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Gaceta de la Liga - Jornada 24

Le bonheur contesté d'Henry, l'absence du Real, la chance du Barça, la guerre civile à Valence... Il se passe toujours quelque chose en Espagne.
Auteur : Antoine Faye le 21 Fev 2008

 

clasificacion24.jpgRecreativo-Deportivo : 3-2
Betis-Real Madrid : 2-1
Levante-Osasuna : 2-1
Almería-Murcie : 2-1
Valladolid-Mallorca : 1-1
Villarreal-Racing : 0-0
Getafe-Valence : 0-0
Espanyol-Sevilla : 2-4
Saragosse-Barça : 1-2
Atlético-Athletic :


Les gestes de la journée

• La talonnade appuyée du Kun Agüero pour la frappe de Pernía, contre l’Athletic Bilbao.
• La chevauchée de soixante mètres de Javi Martínez sur l’égalisation de l’Athletic au Calderón
• La frappe de mule de Sinama-Pongolle (Recre) aimablement prolongé par Fabricio (Depor) dans sa propre lucarne.


Les antigestes de la journée

• Le coup de coude de Van Nistelrooy sur Melli (non-sanctionné)
• L’agression de Pablo (Atlético) sur Aduritz (Athletic), pas sanctionnée non plus.
• Les trois centimètres de détente sèche de Marcelo (Real Madrid) sur les deux buts du Betis.



Six pieds Schuster

Est-ce la même équipe qui a passé sept buts à Valladolid? il semblerait. Mais la merengue mécanique a abandonné son impitoyable réalisme, le temps d’une visite au Ruíz de Lopera, pour devenir une équipe passive et maladroite. 
Pourtant, le Real avait commencé comme il sait le faire. Après un coup franc de Baptista, plus esthétique que dangereux, les leaders de la Liga marquent sur leur première action construite. Robben déboule côté droit et son centre en retrait, manqué par Baptista et Ricardo, arrive sur Drenthe, seul au deuxième poteau, pour ouvrir le score.

Passée la première demi-heure, le Real disparaît. Et le Betis renverse le match en trois minutes. Gutí perd le ballon côté gauche. Son erreur est immédiatement exploitée: un long centre, Marcelo esquive la lutte aérienne et Edú égalise de la tête. Le deuxième but est un copier-coller du premier. Nouveau centre de la gauche, Marcelo regarde Mark González reprendre le ballon de la tête et donner l’avantage au Betis juste avant la mi-temps (2-1).
Rien de transcendant ensuite: les Andalous abandonnent le ballon aux Madrilènes, qui ne savent pas quoi en faire. Mise à part une frappe sur le poteau de Van Nistelrooy, entré en cours de match, rien n’est venu perturber la fin de soirée de Ricardo. Le Barça n’en demandait pas tant.





Un Rijkaard 51

Connaissant le faux-pas du Real, le Barça, en dépit d’un non-match, se replace à cinq points des Merengues. Une victoire acquise au prix du plus grand scandale arbitral de la saison en cours. Le mot "scandale" ne s’emploie en Espagne que lorsqu’un des deux grands est avantagé ou pénalisé.
C’est Henry, tout d’abord, qui ouvre le score, profitant d’un habile contrôle du bras. Repris, suite à l’égalisation de Ricardo Oliveira, les Blaugranas héritent d’un penalty pour un contrôle de l’épaule ou de la poitrine, ou des deux, de Juanfran. Ronaldinho, qui a livré ses quarante-cinq meilleures minutes depuis dix-huit mois – ce qui veut dire qu’il a réussi un ou deux contrôles – transforme l’envoi, et le Barça l’emporte (1-2).





Derrière les Catalans, on ne se bouscule guère. La réussite a superbement ignoré Villarreal, qui – finalement – partage les points avec le Racing de Santander (0-0). Le penalty raté de Rossi peut donner des regrets aux joueurs de Pellegrini, mais il n’en reste pas moins vrai que le sous-marin jaune a marqué un point de plus que ses deux concurrents directs à la Ligue des champions.

L’Espanyol a de nouveau été trahi par sa défense et Séville s'est imposé largement à Monjuïc (2-4). Le duo Kanoute-Fabiano n’a pas eu besoin de plus de onze minutes pour faire basculer le match. Et en bons amis, chacun a offert un but à l’autre. Les Sévillans font coup double: ils rentrent dans les places qualificatives pour la C3 et ne sont plus qu’à cinq points de la Ligue des champions. Retour en trombe.

