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La conquête de la Suisse

La France a eu bien du mal à écarter les Suisses, mais s'offre un passeport pour les quarts de finale. Qu'importe l'ivresse, pourvu qu'on ait le tampon.
le 22 Juin 2004

 

Il est loin le moment où nous nous amusions d'un Suisse-France sans histoire pour battre notre record de calembours (voir Le Gruyère avait des trous). La copie rendue par l'équipe de France, longtemps inquiétante hier soir, est finalement à créditer d'une bonne note, du moins en proportion du nombre de points obtenus — toujours à l'arraché —, dans un groupe dont elle finit première. Le match Malgré une entame prometteuse (un corner dès la première minute, une tentative de frappe de Zidane, Trezeguet hors-jeu de peu), on comprend vite que l'inspiration n'est pas revenue par enchantement dans les lourdes chaussures de marche des Bleus. Les excursions Suisses se font piolet à la main: Yakin coupe au premier poteau un centre dangereux (9e), met Barthez à contribution sur un coup franc joliment tiré (à la suite d'une main imaginaire de Makelele, 14e), puis fait de la spéléologie dans la surface française, en ayant la bonne idée de rater complètement sa frappe (19e). Et comme entre-temps, Henry continue de ressembler à un attaquant de Guingamp, le supporter dodeline de la tête en maugréant. Mais à la suite d'un coup franc d'Henry dévié en corner, Zidane surgit au premier poteau pour couper le ballon de la tête (20e). On respire mieux, et une litanie de frappes contrées et de corners viennent conforter l'impression. Las, une mauvaise relance de Silvestre plus tard et la Suisse revient dans la course à la qualification en même temps que Vonlanthen bat le record tout frais (Rooney) du plus jeune buteur de l'Euro. Voilà les Helvètes ragaillardis, qui trouvent des solutions sur les côtés et qui profitent des passes mal ajustées de leurs adversaires. La mi-temps s'achève sur des tentatives de ces derniers peu convaincantes (centres sans destinataires) et encore moins efficaces (tête plongeante d'Henry au second poteau après un débordement de Zidane, 44e). La tête des supporters tricolores dans les tribunes souligne l'ampleur du marasme... L'impression d'impuissance perdure un bon moment après la reprise, au rythme des mauvaises passes et des actions avortées. Le spectacle devient pénible même si, sous l'impulsion de Pires notamment (qui est repassé à droite), les Suisses finissent par montrer des signes de fatigue et par reculer, même si la construction française reste faible. A l'heure de jeu, le combat se durcit au milieu et les rouges sont contraints d'y multiplier les fautes. Une bonne séquence, ponctuée d'une dizaine de passes consécutives, fait figure de miracle ou de résurrection. Juste après que Pires a été rattrapé in extremis, Henry trouve enfin l'ouverture sur une déviation de Saha, à peine entré en jeu (74e). Le dernier quart d'heure ne sert plus qu'à confirmer le renversement de tendance. Henry échoue une dernière fois de la tête (83e), avant de s'offrir un bouquet final: prise de balle de quarante mètres à gauche, course qui met les défenseurs sur le reculoir et conclusion sans bavure dans l'axe. Comme contre l'Angleterre, la Suisse a cédé dans la dernière demi-heure. Comme à chaque fois depuis le 13 juin, les Bleus ont souffert. Henry, le retour ? Symbole des douches écossaises auxquelles les Bleus nous ont habitués depuis leur arrivée eu Portugal, Thierry Henry, méconnaissable jusqu'alors, a retrouvé un visage familier en plaçant deux fois l'estocade dans la défense suisse. Si le premier but est venu de loin, au propre comme au figuré, le second a prouvé que le Gunner n'avait pas égaré toutes ses facultés en Lusitanie: on l'a retrouvé dans son pur registre, avec un départ à gauche, une série de dribbles qui mettent presque par terre les défenseurs et une frappe enchaînée dans la foulée de son dernier crochet, qui ne laisse aucune chance à Stiel. Une vraie résurrection pour un joueur qui a raté la bagatelle de trois têtes relativement faciles à une poignée de mètres du gardien, et qui n'avait quasiment jamais franchi le rideau des redoutables défenseurs suisses... Si Henry y trouve enfin l'occasion de se libérer des doutes qui l'inhibaient jusqu'ici, alors ce laborieux France-Suisse représente peut-être un tournant décisif pour toute l'équipe de France. Les autres gars A part s'incliner sur le but de Vonlanthen et claquer un coup franc de Hakan Yakin (17e), Barthez n'a eu qu'à s'interposer sur des tentatives peu dangereuses des Suisses, tout en assistant à des alertes plus chaudes, mais mal conclues. Thuram a conservé ses galons d'irréprochable, et Silvestre son rôle de gaffeur en chef avec une troisième erreur en trois matches: sa relance ratée a mis le but suisse sur des rails, même s'il restait du travail à faire et qu'il a été rondement mené par les rouges. Dur pour le Mancunien. Sagnol, pour sa première titularisation, s'est retrouvé très isolé dans le désert du flanc droit français, même s'il s'en est plutôt bien tiré en adressant des centres lointains mais précis. Lizarazu a livré un match plus conforme à son niveau que lors du match contre l'Angleterre. Mais lui aussi n'a pas eu beaucoup de possibilités offensives, même s'il a cherché à combiner avec Pires, et plus occasionnellement avec Zidane: c'est d'ailleurs dans ce dernier cas qu'une ouverture significative a été trouvée (relais puis centre trop long pour Trezeguet, 64e). Les milieux défensifs ont été étonnamment peu influents, peut-être en raison de choix tactiques destinées à faire sortir les Suisses. Vieira a particulièrement baissé en impact par rapport à ses prestations précédentes. Pires s'est beaucoup activé et il a été un des rares à insuffler un peu de vie en première période. Il a décliné en début de seconde, comme à son habitude, mais est revenu assez fort ensuite (une frappe en pivot à la 62e, une chevauchée à la 71e, un beau centre pour Henry à la 83e). Zidane est resté dans la continuité de son Euro: bien moins influent dans le jeu qu'il peut l'être en théorie, il a sorti de nulle part une tête "brésilienne" pour ouvrir le score. Ses tentatives pour délivrer des passes décisives sont restées infructueuses, mais cette fois, c'est plus de la faute d'attaquants insuffisamment efficaces, en particulier dans le jeu aérien. Trezeguet continue son chemin de croix: hors-jeu, maladroit ou privé des meilleurs ballons par les défenseurs adverses, il a été remplacé par Saha qui a trouvé l'ouverture en déviant son premier ballon pour Henry, buteur. Les observations en vrac Le football suisse n'existant pas en 1998, les défenseurs n'étaient pas au courant que Zidane savait marquer de la tête au premier poteau. Les Français devraient arrêter de remotiver leurs adversaires après avoir ouvert le score. Une influence minimale, des buts improbables : Zidane joue comme Djorkaeff, alors ne nous étonnons plus que ça aille mal. Les titres auxquels vous avez échappé La France en Berne Stiel standing Yakinésithérapie Vonlanthen de télévision

