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La Gazette > journée 7

Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 5 Sept 2007

 


Le classement en relief

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Les résultats de la journée
Toulouse-Auxerre : 2-0
Nancy-Saint-Étienne : 2-0
Lyon-Le Mans : 3-2
Bordeaux-Monaco : 2-1
Nice-Lens : 1-0
Rennes-Lille : 2-2
Caen-Sochaux : 2-2
Paris SG-Marseille : 1-1
Valenciennes-Metz : 0-0
Strasbourg-Lorient : 0-0



Ligue 1, le rapport d'étape

Sept journées, un cinquième du championnat joué... et déjà beaucoup de cartouches grillées. La trêve internationale est le moment de dresser une manière de bilan. D'abord en constatant qu'avec 16 points sur 18 à prendre, Nancy reste le seul survivant du trio d'outsiders qui avait enflammé les premières journées: Le Mans et Lorient sont revenus à plus de discrétion, laissant Valenciennes leur subtiliser l'honneur d'être sur le podium. Autres underdogs, Strasbourg et Nice s'alignent sur la barre des onze points après avoir ponctuellement affiché une belle maîtrise.

Parmi les plus grosses écuries présumées, c'est d'abord Monaco qu'on n'attendait peut-être pas à ce niveau. L'ASM semble vouloir faire jouer la loi des cycles après deux précédentes saisons particulièrement pénibles. Ricardo a profité d'un effectif doté de quelques perles en souffrance pour tordre le coup à sa réputation défensive... jusqu'à son retour au Parc Lescure. Les Girondins, justement, sont une autre bonne affaire de cette entame, avec un Laurent Blanc qui n'a pas déçu ceux qui se languissaient de le voir enfin entraîner.

Certaines équipes ont laissé entrevoir, avec des fortunes diverses, une certaine qualité de jeu, qui permet d'espérer une montée en régime progressive. C'est le cas du Stade rennais, sur lequel on miserait bien une pièce (de préférence pas une tragédie ni une comédie). Il y a aussi le paradoxe stéphanois: les Verts ont souvent brillé, sans être très efficaces ni s'éviter de douter de leurs capacités. Mais il faut remarquer qu'ils ont rencontré les six premiers du classement actuel...

Avant le coup d'envoi de la saison, Frédéric Thiriez avait exprimé son vœu d'un retour de l'axe Paris-Lyon-Marseille. Sans un redressement lyonnais entamé avec le derby, le président de la Ligue aurait dû déchanter sur toute la ligne. Car l'OM et le PSG sont arrivés à leur rendez-vous avec une seule victoire au compteur. Pour ces trois clubs, les pronostics reste très ouverts quant à l'état réel de leurs forces.
Le LOSC et le TFC résident dans cet entre-deux que l'on ne peut pas encore qualifier de ventre mou. Le premier accumule les matches nuls, le second a vécu un mois d'août qui a vu son rêve de C1 s'envoler face à Liverpool.

Enfin, provisoirement (ou pas) décrochés, cinq clubs ont accumulé des déboires qu'ils ont payé au classement: Sochaux, Lens et Metz sans une victoire, l'AJ Auxerre maintes fois cartonnée et Caen victime de surplace après une victoire initiale.


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Notons la couleur grenat qui gagne petit à petit les survêtements sochaliens.


Les 5 gestes de la journée

> la tête en rupture de Luyindula qui montre aux Marseillais qu'il est possible de mettre des buts dignement en se laissant tomber dans la surface au Parc.
> l'enchaînement grand pont, petit pont, passe décisive de Fanni qui rappelle que la L1 avec Ribéry, c'était bien aussi.
> le tacle de Cana sur Mendy, d'une propreté que l'on n'avait plus vu à Marseille depuis le départ de Laurent Blanc.
> le trou d'air de Vercoutre, subtil mélange d'Arconada pour l'assurance de sa prise de balle et d'Elissalde pour sa faculté à libérer proprement le ballon.
> la superbe tête de Namouchi sur le poteau strasbourgeois qui rappelle, comme celle de Zidane face à Buffon, que parfois, l'esthétisme paie moins qu'une bonne vieille déviation nez-épaule prête à filer dans le petit filet opposé.



La Bannette

La rencontre qui s’est déroulée sans François Hollande
Laurent Blanc (girondins.com) : "Le match a été compliqué car il y avait une belle opposition".

