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La Gazette > 4e journée

Le Classement en relief est de retour, et tant pis s'il est un peu plat pour commencer: il agrémente une Gazette tout en hauts et en bas.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 31 Août 2006

 

Aucun match nul, des flopées de buts, l'OM en tête... On va finir par craindre pour l'identité de la Ligue 1. En tout cas, si Lyon et Lille s'érigent en places fortes du championnat, les Girondins font les frais de leurs deux défaites consécutives contre des rivaux directs, et en particulier de ce 3-0 concédé au Stadium Nord. Ricardo parle déjà de devoirs défensifs.
Sur la même ligne que les Dogues, Nancéens et Stéphanois capitalisent sur leurs trois victoires, tandis qu'en queue du premier peloton, Monaco fait meilleure figure, avec son regain de résultats sur les deux dernières journées, que des Parisiens et des Lensois en plein doute.
Ils se consoleront en constatant qu'il y a plus mal lotis qu'eux: sous la barre des trois points, Troyes, Auxerre et Nantes accompagnent le promu sedanais, Rennes et Nice fermant la marche avec une seule unité au compteur...


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Les résultats de la 4e journée
Saint-Étienne-Lens : 3-2
Sochaux-Paris SG : 3-2
Lorient-Nantes : 3-1
Valenciennes-Rennes : 3-1
Lille-Bordeaux : 3-0
Monaco-Sedan : 2-1
Marseille-Le Mans : 2-0
Nancy-Auxerre : 1-0
Nice-Lyon : 1-4
Troyes-Toulouse : 1-2



Les gestes de la journée

> les trois reprises d'appuis de Stojkovic entre la frappe sur coup franc de Gignac et le moment où il ouvre ses bras en croix, quand le ballon est au fond de sa lucarne.
> le trou d'air entre les mains de Stojkovic sur le deuxième but de Gignac.
> la détente verticale de quatre centimètres de Stojkovic sur le lob concluant le coup du chapeau de Gignac.
> la récupération du ballon dans les pieds de Juninho à soixante mètres du but, la belle conduite de balle et le lob final de Vahirua.
> l'extérieur de Tiago pour servir l'égalisation lyonnaise à Malouda.
> le match presque sans faute de Micoud: après s'être écarté du mur pour laisser filer le coup franc de Cabaye dans le but de Ramé, il rate une tête et une demi-volée à sa portée dans les six mètres adverses alors que Silva avait déserté sa ligne. Ne manquait qu'un bon vieux csc pour parachever son oeuvre.
> le petit crochet de l'extérieur du pied droit de Samir Nasri avant de livrer un caviar qu'Habib Bamogo lui-même a pu conclure du gauche.



La Banette
Le joueur qui s'identifie au ballon
Habib Bamogo (L'Équipe) : "Il est difficile de rentrer".

L'intégration réussie
David Hellebuyck (FF) : "Je n'ai pas été plus nul qu'un autre".

La  spirale inflationniste
Laszlo Bölöni (L'Équipe) : "Le plus important, ce serait d'arriver à baisser l'ego de chacun". Oui mais c'est difficile, après leur avoir accordé des salaires pareils.

Le ballon très très intelligent
Antoine Kombouaré (L'Équipe) : "Le ballon décide de rentrer ou pas". Ce n'est pas une puce qu'Adidas a mis dans la balle, c'est une conscience.

L'accident de métaphore
"L'Olympique lyonnais est une sorte de paquebot qui roule à la vitesse d'un offshore. Un monstre insatiable. Puissant et virevoltant" (Sébastien Tarrago, L'Équipe).

La tunique sa mère
Frédéric Hantz (L'Équipe) : "Je retiens notre jeu compact mais aussi la tenue de l'équipe". Ce maillot est pourtant une véritable mocheté.

Le Challenge de l'inoffensive
Pablo Correa (L'Équipe) : "On a fini à onze défenseurs".

Le championnat qui pue
Anthony Réveillère (FF) : "Après la trêve internationale, il faudra remettre le nez dedans".

L'influence locale
Frédéric Hantz (L'Équipe) : "Lorsqu'on vient à Marseille, on sait qu'il ne faut pas faire le con". Mais on a du mal à résister.

Le parfum de la réussite
Laszlo Bölöni (L'Équipe) : "J'aime les victoires qui sentent la transpiration".

