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Tombés dans le rouge

L'équipe de France plie à Malaga et se pose des questions existentielles. Le mois de juin semble tout à coup très proche... • La nalyseLe matchLes garsLa blague du semestreLes observations en vracLa contre-vérité de RaymondLe triplé de LarquéLe Top "lieux communs" de Thierry GilardiLes faux jumeauxLe match vu d'Espagne
le 7 Fev 2008

 


malaga_but.jpgLes Bleus perdent le nul

Dans un match inutilement bouclé en première mi-temps et au cours duquel, une nouvelle fois, deux équipes nationales n'auront montré qu'une infime partie de leur capacités, il est presque moral que ce soit la plus forte des deux qui perde. D'abord parce que cela lui évitera un confort immérité au vu de sa prestation, ensuite parce que cela l'incitera à pousser la réflexion sur l'utilisation de ses moyens offensifs... Ne serait-ce qu'en revoyant la flopée d'occasions franches obtenues au cours des dix dernières minutes, les Bleus prenant alors le dessus devant une défense dont la faiblesse n'était étrangement pas apparue auparavant.

Même si le jeu s'est d'abord déroulé dans une zone étroite au centre du terrain, avec des attaquants sur la même ligne que les milieux, il y avait manifestement la place pour bousculer les lignes espagnoles sans se contenter d'une guerre de position qui a –presque – neutralisé les coéquipiers de Fabregas. Mais en l'absence de Ribéry, Govou et Makelele, ni Toulalan à contre-emploi, ni Diarra et Vieira – qui ont rétréci dans une petite aire de jeu – n'ont suffisamment provoqué pour déséquilibrer les locaux, trouver un temps d'avance ou libérer un espace dans la profondeur... Malouda aura œuvré dans ce registre sur un flanc gauche plus animé, avec une réussite variable, mais il aura été bien seul. Les longs ballons distribués en vain n'ont évidemment rien résolu, tandis que les deux attaquants n'offraient ni ne trouvaient de solutions.

Il ne faut pas s'y tromper: un match amical, même de prestige, reste un exercice d'entraînement pour les sélectionneurs, à l'image de Raymond Domenech qui a préféré maintenir des joueurs qu'il voit titulaires en juin en dépit de leur forme un peu courte (Coupet, Thuram,Vieira et Sagnol), et aligner Toulalan en sacrifiant son positionnement au schéma de l'équipe.
Reste une question: sur quelles armes l'équipe de France devra-t-elle s'appuyer en juin prochain? Quand on voit l'escouade offensive qu'il est possible de déployer avec les entrées de joueurs comme Benzema et Ben Arfa, et en pensant à Ribéry ou Nasri, il est tentant de se dire qu'elle devrait se livrer plus résolument à ses penchants offensifs. Les partisans de l'attitude opposée font toutefois partie des cadres, et ils pèseront certainement, au nom de leur expérience des phases finales, en faveur d'une refondation défensive. Ce parti pris s'avérera-t-il juste pour sortir d'un groupe très relevé en Suisse? En tout cas, à Malaga, en "perdant le nul", la sélection a peut-être raté l'occasion de faire pencher la balance du côté de l'audace...



Le match

Au cours d'une première période assez ennuyeuse – surtout pour les ambitions bleues –, seul Anelka s'est réellement mis en position de tir (au ras du poteau avec sa tentative de la 10e minute), les actions françaises s'achevant au mieux sur un centre sans client, même si l'on pourrait aussi créditer le néo-Blues de cette reprise du gauche détournée par Casillas que l'arbitre aurait de toute façon annulée pour un hors-jeu d'Henry (25e). En termes d'occasions, c'était toutefois mieux que ce que proposaient les Espagnols: un coup franc petit filet de Xavi et des lancements interceptés par Sagnol (en pleine surface, 29e), Coupet ou Thuram.

