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La France qui gagne plus

Sous l'égide de notre bien-aimé empereur, la sélection nationale a remporté face à l'Ukraine une victoire au mérite.
> Le match : la nalyse
> L'action du match
> Les gars
> Le Carnet de l'archiviste
> La minute pathologique de Jean-Michel Larqué
> Un homme dans le match : Nicolas Sarkozy
> Le match vu du Forum
> Le coin des pronostiqueurs
le 4 Juin 2007

 


Si l'on pouvait faire abstraction de la composition de ce groupe, avec ses quatre prétendants sérieux, mais aussi de l'énervante défaite en Écosse, on pourrait estimer que ce parcours qualificatif des Bleus est l'un des plus maîtrisé de son histoire, tant cette équipe de France parvient à être au rendez-vous. Du moins jusqu'à présent, puisque la confirmation contre la Georgie devra être aussi limpide,.. Et qu'on ne peut pas préjuger d'une rentrée et d'un automne prochains durant lesquels tout pourra se (re)jouer. Mais en attendant, les points pris à la Lituanie (au prix d'une séance de torture qui est le propre des éliminatoires) et à l'Ukraine laissent la France sur de bons rails. Vivre sereinement entre deux matches, c'est déjà beaucoup.


Le match : la nalyse

Loin du but. Ainsi peut-on résumer la première mi-temps de l'équipe de France, faite d'une domination qui n'a fait que s'accroître sans offrir d'occasions nettes. Les Bleus se sont pourtant appliqués à procéder par un jeu rapide, fait de passes redoublées et de recherche d'intervalles... mais avec un manque d'impulsion initiale et de mouvement autour du porteur de balle. Ainsi, si le premier rideau ukrainien a souvent été franchi, ni Malouda, ni Ribéry, ni Anelka se purent se trouver dans des situations réellement favorables – ce dernier n'étant quasiment jamais alerté en pointe. Faute d'une utilisation efficace des côtés et d'une justesse suffisante des passes en profondeur, les percussions de Nasri ne débouchaient sur rien de tangible. Un pointu de Nasri (11e), un tir trop croisé d'Anelka (15e), un autre trop enlevé de Ribéry (42e) et des centres qui passent hors de portée des joueurs sonnent de minces alertes...
La récupération très rapide du ballon et la quasi-impuissance offensive des Jaunes – en dehors de quelques coups de pied arrêtés (dont une série entre la 13e et la 20e minutes) – n'annulaient toutefois pas la possibilité d'un malentendu tragique. Ainsi, en toute fin de mi-temps, à la suite d'un coup de sifflet parti des tribunes, Abidal croyait au hors-jeu et laissait Goussev déborder et centrer en retrait, sans que Kalinitchenko ni Mikhalik ne parviennent à profiter de l'aubaine. Dans le temps additionnel, c'était de nouveau le joueur du Dynamo qui, à la réception d'un caviar de Voronine, était "intercepté" par Abidal.

L'entame de la seconde mi-temps montra très vite que les Bleus avaient décidé, dans le même dispositif, de prendre le cours du match à leur compte. C'était d'abord Clerc et Anelka qui manquaient de dévier un coup franc de Nasri que Chovkovski captait (48e). On croyait ensuite au but quand, dans la minute suivante, le Boltonien adressait un tir du gauche, légèrement dévié, qui finissait du mauvais côté du poteau. Malouda s'échappait à droite et son, centré, détourné, échouait sur Anelka dont la volée était arrêtée par le gardien (53e). Un tir à ras de terre de Toulalan (54e) sera le dernier jalon sur le chemin de l'ouverture du score...
Sous l'effet d'un peu d'euphorie, les Bleus pouvaient alors s'exprimer avec plus d'aisance et de rythme, les espaces s'ouvrant enfin devant eux. Mais après deux tentatives d'Anelka et Nasri, le jeu s'étiolait, tranquillement contrôlé par les locaux. Dix minutes plus tard, Anelka doublait la mise et permettait à ses coéquipiers de contrôler jusqu'au bout des Ukrainiens fatigués.

domenech_provoc.jpg
"Hey, Oleg, je suis peut-être pas Ballon d'Or, mais moi mon coiffeur est entré dans le vingt-et-unième siècle, alors tu ranges ta cravate a à rayures et tu arrêtes de déranger le quatrième arbitre, c'est un ami à moi".