Le relativisme régional
Rudi Roussillon (Ouest-France) : "On a raté notre mois d'août. Nous ne sommes pas les seuls. Suivez mon regard..."

Le sommeil paradoxal
Serge Gakpé (L'Équipe) : "Il faudra veiller à ne pas s'endormir".

La nuance rennaise
Pierre Dréossi (FF) : "Ce n'est pas insuffisant, c'est largement insuffisant".

La tactique indigne
Antoine Kombouaré (L'Équipe) : "J'ai insisté sur les points faibles de la défense rennaise".

Le stade du miroir
Nicolas Savinaud (L'Équipe) : "Nous ne sommes pas beaux".



Lorient zappe le Dizet ?

Dans le derby de la côte Atlantique, le promu lorientais a confirmé un début de saison solide et s’est trouvé une nouvelle perle: à l’instar de Pauleta débarquant à Bordeaux, le jeune Gignac, suppléant Fiorèse, a inscrit trois buts pour sa première titularisation en L1. Prometteur, pour une équipe dont l’armada offensive semblait, sur le papier, bien légère pour affronter la L1. Au-delà de l’impression de fiabilité dégagée par les Merlus, qui laisse à penser qu’ils ne se rueront pas dans les premières places du classement à l’envers, c’est surtout leur adversaire du soir qui consterne l’observateur: le FC Nantes semble complètement perdu dans un monde trop grand pour lui. Exactement comme le regard de Serge Le Dizet en interview à Jour de Foot.

Car tout inquiète, à Nantes : le recrutement ambitieux du président, assénant sa volonté de sixième place tout en perdant Landreau et Toulalan, est en passe de rejoindre le folklorique duo Viveros-Caceres. Après trois matches, Saïdou – successeur présumé de Toulalan – est déjà mis au rebut au profit de Ca, produit maison. Boukhari, venu de l’Ajax pour organiser le jeu, fait banquette. Wilhelmsson n’apporte pas ce qu'on peut attendre de son talent brut, et Denis Oliech tire de cinquante mètres à ras de terre. Pis, le but nantais a été inscrit par l’indéboulonnable Da Rocha, dont le siamois Savinaud était titulaire, tous deux placés à des postes pittoresques, et à qui il reste juste à garder les cages un de ces quatre, ce qui ne devrait pas tarder à se produire. En effet, le plus amusant est sans conteste le remplaçant de Landreau, parti manquer ses sorties à Paris: Vladimir Stojkovic. Il a démontré en un match, face à un avant-centre novice et inconnu, tout son potentiel pour faire oublier Gregorini dans la rubrique des buts rigolos.

Rudi Roussillon venait de renouveler à Le Dizet toute sa confiance, signe précurseur immuable d’un remplacement programmé. Il ajoutait même que son entraîneur "vivait totalement sa passion". Il semble en effet que son Golgotha soit tout proche, et que la résurrection d’un ancien de la maison ne soit plus qu’une question de jours. Tiens, où est Denoueix?



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Le moment précis où Serge Le Dizet a compris que recruter son gardien de but sur cassette vidéo, c'était pas une si chouette idée que ça.


Le championnat de France des tribunes à l'envers
Les supporters lensois augmentent leur avance avec deux banderoles : "Décrochez vos caravanes, les vacances sont terminées" et "Belle brochette de clowns".



Des Verts plus clairs

Avec trois victoires obtenues de rang et neuf points au compteur en dépit d'un faux pas initial à domicile contre Sochaux, il y a belle lurette que l'AS Saint-Étienne, habituée des démarrages poussifs, n'avait été à pareille fête au mois d'août. Il serait pourtant prématuré de tirer des conclusions d'une cinquième place un peu flatteuse (à l'image d'une victoire pas franchement méritée contre Nancy – 1-0), dans la mesure où le club n'a pas fini de gérer la transition entre le mandat Baup – achevé dans les sempiternelles turbulences qui conduisent les dirigeants à pousser dehors leur entraîneur, surtout si son bilan est probant – et celui de Hasek, placé sous le signe de la rigueur. Bien qu'annoncé partant une fois de plus au cours de l'été, c'est le capitaine au long cours Julien Sablé qui est chargé d'incarner la continuité et d'affirmer la foi du groupe en son nouveau technicien.