Réactions

  • Ndan le 22/06/2004 à 08h08
    >> C'est peut-ëtre dû à la surabomdance de spots publicitaires ciblés avant, pendant et après les diffusions de l'Euros, mais j'ai trouvé que cette EDF jouait "furieusement" comme celle présentée au ralenti pour vendre les qualités du haut débit d'un fournisseurs d'accès internet ...
    ... et dire que certains se plaignaient du manque de niveau de la récente CAN ...
    :siffle:

  • Capitain Rai le 22/06/2004 à 08h52
    ou la la jean mimi on va pouvoir continuer à réver mais pour combien de temps.

    entre un sylvestre qui essaye de battre le nombre de passes décisives à l'adversaires, un zizou qui joue par intermitence (est il de mèche pour une grève avec ses amis du spectacle ) et des avants qui marques après 54 occasions, c'est pas gagné.

    sinon que dire de la nouvelle tactique consistant à laisser un immense trou du coté droit, serait une ruse pour attirer l'adversaire dans un piège?

    si oui , il faut expliquer le shéma de jeu au défenseurs.

    je vois déja venir les commentaires sur notre prochain adversaire, heuresement que rolland sera pas aux commentaires pour ses blagues bien graveleuses mais la victoire n'est pas encore acquise et si on arrive à passer voila notre adversaire préféré qui lui est en pleine forme.

    savouront notre qualification mais ne enflamons pas trop au vu du spectacle d'hier.

  • Alain J'y suis le 22/06/2004 à 10h45
    Zidane de mêche ouarf ouarf ouarf...

  • obiwan le 22/06/2004 à 11h23
    les titres auquels vous avez echappe:
    excelllllleeeeeeennnnt!
    mention speciale pour Stiel Standing

  • loual le 22/06/2004 à 12h04
    Le jeu des Français a paru tellement brouillon que les journalistes on eu du mal à situer les joueurs sur le terrain.
    "ÉVOLUTION TACTIQUE
    Pour cette rencontre décisive face aux Helvètes, Jacques Santini s'était rangé à l'avis de ses joueurs, en positionnant Zinédine Zidane dans l'axe, Robert Pires occupant le flanc droit et Patrick Vieira le gauche."
    Ca c'est Alexis Delcambre du Monde

    "SYSTEME : LES BLEUS ECOUTES
    Les joueurs voulaient un 4-3-1-2 qui permettrait à Pires d'évoluer à gauche, Zidane dans l'axe, et Henry d'avoir moins de terrain à couvrir pour maintenir la défense adverse sous pression.
    Ca c'est l'Equipe.