L’action du match

70e minute
Flanc gauche, Abidal récupère le ballon dans les pieds ukrainiens à soixante mètres du but. Il s’appuie sur Ribéry avant de donner latéralement à Nasri, qui trouve encore Ribéry dans le couloir. Dos au but, le Marseillais temporise vers Abidal resté en soutien. Toulalan, avec Makelele, réoriente le jeu vers le rond central. On revient sur la gauche avec Malouda, Toulalan puis Nasri qui retrouve Abidal. Nouvelle tentative de changement de côté avec Makelele dans le rond central qui accélère et trouve Malouda dans la profondeur plein axe en mettant quatre Ukrainiens hors du coup. Le Lyonnais contrôle pied droit en se levant le ballon, et lance Anelka avant que le ballon de retouche le sol, par-dessus le dernier rideau. Quatre nouveaux adversaires dans le vent. Le Wanderer contrôle de la poitrine et évite le retour du dernier défenseur d’un joli coup du sombrero dans la surface. Il conclut en puissance, du gauche, ces trente-sept secondes de possession ininterrompue et quatorze échanges de balle. Trop la classe.



Les gars

Hormis quelques sorties aériennes, Coupet n'a eu qu'à regarder les tentatives ukrainiennes filer hors du cadre. Il a plus tremblé que ses filets, sauf quand Abidal a sorti la faux pour enlever le ballon et Goussev.

Gallas et Thuram ont survolé les débats, et ce n'est pas complètement une image puisqu'ils ont régné dans les airs. Autorité, placement, engagement: toute la panoplie du défenseur central y est passé (avec même une ou deux relances hasardeuses, pour ne rien cacher). Clerc a été sérieux et disponible, dans un match où les latéraux n'ont pas été invités à déborder à tout va. S'il n'a pas trouvé de complicité très évidente avec Ribéry, il n'a quasiment pas perdu de ballons et c'est lui qui se jette pour empêcher Kalinitchenko de marquer (43e). Abidal n'est pas apparu au mieux de ses possibilités, mais il a bien tenu son côté et comme d'habitude, a compensé ses failles par sa détermination. Ainsi, en fin de première mi-temps, avec un retour kamikaze sur Goussev. Juste avant, on peut lui reprocher d'avoir cru au hors-jeu de ce même joueur alors que l'assistant, sous son nez, n'avait pas levé son drapeau.

Makelele ne vieillit plus. Au bout d'une épuisante saison avec Chelsea, "l'esclave" a encore eu les ressources pour orchestrer le jeu depuis les lignes arrières. Après une passe décisive qui est restée virtuelle (53e pour Malouda), c'est lui qui a trouvé la juste ouverture pour Ribéry. Dans l'ombre de son compère, Toulalan s'est beaucoup démené et sa contribution a été précieuse. Dommage qu'il n'a pas réussi à mieux placer sa bonne frappe.
Loin de sa forme de juin 2006, Ribéry a cultivé les paradoxes: il a été aussi peu décisif qu'avec Marseille ces derniers temps... avant d'emporter le morceau avec un but qui ressemble à son précédent sons le maillot bleu (contre l'Espagne, en quart de finale du Mondial). Peut-être plus efficace dans ses percussions, Malouda n'a pas été très régulier et après un début très actif, il a rarement été dans les bons coups. En seconde mi-temps, il a tout de même mis deux fois Anelka sur orbite (53e et 71e), lui permettant d'inscrire son but sur une passe instantanée par-dessus la défense...

