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Élie Baup à tâtons

Au cours d'une première partie de saison décevante, l'entraîneur des Girondins a mis son armada offensive à la sauce de nombreux schémas de jeu, avec une efficacité variable. Enquête statistique et tactique sur sa quête de la bonne formule…
Auteur : Nico Paul le 8 Jan 2003

 


Après cinq mois de compétition, le bilan des Girondins en championnat respire la médiocrité. Avec 7 victoires pour autant de défaites et 6 nuls, le club bordelais est très loin des espérances que ses trois premiers matches avaient soulevé (deux victoires à l'extérieur, un match nul). Pourtant, l'habituelle rengaine sur la faiblesse de l'effectif girondin ne peut être évoquée, en tout cas pas en ce qui concerne les joueurs à vocation offensive. Meriem, Dugarry, Feindouno, Savio, Pauleta, Darcheville — oublions Sanchez, dont le temps de jeu reste de l'ordre de l'anecdote — sont autant d'internationaux, d'ex-internationaux ou d'espoirs, à l'exception du Guyanais. Bref, une fois n'est pas coutume, Elie Baup bénéficie d'un potentiel de qualité. Pour autant, le technicien bordelais semble avoir du mal à dessiner les contours d'une composition d'équipe qui tienne la route. "Abondance de bien ne nuit pas", dit-on parfois. Baup pourrait penser le contraire. Acharné du 4-4-2 (bien qu'il ait parfois fait exception à la règle l'an passé) et inconditionnel de l'anti-turn-over, l'homme à la casquette semble ne pas savoir s'accommoder de sa condition de "nouveau riche" et de la variété de ses possibilités offensives. Depuis le début de la saison, il alterne les formules offensives et remplace ses hommes de façon régulière. L'entraîneur a ainsi utilisé trois schémas différents : - son traditionnel 4-4-2, avec deux milieux excentrés sur les côtés et deux attaquants. - un 4-2-3-1 comme celui utilisé par Lemerre à la Coupe du monde 2002, avec un milieu axial, deux milieux/attaquants sur les ailes et un homme en pointe. - enfin, un 4-3-2-1, avec deux milieux offensifs désaxés un attaquant seul devant. Si Baup aime à rappeler que l'animation du jeu prime sur le système, une seule de ces formules a pour l'instant fait ses preuves, tant du point de vue de la qualité de jeu que du résultat… Le 4-4-2 "Dugarry-Meriem / Darcheville-Pauleta" Lille, PSG, Montpellier, Strasbourg

Fidèle au 4-4-2 qui a fait sa réputation (et aussi son succès), Baup a débuté le championnat avec ce quatuor offensif, composé du capitaine et ex-champion du monde Dugarry et du meneur de jeu espoir Meriem au milieu, de la nouvelle recrue guyanaise Darcheville et de l'inévitable Pauleta devant. À l'orée de la saison, c'est bien à ces quatre hommes que le coach girondin a fait confiance pour animer l'attaque girondine. Car si Feindouno a commencé le match face à Lille, c'est uniquement pour pallier le manque de condition physique de son ex-coéquipier lorientais. Il joue également le rôle du cinquième homme lors du match à Montpellier auquel ne peut prendre part Dugarry. Bilan comptable 4 matches : 2 victoires, 1 nul, 1 défaite (7 points soit 1,75 pts/match). 5 buts marqués, 2 encaissés (+3). Bilan général Le bilan comptable est plutôt satisfaisant : il reste néanmoins flatteur par rapport à la qualité du jeu produit. Mis à part une excellente partie en ouverture face à Lille, les Girondins ont ainsi été incapables de mettre en danger les Parisiens à domicile, avant de s'incliner deux semaines plus tard à Lescure face à Strasbourg, seul un éclair de génie de Pauleta éclairant la triste soirée bordelaise. Quant à la victoire à Montpellier, elle a été marquée du sceau de la réussite. L'équipe bordelaise rapidement réduite à dix après l'expulsion de Jemmali a ainsi été totalement dominée, l'attaque montpelliéraine lui offrant les trois points de la victoire par une incroyable maladresse. Le 4-4-2 "Savio-Meriem / Dugarry-Pauleta" Guingamp, Troyes, Marseille