En daignant rallumer la flamme et en déplaçant le jeu de trente bons mètres vers les buts de Coupet, la sélection ibérique a eu le mérite de donner une vraie consistance à la rencontre en obtenant des situations plus favorables devant le but. Entre la reprise au-dessus de Fabregas (49e) et le coup franc de Villa sur l'extérieur du poteau (57e), les Bleus se sont contentés de s'approcher de la surface de Casillas sans solliciter ce dernier. Ils montrèrent plus d'assiduité dans cette zone après l'entrée de Benzema, qui plaça d'emblée un bon tir du gauche sur lequel le gardien dut se détendre (62e), mais le danger resta espagnol (nouveau coup franc de Villa, 65e).
Dans une rencontre devenue moins farouche, les deux camps s'échangeaient les coups de semonce: Escudé échouait sur la ligne de but après un corner obtenu et tiré par Benzema (73e), avant une très bonne phase des hommes d'Aragonès qu'ils surent concrétiser par l'ouverture du score.

La domination de fin de match des Bleus, privant leurs adversaire de toute euphorie, alimentera donc les regrets. Avec des pénétrations, des dribbles et des relais rapides, l'attaque assurait, sinon des occasions nettes, du moins une complète emprise... Concrétisée par la tête de Benzema expédiée sur la barre dans la première minute du temps additionnel. Henry (duel raté face à Casillas) puis Sagnol (contré sur un centre un centre en retrait de Ben Arfa) auront encore le temps de décrocher le nul, sans succès.



Les gars

Coupet a paru loin sur le coup franc de Villa (57e) et il est un peu hors sujet sur le but espagnol. A contrario, il a effectué de belles interventions, comme deux sorties judicieuses devant Torres (21e) et Güiza (70e) lancés.

Sagnol a effectué une rentrée impeccable: des interventions autoritaires, des gestes techniques aussi jolis qu'utiles, des centres ajustés... Et bien sûr un petit coup de gueule sur l'arbitre assorti de son coup franc dangereux concédé à l'adversaire. Probablement le meilleur Français. Si Abidal doit composer avec la concurrence d’Evra ou Clichy, il a encore montré qu'il possédait une longueur d’avance sur ces trois-là sur le plan défensif, en étalant son mélange de désinvolture et de vitesse – mais sans se montrer très convaincu dans ses rares montées.

Thuram s'est rehaussé à son meilleur niveau, au cours de sa seule mi-temps disputée qui le vit renvoyer Gallas au rôle de figurant (et de garde-chiourme de Torres durant les vingt-trois minutes que celui-ci passa sur le terrain). Une image: son intervention d'un tibia aérien devant Capdevila. L'enjeu était aussi d'amour propre pour lui, dans ce stade de la Liga. Escudé a vu déferler beaucoup plus d'offensives après l'avoir remplacé, mais en dépit de quelques flottements dus au manque d’automatismes, il a été précieux – notamment dans le domaine aérien.

Dans l'axe, Vieira a semblé n'avoir qu'un rayonnement limité, au figuré comme au sens propre sur la pelouse. Ses pertes de balles ont même plusieurs fois embarrassé sa défense, et il a dû se multiplier pour faire face au pressing intense dans sa zone. Lui aussi au charbon, Diarra n'a pas été plus en mesure d'amorcer des mouvements offensifs. Auteur de presque aussi peu de fautes que Makelele, il doit encore apprendre à les faire un peu plus loin de son but.

Malouda a commencé le match très bas et s’est empêtré dans le pressing adverse quand il a voulu ouvrir le jeu. Plus précieux ensuite aux abords de la surface, il a cherché et offert des appuis en livrant un match paradoxal, comme à son habitude: il paraît en dessous, mais il est dans la plupart des bon coups...
Son vis-à-vis improvisé, le malheureux Toulalan, a souffert dans cette position qu'il a bien peu exploité, ne débordant évidemment jamais et offrant un soutien minimum à un Sagnol pourtant inspiré.

Souvent hors-jeu, ratant de nombreuses transmissions dans les quarante derniers mètres, Henry n'a brillé que par intermittences, ratant pour le fun une tête à bout portant dans le temps additionnel. Toujours aussi énervant quand il ne marque pas, il n'a pas aidé à mettre en valeur Anelka, renvoyé à un travail plus obscur dans lequel il n'a pas eu son efficacité récente – malgré de jolies prises de balle quand il redescendait.



