les latérales sont des lieux de cohabitation pacifique.


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"D'après nos estimations, l'évolution de l'homo sapiens permettra aux supporters de deux équipes différentes de vivre dans un espace commun aux alentours 2156".


Les observations en vrac

• Le chiffre de la journée: 21, soit le nombre de fois où Olivier Rouyer, zap-consultant omnipotent du ZapFoot de Canal+, a cru éclairer la lanterne des téléspectateurs, en les informant que le buteur avait "parfaitement joué le coup" lors des 21 buts inscrits pendant le multiplex.
• La déception de la journée: en ne titularisant pas Salim Arrache, Élie Baup nous a privés du grand duel avec Zenden pour le titre d’ailier gauche le plus lent de l’histoire du championnat.
• Il serait temps que quelqu’un se dévoue pour informer David Berger que le capitaine de l’OM ne s’appelle pas Lori Kcana.
• Il serait temps que quelqu’un se dévoue pour informer Olivier Rouyer que le capitaine de l’OM ne s’appelle pas Loïc Cana.
• À force d'accumuler les victoires tirées par les cheveux, ce n'est plus une calvitie que va finir par avoir Pablo Correa, c’est la coupe de Sébastien Puygrenier.
• En ne s’effondrant pas sur la pelouse après avoir été victime d’une Bilic, Saez démontre scientifiquement que le footballeur peut rester debout après un coup de boule raté.
• C’est Marion Cotillard qui va gagner l’Oscar du meilleur footballeur de L1 de la saison pour son rôle-titre dans "La déchéance de Mickaël Landreau".
• Comme il n'y a pas de contrôle antidopage pour les entraîneurs, prescrivons un Lexomil avant chaque match pour Antoine Kombouaré.



Incivilités dans l'abribus

Les fameuses "caméras isolées" chères à Alexandre Ruiz (qui nous enfile ses camisos de force) peuvent avantageusement se braquer sur les bancs de certains clubs: il s'y passe toujours quelque chose. Des réconciliations de crocodiles à Saint-Étienne, des drames polyphoniques à Bastia, et bien sûr, des rixes variées à Valenciennes. Lors de la précédente journée, on avait ainsi vu Antoine Kombouaré ignorer le but de son équipe à Metz, préférant poursuivre son altercation avec le quatrième arbitre... Cette fois, c'est avec les adjoints de Rudi Garcia qu'il a eu maille à partir.

Peu importent les responsabilités dans ces deux négligeables incidents, qui incitent toutefois à se demander pourquoi la zone technique et ses pointillés délimitent désormais une sorte de ring dans lequel les entraîneurs se donnent en spectacle et y beuglent à plus ou moins bon escient. L'UEFA y a déjà interdit l'usage de la cigarette, mais on en vient à penser que les coaches devraient n'y être autorisés qu'à s'adresser à leur joueurs. Et encore, à ceux qui évoluent sur le terrain, puisqu'on a vu Frédéric Antonetti s'enguirlander avec Florent Balmont après la sortie de celui-ci.



Dray aussi

Dans le déferlement de déclarations (d'intention) et d'épanchements (de bonne conscience) qui ont fait "l'affaire Ouaddou" – lire "'Pseudo supporter' et pseudo débats" et "Qu'est-ce tu vois, Ouaddou, dis donc?") , une sortie publique nous avait échappé, alors qu'elle devait figurer en haut du crétinisier de cet événement. Le député socialiste Julien Dray a en effet, dès le lendemain de l'incident, tenu, "au nom de la République", à "présenter nos excuses à ce capitaine qui a été extrêmement digne" (Europe 1). Une crise d'emphase assez banale dans ce contexte, mais qui s'est prolongée par une diatribe prévisible: "Ce qui n'est pas digne, c'est le comportement de l'arbitre. Et je voudrais que les instances du football rappellent aux arbitres qu'ils ne sont pas là simplement pour arbitrer la technique de jeu mais qu'ils sont responsables d'une éthique et que dans l'éthique du sport il y a le respect, la fraternité".

Voilà que les arbitres, outre les dix-sept lois du jeu, doivent aussi faire respecter la devise de la République. Voilà, surtout, qui prouve que démagogie et lynchage des arbitres entretiennent décidément des relations intimes: les spécialistes leur reprochaient déjà les fautes et les tricheries des joueurs, les députés leur imputent désormais le racisme des spectateurs.



L’équipe pauvre type

La fin de saison approche, et les points deviennent de plus en plus chers, y compris pour les joueurs. Pas de superstar cette semaine, mais du grognard, du qui-lutte pour le maintien depuis sept générations. Caennais et Strasbourgeois, ayant connu l'affront d’être surclassés respectivement par des Stéphanois et des Sochaliens, forment l’ossature et l’épiderme de cette pauvre équipe type de la vingt-sixième journée. Planté, Seube, R. Gomis, et Eluchans forment un flanc à la fois gauche et bas-normand tandis que Bellaïd, Lacour, Cohade, Mulenga et Alvaro Santos squattent à droite – pas étonnant pour des Alsaciens. Frau donne de ses nouvelles, tandis qu’Alonso se demande ce qu’il fait là.