À l'arrivée de Savio en Gironde, à la fin du mois d'août, l'équipe girondine vit un premier changement. Si le système ne bouge pas, les hommes en revanche évoluent, afin de laisser une place au Brésilien. Menacé sur son flanc gauche par le nouvel arrivant, Dugarry affirme sa volonté de jouer aux avant-postes. Le capitaine girondin, qui a la confiance de son coach (lire l'analyse du temps de jeu ci-dessous), obtient gain de cause. Il est replacé en position d'attaquant. C'est donc Jean-Claude Darcheville qui rejoint le banc Girondin. Comme son compère Feindouno précédemment, il remplace cependant l'ex-international lors du match face à Troyes. Lors de la deuxième mi-temps du match à Marseille, Baup inaugure une formule à cinq joueurs offensifs, avec Feindouno en complément des quatre hommes clefs. Bilan comptable 3 matches : 1 victoire, 1 nul, 1 défaite (4 points soit 1,33 pts/match). 2 buts marqués, 2 buts encaissés (0). Bilan général Au niveau du jeu, les deux matches face à Guingamp et Troyes sont marqués par une certaine pauvreté dans l'animation. Pour autant, Bordeaux conserve l'efficacité défensive de la saison précédente: après les matchs sans buts encaissés face à Lille, au PSG, et à Montpellier, voilà deux nouvelles parties sans que Ramé n'aille chercher le ballon au fond de ses filets. Le match contre l'OM constitue en revanche un curieux paradoxe : particulièrement inspirés, vifs, alertes (mais un peu maladroits), les Girondins s'inclinent pourtant 2-1. Baup est partagé entre la satisfaction de voir son équipe produire du jeu et celle de la voir s'incliner en prenant deux buts. Le 4-2-3-1 "Savio-Dugarry-Darcheville / Pauleta" Lens, Bastia, Sedan

Ces trois matches marquent un tournant pour Meriem, qui est placé pour la première fois de la saison sur le banc des remplaçants. Dugarry recule d'un cran et récupère une place au milieu du terrain, que Baup lui préfère voir tenir. C'est donc le retour en grâce de Darcheville, qui change également de poste pour occuper le couloir droit, dans un rôle de milieu offensif inédit pour lui. Pauleta est laissé seul en pointe. C'est le premier bouleversement radical dans le système de jeu Girondin. C'est aussi à cette période que s'effectue le passage de relais entre Meriem et Feindouno, puisque ce dernier, après avoir remplacé Dugarry à la mi-temps du match de Sedan, prend le poste de milieu droit, qu'il ne quittera plus jusqu'à la trêve. Au rayon anecdotes, on note que lors de la deuxième mi-temps du match à Bastia, Baup réutilise la formule à cinq joueurs offensifs éprouvée à Marseille, mais sans plus de succès. Très médiatisée, cette formule n'a donc (mal) vécu que le temps de deux mi-temps. Bilan comptable 3 matches : 1 victoire, 1 nul, 1 défaite (4 points soit 1,33 pts/match). 4 buts marqués, 4 buts encaissés (0). Bilan général Nette progression au niveau du jeu, surtout lors du match face à Sedan, bien que celui-ci s'achève par un résultat nul 2-2. Comme face à l'OM, c'est donc lors d'un match maîtrisé de bout en bout que les Girondins laissent échapper de précieux points. Le 4-2-3-1 "Savio-Meriem-Feindouno / Pauleta" Sochaux