    Moi je dirais pour Pires d'abord à gauche et après...n'importe où.
    En dehors du fait que Santini a abandonné son rôle d'entraineur aux joueurs (ça je sais le faire et au même prix que Santini Svp) il faut vraiment être à la masse pour juger qu'il fallait renforcer le coté gauche déja encombré lors des autres matchs par Lizarazu, Zidane, et Henry. Le vrai rééquilibrage devrait être coté droit avec un pendant à Henry, un autre ailier ou un Pires enchaîné à la ligne de touche, mais manifestement il ne veut pas.
    Comme d'habitude Pires et Zidane se sont retrouvés souvent dans l'axe à doublonner si ce n'est à se marcher sur les pieds.
    Dans ce contexte le milieu de l'EDF fut incapable de quadriller rationnellement le terrain comme le firent les Suisses organisés avec 4 milieux répartis en zones bien définies. Ca n'a l'air de rien mais cela permet de savoir à qui on va passer la balle et où.
    A la décharge des joueurs il faut savoir qu'il n'y a aucun travail tactique et collectif fait à l'entrainement par Santini. Il pose les noms sur la feuille et estime que les joueurs sont assez grands pour se débrouiller.
    On peut remarquer ce genre de chose quand on voit les hésitations de la défense qui ne sait pas si il faut monter ou se replier (il n'y avait qu'à voir ce pauvre Sylvestre sur les attaques suisses) et les alignements erratiques des défenseurs. En division d'honneur ce sont des principes déjà acquis. Avec Santini c'est les vacances avant les vacances. On peut préférer de jouer le béton (les Anglais) le contre (les Suédois) l'offensive ( le Danemark en 4/3/3) mais chacun de ces systèmes demandent une rigueur dans le placement ou des répétitions collectives des phases de jeux (comme la remonté des arrières coordonnée avec celle des milieux par ex) à l'entrainement.
    Il faut le dire et le redire ce type de travail, basique, du métier de footballeur n'est absolument pas fait par Santini.
    Dans ces conditions il est difficile d'espèrer une quelconque amélioration du jeu des Bleus.
    Ils pourront toujours marquer sur un exploit d'une de leurs stars ou sur un malentendu. Jusqu'à quand?

  • Dero le 22/06/2004 à 12h05
    Sauf erreur de ma part, la "main imaginaire" de la 14eme minute était l'oeuvre de Thuram, et pas de Makelele.
    Enfin, comme dirait T.Rolland, ...


    ;)

  • ravio le 22/06/2004 à 12h42
    Je viens de m'en apercevoir : "La conquête de la Suisse", très belle contrepèterie. Mes respects admiratifs...

  • 2000 le 22/06/2004 à 13h01
    la conssette de la cuisse ? la comtesse de la cuite ? disez-moi svp.


    excellente analyse de loual. pires respecte pas les consignes. sauf nu peu en debut de 1ere mi-temps et fin de 2eme mi-temps. pareil pour vieira qui devait etre milieu droit.
    mais bon c'est piures si tu veux c'est un creatif tu lui dit pas oujouer. bilan -> zidane ailier droit completement innofensif en 2eme mi-temps.

    pareil pour vieira : il devait etre milieu droit. mais lui si tu veux c'est le patron a arsenal et un patron ca joue au centre.

    on a donc eu la dsposition suivante :

    henry trezeguet
    zidane
    pires
    vieira
    makele

    liza sylvestre thuram sagnol

    y'a pas besoin d'etre pythagore pour voir qu'il y a un probleme d'equilibre lateral au milieu et devant.

    en plus : ni zidane ni pires ne se replacent defensivement. Alors pires il est bien gentil mais on a deja zidane qui defend pas.

    pareil devantr henry et trezeguet se marchent dessus, sont empruntés, etc ...

    le truc c'est que c'est lemere qui avait raison : avec zidane il faut un 4-2-3-1. on a qu'a essayer avec rothen (ou pires s'il signe une attestation devant huissier qu'il RESTE à gauche et qu'il defend de temps à autres)à gauche et wiltord/govou a droite avec Henry seul buteur.

  • 2000 le 22/06/2004 à 13h01
    (desole pour les fautes de frappe)

  • LokomotivDallas le 22/06/2004 à 13h05
    100% ok avec ton dernier paragraphe cher 2000

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