Forcément moins à son aise que contre l'Autriche, Nasri ne s'est jamais découragé. Il a tâché de créer des différences au milieu, et notamment offert à Anelka la première vraie occasion du match (49e) et alerté Chovkovski (61e). Intéressant sur les coups de pied arrêtés...
Moins brillant que lors de ses récentes prestations, essentiellement en raison de la pénurie de ballons exploitables, Anelka a tout de même réussi à marquer en inscrivant avec brio un deuxième but très important. Le signe que son destin s'est enfin mis dans le même sens que celui de la sélection nationale?


thuram_coupet2.jpg
"Putain Greg, t'as le teint tout trouble! C'est quoi cette hygiène de vie, bordel?"


Le Carnet de l'archiviste

Anelka dans le Top 10
Contre l'Ukraine, l'homme au 3-9 a marqué son dixième but en bleu, neuf ans après sa première sélection. Dix buts, ce n'est pas beaucoup, et pourtant, une trentaine d'internationaux seulement ont fait aussi bien ou mieux depuis 1904. Trente-deux très précisément. Et entrer dans ce haut du classement n'arrive pas tous les jours: le dernier à l'avoir fait avant Anelka était Robert Pires, en octobre 2001 contre l'Algérie. Le prochain sera probablement Djibril Cissé (9 buts), si ses tibias le lui permettent. Anelka se rapproche ainsi de la triplette offensive seventies de Michel Hidalgo, Rocheteau (15 buts) – Lacombe (12) – Six (13). Il reste évidemment très loin de Platini (41 buts) dont la première place tient toujours, même si Henry (39) est tout près derrière. Platini est le meilleur buteur français depuis 1984, où il avait détrôné Just Fontaine, premier depuis 1958.

Les gardiens du dogme
Raymond Domenech aime le changement. Sauf à un endroit: les cages. Même après la fin de l'ère Barthez, le seul poste où le sélectionneur n'a fait aucun essai est celui de gardien de but. Avant lui, Santini n'avait testé aucune paire de gants non plus. Il faut remonter à l'époque Lemerre pour voir des bleusailles dans les bois: Coupet et Landreau en Corée en juin 2001. Ils sont toujours là.
Il faut dire que la longue carrière en Bleu de Barthez a stérilisé la surface de réparation. Entre 1994 (première sélection contre l'Australie au Japon) et 2006, sur 160 matches, il en a joué 87.
Les 73 autres se répartissent entre 9 gardiens, mais parmi ceux-là, 4 n'ont fait que passer: Martini (dernière sélection), Charbonnier, Porato et Dutruel (une chacun). Le jovial Letizi n'a guère fait mieux (4 capes). Seuls Ramé (12), Coupet (18 jusqu'à la Coupe du monde 2006) et Lama (34) ont réussi à se faire une petite place. Toute petite, alors, puisque la diva chauve a joué 26 des 32 matches de phase finale entre 96 et 2006.
Le prochain nouveau pourrait être Sébastien Frey, retenu deux fois par Domenech sans jouer. Mais il n'est que troisième gardien, et Landreau est encore jeune (28 ans). Itandje et Lloris sont encore plus loin.

Les Bleus meilleurs sans domicile fixe
Pour la première fois depuis janvier 1998, le SdF ne sera plus le stade principal des Bleus à la rentrée. Si le bilan des Bleus est plutôt correct dans une enceinte qui a bien du mal à monter en température, même s'il lui est arrivée de déborder du couvercle, il serait exagéré d'affirmer que le SdF est un bastion imprenable.
En 48 matches joués depuis janvier 1998, les Bleus ont perdu 5 fois. Pas terrible, même s'il faut noter qu'une seule de ces défaites prêtait à conséquence, et que c'est la plus ancienne (2-3 contre la Russie en juin 1999). Il faut aussi ajouter au passif 12 nuls, dont neuf 0-0. Et 31 victoires, dont au moins trois resteront dans les mémoires: contre le Brésil en 98, le Portugal en 2001 (4-0) et l'Italie en 2006 (et le fameux doublé de Govou).
Dans la même période, l'équipe de France a joué 18 matches dans ce que les Parisiens appellent la Province, avec un bilan beaucoup plus flatteur qui milite pour une délocalisation plus fréquente: 16 victoires, 2 nuls pour du beurre (3-3 contre la Norvège  en 98, 1-1 contre la Bosnie en 2004) et pas l'ombre d'une défaite. Plutôt bon signe avant les prochaines échéances à Auxerre (Géorgie) et à Nantes (Lituanie). Quant au Parc des Princes (Écosse), c'est une autre histoire.