La blague du semestre

henry_anelka_94.jpg

Après avoir glosé sur le "manque de complémentarité" entre deux attaquants aussi dissemblables que Henry et Trezeguet, combien de temps les spécialistes vont-ils continuer à assurer que deux attaquants aussi analogues que Henry et Anelka sont complémentaires? Pas avant que l'échec de cette formule ne soit consommé, pourrait-on craindre... Sans jouer ainsi les Cassandre, on est au moins obligé de reconnaître que l'entente (et le nombre ballons échangés) entre les deux joueurs a été minimale mercredi soir, leur liaison la plus notable étant la déviation de la tête d'Henry, alors hors-jeu, pour la reprise de son compère...



Les observations en vrac

• Peut-être que ce maillot est beau (en fait, il est surtout rouge), mais la tenue est très moche.
• Anelka a lamentablement raté sa tentative de Ceara en ne remettant pas le ballon sur lequel il venait de monter dans la course de l'attaquant espagnol.
• Probablement inspiré par Ronaldinho, Angel a effectué une passe borgne à la 55e minute.
• Le geste technique le mieux maîtrisé par les Bleus a été le coup de coude.
• Le vainqueur du match est l'équipementier des deux équipes qui décroche le record du monde de citations gratuites dans les médias.
• France-Espagne, c’est quand même moins bien sans Frank l’Ibérique.
• Thierry Gilardi préfère faire semblant de confondre un petit Danois frisé, Simonsen, avec un grand Finlandais coiffé à la Chris Waddle, Litmanen, plutôt que d'admettre qu'il ne connaît pas sa liste des Ballons d'Or sur le bout des doigts.
• À part Valbuena et Pierre Richard, qui d’autre que Thierry Henry aurait été capable de rater une telle tête à deux mètres du but?
• L'Espagne va encore être l'un des favoris d'une phase finale. Comme d'habitude. Tant mieux.
• Les sifflets sur la Marseillaise à Malaga, c’est pour protester contre la non intégration des touristes en sandales chaque été?
• La non sélection de Trezeguet, c’est pour éviter qu’on s’aperçoive qu’Henry est encore moins mobile que lui?
• La non sélection de Cissé, c’est pour éviter qu’on s’aperçoive qu’Henry est encore plus hors-jeu que lui?
• Guïza plutot que Raul ou Morientes? Sérieusement?
• Le bon côté : Gilardi va enfin cesser de nous ressasser que Gallas n’a jamais perdu sous Domenech.



La contre-vérité de Raymond

Si le sélectionneur prétend que dans ces matches amicaux, c'est toujours celui qui fait le plus de fautes qui finit par l'emporter, il faut oublier le tableau d'affichage: la France a gagné en Espagne par 13 fautes à 10 (source: scanball).



Le triplé de Larqué

"À gauche, à gauche, à gauche !"
• "Oh la la, oh la la, oh la la!".
• "Un seul à la retombée! Un seul à la retombée!"

malaga_gilardi_jml.jpg


Le Top "lieux communs" de Thierry Gilardi

1. "Ah, il n'en rate pas beaucoup [des centres] Willy Sagnol".
2. "C'est jamais un hasard, un contre favorable, hein Jean-Michel?"
3. "Le carton jaune était obligatoire, voire plus". Super obligatoire?



Les faux jumeaux

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El partido, visto desde España

A l’écoute de la Cadena Ser les belles envolées tacticos-philosophales sont parfois court-circuitées par des dérapages dignes de piliers de comptoir. Au moins, il y a des envolées tactiques…

Les commentateurs espagnols égrènent leurs pronostics sans envisager la défaite. "L'Espagne doit gagner ce match" pour venger des nombreuses défaites douloureuses enregistrées ces vingt dernières années.

• L’hymne français est sifflé: “Si ça se passait à Paris, et qu’ils sifflaient l’hymne espagnol, ça ferait une sacré polémique”. Indignation polie.

• Après vingt minutes, le match sombre dans l’ennui: le commentateur commence à avoir des doutes sur la victoire et change de stratégie. "L’effectif de l’Espagne est meilleur".

• A l’incompréhension succède l’exaspération légère devant la qualité inhabituelle de l’adversaire. Ainsi, à propos de Lilian Thuram qui réalise un sauvetage de la tête dans la surface: "Ce Thuram ne ressemble pas a celui du Barça".

