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L'Amérique du Sud s'éloigne des sommets

La FIFA veut interdire les rencontres internationales à plus de 2.500 mètres d'altitude... À quelques semaines d'une Copa America menacée de boycott, le débat fait rage et oppose Pelé, Bilardo, Pekerman, ou encore Sepp Blatter et Evo Moralés.
Auteur : Antoine Faye le 31 Mai 2007

 

Pour la première fois depuis cinq cents ans et l’invasion espagnole, les pays andins ont retrouvé une forme d'unité. La faute en incombe à un communiqué de la FIFA présentant l’ordre du jour du prochain congrès de l’organisation. Au cours de sa tenue, le 30 et 31 mai, les dirigeants du football mondial doivent entériner une décision radicale: l’interdiction de disputer des matches internationaux à plus de 2.500 mètres d’altitude.
La FIFA fonde officiellement cette nouvelle réglementation sur des critères médicaux, dû au mal des hauteurs. Les images célèbres, montrant les effets néfastes de l’altitude, ne manquent pas dans l’histoire du ballon rond: Pelé, notamment, revêtant un masque à oxygène à la mi-temps d’un match opposant la Bolivie au Brésil. Cette image est couramment réactualisée par les joueurs des sélections ou clubs étrangers disputant des matches dans les pays andins, à des altitudes souvent supérieures à 3.000 mètres (1).


"Attentat" contre la Bolivie
Ce n’est pas la première fois que l’interdiction des matches en altitude est évoquée. En 1997, la FIFA avait même créé une commission pour régler cette question. Mais les pressions internationales – et Jacques Chirac en tête, au nom du Comité d’organisation de la Coupe du monde en France – ont dissuadé toute initiative. La remise à l'ordre du jour de ce projet est intervenue à la suite du match disputé par le Flamengo à Potosí (3.976 mètres d’altitude) lors de la Copa Libertadores. De nombreux joueurs du club de Rio ont été placés sous assistance respiratoire (2).

Pour autant, les raisons médicales invoquées par la FIFA sont loin de satisfaire les pays andins. En interdisant la tenue de rencontres internationales à une altitude supérieure à 2.500 mètres, la FIFA oblige donc l’Équateur, la Bolivie, le Pérou et la Colombie à trouver un nouveau stade pour leurs sélections. Le débat sur l’opportunité de cette décision est particulièrement vif. Et ce sont désormais les autorités politiques des pays andins qui mènent la lutte contre la FIFA. Evo Morales, le président bolivien, a immédiatement convoqué une réunion extraordinaire pour étudier les réponses à donner à ce que le gouvernement bolivien qualifie "d’attentat" contre le pays (3).


Pelé contre Bilardo
Toujours est-il qu’un très vif débat est né de cette décision. Pelé a très clairement pris position en faveur de cette décision, regrettant qu’elle ne fut "pas prise plus tôt", et signale que jouer en altitude a toujours désavantagé les Brésiliens. Le directeur médical de la sélection argentine, Raúl Madero (4), est d’un avis similaire: "Les études démontrent que [jouer en altitude] provoque des maux de têtes, des nausées, et de la fatigue". En résumé, un risque accru de blessures. L’international uruguayen Mario Ignacio Regueiro rappelle pour sa part que "beaucoup de joueurs ne supportent pas l’altitude et finissent par s’évanouir".

Mais pour beaucoup d’observateurs, les effets néfastes de l’altitude sont loin de justifier une telle décision. L’un des plus médiatiques détracteurs de cette mesure n’est autre que Carlos Bilardo, ex-sélectionneur argentin, et médecin de formation. S’il reconnaît que "ce n’est pas la même chose que de jouer à Bogotá, Quito, La Paz ou ailleurs", il rappelle que "ce n’est pas bon non plus de jouer en pleine chaleur, comme je l’ai fait au Mali, par cinquante degrés, lorsque j’étais sélectionneur de la Libye". L’entraîneur argentin assure que l’inconvénient de l’altitude se combat par des adaptations tactiques, et non des interdictions (5).


L'altitude pire que la chaleur ?
Xabier Azkargorta, ancien sélectionneur de la Bolivie lors de la Coupe du monde 94, dénonce "l’injustice" que constitue la prohibition des matches internationaux en altitude. S’il reconnaît le facteur "altitude", le Bigotón ("Grosse Moustache") signale que la FIFA obligeait les sélections nationales à jouer par 40 degrés lors de la Coupe du monde 94. "L’humidité était tellement élevée que les joueurs des deux équipes (Boliviens et Allemands) avaient du mal à respirer". Signalant que l’altitude nécessite une adaptation, Azkargorta remarque qu’il en va de même pour jouer à Recife, au Brésil, par "une chaleur et une humidité asphyxiantes" ou lorsqu’il faut jouer par moins quinze à Moscou. "En fin de compte, résume-t-il, il s’agit toujours de jouer au football, que ce soit dans le froid de l’Europe de l’Est ou un climat tropical asphyxiant" (6).

