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Paris pas si mal barré ?

N'ayant peur ni de ses opinions, ni des paris risqués, et malgré l'éternel stigmate de la "crise", Pierre Martini voit un avenir pour ce PSG…
Auteur : Pierre Martini le 16 Sept 2003

 

La crise en héritage Dans les réactions à la fiche du PSG, un post signé Snoopy a brillamment analysé le syndrome dont ne peut se départir le PSG, la "crise" constituant son unique héritage (lire ici). Là où d'autres clubs peuvent se prévaloir, dans les moments difficiles ou en phase de reconstruction, d'une "école" (Nantes), d'un public (Lens, Marseille), d'une gestion rationnelle (Lyon) ou d'une figure tutélaire (Auxerre), le Paris Saint-Germain ne peut répéter que son propre modèle, celui du gâchis. Il faut rappeler une nouvelle fois que lors de la période considérée comme dorée (celle de la présidence de Denisot), le club a connu des moments de profond marasme. Cette "crise" consubstantielle au club n'est donc pas seulement un gimmick journalistique, même s'il est systématiquement accolé au nom du PSG dans des circonstances pourtant assez différentes (à la traditionnelle dépression hivernale répond cette saison un "simple" mauvais départ). Mais elle devient une grille de lecture apposée systématiquement et sans nuance, comme l'indique le match contre Toulouse, un match assez "normal" pouvant susciter des interprétations divergentes. Karim Nedjari, dans Le Parisien, a par exemple choisi de stigmatiser l'indigence du jeu parisien. Il évoque la "faiblesse technique", "l'absence d'un projet de jeu", un "spectacle consternant" et une "bouillie de match"... Si l'on peut penser que pour ce journaliste et pour son journal, il s'agit d'une ligne éditoriale obligée, plusieurs micro-comptoirs réalisés ces jours-ci par nos soins et au péril de notre foie ont confirmé cette tendance à "dramatiser" la situation, qu'il s'agisse de la déplorer ou de s'en moquer. La propension de nos propres brèves à tourner en dérision n'importe quel élément d'actualité lié au PSG relève d'ailleurs du même principe. Une récolte différée Pourtant, une lecture différente de ce PSG-TFC et des rencontres qui ont précédé, peut amener sans hérésie à un sentiment en nette contradiction avec ces interprétations. On ne prétendra pas que cette lecture est plus pertinente, ni qu'elle ne résulte pas d'un doute assez clairement exprimé par le passé envers les capacités de Luis Fernandez (voir Le PSG peut-il survivre à Vivendi et à Fernandez? ou Fernandez, incompréhensible ou incompris?). Mais il semble que, compte tenu d'un contexte où les difficultés sont inévitables en raison de "l'héritage" évoqué plus haut, les motifs d'espoir ne sont pas nuls pour les supporters parisiens. Bien sûr, la fragilisation d'une défense si impressionnante en 2002/2003, les atermoiements concernant le recrutement d'un milieu de terrain capable de distribuer les ballons, la communication misérabiliste d'Halilhodzic (voir Passeport Vahid) et les résultats eux-mêmes sont autant de signes objectivement alarmants. Cependant, comparativement aux deux saisons précédentes où l'absence totale de continuité tactique a été frappante au sein d'une équipe qui semblait évoluer sans la moindre intelligence de jeu, on peut avoir l'impression que l'équipe parisienne, malgré des limites encore manifestes aujourd'hui, a retrouvé un début de cohérence. Sans créditer la théorie du traumatisme chère au coach, la pression inhérente à ce début de saison laborieux suffit à expliquer que les joueurs sont loin de pouvoir exprimer leur potentiel. Il est par exemple illogique que M'Bami, que tout le monde a trouvé excellent lors de la Coupe des confédérations avec le Cameroun, soit subitement considéré comme un tâcheron. Les progrès du PSG sont en effet conditionnés à des éléments qui n'ont rien de si improbable: le passage éventuel de Déhu en défense en défense centrale (à condition que lui-même réalise qu'il est meilleur à ce poste), l'éclosion d'un Boskovic déjà intéressant dimanche soir, le retour de Letizi à son niveau, le maintien d'Heinze au sien, la bonne intégration de Sorin, la progression de Mendy… Dès lors que l'équipe ne repose plus sur lui comme cela semblait être le cas avec Fenandez, Fiorèse s'avère même un joueur intéressant. Le banc lui-même n'est pas négligeable avec des joueurs comme Ogbeche, Cubilier, Benachour ou Hugo Leal et une bonne surprise n'est pas à exclure du côté de Reinaldo. Encore un peu d'huile dans les rouages, et Pauleta pourrait retrouver de quoi justifier sa réputation de buteur… Si le groupe retrouve un peu de confiance et parvient à consolider progressivement des acquis encore fragiles, il devrait revenir doucement sur une trajectoire plus favorable, bénéficiant paradoxalement d'une entame qui l'a rapidement exclu du groupe des favoris. Car c'est justement là que se situe la principale gageure de la saison: pour redevenir un club normal, regagner l'estime de ses supporters et alléger l'atmosphère autour de lui, le PSG doit probablement commencer par une cure de modestie. Dans cette perspective, partir de loin n'est peut-être pas une si mauvaise chose. Depuis le cataclysme Biétry, le Paris Saint-Germain s'est lui-même condamné par son incapacité à faire suivre une saison de reconstruction par une saison de confirmation. Francis Graille et Vahid Halilhodzic ont commencé à redonner une lisibilité à la gestion du club. Ils savent que faute d'une entrée en matière aussi favorable que celle du duo Bouchet-Perrin à Marseille lors de l'exercice précédent, les vrais enjeux se situent à l'horizon 2004/2005. La reconquête d'un minimum de dignité et de cohérence sportive n'est-il pas un objectif suffisant pour la saison en cours?

