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La Gazette > 21e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 22 Jan 2008

 

Diantre. Le classement en relief a radicalement changé de physionomie, et la meute semble s'être rapprochée de Lyon en poussant Bordeaux aux avant-postes. Et comme Nice vient coller Nancy, on a envie de s'attarder sur le paysage.

classement_0708_21.jpg


Les résultats de la journée

Lens-Lyon : 3-0
Marseille-Valenciennes : 3-1
Saint-Étienne-Rennes : 2-0
Nice-Nancy : 1-0
Lorient-Paris SG : 1-0
Toulouse-Caen : 1-1
Auxerre-Strasbourg : 1-1
Sochaux-Lille : 1-1
Le Mans-Bordeaux : 1-2
Metz-Monaco : 1-4



Les 5 gestes de la journée

• Le long centre de Cohade, au-dessus de sept Auxerrois, pour offrir une tête plongeante à la Olive et Tom à Fanchone, seul aux six mètres face à Sorin.
• Le contrôle en pivot de Hellebuyck, sa conduite de balle impeccable vers le but et sa frappe violente en équilibre que ne peut détourner suffisamment Bracigliano.
• Le rush de Jérémy Menez, parti du rond central pour embarquer toute la défense et conclure lui-même d'un tir croisé au ras du poteau.
• L'enroulé parfait de Gakpe, arrêté au vingt mètres, qui s'en va cueillir la lucarne de Marichez.
• La demi-volte de Cavenaghi à la réception d'une balle très en profondeur de Henrique, suivi d'un lob extérieur du pied. Tranquille.



Les 5 antigestes de la journée

• Le contre du cul de Rémi Gomis sur une frappe de son coéquipier Toudic qui filait dans le but.
• La petite déviation de Bourillon, plus subtil que Cearà et Camara puisqu’il n’a besoin d’aucun adversaire pour tromper Landreau.
• Le coup de pied de l'âne administré à Douillard par Jurietti, qui enchaînera par une petite gifle sur son adversaire à terre, pour faire bonne mesure.
• Le trou d’air de Malicki, trop court en se jetant sur Erding mais pile dans le timing pour écrabouiller son défenseur de tout son poids à la réception de son saut de la mort.
• L’inspiration de Penneteau sur corner, qui laisse le but grand ouvert à Rodriguez pour être sûr de capter le ballon si le défenseur marseillais ne l’avait pas coupé cinq mètres devant lui.

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Nicolas Penneteau, dans un bouleversant hommage à Damien Grégorini.


La bannette

La tentative de corruption
Marama Vahirua (Canal+) : "Si vous me dites que le match se termine sur ce score, j'achète tout de suite".

L'équipe débitrice
David Berger (Canal+) : "Les Stéphanois prennent le match en moins".

L'équipe qui jouit très bien au ballon
Olivier Echouafni (L’Equipe): "On a une nouvelle fois pris un plaisir pas possible".

Le retour du syndrome Clara Morgane
Paul Le Guen (psg.fr): "C'est frustrant, car il y avait la place pour faire quelque chose".

L’équipe qui crève le plancher
Yvon Pouliquen (L’Equipe) : "On a régressé sur le plan défensif".

Le gardien à l'envers
Steve Mandanda (om.net) : "J’ai été beaucoup sollicité en première mi-temps. Généralement, dans ces cas-là, c’est plus facile pour les gardiens, surtout quand on les prend tous".

La causerie signée Henri Guaino
Jean-Pierre Papin (L’Equipe): "Nous avons changé les choses: l’envie d’aller vers l’avant, l’envie de marquer, l’envie d’être les meilleurs".

L'hommage ou presque
Philippe Bruet (Canal+) : "Djibril Cissé vient ici de rater, comme à ses plus belles heures, ce doublé qu'il espérait".

Le vendeur du mois
Didier Deschamps (Canal+) : "C'est vrai que le football français a cette caractéristique de football total".

La zone tampon du ventre mou
Mickaël Landreau (L’Equipe) : "On pouvait se détacher de la zone rouge".

Le mauvais déplacement
Laurent Roussey (asse.fr) : "Je ne me fie pas à ce qui peut se dire à l'extérieur". Pourtant, quand on te dit "Encore perdu", en général c’est vrai.

Le gars qu’il vaut mieux ne pas croiser
Guy Lacombe (asse.fr) : "Nous ne les avons pas convertis".