José Pékerman, ex-sélectionneur argentin, dans un entretien accordé à El País, se montre finalement le plus objectif sur la question: outre des aspects techniques – le ballon prend beaucoup de vitesse en altitude – Pékerman indique que le mal des hauteurs peut se combattre en arrivant au dernier moment avant le match, puisque l’organisme "ne ressent le changement d’altitude qu’au bout de six heures" tout en signalant que "si l’on veut être juste, la chaleur est peut-être pire que l’altitude" (7).


Le reniement de Blatter
lapaz_blatter.jpgCet avis fut partagé, en son temps, par le très diplomate Sepp Blatter, qui s’est publiquement exprimé à ce sujet lors d’un déplacement à La Paz, en 2000. Le plus sérieusement du monde, le président de la FIFA déclarait: "Je suis né dans les montagnes. Mon village en Suisse fait face aux collines (sic) les plus élevés d’Europe. L’altitude ne me fait pas peur", avant de plaider "Il n’est pas plus grave de jouer en altitude que de le faire par quarante degrés en Afrique ou moins vingt, comme en Russie. La Paz ne fera l’objet d’aucun veto, du moins, pendant mon mandat". Ces paroles sont d’ailleurs inscrites sur le fronton du stade Hernando Siles de La Paz, perché à 3.800 mètres d’altitude (photo ci-contre - La Republica).

Las de chercher comment lutter contre l’altitude, certaines fédérations sud-américaines ont visiblement décidé d’utiliser les instances internationales, et ont même convaincu Seppi de revenir sur sa promesse. L’entraîneur colombien, Jorge Luis Pinto, avoue que "depuis quinze jours, nous savions que certaines fédérations se cachent derrière ce dossier". Sans le nommer, il reste néanmoins clair que les commanditaires de cette opération anti-altitude sont la CBF, la Fédération brésilienne, et un secteur dissident de l'AFA, la Fédération argentine. Mises devant le fait accompli, les fédérations andines cherchent donc une solution à cette affaire (8).


Sport d'intérieur ?
La protestation la plus fédératrice, actuellement, est le boycott de la Copa América qui doit se tenir cet été au Venezuela. Politiquement, les autorités politiques des pays affectés cherchent des soutiens étrangers: les excellentes relations qu’entretiennent Nestor Kirschner, président argentin, et Evo Morales, son homologue bolivien, devraient conduire à un soutien officiel de l’Argentine. Par la voix de Claudio Morresi, le ministre des Sports, le gouvernement argentin a publiquement demandé à la FIFA d’analyser "les bénéfices qu’impliquerait l'annulation de cette décision" (9).

En outre, l’interdiction des matches internationaux en altitude pose un problème beaucoup plus grave qui touche à l’universalité du football: certains pays sont-ils inaptes à la pratique du football? De plus, le veto à l’altitude peut apparaître comme un premier pas vers une uniformisation accrue. Après le chauffage de la pelouse pour éviter le gel, la couverture des stades, pour éviter la pluie, voici donc l’interdiction de l’altitude… il ne manque plus que la climatisation obligatoire – contre la chaleur – pour que le football devienne un vrai sport d’intérieur.


(1) Une version récente de cette image peut être vue dans le documentaire "Selección Brasileña, lo nunca visto" de Canal+ Espagne.
(2) Bien que victimes de l’altitude les joueurs Brésiliens sont revenus de Potosí nantis d’un match nul, sur le score de 2-2, bien que menés 2-0 à la mi-temps.
(3) Lire l'article de la radio Cooperativa (Chili). 
(4) Lire la dépêche de l'agence Ansa.
(5) Le quotidien espagnol El País, très actif sur cette question, publie un ensemble de réactions à cette nouvelle.
(6) Lire la réaction de Xabier Azkargorta, dans El País.
(7) L’opinion de José Pekerman dans El País.
(8) Des versions discordantes circulent sur l’application de cette mesure: le président de la Fédération colombienne, Luis Bedoya aurait obtenu l’assurance que Bogotá, comme la ville de México, ne seraient pas affectées par cette décision, malgré leur altitude, supérieure à 2500 mètres. Plus de détails sur le site web du journal péruvien La República.
(9) Les déclarations du ministre argentin reprises par le journal La Nación.

