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OM : la déconstruction

Pour la énième fois depuis dix ans, Marseille doit se réinventer, en dépit des promesses de stabilité de son président.
Auteur : Jamel Attal le 16 Août 2004

 

Lorsque Christophe Bouchet a choisi, un peu à contretemps, de licencier Alain Perrin, nous avions émis l'idée qu'un président qui se débarrasse de son entraîneur se fragilise lui-même. L'adage pourrait s'avérer particulièrement juste pour le dirigeant de l'OM, qui avait fondé le début de son mandat sur l'image du duo rationnel et efficace formé avec l'ancien Troyen, ainsi que sur la nécessité de donner enfin au club phocéen la stabilité et la continuité qui lui ont tant fait défaut. Mais cette année, le moins que l'on puisse dire est que les péripéties n'ont pas manqué aux abords de la commanderie et de la rue Negresko, aboutissant au brouillage des politiques financière et surtout sportive de l'Olympique. Bouchet, froid démagogue Bien que la fréquence de son activité publique ait épousé les hauts et les bas des résultats de l'OM sur le terrain, Christophe Bouchet aura marqué sa présidence par un nombre record d'interventions, approchant les performances de Jean-Michel Aulas – tant en termes de couverture médiatique que de capital d'antipathie. On attendait pourtant de l'ancien journaliste qu'il fasse preuve de plus d'habileté que son homologue en matière de communication... En réalité, même s'il a montré une certaine constance dans sa dénonciation, en vrac, des avantages fiscaux de Monaco, de l'incurie des instances ou de l'archaïsme de nos législations nationales, il a en revanche déclaré tout et son contraire concernant les grandes orientations de sa propre gestion, une tendance qui culmina dans la gestion du cas Drogba. En mai dernier, Bouchet déclarait sans ciller: "Une équipe se bâtit autour de cinq ou six grands joueurs. Pour l'instant on en a deux: Barthez et Drogba. Ils sont donc intransférables (…) On pourrait vendre Drogba 30 millions d'euros, n'en dépenser que 15 sur le marché des transferts. Mais cela n'aurait aucun sens ni sportif ni économique" (L'Équipe 18/05/2004). Les exemples de revirements de Christophe Bouchet depuis son arrivée ne se comptent plus, à commencer par ses promesses de stabilité non tenues (voir Éloge de la stabilité), ses changements de cap quant à la jeunesse de l'effectif (1), ou encore ses positions envers les instances. Se contredire souvent n'est d'ailleurs pas forcément le signe d'une mauvaise communication, à condition de faire preuve d'une bonne dose de cynisme et de prendre le risque de passer pour un opportuniste peu scrupuleux. En ce sens, Bouchet serait un anti-Tapie, une sorte de démagogue froid qui parvient à embrouiller son monde mais sans susciter la moindre sympathie à son égard. C'est pour cette dernière raison qu'il doit estimer bien meilleure sa complémentarité avec Anigo qu'avec Perrin — le coach actuel, avec sa légitimité de minot et ses déclarations à l'emporte-pièce, étant plus susceptible de coller avec la supposée couleur locale et de donner une dimension plus passionnelle à la vitrine olympienne. Virages dangereux À l'amorce de la saison 2004/2005, la position de Bouchet semble aussi incertaine que celle de son club, et les plus avisés des observateurs auraient du mal à dire à quel stade de sa reconstruction ce dernier se trouve… Sur le plan économique — et le président ne se prive pas d'insister sur ce point, au gré de ses répliques à Bernard Tapie dont l'héritage commence par avoir bon dos — son bilan ne souffre pas vraiment la contestation. Les grands équilibres comptables ont été rétablis, le passif des années de gabegie est en passe d'être apuré, les décisions de la DNCG ne sont plus une menace, Robert Louis-Dreyfus n'est plus ponctionné… Mieux encore, les infrastructures se sont améliorées et le regroupement de toutes les entités de l'entreprise à la Commanderie est bientôt achevé. Enfin, cette saison, malgré l'absence de qualification européenne, l'OM peut compter sur la manne des droits télé (dont la répartition lui est plus favorable), sur les revenus réévalués du contrat avec Adidas et sur bien sûr la vente de Drogba à Chelsea. Le problème est que ces réussites ne masquent pas les incertitudes d'un projet sportif brutalement réinitialisé, et le bon début de championnat ne met qu'entre prenthèses la défiance des supporters, déjà irrités par une refonte assez inopportune du logo du club et laissés perplexes par une saison 2003/2004 tout en chaud et froid – mais finalement assez tiède. Leur frustration a été redoublée sous l'effet du départ hautement symbolique de Drogba: l'Ivoirien incarnait les ambitions de son club, et ce dernier a donné l'impression d'avoir joué un double jeu à son égard comme à l'égard des supporters, la transaction apparaissant finalement comme la résultante d'un raisonnement purement économique. Tout au long de cet été très chaud, la tension a été palpable dans le ton employé par Bouchet au fil de ses justifications, à l'exemple de sa réplique aux "incendiaires" de L'Équipe au moment où le feu ravageait les environs de Marseille — une nouvelle comparaison douteuse, puisqu'on se souvient de son diagnostic sur le football français qui a le cancer (voir