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Passer notre équipe à la machine

Invité : Poteaux carrés – L’AS Saint-Étienne est-elle retombée dans le travers habituel consistant à ne surtout pas maintenir une équipe qui pourrait gagner? Ou bien s'est-elle relancée en même temps que l'espoir des supporters?
Auteur : Parasar le 16 Août 2007

 

Petit bijou d’humour et d’autodérision, Poteaux carrés taille des costards sur mesure aux dirigeants et aux joueurs de l’ASSE depuis bientôt deux ans. Le nom du site résume en tout point son esprit: "parce que Glasgow, Hampden Park et ses fameux poteaux représentent tout à la fois une apogée, un point de départ, un tournant dans l’histoire du club. C’est notre madeleine de Proust et le mythe fondateur, en toute immodestie". Les fans se délecteront notamment de l’incroyable éphéméride de l’ASSE. À visiter de toute urgence, donc.
gg_poteauxcarres.jpg

Passer notre équipe à la machine. C’est le projet de nos dirigeants semble-t-il. Dans un élan souchonesque, ils ont décidé de voir si le Vert éclatant entraperçu l’an dernier (si si, souvenez vous, l’automne 2006…) pouvait revenir. Mais pas question, même à l’eau de javel, de tenter de ravoir les sentiments.

La grande lessive verte tourne sur un programme auquel rien ne résiste, pas même l’affection et la fidélité, qui font définitivement tâche dans le foot d’aujourd’hui. Alors, disparus Sablé, Ilunga, Hognon, et très bientôt Camara et Gomis [NDLR: article écrit avant la prolongation de Gomis]. "Que sont devenues toutes nos idoles?", s’inquiète le peuple vert. "Et s’il ne reste plus que nous?", pourraient en écho leur répondre Perrin et Janot, désormais en voie de mohicanisation.

Bien sûr, sans trop se forcer, en les prenant un par un, on peut comprendre chaque départ. En se forçant à peine plus on peut admettre l’idée de fin de cycle et la nécessité pour créer un nouvel élan de partir au combat avec des hommes frais dans leur tête. N’empêche… L’effet volume est saisissant, et ne peut laisser insensible même le moins romantique des supporters. Car certains laisseront un plus grand vide que d’autres. Sablé bien entendu mais aussi Hognon, classieux chef de défense pendant cinq saisons pleines

Toujours ronchon

gg_machinealaver.jpgHognon, c’était une certaine idée du foot. Un foot désuet, celui des libéros, race aussi sûrement en voie d’extinction que les meneurs de jeu. Ces libéros élégants, qui brillent plus par leur coup d’œil, leur anticipation et leur intelligence de jeu que par leur physique. Hognon en cela était dans la lignée d’un Sylvain Kastendeuch.
Et puis Hognon, c’était un sens du but rare dans notre équipe. La faculté de se placer au bon endroit au bon moment. Cette merveille de tête décroisée sur corner entrevue tant de fois, à commencer par ce dimanche pluvieux au Mans, en D2. Ces buts de la délivrance contre Niort ou à Nantes…Un talent pour forcer la décision qui rappelait Laurent Blanc (l’exceptionnelle aisance technique en moins).

Enfin, Hognon, c’était notre Gnon-gnon, avec son côté éternel insatisfait, toujours ronchon. Ce caractère bien trempé, cette exigence toujours présente, cette lucidité sur ses performances, bref un esprit saint, comme là encore, hélas, on en fait plus.
Alors forcément à l’heure où certains boudent et refusent de s’entraîner alors que le club compte sur eux (la soupaloignonycrouton attitude, LA tendance de l’été dans le foot français en général, le foot vert en particulier), voir le club abandonner Hognon comme un chien laissé en bordure d’autoroute à la veille des vacances, ça remue un peu et pas que les ultra-sensibles du palpitant.


L'avenir quand même

Mais s’il se délecte à se retourner sur son glorieux (ou pas) passé, par réflexe le supporter se tourne toujours vers l’avenir comme un chat retombe sur ses pattes. Spécialement à l’intersaison, à l’heure où tous les rêves sont autorisés, où tous les supporters de tous les clubs sont convaincus que cette année, ça y est c’est sûr, c’est la bonne. Au-delà du simple réflexe, plusieurs éléments objectifs peuvent nous inciter à envisager goulûment l’avenir.