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À l'occasion de la réception d'un RC Lens en berne et qui a eu l'obligeance de s'infliger un but burlesque contre son camp dès la 17e minute, on a pu évaluer, au jugé, le potentiel des Verts 2006/2007... Désormais réorganisés en 4-4-2 après le 4-3-3 auto-hérétique de Baup, ils s'appuient sur une défense quasiment inchangée, l'arrivant Lamine Diatta (qui n'a quasiment pas à souffrir de son statut d'ex-Lyonnais tant ses apparitions au sein de l'OL furent sporadiques) ayant déjà fait valoir la solidité défensive pour laquelle il a été recruté, à droite des inamovibles Hognon et Camara. Devant eux, en attendant le retour de Loïc Perrin, gravement blessé, Sablé doit trouver des automatismes avec un Landrin bien plus à son aise sous ce maillot-là (David Hellebuyck, qui a fait le voyage inverse vers Paris, expérimente déjà ce phénomène qui voit instantanément se désintégrer un bon joueur sous les cieux de la capitale).

Le vœu proféré d'un ton acerbe par Frédéric Piquionne à la fin de la saison passée, souhaitant aux Stéphanois de "trouver un meilleur avant-centre que lui", est peut-être en train de se réaliser avec l'intégration d'Ilan, probablement une des meilleures affaires de l'été. Le mal-aimé a en tout cas délivré deux passes décisives, au Brésilien et au génie intermittent Pascal Feindouno, quittant la pelouse sous les ovations des deux kops. Un trio prometteur au niveau duquel peine encore à se hisser la recrue Geoffrey Dernis, encore discret sur son côté gauche. On peut d'ailleurs remarquer que cette formation pratique assez peu les débordements, préférant les mouvements axiaux, et qu'elle a du mal à maîtriser les débats: en dépit d'un avantage de trois buts acquis avant l'heure de jeu, elle s'est laissée inquiéter par des Nordistes pourtant peu inspirés...
En attendant d'en savoir plus sur son potentiel réel, l'ASSE peut toujours s'appuyer sur ce petit capital de points déjà engrangés pour gagner en assurance, et pourquoi pas, en ambition.




Jeu

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>> Retrouve le jeu de mot à deux francs qui s'est glissé dans L'Équipe du 28 août.




Pagis brûle-t-il ?

Depuis le mois d’avril, on revoit enfin du jeu au Vélodrome. À Nantes, Jean Fernandez avait initié un trident offensif Niang-Pagis-Maoulida, alimenté par Franck Ribéry en position de numéro 10 et qui avait instantanément débloqué l’animation offensive de l'équipe. La préparation d’Albert Emon a confirmé une volonté de continuité dans le projet de jeu. Seule l’émergence de Valbuena, qui commençait à prendre le dessus sur Maoulida dans le couloir droit avant de se briser la cheville, venait légèrement modifier la donne...
Toutefois, les offensives marseillaises semblent un ton en dessous depuis la finale de la Coupe de France. Depuis que Pagis est sorti sur blessure, en fait. Ses statistiques (deux buts marqués en L1) ne révèlent pas ce que l’œil a de plus en plus de mal à se cacher: Pagis est moins sollicité par ses partenaires, le liant et l’impact aérien qu’il apportait font défaut.

En retard
Alors qu’il avait passé six premiers mois à Marseille en sentant mieux le jeu que les autres, à réaliser systématiquement le geste juste en se plaçant à merveille entre les lignes ou en renard des surfaces, Pagis est en retrait depuis son retour. Au point que l’on se demande si l’impact de Mendy n’a pas laissé plus de traces qu’on ne l’imaginait. On espère toutefois qu’il ne s’agit que d’une remise en rythme un peu lente, mais il y a déjà un mois et demi que Pagis a repris la compétition (en Intertoto), sans qu’il soit parvenu à retrouver son niveau de jeu.

Pendant ce temps, tous les compteurs passaient au vert pour l’attaque marseillaise. Ribéry est reparti pied au plancher, Niang devient un ailier gauche de tout premier plan, Maoulida continue de déployer ses ridicules messages élastoplastés, et Nasri semble en avoir terminé avec l’adolescence. Même l’improbable retour d’Habib Bamogo est déjà un succès puisque l'inattendu goleador a déjà inscrit autant de buts à lui tout seul que les coûteux Gimenez et Mendoza pendant toute la saison dernière. Les retours de Cissé et Valbuena pourraient même transformer les choix d’Albert Emon en véritable casse-tête. On ne se fait donc pas trop de souci pour l’attaque de l’OM. On a juste un peu peur que la Ligue 1 soit privée de l’un de ses plus beaux joueurs…




L’envers du championnat > 4e journée

Alors que les Rennais sont restés solides en déplacement à Valenciennes, le classement a l’envers connaît son troisième leader de la saison, après quatre journées seulement. Les Niçois ont profité de la visite de Lyonnais fidèles à leurs carences habituelles, pour prendre le pouvoir de justesse, à la place de la meilleure formation bretonne du moment - même si Nantes menace sérieusement. Tout est encore très serré dans le haut du classement, mais quelques tendances se confirment en ce début de saison.