Réactions

  • nominoe le 31/05/2007 à 00h40
    Article interessant, comme en politique on voit que promesses et beaux discours se renient sans problèmes... Le parallèle avec les température ou hygrométrie extrêmes est fort pertinent. Juste un détail: dans le renvoi 8, je ne vois pas ce que vient faire la ville de Mexico. D'une part parce que le Mexique n'est jamais cité dans les pays "posant problème" (au sens de l'article!), et d'autre part, l'altitude de cette ville n'est pas "supérieure à 2500 mètres", mais est d'environ 2200-2300 mètres suivant les sources.

    Ce qui doit bien arranger la FIFA, vu que le Mexique a quand même un poids footballistique supérieur à celui de pays comme la Bolivie ou l'Equateur (voire même de la Colombie).

  • Jon-Dahl Tomasson le 31/05/2007 à 00h58
    Question délicate.

    Il est incontestable qu'on ne respire pas de la même façon à 3.000m qu'à 100m d'altitude.
    Qui s'est amusé à grimper au Machu Picchu me confirmera.
    Maintenant, est-ce que c'est vraiment plus dangereux que de jouer en Afrique sous des températures très élevées ?

    Je me souviens que pour la Coupe du Monde 94, on avait obligé les joueurs à disputer les matches à 12h, en pleine chaleur maximale, pour que les horaires coïncident avec l'Europe.

    On ne s'était pas géné pour mettre en danger la santé des footballeurs, et des spectateurs aussi, pour des raisons bien sûr pécuniaires.

    Et ça aurait changé aujourd'hui ??

  • sansai le 31/05/2007 à 01h46
    Ouais, toutes mes confuses. Je trouvais cette décision excellente et légitime jusqu'à la lecture de cet article, il est vrai que certaines conditions de jeu comme celles de certains pays où les températures et/où l'humidité atteignent des pics positifs ou négatifs difficilement soutenables, ne dérangent personne. Pourtant on peut difficilement dire que la Russie ne tire pas un avantage des matches à -15° à Moscou.
    En ce qui concerne la Coupe du Monde 94, si l'argument de la santé est le même, y'a pas le même problème d'inéquité. M'enfin bon vu que c'est l'argument de la santé qui est officiellement retenu, ça reste un contre-argument valable en l'occurrence.

    Et pendant ce temps-là, l'arbitrage continue de cafouiller, d'être pointé du doigt et les arbitres d'être bafoués tous les jours. Mais c'est sûrement plus urgent de s'en prendre à de petits pays de foot et à leur avantage injuste à domicile.
    Au fait, les Boliviens (par exemple), ça leur demande pas une acclimatation eux aussi quand ils doivent jouer à domicile ? Ou inversement, à l'extérieur ?

  • Loul le 31/05/2007 à 03h41
    "Pékerman indique que le mal des hauteurs peut se combattre en arrivant au dernier moment avant le match"

    Ce qui est loin d'être toujours possible, notamment pour accéder à des terrains situés dans des régions difficiles d'accès, comme l'illustre...
    (tiens serait-ce par pudeur que personne ne le signalerait ?) le bon So Foot du mois (et quelle couverture rafraichissante :) ) avec un long article consacré justement au déplacement de Flamengo sur le terrain du Real Potosi.
    J'en recommande la lecture, voire même la lecture complète et d'une traite pour ne pas faire comme moi et réserver d'autres commentaires pour un moment où les temps et les conditions de transports en commun m'auront permis de l'achever ;-)

  • Si le vin vil tord le 31/05/2007 à 07h40
    On avance souvent, dans d'autres domaines, l'argument du : "ce n'est pas parce qu'il y a pire ailleurs qu'on ne peut pas améliorer telle ou telle chose".
    Mais c'est sûr qu'il y a de nombreux climats où l'Homme doit mettre du temps pour s'adapter. Ce qui est contraire aux matchs de foot qui interviennent ponctuellement.
    Pour moi, le problème est bien évidemment que cette loi soit poussée par le Brésil qui, sous couvert de recherche du bien être médical pour les joueurs, tente d'éliminer ce qui pourrait le gêner dans sa conquête de titres. Un peu comme le G14 se cache derrière la spectacularité des matchs pour tenter d'organiser une ligue fermée. etc etc

  • manuFoU le 31/05/2007 à 09h05
    "Au fait, les Boliviens (par exemple), ça leur demande pas une acclimatation eux aussi quand ils doivent jouer à domicile ? Ou inversement, à l'extérieur ?"