L’entraîneur qui a du mal à faire passer la pilule
Pablo Correa (L’Équipe) : "On a passé un test, comme on en passe chaque semaine".

Le gardien mal crucifié
Rod Fanni (staderennais.com) : "C’est un peu dommage parce qu’on n'a pas su enfoncer le clou".

La précision utile
Jean Marc Furlan (L’Equipe) : "Ce n’était pas une partie d’échecs". Malgré la lenteur de déplacement des pions.

Le schizo retourné
Laurent Roussey (JDD) : "Je n'ai pas vraiment reconnu mon équipe ce soir". Et l'entraîneur qui multiplie les changements de joueurs, tu le reconnais?

Le gardien qui se prend pour un avant-centre
Rémi Vercoutre (L’Equipe) : "Toute l’équipe a, en tout cas, toujours été derrière moi".

La formation à abattre
Laurent Blanc (L’Equipe) : "Bordeaux est repéré comme une équipe cherchant à jouer au foot".

Le chauffeur poids-lourd
Pierre Dréossi (JDD) : "Un calendrier très hard nous attend".

L’alchimiste
Frédéric Hantz (L’Equipe) : "Il va vraiment falloir maintenant transformer les nuls en victoires et les défaites en nuls".

La danse de l'été
Jean II Makoun (staderennais.com) : "L’équipe de Rennes a bien poussé, nous n’avons pas baissé les bras. Rennes à dû se faire bouger à la pause". Heeeey, Macarena!



Les Tops

Le Top "Flore intestinale"
1. Élie Baup (sport24.com) : "Nous avons mis nos tripes pour y parvenir et c’est vrai que c’est un résultat qui nous satisfait pleinement".
2. Vincent Planté (fcsochaux.fr) : "Sochaux a poussé et à réussi à chaque fois".
3. Stéphane Dalmat (fcsochaux.fr) : "Ce point fait quand même du bien".

Le Top "Actions de la semaine"
1. Claude Puel (L’Equipe): "Nous avons peu de points par rapport à notre investissement".
2. Jean-Michel Aulas (L’Equipe): "Je sais qu’ils vont maintenant capitaliser sur cette confiance".
3. Jérôme Rothen (L’Equipe): "Un retard comptable, surtout au Parc".

Le Top "Anecdotes"
1. Christian Gourcuff (L’Equipe): "Notre invincibilité à l’extérieur est anecdotique".
2. Jean Fernandez (L’Equipe): "Le deuxième but toulousain est presque anecdotique".
3. Etienne Didot (AFP)  "[Wiltord] sait qu'il a raté. C'est anecdotique et il en mettra d'autres".



Le clasico n'existe pas

L'avantage des PSG-OM, c'est que même lorsque les deux clubs ne sont pas au sommet du classement, on peut quand même continuer à en faire des tonnes en disant... que les deux clubs ne sont plus au sommet du classement. Ce qui revient à parler du "clasico" tout en indiquant que cette appellation est usurpée. Exemple amusant avec l'article du Journal du Dimanche, qui souligne que "quand on sait que le dernier titre de champion de France remonte à 1992 pour Marseille et 1994 pour Paris, c'est à se demander si ce clasico en est encore un". Sachant aussi que la "rivalité ancestrale" entre les deux clubs est une invention conjointe de Bernard Tapie et de Canal+ au tout début des années 90, un tel constat revient à dire que le clasico n'a jamais existé. Surtout si l'on rappelle que ce terme n'a été importé en France que depuis trois ou quatre ans.

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Désormais, les joueurs des PSG-OM sont priés de ramasser eux-mêmes leurs déchets techniques.


Bruet joue au suspens menteur

Le match entre Lyon et Le Mans avait été vendu en entrée de Jour de foot – Alexandre Ruiz lançant une petite image de JMA à la mi-temps, se demandant ingénument pourquoi donc le président pouvait-il tirer une tronche de trois kilomètres – puis survendu par Philippe Bruet qui lança son résumé d’un très exagéré "C’est toujours spectaculaire dans Jour de foot, mais là c’est très spectaculaire".

Les gros sabots enfilés par le commentateur pour préparer le téléspectateur au retournement de situation de fin de match ont tout bonnement ruiné le suspense d’un résumé dont l’issue n’a vite plus fait aucun doute. Bruet en a rajouté des caisses, plutôt que de faire lentement monter la tension. L’insistance mise sur la débâcle lyonnaise ne pouvait laisser augurer aucune autre issue qu’un retour canon des gones. On s’est ainsi senti dans la peau d’un enfant de cinq ans à qui Guignol demande où est le gendarme.