Télé trivialité). Les incogérences n'ont pas manqué non plus dans la communication… Les supporters, auxquels il avait été assuré en fin de saison dernière que l'équipe ne connaîtrait que "quelques retouches", ont ainsi entendu parler d'une "cerise sur le gâteau" au moment où le gâteau était dépecé et d'une équipe "la meilleure depuis dix ans" (corrigé ensuite en "la meilleure de ces cinq dernières années"). Au lendemain du transfert de Drogba, Bouchet alla même jusqu'à promettre un toit pour le Vélodrome, comme s'il était devenu maire de Marseille à notre insu… Bouchet dos au mur, Anigo en recours La seconde saison de la présidence Bouchet aurait dû permettre de récolter les fruits d'un premier exercice réussi (voir aussi Le difficile An II de l'ère Bouchet-Perrin). Au lieu de quoi, cet An III qui ressemble à une nouvelle année zéro est placé sous le signe d'une énième reconstruction et d'un radical changement d'effectif. Les investissements d'hier sont soldés (Sytchev, Van Buyten, Christanval, Skacel, Vachousek), les précédents cadres ont été écartés (Dos Santos, Johansen, Runje, Celestini), les soldats de fortune n'ont pas été retenus (Sommeil, Meriem), le panier des indésirables ne s'est pas allégé… Du bon côté de la balance, il y a évidemment un recrutement très consistant: l'effectif — qui ne sera concerné que par les compétitions nationales — semble capable de rivaliser avec les ténors du championnat, malgré un déficit apparent en milieux offensifs qui sera peut-être comblé avant la clôture du marché. Il reste que si cet OM nouveau est convaincant "sur le papier", il se trouve une nouvelle fois devant une page blanche. Pape Diouf est sans contexte une pierre angulaire du nouvel organigramme, mais c'est José Anigo qui devra être l'architecte du renouveau sportif en composant une équipe performante avec cet effectif remanié. On ne peut qu'être frappé du fait que le fragile projet marseillais repose aussi lourdement sur ses épaules, compte tenu de son manque d'expérience à ce niveau et du bilan mitigé de sa première demi-saison. La qualité d'un entraîneur relève de considérations bien trop ésotériques pour qu'il soit permis de préjuger de sa capacité à mener à bien à bien sa tâche... Il joue sur un registre affectif et démonstratif qui lui vaut une forte adhésion de la part des joueurs, mais qui peut se retourner contre lui en cas de mauvaise passe. Comment résistera son crédit en tel cas, comparativement à un entraîneur plus capé? Meneur d'hommes à la Luis Fernandez, saura-t-il se hisser au niveau des meilleurs tacticiens du championnat? A-t-il tous les atouts pour faire face aux pressions intenses, inévitables et contradictoires, qui compliquent dramatiquement l'exercice des fonctions d'entraîneur à l'OM? Peut-il résister à cette "logique du court terme" qui incite les présidents à virer l'entraîneur quand le vent devient mauvais, Bouchet ayant déjà montré qu'il ne faisait pas exception sur ce point? Difficile, donc, de ne pas penser que Christophe Bouchet fait un pari plutôt risqué en misant tout — et en particulier sa propre crédibilité — sur la personnalité de José Anigo. À moins qu'il n'estime que la pérennité de "l'entreprise" OM doit être de plus en plus découplée des paramètres sportifs et dépendre essentiellement de critères financiers et commerciaux. Auquel cas l'entraîneur et même les joueurs ne seraient plus qu'une variable d'ajustement. Cette (hypo)thèse inavouable est assez bien illustrée, mais pas encore démontrée, par le transfert de Drogba, et elle trouve des débuts de confirmation dans de nombreux clubs, comme récemment à Saint-Étienne ou Lyon. Mais ce sont encore les résultats sportifs qui assurent l'attractivité des clubs, leur aura ne pouvant y suffire indéfiniment. Depuis la création des Cahiers du football, nous n'avons eu de cesse d'espérer le retour à une gestion sportive cohérente des clubs phares du championnat de France, histoire de mettre en rapport leurs résultats avec leur aura médiatique. Il faut bien admettre que nous n'avons pas été exaucés, et que le PSG et l'OM, incapables d'aligner deux bonnes saisons de suite (et encore moins trois saisons de continuité), se sont contentés de vivre sur les ressources de leurs actionnaires (et de leurs supporters) et sur les dividendes d'une grandeur de plus en plus virtuelle (2). L'avenir dira si Marseille en a repris le chemin après un pas en arrière qui ressemble pour le moment plus à une régression qu'à une prise d'élan. (1) À son arrivée, Christophe Bouchet affirma l'inadaptation à l'OM du modèle de formation à la française — politique dont témoigna la purge des joueurs issus du centre de formation à l'été précédent (Reina, Marsiglia, Deschamps, Gafour, Grégori…) —, avant de louer Anigo pour sa capacité à intégrer des jeunes du cru, puis finalement de mener une politique de recrutement plus orientée vers les trentenaires… Et ce n'est pas la signature du jeune espoir chinois Gai Yang, présentée sur le site officiel comme une pure opération politico-économique, qui va clarifier les choses. (2) En ce sens, la répartition des droits de télévision sur le critère du nombre de rediffusions constitue bien une prime à la bêtise, aussi longtemps que ce critère n'est pas justifié par une suprématie sportive.