Le premier, en forme de raisonnement par l’absurde, tient au fait qu’après trois ans d’ultra-stabilité de l’équipe type (Janot, Ilunga, Hognon, Camara, Sablé, Feindouno et Piquionne ont été d’indiscutables titulaires pendant trois saisons, on peut y ajouter Hellebuyck, Zokora, Diawara et Mendy pendant deux saisons et on arrive à un onze type), l’absence de progression justifie le changement et la remise en cause de ceux qui, malgré tout le talent qu’on leur prête, n’ont pas su aller plus haut.
Le second tient au profil des recrues. Matuidi, Payet, Gigliotti sont jeunes et sortent d’une saison accomplie. La rentabilité de l’investissement (puisqu’il faut bien aussi raisonner en ces termes) semble assurée. Tavlaridis et Varrault offrent, eux, des garanties en termes de défi physique, domaine dans lequel les Verts ont trop souvent pêché par excès de bonne éducation dans les moments où la performance passe aussi par l’intimidation de l’adversaire.
Le troisième tient à l’entraîneur, dont le discours est ferme et clair, dont la méthode semble cohérente, et qui a l’avantage (relativement à son prédécesseur) de connaître son groupe et d’avoir choisi toutes ses recrues.

Alors au moment où la larme est tentée de venir à l’œil qui s’attarde trop dans le (vade) rétro, presque simultanément, l’eau vient à la bouche et l’excitation monte. Pour définitivement y croire, pour que dans la balance les promesses l’emportent sur les regrets il ne manque pas grand-chose. Simplement nettoyer les dernières taches qui salissent notre intersaison, puis dissiper le flou qui entoure l’animation offensive de l’équipe et les hommes qui en auront la charge. Avec ou sans Féfé? Avec ou sans pivot remiseur? Comment arriver à jouer avec Ilan?  Une fois propre et sec, même fluo, on n’aura qu’une envie: vibrer pour cet éternel maillot étoilé.

Réactions

  • sansai le 16/08/2007 à 12h04
    Y'a de quoi être optimiste pour les Verts quand même. Une fois avalée la pillule de cet horrible maillot.
    C'est toujours mieux que le chocolat-rose fabuleusement atroce d'Auxerre, vous me direz.

    En tous cas leurs résultats démentent leur niveau de jeu.
    Feindouno est toujours aussi étincelant, Payet (rendez-le nous !) toujours aussi combatif et lumineux dans ses ouvertures (le but de Bafe Gomis contre VA rappelle curieusement un but de Keserü la saison passée sur une même passe lobée par-dessus la défense, parfaitement dosée et dans le bon tempo, donnant un boulevard à l'attaquant), l'attaque peut s'enorgueillir d'éléments confirmés ou très prometteurs que sont Ilan, Gomis et Gigliotti, Landrin abat toujours un très gros travail, Matuidi est plein de promesses, et la défense, bien que très remaniée, semble cohérente.. Avec même un coup de patte gauche intéressante pour Nivaldo à la relance.
    En tous cas dans le contenu c'est assez enthousiasmant, et l'ASSE aurait 9 points aujourd'hui que ce serait absolument pas scandaleux. L'ASM et Rennes peuvent s'estimer heureux franchement.

  • Jon-Dahl Tomasson le 16/08/2007 à 19h43
    Vu le nombre impressionnant de réactions à cet article, une évidence :

    la passion a quitté St-Etienne pour Lyon !!!

  • sansai le 16/08/2007 à 20h12
    ou alors ils ont suivi Sablé à Lens. Maintenant la passion est derrière Monterrubio.

  • loustic is back le 17/08/2007 à 10h47
    Désolé de vous décevoir, mais cet article est de juillet. On n'attend pas forcement la parution sur les cdf pour réagir ou pas.


  • sansai le 17/08/2007 à 14h25
    Ca vous plaît pas d'en parler avec nous hein, c'est ça ? On est pas assez bien pour vous ici, on parle trop d'Aulas ?
    Si c'est comme ça je retourne fomenter mon complot qui assurera la LDC à Nantes à horizon 2015 qui couronnera une saison pleine agrémentée de la relégation de l'ASSE en DH.

  • poiuyt le 19/08/2007 à 22h34
    si le but c'est de réagir, je noterai juste cette phrase à peine voilée qui confirme nos doutes, hognon a bien pour pseudo grognon!

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