Ce match est singulier à plusieurs titres. C'est d'abord la première fois que ces quatre joueurs sont alignés ensemble. C'est aussi la dernière, puisque par la suite, Meriem ne jouera jamais plus d'une moitié de mi-temps avec les Girondins. Par rapport aux trois matches précédents, l'ex-Sochalien occupe l'axe en lieu et place de Dugarry, tandis que Feindouno s'installe dans le couloir droit, comme à Bastia ou contre Sedan. Pauleta est une nouvelle fois laissé seul en pointe. Bilan comptable 1 match : 1 défaite (0 point), 0 but marqué, 2 buts encaissés (-2) Bilan général Il est bien difficile de tirer des conclusions en se basant sur une seule partie. Pourtant, ce match est un tournant dans la saison girondine. La piètre performance de Meriem lui vaut ainsi une déclaration déplacée de la part du président du club. En termes de jeu, les Girondins apparaissent sans envie et sans possibilités offensives, Pauleta étant sevré de ballons pendant 90 minutes. Ce match constitue sans doute pour les Bordelais le match-référence, dans un sens inhabituel du terme… Le 4-4-2 "Savio ou Dugarry-Feindouno / Darcheville-Pauleta" Monaco, Nantes, Rennes, Ajaccio, Nice, PSG

Depuis le début du championnat, c'est ce schéma qui a été appliqué le plus longtemps par Baup. Il oscille en fait entre le 4-4-2 et le 4-2-3-1, selon la position plus ou moins en retrait de Darcheville, et plus ou moins centrale de Feindouno, au milieu du terrain. Contre Monaco et pour la première fois de la saison, Feindouno et Darcheville sont associés de façon durable dans l'équipe girondine (ils n'avaient pas joué plus de 57 minutes ensemble jusqu'alors). En faisant reculer le Guinéen d'un cran au milieu de terrain et en plaçant Darcheville devant lui, Baup recrée ainsi le schéma qui prévalait lors de leur saison passée à Lorient (même s'il arrivait alors à Feindouno d'évoluer sur l'autre côté). Dugarry et Savio alternent dans le couloir gauche, principalement au gré des blessures de chacun des joueurs, alors que Baup avait jusqu'ici tendance à les associer. Devant, le duo Pauleta-Darcheville est reconduit, le Guyanais adoptant une position parfois en repli par rapport au Portugais. Bilan comptable 6 matches : 3 victoires, 3 nuls (12 points, soit 2 pts/match), 10 buts marqués, 3 buts encaissés (+7) Bilan général Avec cette animation offensive, les Girondins ont produit un jeu relativement attrayant, en particulier lors du match face à Nice, sur certaines phases contre Nantes, Monaco et le PSG. Au vu du nombre de points pris par les Girondins dans cette configuration, on est tenté de soutenir que c'est sans doute celui qui est le plus adapté à la forme et au profil des joueurs Girondins, même s'il faut relativiser en rappelant que 4 de ces 6 matches ont été joués à domicile. Avec le départ de Dugarry et la méforme de Meriem, il y a fort à parier que Baup reconduira désormais ce système de jeu, à domicile mais aussi à l'extérieur, le schéma défensif pratiqué contre Lyon, Auxerre et Le Havre s'étant avéré improductif (lire ci-dessous). Le 4-3-2-1 "Dugarry ou Savio-Feindouno / Pauleta" Lyon, Auxerre, Le Havre