L’Atlético a également raté une belle occasion de se mettre à l’abri des Blanquiazules. Pour la réception de leur géniteur, l’Athletic Bilbao, les Madrilènes ont fait honneur à leur histoire en retrouvant leurs incompréhensibles errements. Une semaine après une victoire importante et convaincante à Santander, les joueurs d’Aguirre s’inclinent à domicile (1-2) après avoir mené. Le tout agrémenté d’une belle dose de poisse, et d’une petite défaveur arbitrale.





Almería qu’on voit danser

La course aux places UEFA dévoile un nouveau prétendant à peu près chaque semaine. La pseudo découverte du jour est donc Almería, qui met à profit une série de bons résultats, notamment contre le Real Madrid. Les joueurs d'Unai Emery ont vaincu Murcie (1-0), autre promu, selon une méthode désormais éprouvée: la troisième pire attaque de la Liga marque un but et bétonne. Le match de haute tenue de Diego Alvés, leur gardien, a fait le reste. Le Brésilien détrône au passage Iker Casillas dans la course au record d’invincibilité de la saison en cours.

En dessous, Valence a profité de son déplacement à Getafe pour prendre un point (0-0). Ce duel d’anciens disciples de Johan Cruyff a accouché d'un festival d’anti-football. Tacles en rafale, coups en batterie, gestes obscènes plutôt que techniques… Ce match de chiffonniers aura tout de même permis aux Valenciens de se raccrocher au bon wagon de la Liga. Car pour la première fois, on observe une brèche significative en milieu de tableau.



L'Espagne d'en bas

La lutte pour éviter la descente semble se préciser. De Saragosse, dixième, à La Corogne, premier relégable, seuls cinq points font la différence. Voilà qui augure d’une lutte intéressante pour la survie en Liga.

La révolte des sans-grade rend les bonnes performances presque vaines. L’Athletic, vainqueur au Calderón, ne décolle pas. Le Betis, une des meilleures équipes des matchs retour, reste empêtré à la 14e place malgré sa victoire contre le Real.
Le Recreativo Huelva, pour sa part, retrouve un peu d’air après une nouvelle victoire, contre le Depor, un concurrent direct (3-2). Sinama-Pongolle, auteur d’un doublé dimanche dernier, a signé l’un des buts de la journée.
Pour compliquer la donne, voilà que les damnés se rebellent. Levante, victime expiatoire toute désignée, vient de gagner un premier sursis en mettant fin à sa crise financière. L’accord signé avec les partenaires locaux lui permet d’éviter la relégation administrative. Sur le terrain, les Granotas ne sont plus qu’à huit points du sauvetage… ce qui peut paraître beaucoup, sur le papier, mais qui correspond à ce que les hommes de De Biasi ont inscrit au cours des cinq derniers matches. Miracle possible ?



Guerre intestine à Valence

Depuis que Ronald Koeman, avec l’appui de ses dirigeants, a écarté Albelda, Cañizares et Angulo du groupe professionnel, l’ambiance est difficilement respirable à Mestalla. Et ce d’autant que le contentieux se réglera devant les tribunaux, Albelda ayant décidé de porter plainte.
L'imminence de l’audience, le 22 février, accélère les manœuvres du club valencien afin de jeter le discrédit sur leur ex-capitaine et de justifier sa mise à l’écart. Jeudi, huit joueurs ont été convoqués pour tenter de s’en assurer le soutien. Vendredi, itou.

La direction ne se cache nullement, à l’heure de faire pression sur des personnes appelées à témoigner. Entre les personnalités indéfectiblement attachées à Albelda et celles qui sont prêtes à céder aux demandes de leur employeur (Marco Caneira et peut être Marchena), l’esprit d’équipe risque d’être difficile à préserver.



Au bonheur de Thierry Henry

Thierry Henry est heureux. À tel point qu’il a jugé utile de préciser cette émouvante vérité dans une conférence de presse, ce dimanche midi. Au risque de semer le doute chez tous ceux qui ne doutaient pas de son idylle avec le Barça?
Jeudi dernier, interrogé sur ses prestations décevantes depuis son arrivée, Henry avait insisté sur le fait qu’il ne jouait pas à son poste naturel, mais qu’il était prêt à le faire “sans problème”. Une déclaration qui, n’affirmant ni ne démentant rien, aurait dû lui éviter de reparaître devant les médias espagnols. Mais ceux-ci ont une fâcheuse tendance à ne rien pardonner à l’ex-star d’Arsenal. Et Henry n’aime pas qu’on dise pour lui ce qu’il ne veut pas dire lui-même. Le crime de lèse-majesté a été œuvre d'Eusebio, un des adjoints de Rijkaard, qui a publiquement confirmé que Henry s’était plaint de son rôle auprès de l'entraîneur. Henry veut marquer des buts, et par conséquent, jouer sur les côtés l’en éloigne.
“Solitaire” et “pas intégré” aux dires du quotidien Sport, les desideratas d’Henry n’aideront peut-être pas à renforcer sa cote au sein du groupe. Le Barça n’est pas l’équipe de France.