La forme des Auxerrois, par exemple, permet aux hommes de Jean Fernandez de monter sur le podium avant même la grande explication de la semaine prochaine face à des Monégasques qui, s’ils ont quelque peu décroché ce week-end, n’en demeurent pas moins pleins de certitudes après leur superbe mois d’août.
Nantes, Sedan et Troyes restent au contact et peuvent entretenir des ambitions immédiates tant ils semblent déterminés à faire fructifier leur belle dynamique. Sur une même ligne, Lens, Monaco et Paris se tiennent en embuscade, les Parisiens choisissant le meilleur moment qui soit pour se placer dans des conditions psychologiques optimales à la veille de la réception de leurs amis marseillais.

Ces derniers ne se mêleront pas tout de suite à la lutte sévère qui s’annonce, enchaînant un troisième mauvais résultat consécutif, mésaventure à laquelle ils ne nous avaient plus habitué depuis tant d’années. Ils commencent à s’installer dangereusement dans une position de lanterne rouge que l’on disait promise à de faibles Lyonnais…

Réactions

  • Nasty Nas le 31/08/2006 à 05h21
    Je dois pas être trés doué , mais quel est donc ce jeu de mot caché dans l équipe ?

  • Bonalion le 31/08/2006 à 06h01
    C'est une équipe type A-DI-BAL. C"est ça le jeu de mot à deux francs? On gagne quoi?

  • Toni Turek le 31/08/2006 à 06h25
    "Pis, le but nantais a été inscrit par l’indéboulonnable Da Rocha, dont le siamois Savinaud était titulaire, tous deux placés à des postes pittoresques, et à qui il reste juste à garder les cages un de ces quatre, ce qui ne devrait pas tarder à se produire."

    ----> Pour Savinaud, c'est deja fait : l'an dernier face a l'ESTAC, lorsque l'arbitre (Sars, je crois) a expulse les deux gardiens.

  • Nasty Nas le 31/08/2006 à 06h25
    Ah en effet ils ont fait une faute de frappe , j'avais pas fais gaffe , merci !

  • frenchwill le 31/08/2006 à 08h43
    Le but de Briand n'est pas dans les gestes de la journée ? surprenant ...

  • angrom le 31/08/2006 à 08h53
    Tout à fait, Savinaud à déja joué gardien (remplaçant) ce qui fait qu'il doit avoir joué à tous les postes ...
    Pas mal ...

  • animasana le 31/08/2006 à 09h53
    idem pour le but de Briand, je l'aurais bien vu dans les gestes de la journée, d'autant plus qu'il l'avait déjà tenté la semaine précédente.
    en plus, un geste utile puisqu'il permet a rennes de ne gagner aucun point.

    Sinon,j'apprécie votre solidarité en osant dire que l'erreur de l'équipe est en fait un jeu de mot

  • ad OMinem le 31/08/2006 à 11h53
    ... mais ça fait quand même bizarre de voir des extraits de kiplé dans les CdF...!

    ils ont rien dit les gentils loupiots qu'on leur pique leur belle infographie rien qu'à eux ?

  • 5ylV@iN le 31/08/2006 à 13h15
    Merci pour cette gazette surement pas à 10 balles ! Les classement à l'envers (championnat , tribunes) sont la cerise sur le gâteau. A quand le challenge de l'offensive à l'envers ? Ne récompensant pas les meilleures défenses mais les attaques les plus clownesques. Challenge de l'inoffensive ?

  • Le_footix le 31/08/2006 à 13h16
    Un ami niçois s'était plaint que le splendide retourné de Vahirua contre Toulouse l'an dernier ait été ignoré par l'UNFP.
    J'espère, moi, que son but exceptionnel contre Lyon aura l'honneur de la nomination, autrement on se poserait des questions.


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