Réactions

  • CHR$ le 16/09/2003 à 07h57
    je cite
    "le maintien d'Heinze au sien, la bonne intégration de Sorin"

    C'est compatible ? Ils sont pas tous les deux arrière gauche ?

    (ce que j'en dis, hein, c'est juste pour causer)

  • chams le 16/09/2003 à 08h16
    Je pense que Heinze peut très bien jouer dans l'axe. D'ailleurs, je me demande même quel est son poste de formation.

  • kalle le 16/09/2003 à 09h21
    "Fiorèse s'avère même un joueur intéressant."
    Parfois je me demande si on voit les mêmes matches.

  • suppdebastille le 16/09/2003 à 09h22
    Pour le poste d'Heinze , en effet plus ça va et plus je me pose la question , parfois il me parait même supérieur à ce poste de latéral gauche que défenseur central.
    Mais j ai peut être cette impression vu le niveau si médiocre des latéraux au PSG.
    Je souhaite quand même que Sorin s'installe au poste de latéral gauche normalement prévu pour lui et qu'Heinze puisse composer avec Déhu une défense centrale qui tienne la route et laisse Pierre Fanfan et Talal sur le banc pour qu'on puisse passer des soirées moins crispantes.

  • kalle le 16/09/2003 à 09h27
    "Francis Graille et Vahid Halilhodzic ont commencé à redonner une lisibilité à la gestion du club."
    Halilhodzic pour la gestion humaine et tactique, ça part pas fort.

  • JR le 16/09/2003 à 09h30
    Je m'insurge : ""Fiorèse s'avère même un joueur intéressant."
    A guingamp oui, à Paris non par principe.
    un peu de mauvaise foi, ça fait pas de mal

  • marco348 le 16/09/2003 à 09h59
    supp, pour la charnière centrale, il semble que Vahid penche pour 3 joueurs : Dehu, Heinze et la Tulipe... Avec donc 50% de chances supplémentaires qu'El Karkouri soit amené à remplacer un défenseur central blessé...!
    Je sais, c'est pas sympa à cette heure-ci, mais bon...

  • CHR$ le 16/09/2003 à 10h02
    chams > je ne contest pas qu'Heinze puisse jouer dans l'axe. Par contre, la phrase de l'article laisse clairement entendre que son poste est à gauche et qu'il faut le faire jouer à son vrai poste. Et là c'est en contradiction avec l'éclosion de Sorin.

  • thibs le 16/09/2003 à 10h12
    Personne pour demander si vahid fait mieux que luis?
    Je croyais que ca devait bruler les levres de tout le monde.
    Moi regarde le PSG sans le supporter, j'avoue que la nouvelle version me parait vraiment pas plus enthousiasmante que la precedente

  • JR le 16/09/2003 à 10h16
    t'as raison Thibs,
    primo Vahid il dansera jamais sur le bord de la touche.
    secundo Le jeu imprimé par Vahid n'est pas porté sur une attaque de feu (cf le nombre de matchs gagnés à Lille par 1 à 0...), il est clair que si le PSG peut faire une belle saison notamment au parc, parce que Vahid ne supportera pas l'humiliation de perdre à domicile (les joueurs vont vite le comprendre à renfort de tours de terrain.), ils ne verront pas des tonnes de buts, ils vont voir une équipe appliquée et qui fait un pressing de maboule. Si si même à Paris c'est possible.

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