Sabri, l'homme qui s'aimait de trop
le 13 Nov 2006
Mouchi est fâché. C’est pas une contrepèterie, c’est la vérité. Même qu’il a claqué la porte après notre match contre Bordo. Il a crié «Ça peut plus durer comme ça!» J’ai répondu «Mais t’es calu, on vient de gagner ». Il a précisé «Je parle pas de l’OM, je parle de moi ». Forcément, Mouchi qui s’intéresse à autre chose qu’à lui, c’est comme Canal qui diffuse une autre équipe que l’OM. Autant dire que c’est rare et à contrecœur. Mouchi a crié «Je vous préviens, je suis pas venu à l’OM pour rester sur le banc!» Sabri y confond tout, il est pas sur le banc, il est au ban de l’OM. Comme je vois les choses, ça lui fera au moins un point commun avec Fernandèze.
Tu me diras, que tu joues ou pas, dans les deux cas faut se coltiner les questions avec Paganini. Et là pas moyen de changer de chaîne vu que t’es dedans la télé. Paganini, c’est un peu comme si on avait donné un micro à Rain Man. C’est un ancien joueur qui se prend pour un journaliste. Y paraît que c’est fait exprès pour compenser avec les journalistes qui se prendraient pour des anciens joueurs. Paganini c’est la touche humour de Canal+. Et le Péesseugé c’est quoi alors?
La vérité vraie, Mouchi l’a en travers à cause qu’il voulait le rôle du grand frère de l’OM, celui de la petite sœur étant déjà pris par Neruda. Tu parles, on a même pas voulu de lui comme cousin germain. C’est pas faute d’avoir insisté pourtant. Sabri a supplié: «Mais je veux apporter quelque chose à l’équipe!» Emon lui a répondu «Bè t’as qu’à nous apporter les bouteilles à la mi-temps». Oh c’est mieux que rien.