narsri_sarko.jpg
"Oooops, désolé monsieur le président!"


Les observations en vrac

> Perturbé de retrouver le FC Sochaux au Stade de France, Franck Ribéry a eu du mal à se mettre dans le rythme.
> Oui aux exécutions sommaires des crétins qui, munis d'un sifflet, font les marioles depuis les tribunes.
> Elle se termine quand la campagne électorale de Sarkozy ?



La minute pathologique de Jean-Michel Larqué

56e minute de jeu.
Jean-Michel Larqué : "Là ça devient inquiétant quelque part parce que même sur ce long centre, on a senti Éric Abidal laisser courir le ballon en touche sans avoir l’envie de donner une impulsion, et… et bah on s’en n’est pas sorti hein, parce que là c’est un ballon dangereux…"
Thierry Gilardi : "Ballon renvoyé par Thuram, Toulalan, l’arrivée de Ribéry, contrée de la main cette balle, oui, pas de doute. Allez, du rythme tout en restant patients, faut dire que c’est un dosage difficile, hein ! Malouda, Makelele…"
Jean-Michel Larqué : "Oupap! Pap! Pap! Pap! Pa!"
Thierry Gilardi : "Attention à Ribéryyyyyyyyyyy…"
Jean-Michel Larqué : "Pap !Pap !Pap !Pa !"
Thierry Gilardi : "Et le buuuuuuut !"
Jean-Michel Larqué : "OUUPAP! PAP! PAP! PAP! PA!"
Thierry Gilardi : "De Franck Ribéryyyyyyyyyyy…"
Jean-Michel Larqué : "Ooooh! Ooooh!!!"



Un homme dans le match : Nicolas Sarkozy

Il ne fallait pas être naïf: dès lors que le nouveau président de la république avait choisi le match comme le théâtre de sa trentième opération de communication de la semaine, il était évident que TF1 allait lui prêter son concours. On doit tout de même confesser que, bien qu'avertis, nous n'attendions pas un tel niveau de service, qui montre bien que l'absence totale de vergogne est la principale caractéristique de la "rupture" à l'Élysée (tant l'utilisation de l'équipe de France à des fins politiques n'a rien d'une nouveauté) comme chez ses serviteurs (1).

sarko_doigt.jpgEn tout cas, notre décompte a décompté durant la retransmission pas moins de quinze plans sur le président, pour un total d'une minute et quarante-six secondes d'antenne (49" en première mi-temps, 57" en deuxième – au cours de laquelle le réalisateur put associer notre maître aux deux buts français). En grande star du muet, Nicolas Sarkozy a multiplié les signes de la main et les clins d'œil, contemplant la marée de drapeaux français opportunément distribués par la Fédération, tandis que sa voisine Roselyne Bachelot agitait un maillot floqué à son nom.
De manière plus classique, le réalisateur maison n'a pas manqué, à deux reprises, de faire apparaître à l'écran le staff de la chaîne, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve en tête. L'occasion de constater que les cerveaux des Français étaient farcis par des hommes aux visages aussi expressifs qu'une escalope de veau. Mais ça, au moins, ça prêtait à sourire.

(1) Rappelons que le groupe Bouygues a confirmé, le 22 mai, que Laurent Solly – directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy – allait devenir directeur général adjoint de TF1.