Réactions

  • beLIEve le 16/08/2004 à 08h47
    Merde pour une fois que je trouvais le recrutement de l'OM intelligent...

  • redondo13 le 16/08/2004 à 09h33
    je suis vraiment pas d'accord sur tout, autant il est évident que bouchet a le chic pour dire un peu tout et n'importe quoi, et donne l'impression de ne plus trop se sentir depuis son accession a la direction du club, autant je ne trouve absolument rien a redire sur sa gestion des 2 cas les plusbrulants, Perrin et Drogba.

    Pour Perrin, il a prouvé en une demi-saison, avec "son" équipe les limites de ses compétences, qu'il etait certainement un bon tacticien mais surtout un meneur d'hommes plus que limité, à la limite de l'insulte envers ses joueurs, communiquant extremement mal avec son groupe et ne supportant pas la pression entourant le club, dans ce cas la le président a 2 choix soit il vire l'entraineur soit il vire tout les joueurs qui sont opposés à celui-ci, on comprendra aisément que la solution la moins couteuse sur le plan humain, sportif et financier c'est celle qu'a choisi bouchet.

    sur le cas drogba je ne vois absolument pas ou est le probléme, je pense vraiment que bouchet n'avez pas l'intention de vendre son meilleur joueur, mais tout simplement si on se met dans sa situation face aux 36 M de Chelsea il doit prendre une décision de gestion et à mes yeux, même si j'adule drogba cette décison est la suivante, on me propose 36 M ( bien au dessus du prix du marché) pour un bon attaquant de niveau européen qui n'a fait qu'une saison au niveau et 2 saisons en 1ere division, il a déja + de 25 ans, et je me suis fais avoir de 10 M en ne vendant pas van buyten la saison derniére à MU, OUi je vends, quitte à reconstruire un peu plus notre attaque, tout simplement parce qu'une occasion pareille ne se reproduira pas de sitôt même si sur le plan affectif c pas trés reluisant.