Le FC Toto
Yvon Pouliquen (sport24.com) : "Quand on fait preuve d'autant de largesses défensives face à des joueurs de la qualité de Ménez, cela ne pardonne pas". Sacré Yvon, au moins il n’a pas perdu le sens de l’humour.

Le cabinet du président
Laurent Blanc (L’Equipe) : "On a remis les Manceaux en selle". Et ils se sont fait dessus?

Le pervers de Saint-Symphorien
Yvon Pouliquen (sport24.com) : "Il va falloir se montrer beaucoup plus imperméable (…) pour redresser la barre".

Le club qui tourne mal
Jean-Marc Furlan (Dernières Nouvelles d'Alsace) : "Pour nous, c'était un challenge important que d'inverser l'ordre des choses". Marrant, on dirait Pape Diouf quand il voulait remporter le classement à l’envers.

Le yoyo de Daniel Leclercq
Jean-Pierre Papin (olweb.fr) : "C’est magique, un jour on est en bas, un autre on est tout en haut".

La roue de carrosse
Samir Nasri (om.net) : "Cela s’est bien passé ce soir avec Djibril car j’ai joué vraiment comme un deuxième attaquant et non pas comme un cinquième milieu de terrain".

L’entraîneur bien ancré
Frédéric Antonetti (L’Equipe) : "Ne comptez pas sur moi pour sauter au plafond". Non, ça va, on comptait pas sur toi.

Les coléoptères à qui on ne la fait pas deux fois
Jean-Pierre Papin (L’Equipe): "Dans le vestiaire, je n’ai pas entendu une mouche voler". Elles avaient trop peur de se faire enculer par Olivier Rouyer pendant la retransmission.


Le Top "En voiture Marco Simone"
Rudi Garcia (L’Equipe) : "On a du retard à l’allumage".
Kim Källström (L’Equipe) : "Les Lensois ont bien démarré le match".
Christian Gourcuff (L’Equipe) : "On aurait pu faire le break".

Le Top Christopher Reeves
David Hellebuyck (L’Equipe): "Cette place n’est pas volée".
Rudi Garcia (L’Equipe): "Le nul n’aurait pas été volé".
Frank Dumas (lequipe.fr): "On ne vole rien".



7 minutes de bonheur (part one)

C'est peut-être en regardant France 2 Foot que Nicolas Sarkozy a décidé de supprimer la publicité sur les chaînes publiques. Car on imagine que c'est pour attirer à tout prix le chaland à l'heure que l'apéro dominical que la deuxième chaîne s'est échinée à réunir le pire de TF1 (pour les attaques gratuites), de LCI (pour les débats populistes qui se prennent au sérieux) et de toute la TNT (pour la collection de has-been). Le résultat est sans appel. France 2 Foot est peut-être la plus mauvaise émission de foot jamais diffusée sur la télé française. Florilège des sept minutes consacrées, une fois n’est pas coutume… à l’arbitrage.

• Philippe Lucas: "Si on n'a pas d'arbitre à l'Euro, c'est qu'il y a une raison quand même hein!"
• Rolland Courbis: "Je remets en cause le système d'arbitrage une fois de plus (...) quand on te dit que la vidéo on ne veut pas la mettre dans le football pour qu'il n'y ait pas de coupure, donc nous avons des coupures sans vidéo, mais je préfèrerais avoir une coupure avec une vidéo, et qu'on soit sûr qu'après cette coupure, au moins, la décision qui est prise soit la bonne".
• Thierry Clopeau (sélection parmi les réactions de téléspectateurs): "Il n'est pas étonnant de ne pas avoir d'arbitre français sélectionné à l'Euro".
• Thierry Clopeau (sélection parmi les réactions de téléspectateurs): "Quand les arbitres commettent des erreurs, il faudrait les reléguer en Ligue 2 et pourquoi pas en National".
• Denis Balbir: "Y a une faiblesse quand même au niveau des arbitres assistants. Y a une faiblesse et un manque de prise de responsabilité".
• Philippe Lucas: "Les arbitres centrals (sic) c'est très difficile, eux c'est pas facile. Mais les mecs qui sont sur les côtés là, qu'ont rien n'a foutre à regarder, ils sont là, je lève, je lève pas, non mais tu vas pas me dire qu'ils sont bons ceux-là, attends!"

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Bientôt dans France 2 Foot: Rolland Courbis et Philippe Lucas trancheront leurs divergences d’opinion au baby-foot, pendant que Guy Carlier remplira ses grilles Rapido lors des lancements de Denis Balbir. Thierry Clopeau n’a pas fini de se marrer.