Le match vu du Forum

RG7 - 21:03
00:00:37 sec. pour la première analyse du jeu d'Arsène Wenger.
Qui dit mieux?
(...)
dugamaniac - 23:20
Vous trouvez pas qu'il y eu plein de plan sur la nouvelle ministre des sports pendant le match? ( à côté d'elle, y avait semble t-il un enfant mais j'ai pas réussi à l'identifier à cause du gamin qui agitait un drapeau au rang en dessous).
(...)
Bakamogo - 21:38
Et c'est toujours aussi cocasse d'entendre Wenger utiliser le "nous" pour parler d'une équipe qu'il accuse d'être responsable de la blessure de ses joueurs x mois plus tard, de la faim dans le monde, du trou dans la couche d'ozone et de la rétrogradation de Pluton au rang d'astéroïde.
(...)
michelidalgo - 22:00
Pour débloquer la situation, je proposerais bien de faire entrer Didier Six ou Bruno Bellone.
(...)
michelidalgo - 22:29
Bon, j'ai bien fait de faire entrer Bruno Bellone.
(...)
Save Our Sport - 23:06
On appréciera les actions de buts avec de super passeurs (Make’ et Maloud’) et de superbes finissions (Rib’ et Nico’, le joueur hein, pas le Président même si on a presque plus vu ce dernier qu'Anelka....)
(...)
G.Esteban - 23:12
En même temps, Sarko, il a déjà fait 76% des programmes de TF1 mais il l'avait pas encore fait celui-là...
[mode David Vincent on]
Et Abidal est un nul, ça fait des années que je le dis à tout le monde et personne me croit, ou alors les gens disparaissent quand ils me croient. Faites gaffe.



Le coin du pronostiqueur

Roberto Cabanastonvilla - 15:54
Au Stade de France....hum, ça sent le 0-0...
kiki2mars - 17:11
2-0 pour la France, Anelka et Cissé. Je l'ai peint (hé oui, je peins le futur).
Wizz - 17:32
Un bon 0-0 bien moisi selon mon voyant.
mister sid - 19:26
0-1 Ukraine.
Wizz - 21:51
Qu'on garde le nul car la défense, c'est pas ça.
Frenchwill - 21:53
Oh la mi temps bien chiante... Et la seule solution offensive sur le banc, c'est Cissé ? Ça sent le hold-up ukrainien, ça.
kiki2mars - 02:21
Moi qui croyait que les CdF recueillaient le meilleur des analystes du pays, en fait ce n'est que le reflet de notre bonne mentalité de loser.

Réactions

  • sansai le 04/06/2007 à 02h10
    haha kiki2mars :)

    A la décharge de Mourinho, j'ai pas vérifie ses stats, mais je suis à peu près persuadé que l'esclave a pas mal tourné cette saison avec l'éclosion de Lassana Diarra et surtout l'explosion d'Obi Mikel, même si il a été encore bien souvent titulaire, il est sorti plus souvent que les saisons passées, ce qui explique sans doutes sa bonne fraîcheur physique pour ce match. Et puis ça fait 15 jours que la Premier League est terminée.

  • Vinnnch le 04/06/2007 à 09h32
    Je confirme pour ma part que le Larqué a été particulièrement autoparodique samedi soir. Bou diou, mais en 25 ans de carrière télé, il a jamais fini par comprendre que des fois même à 0-0 à la mi-temps, """""son""""" équipe pouvait gagner quand même ?...
    Je ne comprends même pas que le nouveau boss de TF1 ne l'ait pas encore lourdé, lui qui représente quand même la France du passé, celle de la loose. Ne pas croire en l'équipe de France c'est ne pas croire en la France. Comment pareil élément néfaste aux féaux sujets que nous sommes devenus peut-il continuer à faire partie de l'équipe Sarko ? Euh, TF1 pardon ?