    Il faudrait arriver à comprendre que bouchet n'est pas la pour être gentil ou avoir une bonne image, il est la pour GERER le club comme on gére une entreprise même si ca doit faire hurler certains d'entre vous c'est exactement ce qui nous manquais depuis des années de gestion mafieuse au club.

    Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis,c'est sur que je suis trés loin de dire amen a toute ces décisons dont une bonne partie est un foireuse sur tout les plans ( pourquoi avoir choisi anigo pour remplacer perrin, opération Clio Om ridicule, remplacer le directeur d'OMTV par sa femme etc) mais pour l'essentiel sa vison des choses est la bonne et ce qu'il entreprend avec phillipe piola ( son adjoint qui s'occupe notamment des transferts) est trés bon pour le club je pense .

  • plumitif le 16/08/2004 à 10h34
    "En ce sens, Bouchet serait un anti-Tapie, une sorte de démagogue froid qui parvient à embrouiller son monde mais sans susciter la moindre sympathie à son égard."

    Tapie mentait comme un arracheur de dents, en l'assumant car lorsqu'on lui soumettait ses déclarations contradictoires, il répondait: "vous n'allez quand même pas me ressortir ce que je disais il y a un mois". La stratégie du mensonge de Tapie, c'était: ma vérité c'est celle du moment parce que ça m'arrange.
    Si ses mensonges passaient, c'est parce qu'il gagnait, ce n'est pas le cas de Bouchet, qui n'arrive pas à la réussite sur le plan sportif.
    Bouchet ment aussi comme un arracheur de dents. Sur son salaire, avant que VSD ne démontre que l'essentiel de son salaire est pris en charge par Eric Soccer.
    Sur le timing du transfert Drogba, inventant une offre de Chelsea de 29 millions au 13 juillet, affirmant que c'était la première. Drogba a rétabli (volontairement) la vérité en disant que la première offre lui a été transmise le 3 juillet, Bouchet finissant par évoquer le 1er juillet.
    Il y a aussi le cynisme, le procès ignominieux fait à Perrin pour ne pas lui payer ses indemnités, avec Piola dans le rôle du vilain cherchant les preuves, "cramé" par Bouchet laissant (volontairement) dans le film sur l'OM de la 5, les passages ou le Piola négociateur se discrédite, avant de le mettre au placard, lui ne numéro 2 passé adjoint de Pape Diouf.
    La nomination de sa femme comme directrice des médias (et non pas seulement à l'OM), relève également du cynisme.
    Le problème de Bouchet, c'est la difficulté quasi permanente désormais à le croire. On a eu successivement des comptes à l'équilibre, puis plombés par l'héritage Tapie 2 alors qu'il oublie soigneusement de parler de la créance d'Eric Soccer de 40 millions, abandonnée sauf retour à meilleure fortune.
    Il y a eu aussi la décla dans l'Equipe selon laquelle entre 60 et 80 % du transfert de Drogba seront consacrés au recrutement, ce qui est devenu récemment 99 % dans la Provence.
    On a donc eu successivement le monsieur Propre, l'Anti Tapie, le constructeur avec Perrin, celui qui recrutait à l'étranger parce que les joueurs français n'ont pas assez de mental, l'apôtre de la formation, et celui qui maintenant recrute hexagonal et âgé.
    Désormais on a une sorte d'Aulas sur un territoire rétif au foot business et où on peste devant les pubs Breitling à 4.000 euros, de devoir payer des jetons pour voir des vidéos sur le site of', de payer à l'OM la parking pour aller au vélodrome après l'affaire du logo et la controverse sur les maillots.
    Territoire rétif aussi par l'absence de titres, mais Bouchet a habilement navigué dans ses relations avec les groupes de supporters, surfant sur les problèmes judiciaires des Winners, faisant ami-ami avec les Yankees adeptes du foot business, aidant les Fanatics, pratiquant une habile division avec aujourd'hui les seuls Ultras dans l'opposition à ses méthodes, à propos desquels il distille qu'ils sont manipulés par Tapie.
    Après Tapie-Bez des années 80, on a un Aulas-Bouchet comme emblèmes de la classe dirigeante, plus propres sur eux, certes...