7 minutes de bonheur (part two: version sourds et malentendants)

Pour le service public, l’accessibilité aux programmes pour tous est une priorité. Ceux qui sont devenus sourds après une montée Balbirienne de trop ont droit à leur débat de fond, comme les autres. Les SMS des téléspectateurs ne constituent pas seulement une resucée populiste permettant d’insister lourdement sur un argument seulement avancé deux fois de vive voix au cours du débat. Les SMS, on ne le dira jamais assez, ne sont pas qu’un artifice de plus pour compenser les vacuités éditoriales: ils sortent aussi de l’isolement des milliers de passionnés. Compilation en sept minutes de bonheur…

• Après les décisions rocambolesques d’hier soir, pas étonnant de ne pas avoir de Français à l’Euro! (Gilles de Nantes).
• Quand les arbitres commettent des erreurs, il faut les sanctionner et les reléguer en L2 voire en National (Dave de Neuilly).
• Le foot se modernise mais l’arbitrage n’arrive pas à se mettre au diapason… Les erreurs ne cessent de s’accumuler (Seb de Lille).
• Devrons-nous encore vivre beaucoup d’injustice et de matches perdus à cause de l’arbitrage? (Steven de Amiens).
• Avec les enjeux économiques, comment peut-on se passer de la vidéo vu les conséquences? (Christophe de Créteil).
• Aucun arbitre à l’Euro 2008, n’est-ce pas la preuve de leur faible niveau? (Rémi de Caen).
• Le niveau des arbitres est à l’image du championnat: en baisse constante! (Paul de Blois).

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Et pendant ce temps-là sur la TNT, une vierge Marie excessivement décolletée apparaissait à des millions de téléspectateurs médusés.


La minute rhétorique de Laurent Blanc

"Ben écoutez, nous on est ambitieux, moi je suis ambitieux, l'équipe est ambitieuse, Bordeaux est ambitieux. Je crois que comme tout le monde, je crois que on regarde devant, on regarde derrière, et à partir de là, dès que vous approchez de plus en plus de la première place eh bien vous regardez en haut, sans oublier de regarder derrière" (Canal+).



Le chiffre de la semaine, c’est le trois

Comme les trois buts encaissés par Lyon face à Lens, pour la troisième défaite sur ce score depuis le début de la saison, et surtout, les trois petits points d’avance sur Bordeaux, qui relancent un championnat éteint depuis janvier 2005. Paradoxalement, si la nouvelle est bonne à prendre pour dix-neuf clubs, il n’y a ni de quoi s’inquiéter du côté de Tola-Vologe, ni de quoi se réjouir durablement dans le reste de l’Hexagone.
Car il faut se rappeler l’incroyable concours de circonstances qui a amené l’OL à se présenter si faible à Bollaert. Il aura fallu que Cris, Coupet, Müller se blessent pour plusieurs mois, que Govou et Cleber Anderson finissent par céder également, que Fabio Santos doive rapatrier illico sa compagne au Brésil pour cause de mal du pays juste avant son accouchement, que Juninho se casse un orteil, que Keita soit accaparé par la CAN, que Fred ait mal au portefeuille, pour voir le leader mettre enfin un genou à terre.

Et pourtant, l’OL a toujours trois point d’avance. Du côté de Bordeaux, on se dit qu’un coup est jouable, à condition que la poisse reste collée entre Saône et Rhône. C’est peu probable. Et il est plus plausible qu’un OL ayant connu une quantité "normale" de tuiles aurait aujourd’hui une bonne dizaine de points d’avance. Mais si la relance de l’intérêt du championnat est à ce prix, on pourra toujours attacher un bras de Benzema dans son dos.



La minute électrique de Djibril Cissé

"Ah ouais, ouais, c’était un bon Cissé, un bon Cissé on dira. Parce qu’il a loupé encore des trucs faciles et il a besoin encore de s’améliorer" (Canal+).



Le maître décolle

La veille de Lorient PSG, Christian Gourcuff affimait ce que tous les entraîneurs de France savent sans jamais oser le dire. En substance, que pour gagner contre le PSG, il suffit de bien défendre sur leur côté gauche et d’attaquer à fond sur leur côté droit. L’ancien prof de maths n’a pas perdu ses bonnes habitudes, et une fois les trois points enlevés au rival de la capitale, le voilà distribuant les mauvais points. Sur le bulletin des Parisiens, Gourcuff a consigné ces appréciations sans appel (citations L'Équipe): 

• "On aurait du se mettre à l’abri. En première période, notre maîtrise du match est totale, mais le PSG peut revenir à 1-1 alors qu’il n’a pas vu le ballon".
• "Le PSG n’était pas très en jambes et ça tranchait avec notre mobilité".
• "Leur façon de jouer en seconde mi temps est un aveu d’impuissance".
• "Collectivement on était beaucoup mieux".
• "On est favorisé quand on joue contre ce genre d’équipe pas très agressive et assez molle".
• "On a eu beaucoup plus d’occasions".