Lors de trois des quatre derniers matches à l'extérieur, Baup a décidé de tester pour la première fois depuis qu'il est aux commandes des Girondins un système à trois milieux défensifs. Caneira a ainsi été placé entre la défense et les deux immuables milieux de terrain, Smertine et Costa (lire "Ligue 1 : le feuilleton, épisode 14"). Dugarry a tenu le poste de milieu de gauche contre Auxerre, Savio assurant ces fonctions contre Lyon et Le Havre. De l'autre côté, c'est Feindouno qui s'est positionné dans le couloir droit pendant les trois matchs, Pauleta restant seul en pointe. Bilan comptable Trois matches : 3 défaites (0 point), 2 buts marqués, 6 buts encaissés Bilan général Le bilan comptable n'est pas loin d'être catastrophique. Mais contrairement aux apparences, le jeu développé par les Girondins durant ces trois matchs n'a pas été calamiteux, puisque à Auxerre comme au Havre, les hommes de Baup ont eu la maîtrise du ballon la majeure partie du temps. À Lyon, les Girondins se sont également procuré quelques occasions dangereuses et ont développé plusieurs mouvements intéressants. Reste que la domination n'est pas forcément un gage de réussite (la preuve). Et laisser Pauleta seul aux avant-postes, avec seulement deux milieux de terrain pour lui délivrer des ballons dénote une dépendance et une foi extrême dans le talent du buteur portugais. Quant à l'efficacité défensive du système, si elle est réelle (surtout lors des matches face à Auxerre et au Havre), elle n'en reste pas moins susceptible d'être ébranlée sur coups de pied arrêtés: un coup franc de Cissé et un corner face au Havre ont ainsi suffi à ruiner les espoirs Girondins. Le temps de jeu des joueurs offensifs

L'étude du temps de jeu des différents joueurs girondins à vocation offensive ébrèche quelques idées reçues. Tout d'abord, on constate que Meriem et Feindouno ont tous deux eu leur chance au sein de l'effectif girondin. Le parallélisme entre les deux joueurs est d'ailleurs assez saisissant: le premier a joué l'intégralité des sept premières rencontres tandis que le second a joué (quasiment) l'intégralité des dix dernières, chacun faisant de la figuration pendant la période faste de son "concurrent". Désormais, la situation semble néanmoins délicate pour l'ancien Sochalien. Ce n'est plus lui qui tient la corde, mais bien son jeune homologue guinéen, qui enchaîne les prestations de grande qualité depuis sa titularisation face à Bastia. La fin de saison risque d'être difficile pour Meriem, à moins que le départ de Dugarry ne lui permette d'exercer son (grand) talent un peu plus souvent. Deux joueurs ont eu jusqu'à la trêve une totale confiance d'Elie Baup : Dugarry tout d'abord, qui a été aligné systématiquement, que ce soit au milieu ou devant, sur la gauche ou dans l'axe. Il a ainsi été titulaire 12 fois sur 13, ses 7 absences étant imputables à des blessures ou à des suspensions. Le capitaine girondin n'a commencé les matches sur le banc qu'à une seule reprise, face à Monaco, en raison d'un retour de blessure. Il n'a également été remplacé qu'une seule fois avant l'heure de jeu, à la mi-temps contre Sedan, sa sortie face à Paris étant due à une expulsion. Savio présente sensiblement les mêmes statistiques. Titulaire 12 fois sur 14, il n'est jamais sorti avant la 75e minute, et n'a été remplaçant qu'à deux reprises. Les deux hommes ont un temps de jeu moyen par match de 72 et 75 minutes. Que dire de Pauleta ? Jamais blessé, jamais suspendu, le Portugais a été titulaire lors de tous les matches disputés par les Girondins. Il n'a été remplacé que deux fois, aux 84e et 88e minutes, face à Montpellier et Ajaccio… Il a aussi marqué 10 buts et délivré 4 passes décisives. Dans ce contexte, il reste à Jean-Claude Darcheville un délicat rôle d'intermittent du spectacle. En fonction des blessures et des états de forme de chacun, des schémas de jeu et des adversaires rencontrés, le Guyanais a assumé avec beaucoup de courage un statut d'acteur de complément que d'autres (en d'autres lieux et dans d'autres circonstances) refusent avec un peu moins de professionnalisme.

Réactions

  • le troisieme frere neville le 08/01/2003 à 04h38
    Puisque Nico Paul ne prend pas le soin de conclure son enquête, permetez moi de m'en charger.