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Rappel : l'équipe pauvre type est composée en agrégeant les notes de L'Équipe et les étoiles de France Football. Cet exercice ne cautionne pas la notation des joueurs par des journalistes omniscients]


L’envers du championnat
La lanterne rouge du championnat à l’envers s’est inclinée sans surprise face au leader incontesté de la compétition. Alain Perrin est apparu franchement admiratif à l’issue de la rencontre: " On n’a jamais été en mesure de se défaire de la pression messine". L’entraîneur lyonnais reconnaît toutefois à demi-mot que c’est avant tout dans la tête que ça se joue: "L’envie messine était supérieure (…) Je rends hommage aux Messins qui sont venus avec beaucoup d’ambition et de qualité dans leur jeu". Les quarante points qui séparent désormais logiquement les deux clubs symbolisent l’ampleur du travail restant à accomplir aux Gones pour espérer rivaliser un jour.

Largement décrochée, la concurrence n’abandonne toutefois pas encore toute ambition. Ainsi, Toulousains et Caennais s’accrochent et parviennent même à devancer les terreurs mosellanes depuis le début de l’année 2008. Un peu décontenancés par Gerets, qui aligne enfin sa meilleure ligne d’attaque, les hommes d’Élie Baup (trois points) conservent une courte avance sur Caen (quatre points) au classement 2008, malgré un parcours sans tache des Normands après leur fin d’année 2007 catastrophique qui les empêche, pour l’heure, de faire valoir leurs ambitions de début de saison. Vincent Planté, est épaté par l’insolente efficacité de son équipe: "En ce moment, à la moindre occasion adverse, ça fait but".

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Les attaquants de Ligue 1 ne sont pas nuls. Ils veulent juste leur quart d'heure de célébrité dans l'envers du championnat.

Mais les Parisiens semblent mieux placés pour s’emparer d’une place sur le podium.  Leur position d’attente à trois encablures de Toulouse pourrait s’avérer décisive après leurs déplacements à Bordeaux, Rennes puis Lyon. Une occasion à ne pas rater pour améliorer un classement à l’extérieur indigne d’un prétendant à l’accession en L2. Quand on sait que Landreau semble en avoir fini avec ses vieux démons et n’a jamais été aussi fort, l’espoir de bien figurer avant d’affronter les gros, en fin de saison, est réel: c’est à ce moment-là, lors des déplacements à Toulouse (36e) puis Sochaux (38e), que nous saurons si ce PSG-là peut-être le plus grand de son histoire.

Réactions

  • negation le 28/02/2008 à 02h18
    [Didier_F]

    Le classement à l'envers est l'occasion d'exercices de style d'une infinie variété. Ah que j'aime ça!

  • Qui me crame ce troll? le 28/02/2008 à 09h59
    Pedretti en anti-Ballon de Plomb. La phrase de Carlier qui considère le "on t'encule" (oui je l'écris en entier, on n'est pas sur TF1!) comme "puéril et amusant". Laurence Parisot dont on se demande à quel titre elle vient défendre Nicolas Sarkozy. Un classement à l'envers très réussi.
    Très bonne gazette donc!

  • funkoverload le 28/02/2008 à 10h19
    Exact, excellente gazette. Faut dire que le couple carlier parisot fait très fort, bravo à eux aussi, c'est vraiment aut chose le haut niveau.

  • visant le 28/02/2008 à 10h37
    A quand une chronique de Carlier sur les fringues de Carlier? Non parce qu'il y a matière là...
    Comparer Dieu à Sarko, quelle misère intelectuelle cette Parisot. On est jamais aussi mal défendu que par ses amis (ouai, mois aussi je peux faire de la philo à deux balles).

  • Fleur y dîne à l'eau le 28/02/2008 à 10h57
    Rigolo cette appropriation de la "défaite glorieuse" par Parisot.
    Le PDG de Toshiba France (dont le nom m'échappe) a employé un procédé similaire la semaine dernière sur l'antenne d'RMC suite à l'annonce attendue de l'abandon du format HD-DVD, n'hésitant pas à dire de manière très démagogique que Toshiba a perdu en étant le meilleur "comme la France qui était meilleure que l'Italie pendant la finale" (cocorico [...]) histoire de sauver les meubles après ce cataclysme financier pour le géant japonais.




    Concernant la partie "Dernis obtient l'extra-ball", ca devrait se règler l'année prochaine puisqu'il me semble avoir lu quelque que la FFF avait décidé d'imposer un ballon unique pour tous les clubs pros de l'hexagone.

  • Philippe Delacotte le 28/02/2008 à 11h07
    Oui, c'est Puma qui a été choisi.

    Il y a eu un épisode de "Rouge et Noir" (le mag vidéo quotidien du stade) sur les ballons il y a quelques temps, vous devez pouvoir le trouver sur le site off du stade rennais, dans la rubrique adéquate.

    ( lien , désolé, pas de minilien ou tinyurl au taff...)

    Et il en sortait que les ballons Puma étaient un peu plus lourds que les autres, moins flottants. Donc moins de frappes cheloues (ca s'accorde, le verlan?) à prévoir l'an prochain.

    Sinon, oui, excellente gazette.

  • José-Mickaël le 28/02/2008 à 12h56
    Les cahiers n'ont plus le droit de publier le classement en relief ? (ça fait deux fois...)

  • FPZ le 28/02/2008 à 13h41
    (il suffit quand même d'un tout petit clic sur la partie gauche de ton écran...)

  • funkoverload le 28/02/2008 à 14h18
    Chuis pas un spécialiste de l'aérodynamisme mais je ne suis pas sûr que ce soit une différence de poids (fort minime au demeurant) qui influe sur la trajectoire d'un ballon.
    J'y verrais pluto d'une part ses caractéristiques à la déformation et d'autre part et surtout sa surface, plus ou moins lisse.

  • José-Mickaël le 28/02/2008 à 14h26
    FPZ : ah oui, tiens, pas bête... :-)

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