Alors, sévère mais juste ?


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Houla. Ça, c'est une amende LFP d'au moins 10.000 euros.


Les vraies notes de L’Équipe

Après la notation des joueurs, véritable institution, la rédaction de L’Équipe s’est fendue d’une innovation: dans son édition du 18 janvier, ce sont les présidents de clubs qui se voient attribuer des notes (sur vingt). "Au classement des présidents de L1, celui de Lyon est au sommet. Ceux de Paris, Marseille, Monaco, Saint-Étienne sont loin". Pour une surprise…

Cet excellent prétexte pour accorder une interview au cirage et à la brosse à reluire au lauréat Aulas est la provocation de trop. N’hésitant pas à combattre le mal par le mal, nous avons noté les journalistes de L’Équipe. Fallait pas commencer.

1. Dominique Rousseau: 18/20
> Les plus
• Nous a épargné un compte-rendu de l’OM rédigé par Hervé Penot.
• Souligne que le football est un sport illogique dans le compte-rendu d’OM-VA.
• Malgré nos chamailleries, nous l’aimons bien (si, ça compte, ils ont fait pareil avec JMA): bonus de +7,5 points.
> Les moins
• Une mauvaise humeur jamais démentie depuis le 26 mai 1993.
• Dominique Rousseau, c’était mieux avant, quand il n’alternait pas avec Hervé Penot.


2. Jérôme Touboul: 3/20
> Les plus
• Sa créativité en matière de mini-crises parisiennes a un vrai sens comique.
• Porte le même prénom que l’un des fondateurs des Cahiers (on n’a pas trouvé mieux): bonus de +3 points.
> Les moins
• Malgré des efforts constants, n’a pas encore obtenu de changement d’entraîneur alors que l’hiver est déjà bien entamé.
• Dramatise à outrance la déception de Paul Le Guen qu’il juge contraster avec son "discours souvent lisse", lui accordant de fait des "allures de mini-coup de gueule" et de "colère froide".
• En oublie complètement de rédiger le compte-rendu de Lorient-PSG.

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3. Hélène Foxonet : 2/20
> Le plus
• Nous savons rester galants hommes malgré l’adversité: bonus de +2 points.
> Les moins
• Prépare la prochaine crise inéluctable de l’OM en titrant "Diouf cible Gerets" au lendemain d’une élimination en Coupe Machin, et en suggérant que "le président marseillais voudrait mettre la pression sur son entraîneur qu’il ne s’y prendrait pas autrement", jugeant "cette virulence tout à fait surprenante".
• Se fait attraper les doigts dans la confiture comme une débutante par Éric Gerets qui réplique vertement: "Ça ne m’a pas déçu de lire dans L’Équipe que Pape Diouf m’a attaqué (…) C’est un faux-pas de L’Équipe, j’espère que ça sera le dernier cette saison mais c’est un fameux faux-pas de L’Équipe".


4. Bernard Lions : 0/20
> Le plus
• Une coiffure qui nous rappelle le chanteur de Crash Test Dummies (pas de bonus).
> Les moins
• Une capacité toubouliste à trouver des polémiques là où il n'y en a pas.
• Gâche un hors-texte du très beau match entre Le Mans et Bordeaux pour s'étaler sur l'expulsion décalée de Jurietti, extrapolant sur l'arbitrage vidéo et soutenant les déclarations de Bordelais énervés alors qu'ils n'ont rien vu de l'affaire.
• Publie la thèse contraire le lendemain, soutenue par des déclarations de l'arbitre, sans commentaire, ni mea culpa.



L’envers du championnat
La fraîcheur du valeureux Jérémy Menez faisait plaisir à entendre au pied du gigantesque Mont Saint-Symphorien: "C’était quand même un match de championnat", glissait-il, presque touchant en faisant montre d’une belle habileté en matière d’auto persuasion. Parce que balle au pied, le jeune homme est encore bien tendre. Par deux fois il partit à la faute en se faufilant tête baissée dans la forêt clairsemée des Grenats. Une organisation défensive trop rodée pour lui qui n’a pas encore l’expérience de ces joutes qui ne pardonnent pas la moindre erreur. Le sage Yvon Pouliquen, lui, savait que Monaco ne pouvait pas lutter face à son collectif si bien huilé: "On se tue tout seuls", pavoise-t-il au coup de sifflet final. De la belle ouvrage.