    La première chose qui saute aux yeux avec toutes ces statistiques, c'est la grande capacité de variation dans les systèmes de jeu bordelais. Avec un tel effectif dirigé par un entraineur malin qui a tenté toutes sortes de combinaisons, on peut vraiment se demander si le problème de Bordeaux est réellement tactique.

    Aucune équipe de L1 ne devrait resister à une attaque aussi talenteuse et dans le pis des cas, Bordeaux aurait du avoir des résultats comparables a ceux de l'OL, à moins que ce ne soit le talent de Le Guen qui fasse la différence ce dont je doute.

    La médiocrité de Bordeaux (ou du PSG) s'explique sans doute par autre chose ... Par quoi ? (excellente question) Et bien, en voyant la réussite d'entraineurs qui brillent plus leur gestion des rapports avec joueurs(j'entends par la leur capacité a faire en sorte que leur joueurs bossent à fond à l'entrainement et pendant les matchs, avec potion magique ou non) que par leur grandes connaissances tactique ( Muller, Marchand, Santini (on rigole pas), même si certains ont les deux qualités ( Roux, Vahid, Mr Perrin) contrairement aux tacticiens incompris comme Fernandez, Denouaix, Bernard Tapie ... on peut penser qu'il y a vraimement un probleme en ligue 1 dans les relations entre les entraineurs et les joueurs. Pour résumer ma phrase précedente qui était assez illisible, certains joueurs ont peut etre besoin d'un dictateur(mais humaniste) comme Vahid pour donner tout ce dont ils sont capables sur le terrain, et quoi qu'on en dise, un Cobos en forme et revanchard vaudra toujours plus qu'un "jeune coq" (comme dirait luis) qui a pour seule ambition de faire 2 bons matchs pour se barrer en loucedé au mercato.

    Cela est il du au fait que depuis l'arret bossman, les joueurs ont plus le sentiment d'avoir une carriere à gérer plutot que de porter les couleurs d'un club (je parle pas ici d'un esprit guerrier ou belliqueux, mais plus de solidarité et de entre joueur d'une même équipe) ? sans doute le football est il ravagé par l'individualisme. Quel tauliers reste-t-il en France ? pas le moindre, et si en plus on les vire comme de vulgaires Kastendeuch ... Si d'apres Jamel Attal, et il a entierement raison, rien n'a changé avec l'arret Bossman, car "la France n'a jamais eut les meilleurs joueurs du monde et le fait que les meilleurs joueurs du monde soient français ne changent rien" (citation approximative car basé sur ma mémorisation) il oublie un peu vite que quand un club perd ses tauliers, il va vers de grande désillusions. A Nice pas de risque, qui voudrait d'un Cobos ? mais quand on est "obligé" de se séparer d'un Blanc d'un Djorkaeff ou de je ne sais quel joueur de charisme, à moins d'avoir un entraineur de poigne, l'équipe ne peut y survivre. Les clubs modestes de L1 et les grands clbus étrangers eux, peuvent garder leur meilleurs joueurs qui deviennent des cadres de l'equipe, Hierro, Ferrara, Maldini, Del Piero, Keane (dans le cas des clubs modestes ils le peuvent car leur joueurs sont beaucoup moins solicités, Kastendeuch était indéboulonable a Metz, Warmuz a Lens ...) ce qui assure tout même a mon humble avis, une continuité dans les perfromances au haut niveau bien plus importantes que les considérations tactiques évoqués dans cet article.

    Cher Nico Paul, si une équipe avec un effectif comme Bordeaux n'arrive a avoir qu'un seul systeme de jeu lui permettant de battre les bras cassés régionnaux, il faut vraiement s'inquieter, un club doit être capable de varier ses systemes de jeu, de surprendre l'adversaire, de pallier à une blessure ! Et même si la frilosité des entraineurs dès qu'il s'agit de promouvoir un football champagne explique la débacle actuelle de la L1, il me semble évident qu'il ya un serieux probleme dans les tetes des joueurs, ou des entraineurs et que c'est en revaloriant les mérites de chacun et en redonnant une âme aux clubs que la L1 orange pourra éviter le ridicule dans l'arène européene.