• La mi-temps approche à un rythme proche de l’indigence. "Même perdre 1-0 ce serait un bon résultat, [les Français] sont candidats à la victoire à l’Euro". Ou comment rendre la défaite acceptable, au cas où.

• Quand l’Espagne joue mal, ou pas aussi bien qu’espéré, le commentateur cherche alors le potentiel sauveur de la patrie. Selon les cas, il se trouve sur le banc ou n’a pas été appelé par le sélectionneur. 47e minute: "Ça me paraîtrait tout à fait normal que Raúl soit sélectionné".

• Par chance, les joueurs d’Aragonés se réveillent. L’optimisme amorce une fulgurante remontée : "L’Espagne me plait beaucoup", entend-on fuser dans le studio. (52e)

• La courbe d’optimisme poursuit son irrésistible ascension. "Si on fait match nul, on est candidat pour une victoire à l’Euro!" (57e).

• Anelka sort. Une décision saluée mais incomprise: "En attaque, il y en a un qui joue et l’autre qui commande. Ils ont sorti celui qui joue" (59e).

• On reparle des absents : "Gutí, il se plairait dans ce match".

• Sortie de Ángel blessé. "Il vaut mieux que ça s’arrête au plus tôt".

• L’Espagne marque. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le but de Capdevila n’entraîne pas d’euphorie démesurée mais déclenche des règlements de comptes entre les commentateurs pro- et anti-Aragonés.

• L’optimisme est à son comble. L’euphorie aussi. “Ce match n’était pas un match amical, c’était un vrai match”. Le goût de la victoire authentique, même de synthèse.

• Une voix discorde. Celle du surnommé “Maldini”, journaliste de la chaîne Cuatro qui passe ses semaines à chercher des jeunes talent pour son émission de foot international. Il est le seul à avoir une opinion un peu claire sur la sélection française. Et il s’interroge ouvertement sur les choix de Domenech: “Entre Toulalan et Ben Arfa, Domenech fait des choses bizarres…" Le même enfonce le clou: "Avec Anelka et Benzema, Henry mérite d’être remplaçant".

• Sur Radio Marca. Paco García Caridad, la voix de la station, dresse une analyse au vitriol du match: “80 minutes lamentables, et 10 minutes de jeu après le but. Pas de foot, pas d’intensité". Et de conclure: "Si ces deux équipes jouent l’Euro à ce rythme, elles ne vont pas faire long feu dans la compétition”. Ça n’empêchera pas les Français résidant en Espagne de se faire chambrer pendant les dix prochaines années. Au moins.


Les titres

• Marca : "Victoire dorée: La barre et Casillas évitent le nul".
• AS : "Un but, Casillas, et beaucoup de doutes".
• El País : "Un but de Capdevila résout un mauvais match au cours duquel l'Espagne a voulu jouer comme la France, et la France comme l'Italie".


Ils ont dit

• Capdevila : “C’est une des meilleures équipes du monde, c’est bon pour le moral”.
• Xabi Alonso : “Ce fut une victoire très travaillée, La première mi-temps n’a pas été très belle, mais face à une équipe de ce niveau on ne peut pas se désorganiser”.
• Aragonés, en conférence de presse : "C’est difficile de marquer un but à la France".

Réactions

  • OLpeth le 07/02/2008 à 08h27
    Ouh la, la rédac n'amorcerait-elle pas un définitif virage anti-Henry (qu'elle esquissait depuis un moment déjà) ? C'est vrai qu'hier il a été transparent, mais je me demande si une doublette Anelka-Benzema serait plus complémentaire : deux attaquant axiaux attirés par le but... En tout cas sur la forme du moment, il me semble que le Benz mérite plus la place, et Anelka a été très bon hier, incisif dès qu'il en a eu le loisir.
    Avec plus d'audace, Raymond aurait pu mettre Ben Arfa pour commencer à la place de Toulalan. Mais y'a pas scandale, si Govou avait été là c'est lui qui aurait occupé le couloir droit.

  • Francis Dolarhyde le 07/02/2008 à 08h28
    Merci pour les faux-jumeaux ! A xhaque fois qu'on voyait Villa, je me disais "pu...., mais à qui il me fait penser ???"

    Bon, d'un autre côté, Jean-Pascal c'est pas la référence absolue, mais il faut avouer que la ressemblance est troublante.