    à domicile, non, à l'extérieur, ça dépend des condition qu'ils doivent affronter. ce n'est pas de jouer au niveau de la mer qui leur pose problème, mais plutôt les températures élevées et l'humidité.

    quoi qu'il en soit, merci pour l'article, très pertinent et argumenté. un aspect cependant est totalement éludé, dont certains d'entre nous ont déjà parlé sur le fil consacré au foot sud-américain : le problème des clubs. vous n'évoquez que les sélections nationales, qui sont clairement visées mais pour qui il existe des solutions (la bolivie pourra touours jouer à santa cruz, par exemple). mais qui de des clubs de la paz (3600m), sucre (2900m) ou potosi (4000m), pour ne parler que de ce que je connais (le problème est sans doute le même pour certains clubs péruviens ou colombiens). Vont-ils être obligés de jouer tous leurs matchs internationaux à l'extérieur ? Eux qui manqunt déjà cruellement de moyens, autant leur refuser l'inscription en copa libertadores, ça ira plus vite...

  • taniwha le 31/05/2007 à 09h27
    le probleme se pose aussi bien évidemment au mexique... Toluca, 2600m d'altitude, pour avoir trainer là bas et fait des footings... c'est pénible de se faire doubler par des mamies le premier jour! Mais le poids mexicain est plus important que celui de la bolivie. Le mexique étant l'un des rares pays capable d'organiser une coupe du monde en moins de temps qu'il n'en faut pour annuler une compet' sud africaine.

    Je ne suis pas certains que les russes soient avantagés par les matchs par température négative, même si leurs organismes y sont habitués, leur championnat s'arrête à ces périodes là.

    mais n'est-ce pas là l'avantage de jouer à domicile et ne serait-ce que trop respecter les populations qui endurent ces conditions toute l'année.
    à l'avenir, on devrait organiser les compétitions au brésil...


  • Olf le 31/05/2007 à 10h22
    L'article de So Foot consacré au déplacement de Flamengo à Potosi m'avait sensibilisé pour la première fois au problème, et cet article en remet une couche d'une façon tout aussi intéressante.

    On est d'accord sur le fait qu'il y a pas mal d'hypocrisies derrière ce débat, et que jouer sous -15°C ou sous 50°C au soleil est également pas très conseillé. Mais il y a quand même un truc qui m'interpelle : il semble que les matchs en altitude provoquent des soucis pour les organismes qui sont, à l'inverse, plus facilement gérés sous des températures très froides ou très chaudes.

    Bref, quelques interrogations, au passage : les organismes sont-ils encore plus mis en difficulté en altitude qu'en cas de match sous des températures extrêmes? Quand un match se joue sous une chaleur étouffante, on évoque le cas de risques de déshydratation, mais il semble que les cas de malaises consécutifs à la chaleur sont rarissimes (de même à propos des matchs qui se jouent sous des tempréatures polaires): est-ce dû à un black out médiatique sur ces sujets ou bien y a-t-il réellement de plus grandes difficultés d'adaptation en altitude que sous la chaleur ou le froid? Bref, vaste problème. Mais je serais surpris que la décision d'interdire de jouer au-delà d'une certaine altitude soit réellement prise. Quoique, on ne sait jamais...

  • le cocorrézo-cocolombien le 31/05/2007 à 11h39
    Gros débat, ne pas oublier que pour certaines sélections (la Colombie peut être d'autres également), du fait de joueurs évoluant en Europe, on ne jouait plus en altitude. La Colombie en était venu à jouer à domicile à Barranquilla, au niveau de la mer pour éviter les problèmes d'acclimations à Bogotá qui est à 2600m. Vu les faibles résultats, la Fédé avait décidé de repasser à Bogotá pour désavantager l'adversaire et vaincre le signe indien mais ça risque d'être compliqué.

    Si les adversaires ont la possibilité d'arriver avec une semaine d'avance, est-ce que les conséquences sur l'organisme sont encore importantes? J'ai pas mal gambadé équipes dans les villes concernées et le corps s'habitue assez rapidement d'après mes impressions et mes souvenirs de sport sur place...

    Le problème s'était déjà posé en Coupe Suramericana lorsque Cienciano, le club de Cusco avait triomphé. Boca n'avait pas voulu jouer la manche de la finale prévu à Cusco est le match s'était déroulé plus bas à Arequipa pour ne pas défavoriser les argentins contre le petit poucet favorisé par l'altitude. Résultat, victoire malgré tout de Cienciano.

    Conclusion: c'est compliqué mais je suis de l'avis de Bilardo.

  • taniwha le 31/05/2007 à 11h56
    personnellement, je pense que le corps s'acclimate rapidement à 2600m, même si la performance sur la durée est rendu plus difficile.
    aprés, on est censé avoir affaire à des athlétes, donc des personnes entrainées et en bonne santé.

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