  • 5ylV@iN le 04/06/2007 à 09h56
    "Elle se termine quand la campagne électorale de Sarkozy ?"

    Réponses en vrac à observation en vrac : quand commencera celle de 2012, à la semaine des 4 jeudis (pour travailler plus), quand les poules aux œufs d'or auront des dents, ou à la renationalisation de TF1 (Ah ben non en fait ça changera rien...)

  • Gentil Ghana le 04/06/2007 à 10h25
    Aussi accablé que vous par la soupe que le Duc de Bouygues sert à notre Conducator, je me dois de relativiser un aspect contestable de l'article:
    - les statistiques concernant les matches en province ne signifient pas grand chose, dans la mesure où le public provincial se voit généralement réserver les tocards. En dehors du Mondial 98, quelle "grosse" équipe les bleus ont-ils reçu ailleurs qu'au SDF?

    Qu'on ne se méprenne pas, je suis à fond pour des gros matches internationaux en dehors de Saint Denis (chaude ambiance garantie), surtout si ça peut nous épargner la présence de Naboléon...

  • animasana le 04/06/2007 à 10h56
    En dehors du Mondial 98, quelle "grosse" équipe les bleus ont-ils reçu ailleurs qu'au SDF?
    ---------------------------

    Les féroés à Sochaux? Grosse équipe puisqu'elle contient 5% de la population du pays.

  • merdard bandit le 04/06/2007 à 11h07
    >>"Perturbé de retrouvé le FC Sochaux"

    Il a retrouvé le chemin des buts et c'est déjà ça.

  • mollows le 04/06/2007 à 11h11
    Au rayon bétonage de la grande famille.

    L'"information foot" privatisée
    Bruno Caussé dans Le Monde | 02.06.07
    lien

  • axgtd le 04/06/2007 à 11h48
    C'est vrai, on a le droit de commenter les matches en direct sur le forum maintenant ? [insérer ici un smiley mi-figue mi-raisin]

    Mais je voulais juste vous remercier d'écrire "Voronine" et "Chevtchenko" plutôt que la traduction anglaise de leur nom.

  • José-Mickaël le 04/06/2007 à 11h55
    Je viens juste pour une petite critique... Je trouve le récit du match pas très bon. Au début, tout est bien détaillé, ça me rappelle ce que j'ai vu à la télé (c'est bien ça l'intérêt d'un tel récit, il me semble). Mais la fin n'est pas racontée. Et l'ouverture du score, alors, elle est où ? Impossible de suivre : voilà qu'on raconte que le score est doublé, alors qu'on n'a pas raconté qu'il a été ouvert ! Allons, bon, j'ai loupé le but ? Au moins, à la télé ils affichent le score en permanence.

    Ben, vous allez rire, mais samedi, je l'ai loupée, l'ouverture du score, pour cause d'être parti à la cuisine boire un coup. Du coup, ce récit incomplet est très fidèle !

    (Mais, sérieusement, je pense que le récit est mal fichu.)

  • philoumob le 04/06/2007 à 12h49
    Une nouvelle fois, les trotskistes des CdF se permettent de vilipender notre Jean-Michel National. Et ben pour une fois, j'étais super heureux qu'il soit là.
    Vers la 70ème, Jean-Mimi annonce que Makélélé faisait partie des 6 exclus du mondial 98. Immédiatement, je me retourne vers ma femme, et lui dit: et non, il n'y était pas. Il y avait Ba, Letizi, Djetou, Lamouchi et Anelka (Laigle m'a échappé). Elle me répond: c'est pas possible ce que tu me dits, si Jean-Mimi le dit, c'est que c'est vrai. 5 minutes après, Gilardi annonce que Jean-Mimi s'est trompé.

    Morale de l'histoire: pour ma femme, je suis un mec super intelligent car je corrige les gens qui causent dans la télé. Et j'ai passé une bonne fin de soirée.

    Alors, merci Jean-Mimi!

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