Il y a une forme de condescendance à l’égard du téléspectateur à créer ainsi un spectacle factice, en jouant d'une part sur le fait que celui qui commente connaît déjà l’issue du match, d'autre part sur des ressorts émotionnels contrefaits – Le Mans crée la surprise en battant Lyon – et concrétisé par l’utilisation de l’indicatif à mauvais escient ("qui offre un troisième but au Mans et puis non, finalement") ou le lancement de formules faussement provocatrices ("qui empêche Gervinho de marquer ce but du trois à zéro, trois à zéro pour Le Mans à Gerland").

Note : Philippe Genin a été beaucoup plus expéditif pour manger le morceau, annonçant, pour Nancy-Saint-Étienne, la deuxième participation de Nilsson, qui avait "déjà perdu contre Lyon".


La minute pathologique de Jean-Michel Aulas

"C'est peut-être ce qui va permettre de donner encore plus de confiance à cette équipe qui effectivement doute, qui effectivement n'a pas de chance dans les blessures, qui effectivement n'a pas de chance avec les arbitres, qui effectivement n'a pas de chance avec certains articles qui sont pas toujours gentils avec elle" (France 2 Foot).

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Tout est en place pour rencontrer les Blacks dès les quarts.


Paganelli trouve plus petit que lui

Étrange interview que celle réalisée par Laurent Paganelli au cours du match PSG-OM. Au tout début de la seconde mi-temps (54e minute), Mamadou Niang est remplacé par Matt Moussilou, et semble exprimer son dépit d’être sorti si tôt par Albert Emon. S’asseyant à côté du joueur marseillais, "Paga" tente alors de lui faire expliquer en quoi son remplacement est une décision utile et justifiée. Sa seconde question ne diffère pas vraiment de la première, et n’a pour but que de faire dire à Niang en quoi il est bon de faire rentrer un joueur frais, et combien ça va dynamiser l’attaque olympienne.

Paganelli aurait-il posé deux fois la même question à Cantona après que celui-ci eut jeté son maillot, en colère d’avoir été  remplacé? Peut-être. Est-ce la frustration d’un ancien joueur, qui n’aura jamais tout à fait supporté l’idée d’être rappelé sur le banc au cours d’une rencontre? Probablement. Toujours est-il que ces questions (cette question en fait, répétée comme un sketch un peu outrancier, dans un style propre à l’ancien Stéphanois) qui vise à rappeler qu’il n’est pas bon de bougonner et qu’il faut respecter le monsieur Émon, a un étonnant côté maître d’école. Il fallait croire que "Paga" avait, pour une fois, trouvé plus petit que lui, et qu’il ne s’est pas gêné pour jouer de l’atmosphère sévère d’un banc de bois.



Le Ruizomètre

Petite image – Petit bonbon – Petit sourire – Petite image – Petite peur – Petite image – Petite caméra isolée – Petite info – Petite image – Petit mot.
Un seul épithète, dix fois répété pour sept substantifs différents, le tout en à peine dix minutes d’antenne. Bravo Alex.




L’équipe pauvre type

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Lyonnais et Stéphanois se réconcilient au sein de la défense pauvre type de la septième journée dans laquelle ils trustent les cinq postes de l’arrière. Deux Monégasques payent pour le manque d’ambition de Ricardo face à Bordeaux, accompagnés d’un Lillois et de l’Auxerrois de service. Keita continue son carton plein sur l’aile droite, ce qui tendrait à prouver que L’Équipe et France Football le considèrent comme le plus mauvais joueur de L1.



L'envers du championnat
Quand ça ne veut pas rigoler, à l’endroit comme à l’envers, ça ne veut pas rigoler! Prenez le valeureux Rémy Vercoutre, complètement désemparé au coup de sifflet final, impuissant au milieu de coéquipiers coupables sur lesquels il aura le tact de ne pas s’acharner. Les doutes à peine voilés de la direction du club à son encontre, lorsque l’OL tenta de s’attacher les services du flamboyant Lionel Letizi, n’auront pas affecté son niveau de performance. Sûr de son football, il avait mis son équipe sur orbite quand, subitement, le collectif se fissura imperceptiblement, avant de s’effondrer littéralement en fin de rencontre.