  • JPDarky le 08/01/2003 à 08h42
    Moi je trouve cette orgie de stats particulierement rejouissante (moi j'aime bien), mais pourtant je croyais que les statistiques a foison etaient considerees comme un scandale du foot moderne vampirise par les chiffres a l'instar de la tele pourrie, de l'argent qui salit tout et toutes ces sortes de choses.

    Bref, meme si c'etait le club de Gironde le sujet de l'article, j'ai trouve ca tres interessant, et je n'ai pas grand chose de plus a dire sur le contenu, vu que j'y connais rien en football chaban-delmasien.

    Par contre, je suis assez d'accord avec le troisieme frere Neville, je reste persuade aussi que le principal probleme des clubs de L1 vient de la mentalite (majoritaire) de ses joueurs, et je ne developperai pas pour ne pas provoquer un pave immense comme j'en ai malheureusement commis sur d'autres forums desormais moribonds.

    JPD

    PS : quel bonheur de voir que magic cricri, Darcheville, Meriem ET Pauleta ont participe au GB-RCS, j'avais deja oublie.

    PPS : quant a la frilosite des entraineurs pour le football champagne, c'est rigolo de voir comment Schiltigheim [c'est le seul que j'ai pu voir, j'ai pas non plus le don d'ubiquite] a pris le jeu a son compte tandis que l'equipe de l'Aube continuait a pratiquer son foot de toujours. Toutes les donnees sont inversees [sur ce match, je vais pas generaliser, enfin si, alley]. Les clubs de l'Elite utilisant les tactiques betonnesques des "petits clubs" de ces dernieres annees [Calais, Amiens, etc etc] et les ayant erige en religion [regardons l'idolatrie pour Vahid H. dans la presse, partout], on voit [parfois] certains petits clubs prendre le jeu a leur compte avec parfois un resultats eclatant.

    PPPS : OK, tirer des conclusions generales sur un seul match, c'est moyen, mais en meme temps, difficile de se deplacer partout, ha ben voui.

  • piem le 08/01/2003 à 08h56
    Juste pour rebondir, non pas sur l'article de Nique Haut Paul et Mike, mais sur cette phrase du frangin neuf ville : "mais quand on est "obligé" de se séparer d'un Blanc d'un Djorkaeff ou de je ne sais quel joueur de charisme, à moins d'avoir un entraineur de poigne, l'équipe ne peut y survivre."

    Au global, je suis assez d'accord avec les idées de son post, mais là ça ne passe pas... Les guillemets pour obligé signifie quoi ? Pour Laurent Blanc, l'OM n'était pas obligé de s'en séparer, il serait surement resté si son entraineur n'avait pas cru que Berizzo et Decroix étaient meilleurs (rien qu'à écrire ça, j'en ri encore). Ou alors, il s'agit de Serge Blanc dont Montpellier du tragiquement se séparer pour qu'il poursuive ses hauts desseins ailleurs ? Quant à l'ami Djorki, même si certains amoureux de l'individualisme prétentieux à tout crin peuvent lui reconnaitre un talent énorme, j'ai rarement le souvenir de partenaires épleuré déplorant son départ (ce qui n'était pas le cas d'un Lolo Blanc d'ailleurs). Djorki, c'est un peu comme Duga à Bordeaux, quand il arrive, les waouh des supporters descendent des tribunes, quand il s'en va, les ouf de ses partenaires montent des vestiaires... Ce genre de charisme individualiste (Duga estimant que son entraineur devait le faire jouer à son vrai poste : attaquant me fait lui aussi encore rire), franchement, je crois que les équipes s'en passent très bien !