  • ZZ le 16/08/2004 à 10h47
    Pas mieux que Plum'...
    ça méritait bien de reprendre sa brève... :-)

    Les ultras actuels comme simple opposition, les carottes sont cuites...

  • jack bauer le 16/08/2004 à 12h33
    Sur le transfert de Drogba, Saccomano parlait la semaine dernière dans "on refait le match" de rumeurs selon lesquelles Drogba aurait été vendu dès février-mars, ce qui aurait permis le recrutement de nombreux gros salaires comme Pedretti, Déhu, Costa ou Lizarazu. Si c'est vrai, je pense que Bouchet a eu raison, parce que ces joueurs remplacent très avantageusement les Hemdani, N'Diaye ou Dos Santos. Drogba aurait-il refait une saison à ce niveau ? En général, un joueur qui explose a du mal à confirmer la saison suivante. Sur le match d'hier, j'ai trouvé qu'un joueur comme Costa, pourtant catalogué comme un bourrin, amenait plus offensivement que Meriem ou Batlles...

  • plumitif le 16/08/2004 à 14h03
    Il est effectivement possible mais non encore avéré que la vente de Drogba ait été décidée en février. Que le principe soit bon ou pas, le joueur a soigneusement été mis dans l'ignorance jusqu'au 3 juillet, on l'a laissé faire des déclarations sur sa fidélité à l'OM et Marseille, puis on lui a mis, alors qu'il a résisté à son départ jusqu'au 19 juillet, un délicat couteau sous la gorge. Celui de son "sacrifice" de nature à rendre l'OM encore plus fort par son départ. Soit un concept de joueur jetable, aggravé selon moi du soupçon de voir partir un joueur dont l'aura, le franc parler, étaient de nature à gêner....

  • manuFoU le 16/08/2004 à 14h11
    je suis d'accord avec tout ce que tu dis plum', c'est même souvent très instructif. juste, par rapport à ta dernière phrase, une petite remarque : en matière de franc parler, malgré le départ de DD, il y a encore du répondant dans l'effectif avec des gars comme pedretti, barthez ou lizarazu, non ?

  • litteulced le 16/08/2004 à 15h45
    Pedretti?

  • NoNo93 le 16/08/2004 à 16h47
    Pff c'est plus ce que c'était les cdfs, hein?!
    1 article un peu critique sur l'OM (ici son président, même deux articles si on compte l'annexe mis en ligne le même jour) et à 16h40 on n'a même pas dépassé la première page de réaction, c'est mou là!!!
    Je sais c'est la reprise mais faut être direct dans le bain!!!
    Alors un peu d'efforts aux supporters marseillais pour s'indigner, nous de notre côté on trouvera bien un ou deux supporters parisiens pour faire monter la mayonnaise et en route pour un nouveau record de réactions à un article!!!
    ALLEZ!!! DU NERF!!!

  • JihaiR le 16/08/2004 à 17h00
    Nono, le problème est simple, c'est que je crois qu'on est fondamentalement d'accord sur le sujet. Je vais quand même pas ramener ma gueule pour dire que c'est pas vrai, que Chritophe B. est un président cohérent et admirable dans sa dignité et sa ligne de conduite.

    Et puis, bon, on gagne là, avec une équipe qui a l'air de plaire (moi le premier). Pour vraiment revenir sur le sujet, il faudrait un 1/4 ou 1/3 de saison pour avoir des éléments objectifs (de critiquer a posteriori ??)

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