  • Lyon n'aime Messi le 07/02/2008 à 11h24
    El País : "Un but de Capdevila résout un mauvais match au cours duquel l'Espagne a voulu jouer comme la France, et la France comme l'Italie".

    Bon je crois que tout est dit sur mon appréciation de ce match...

  • antigone le 07/02/2008 à 11h42
    Bien, mais un peu long. Je sais plus ce que je voulais dire, du coup.

    Ah si ! Il a dû bien se marrer, Ludovic Giuly.

  • Lucarelli 1 le 07/02/2008 à 11h43
    J'ai vu 10 minutes de ce match, donc je ne réagirai pas sur des faits de jeu.

    Mais la question de la compatibilité de Henry avec un autre attaquant (Trezeguet, Anelka, voire Benzema) est un gag. Henry est compatible avec son ego, et c'est tout. Ca n'enlève rien à ses qualités (bon, sauf le jeu de tête encore une fois, apparemment), mais collectivement il est hyper limité, le garçon.

    Nomdidju, par Saint George, palsambleu, sac à papier ! Il faut pendre les "créatifs" (?) d'Adidas avec les cordes vocales de Gilardi.
    Je vais me répéter, mais l'accession de cet homme à un poste de commentateur de foot me laisse perplexe. Pas forcément hier (pas entendu grand chose), mais le vide sidéral de sa culture foot devrait être un motif de licenciement.

    Rassurez-moi, Torres, il s'est blessé tout seul, hein ? Y a pas de coupable français sur le dos duquel mettre un "contrat" ?

  • Shura le 07/02/2008 à 11h49
    • Anelka sort. Une décision saluée mais incomprise: "En attaque, il y en a un qui joue et l’autre qui commande. Ils ont sorti celui qui joue" (59e).
    ---
    Je rêve que quelqu'un d'influent ose dire ça en France...

  • zouhire le 07/02/2008 à 11h57
    Le virage anti-Henry pris par les CdF me va très bien.

    J'aime les CdF.


  • On meinau score le 07/02/2008 à 12h16
    Après le départ de Zidane, Henry devenait pour moi le nouveau leader offensif de l'équipe de France du fait de son talent, supposé être au dessus du lot (c'était bien mon avis à l'époque).

    Immensément déçu je suis, et ce depuis quelques matchs.
    La comparaison avec Anelka et Benzema n'est vraiment pas flatteuse pour lui. Voila deux joueurs qui vont chercher le ballon, qui provoquent et tentent de créer le surnombre.
    Henry, lui, marche à coté, des fois il trottine.
    On doit pouvoir compter ses accélérations hier soir sur le doigt du pouce. Et c'est pas nouveau.
    Alors oui, peut être que pour la phase finale, il va être au top et tout peté mais j'ai du mal à y croire.

    Alors je milite pour une attaque Anelka - Benzema, si c'est deux là font pas un carton ensemble, je mange un kilo de choucroutes aux fruits de mer.
    Et si en passant on peut aussi se passer de Malouda (au moins comme titulaire) avec Ben Arfa ou bien Ribeiry à gauche, Govou à droite ou n'importe quoi d'autres, ca me va bien aussi, je ne le trouve vraiment pas décisif.

  • impoli gone le 07/02/2008 à 12h24
    j'adore le "vu de l'autre côté"
    quatre remarques espagnoles sur l'EdF qui résument parfaitement ce que j'ai vu hier

    - "En attaque, il y en a un qui joue et l’autre qui commande. Ils ont sorti celui qui joue" (59e).
    - “Entre Toulalan et Ben Arfa, Domenech fait des choses bizarres…"
    - "Avec Anelka et Benzema, Henry mérite d’être remplaçant".
    - El País : "Un but de Capdevila résout un mauvais match au cours duquel l'Espagne a voulu jouer comme la France, et la France comme l'Italie".



  • Hyoga le 07/02/2008 à 12h28
    Claro, je verrais bien une ligne d'attaque, en utilisant le schéma d'hier:

    Govou-----------------------Ribéry
    --------Benzema---Anelka

    Rien que sur le papier ça fait des flammes (oui, oui, même Govou bande d'hérétiques infidèles).

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