  • LokomotivDallas le 08/01/2003 à 09h29
    je tiens à défendre Bertrand Marchand qui est un entraîneur de la trempe de Raynald Denoueix. et quand je dis trempe, et ma comparaison avec l'entraîneur de la RealSociedad vous l'indique, je n'entends pas un comportement dictatorial ou caractériel mais une vraie compétence dans la gestion des "ressources humaines" ET une culture/imagination tactique permettant de contourner/affronter les situations défavorables.
    voilà une petite mise au point vis à vis du post du 3e Neville...

  • Positive vibes le 08/01/2003 à 09h42
    Encore une fois du beau boulot. Maintenant, je vous fixe un GROS defi, la redac. Faites la meme analyse avec le PSG! Et je veux voir TOUS les schemas tactiques!!!!! Allez, pas chiche.

    Frere Neville, donc si on vire le Youri, on a toutes les chances de voir son club plonger? Tu as vraiment envie de te faire mettre sur la liste rouge par la redac! C'etait audacieux, il faut le reconnaitre.

  • kalle le 08/01/2003 à 09h51
    Piem, parler de charisme individualiste à propos de Duga appelle certaines précisions. Qu'il ait une grande gueule tout le monde est d'accord mais sur le terrain il est un grand joueur qui fait partie des plus collectifs et des plus techniques, d'ailleurs il n'y a pas si longtemps il était encore le meilleurs technicien de l'EDF après Zidane.
    Quand on voit qu'on est à une époque où le numéro 10 d'une équipe de national (Besançon) ridiculise techniquement ses adversaires de Ligue 1 (PSG), (et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres ce week-end), on ne peut que regretter le départ d'un vrai joueur de foot comme Duga. D'ailleurs on verra bien en Angleterre ce qu'il va faire, mais je pense qu'il va se les amuser grave les Britons. A suivre .......

  • leo le 08/01/2003 à 10h04
    Bonne étude, même si elle n'est presque que statistique et ne nous éclaire pas sur les déplacements et le jeu en lui-même des différentes formules offensives bordelaises.

    En revanche, il faudrait aussi introduire la paire de récupérateurs/relanceurs dans l'animation offensive car je crois qu'elle est assez importante dans le jeu d'une équipe. Il me semble d'ailleurs que Smertine avait bien commencé la saison au niveau comptable.

  • piem le 08/01/2003 à 10h20
    PV, je crois que l'an passé la Rédac' avait fait une fiche stat sur l'utilisation des stars du PSG aux travers des schémas tactiques abscons de Luis...

    Kalle, je suis d'accord avec toi sur le terrain. Mais je doute que les résultats de Bordeaux chutent dramatiquement après le départ de Duga. C'est certes un très bon joueur mais qui n'accepte pas de jouer au milieu de terrain, là où est son vrai poste. Ensuite, il faut relativiser sur la perte pour le champ', s'il était parti dans un grand club je ne dis pas, mais là il va tout de même à Birminghan... A ce propos, je ne suis pas sur que l'exil briton signifie toujours perte en ligne pour les clubs français... il y a outre-manche une telle mode "joueurs français" symbolisée par la face visible de l'Iceberg : Arsenal, mais c'est aussi parfois une belle déchetterie du champ' français... Qui regrette aujourd'hui l'émigration de Distin ? ? ?

  • Agora le 08/01/2003 à 10h23
    Malheureux Piem! Méfie toi. Distin fait partie des 100 meilleurs joueurs français puisqu'exilé... Enfin, à en croire les tenants de cette théorie...

  • tyty le 08/01/2003 à 11h20
    Statistiques sympathiques mais j'aurais aimé connaitre l'avis final de Nicopol, une sorte de conclusion ou synthèse personnelle quoi.
    Ben oui, je suis habitué à ce qu'on me mache les idées, je regarde Téléfoot.

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