Les chiffres

12.000. Montant, eu euros, de l’amende dont devra s’acquitter Samuel Eto’o pour son “Madrid, cabrón, saluda al campéon”, lors de la célébration du titre 2004-2005 au Camp Nou. Il n’aura fallu que trente mois pour statuer.

18. En millions, le prix que déboursera le FC Barcelone pour le transfert de Diego Garay, défenseur central du Racing de Santander.

2160. Le nombre total de minutes jouées par Fabricio Coloccini avec le Deportivo depuis le début de la saison en Liga. Ce qui veut dire qu’il est le seul joueur de champ à avoir disputé tous les matches en intégralité.



Ils ont écrit

“Beaucoup plus de chance que de jeu” selon Sport, qui trouve peu de motifs de réjouissance, autres que comptables, dans la victoire du Barça.
• Pour Marca, la défaite du Real à Séville a “rendu inutile la victoire contre Valladolid”.
“L’Atletico souffre à nouveau du mal des hauteurs, qui le tourmente depuis des années“ (AS).


Ils ont dit

• “Pourquoi nous avons perdu ? Ce n’est pas à moi de répondre, demandez plutôt aux joueurs” – Bernd Schuster.
“Si on joue comme ça, on ne sera même pas sixièmes” – Enrique Cerezo, président de l’Atlético Madrid.
• “Nous sommes en pleine traversée du désert. Tout va de travers” – Ernesto Valverde, entraîneur de l’Espanyol Barcelone.



L'équipe type

equipe_tipo_liga24.jpg


L'équipe pauvre type

equipe_pauvretipo_liga24.jpg

Ces sélections sont établies sur la mauvaise foi des classements de la presse madrilène (AS et Marca, qui notent sur 4) et catalane (Sport, qui note sur 10) pour 50% de la note finale chacune.

Réactions

  • On meinau score le 21/02/2008 à 10h30
    Merci pour cette gazette.

    La défenseur central de Santander c'est Ezequiel Garay.
    Diego Garay c'était le millieu de terrain argentin qu'avait ramené Le Roy à Strasbourg, le présentant comme bien plus fort que Gallardo, mais qui n'a jamais rien montré et qui, en plus, avait un faux passeport (c'était la mode à l'époque).

  • Le_footix le 21/02/2008 à 10h59
    Et pour rajouter à la charmante ambiance qui fait la magie de la Liga, signalons que pour avoir craché en direction d'un arbitre, Agüero a écopé de... deux matchs fermes de suspension.

    (rappel: Barthez, match amical OM-Casablanca: 6 mois. Källström, match de L1 Toulouse-OL: 1 match ferme.)

  • Qui me crame ce troll? le 21/02/2008 à 11h42
    La Gaceta de la Liga est terrible dans son traitement de l'arbitre. C'est triste et dommage. Mais tellement dans l'air du temps.

    Le_footix ou le raccourci facile.

  • Lucarelli 1 le 21/02/2008 à 11h54
    On meinau score
    jeudi 21 février 2008 - 10h30
    La défenseur central de Santander c'est Ezequiel Garay.
    Diego Garay c'était le millieu de terrain argentin qu'avait ramené Le Roy à Strasbourg,
    ----

    Et Diego Basay ? Qui se souvient de Basay ?

    Gros et bon travail encore, Antoine.

  • Toni Turek le 21/02/2008 à 17h52
    Pareil que ci-dessus : bravo et merci pour cette passionnante Gaceta, Antoine.

    Une question : le Poulsen qui est cite, c'est bien l'ex de Schalke 04 ? Qu'est-ce qu'il devient chez les Sevillans ?

  • leo le 22/02/2008 à 14h24
    Je ne vois pas en quoi il est triste et dommage que l'auteur de la Gaceta déplore les erreurs d'arbitrage lamentables ("garrafales", comme on dit par là-bas) des arbitres de la Liga ?

La revue des Cahiers du football