Peut-être le score confortable avait-il laissé croire aux hommes d’Alain Perrin que les dés étaient jetés. La désillusion de Vercoutre, héros solitaire de la soirée, est immense. Même s’il continue de protéger ses coéquipiers au micro de France 2, il assume son nouveau rôle d’exemple au sein du groupe: "Il y a des mecs qui essayent de faire de leur mieux, un peu à mon image, c'est pas toujours évident".

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Encore plus prise de tête que le classement à l’envers : le classement à l’endroit selon France 2 foot.
Les Lyonnais s’éloignent benoîtement des sommets au fur et à mesure que les journées passent. Le temps ne joue pas en leur faveur, d’autant que tout en haut du classement, les plans de jeux rodés avivent les ambitions des Auxerrois et des Messins. Pour preuve, la haie d’honneur de la défense bourguignonne autour d’Elmander, qui voit le piège se refermer irrémédiablement jusqu’à la faute irréparable, et le parcours quasi-parfait des Messins depuis le début de la saison. Ce sont onze Vercoutre dont aurait besoin Alain Perrin pour prétendre rivaliser face à deux formations décidément en pleine confiance…

Réactions

  • Le_footix le 05/09/2007 à 01h24
    Superbe Gazette, fantastique, merveilleuse, bref parfaite à votre image comme toujours...

    Ne pas sous-estimer le rôle d'outsider à l'envers de Marseille, qui, après 10 mn étrangement passives - une première cette saison - a su renouer avec les valeurs qui étaient les siennes, sans obtenir davantage qu'un nul au Parc. On a néanmoins pu observer que Ziani s'avérait une recrue montant en puissance tandis que Nasri révèle des qualités insoupçonnées à un tel niveau de compétition (le mérite en revient certainement à sa préparation physique aboutie).
    Le plus grand danger résidant peut-être en Mandanda: le remplaçant de Carrasso, gardien sympathique mais limité, n'est décidément pas à la hauteur.

  • Si le vin vil tord le 05/09/2007 à 09h07
    Vraiment très bon classement à l'envers. Et le moment pathologique d'Aulas est vraiment pathologique!

  • Tricky le 05/09/2007 à 10h36
    J'aime beaucoup, mais alors beaucoup, mais alors beaucoup beaucoup, la vignette sur les Blacks.

  • Save Our Sport le 05/09/2007 à 11h33
    Ouais ben Tricky y'a un jeu de survêtements grenats qui t'attend au stade Bonal, si tu passes vite les prendre à la boutique du club, une hot-esse sera toute heureuse de te récompenser.

  • ouais.super le 05/09/2007 à 13h17
    Enfin un classement à l'envers qui parle de Lyon, ça fait plaisir, surtout si ça ne se reproduit plus jamais.

    Sinon je m'attendais à une vignette sur le classement affiché par France 2 Foot ! :-) Incroyable qu'ils n'arrivent pas à faire fonctionner une application aussi simple...

  • zouhire le 05/09/2007 à 14h01
    Le schizo retourné
    Laurent Roussey (JDD) : "Je n'ai pas vraiment reconnu mon équipe ce soir". Et l'entraîneur qui multiplie les changements de joueurs, tu le reconnais?

    ----------------------------

    Bréviaire

    zouhire
    mercredi 29 août 2007 - 14:08
    Divan plus tard

    "Allemagne: Freund sélectionneur." ( lien)

    Premier entraînement : le schizo retourné.

    -------------------------------

    Dame Rédac ferait-elle du raviotage clandestin ?


  • Roger Cénisse le 05/09/2007 à 14h13
    L'ouverture de Rool et la reprise de Koné, c'était trop moche pour les gestes de la journée ? :-)

  • la rédaction le 05/09/2007 à 14h14
    On plaide la réminiscence (fraîche).
    Désolés et merci.

  • la rédaction le 05/09/2007 à 14h27
    (pour zouhire)

  • impoli gone le 05/09/2007 à 19h51
    les vignettes sont vraiment excellentes
    et le classement à l'envers toujours aussi roboratif

    concernant l'enchaînement grand pont petit pont passe décisive, je l'aurai plutôt attribué à Govou (vs Nanard il y a 2(?) ans)
    mais peut être que notre balafré teuton l'a également réalisé
    à moins que Dame Redac ne prête qu'aux riches

La revue des Cahiers du football