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Poing rageur et applaudissement: le staff messin se sait à la tête d'un effectif exceptionnel.
Les Messins marquent une fois de plus les esprits. Tout en creusant encore l’écart – mais jusqu’où iront-ils plus bas? – avec des Sochaliens qui évitent le pire grâce à une grande clémence arbitrale, et des Lensois complètement à la dérive sur leur pelouse face aux modestes Lyonnais. Jean-Pierre Papin dénonce: "Nous avons changé les choses: l’envie d’aller vers l’avant, l’envie de marquer, l’envie d’être les meilleurs". Trop d’envies auront tué l’envie. Celle des Parisiens reste palpable malgré les récents revers. Pour preuve, le retour de la créativité salvatrice au sein de la défense centrale, incarnée par le réalisme de Bourillon. S’il fallait se convaincre que le PSG n’a pas encore renoncé à toute ambition dans ce championnat ultra resserré, il suffisait de tendre l’oreille vers Clément Chantôme, qui prévient: "Il faut préparer Metz comme un grand rendez-vous". On en salive d’avance…

Réactions

  • Teddy le fondu le 22/01/2008 à 02h42
    "Mais si la relance de l’intérêt du championnat est à ce prix, on pourra toujours attacher un bras de Benzema dans son dos."

    Wouah l'autre, on s'en fout, on n'a pas le droit de marquer avec les bras, au foot.

  • sansai le 22/01/2008 à 07h58
    Le gars qu’il vaut mieux ne pas croiser
    Guy Lacombe ( lien) : "Nous ne les avons pas convertis".

    ------

    Et la palme de la vanne la plus capillotractée du jour revient à.
    Bon ok, j'ai pouffé comme un con pendant 10 secondes, après en avoir passé 5 à essayer de comprendre. C'est nul, mais j'adore.

  • Papin Jour Pape toujours le 22/01/2008 à 08h26
    Trop capilotracté pour moi. Je fume sans trouver (damned, j'aime pas ça)

  • FPZ le 22/01/2008 à 08h27
    Dans un autre esprit, celle de la zone rouge est pas mal non plus...

  • sansai le 22/01/2008 à 08h40
    Papin Jour Pape toujours
    mardi 22 janvier 2008 - 08h26

    -----

    Croisades, convertir, tout ça.

  • Flying Welshman le 22/01/2008 à 09h47
    Vous vous surpassâtes. Cette gazette est proprement grandiose.

  • Le_footix le 22/01/2008 à 10h03
    Le FC Toto
    Yvon Pouliquen ( lien) : "Quand on fait preuve d'autant de largesses défensives face à des joueurs de la qualité de Ménez, cela ne pardonne pas". Sacré Yvon, au moins il n’a pas perdu le sens de l’humour.
    ---

    Celle-là, j'avoue, j'ai pas compris.

    Et en-dehors de votre indulgence pour ce cher plumitif - ah ! Qui nous rendra un journalisme sans concession, impitoyable, débarassé des copinages de toutes sortes ? - eh bien c'était encore une très, très grande Gazette. Surtout la sortie de Penneteau...

  • antigone le 22/01/2008 à 10h20
    C'est paske les Cayés, ils croivent que Ménez il est nul.

    Pourtant, c'est balbir des joueurs monégasques.
    Moi je dis qu'un second procès n'est pas loin.

  • Lucarelli 1 le 22/01/2008 à 10h33
    Bonne gazette comme d'hab.

    Mais pour bien saisir les notations des journalistes de l'Equipe, il faudrait lire l'Equipe. C'est trop me demander.

  • Le_footix le 22/01/2008 à 11h10
    Ah OK ils croient ça ?

    Parce que d'après Ricardo, qui a entraîné l'équipe du Brésil espoirs, Menez a plus de potentiel que Kakà.

    Et quand on voit son premier but contre Metz, je ne suis pas loin de le croire.
    Quel appel magnifique dans le dos de la défense, quel contrôle, quelle classe dans l'effacement de Marichez. Oui c'est Metz et alors ?

    C'est juste que, d'après le coach tenant de la Coupe machin, Menez est totalement immature dans la vie.

La revue des Cahiers du football