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Ligue 1 : le feuilleton, épisode douze

Les matches décalés, on appelle ça le Feuilleton sur les Cahiers, et on lui donne le temps de la réflexion pour tourner le championnat en dérision.
le 14 Nov 2002

 

La synthèse Pas de morale générale au lendemain de cette 14e journée qui voit Nice toujours en forme, Lyon toujours inconstant mais cette fois dans le bon sens et Paris encore insuffisant. Bordeaux se refait une santé, celles de Sochaux et Strasbourg sont éclatantes, mais Rennes est toujours malade malgré son Hippocrate autocrate. Et Auxerre connaît une grosse dépression. L'expérience Réussite de l'opération micros sur les arbitres, qui permettent de vivre les coulisses du match. Il faudrait maintenant généraliser la pratique aux duos de commentateurs télé, après l'expérience sympathique de TF1 lors de la Coupe du monde.

C'est bon, tu peux l'enlever maintenant, on a bien compris.
La philosophie de jeu Pour gagner, il faut vaincre. Cette lapalissade a tout de même un commencement de sens en football, quoique Luis Fernandez persiste à affirmer que si le PSG ne gagne pas, c'est parce les autres ne veulent pas perdre. S'il ne veut pas affronter des "défenses regroupées" avec un unique "espèce d'attaquant", il n'a qu'à entraîner Sochaux. Le commentaire énervant Philippe Genin (Canal +) : "Le public troyen, à 300% derrière sa formation". Depuis qu'un inconscient a parlé de "joueurs à 150% de leur capacité", les journalistes jouent dans la surenchère à toute occasion sur le même mode. Depuis la reprise du championnat on est donc passé au chiffre de 300%, sans trop savoir ce qui justifie cette inflation subite, alors que l'on était encore au printemps dernier à 200 ou 250%. Que la Ligue fixe des règles afin que cette anarchie mathématique cesse enfin. Le jeune en vue Planus, jeune défenseur issu du centre de formation des Girondins, est entré après une dizaine de minutes pour remplacer Caneira en défense centrale. Même si l'opposition adverse — avec une attaque bien timide — n'était pas des plus ardue, le Bordelais a fait montre d'un intéressant sens du placement et d'une technique remarquable. Les commentateurs télé ont eu vite fait de le comparer à Alain Roche. S'il en a l'allure, et que sa sérénité rappelle effectivement le néo-retraité, il est un peu tôt pour savoir s'il la relève a aussi vite été assurée. Quoi qu'il en soit, on peut constater que les premières apparitions d'Afanou en marine et blanc n'avaient pas suscité autant d'éloges. L'action de la journée Une fois de plus, du côté de la Paillade, on brille sans marquer, même si, cette fois, la victoire a finalement été au rendez-vous: sur une offensive plein axe, Barbosa transmet le ballon à Mezague de l'extérieur du droit. Ce dernier effectue une aile de pigeon acrobatique pour Bamogo, qui reprend en demi-volée, mais croise trop sa frappe. C'est ce que Xavier Giraudon, de Canal +, appelle "une action pendable"…

Gérard Bernardet : "You fuck my wife?"
Les observations en vrac Il y a beaucoup trop de monde dans le vestiaire niçois. Nelly Viennot a vraiment de bons yeux. Précision : Baticle est vieux, mais il ne joue pas à Bastia. Bamogo peut remercier les supporters sedanais d'avoir réclamé et obtenu le retour d'Elzéard. Fernandez reproche à Sochaux de n'avoir fait que défendre. Oui, mais quand les Sochaliens ont attaqué, ils ont marqué. Pauleta "se réveille enfin". Il n'avait plus marqué de doublé à domicile depuis deux matches. Jocelyn Gouvennec voulait que son équipe "décolle" à Troyes. Il ne fallait pas prendre un billet chez Air Lib. Rothen a remarquablement bien évité la tape amicale sur la nuque que voulait lui donner Didier Deschamps après l'avoir remplacé. Le malentendu Si ça se trouve, à sa sortie du terrain, André Luiz voulait enlever son maillot pour aller l'offrir aux supporters parisiens. La leçon de balistique (1) Costa, le seul joueur qui cadre ses missiles pour faire briller le gardien plutôt que pour marquer. La leçon de balistique (2) Pour que Bamogo marque, il faut qu'il dévisse sa frappe dans le cadre. Le joueur zélé Les Sochaliens avaient prévu un dispositif spécial pour Ronaldinho, avec Daf au marquage individuel. Le Brésilien étant resté dans la tribune, le défenseur doubiste a tenu à se donner une entorse du genou pour le rejoindre dans les travées du Parc. Le plongeur Après avoir marqué son penalty, on a attendu en vain que Nicolas Goussé soulève son maillot pour montrer son t-shirt hommage à Ravanelli. Le crochet foireux qui passe quand même Eric Carrière.

L'inconnu interviewé dans un couloir de stade de la semaine est:
1. Le président du Comité de lutte contre les gros plans ridicules.
2. Jean-Luc Gripond, président du FC Nantes.
3. René Leys, de retour de Patagonie.
La liberté surveillée Serge Romano, l'ex-adjoint d'Alain Perrin réintègre le staff "à la demande des joueurs troyens", anime désormais les séances tactiques et prend place sur le banc lors des matchs. Bonnevay, le seul entraîneur de L1 aussi utile sur la touche qu'un président de club. La cote Cédric Mionnet est de loin l'attaquant le plus sympa de L1, juste après Paganelli. L'entraîneur hitchcockien Luis Fernandez (L'Equipe) : "Avec la place de leader qu'on laisse échapper, on fait durer le suspense et le plaisir". Il faudra quand même éviter de faire durer le suspense au-delà de la 39e journée, parce que le plaisir n'ira pas plus loin. Le joueur sous pression Pascal Feindouno (L'E) : "Pour la première fois de ma vie, il y avait mon papa dans la tribune. C'est un papa gentil, mais quand je fais des bêtises il me gronde." L'entraîneur fait du ski Elie Baup (L'E) : "Bordeaux est sur le remonte-pente". C'est pour ça que les Girondins se prennent pour les Bronzés?

Réactions

  • peterelephanto le 14/11/2002 à 03h55
    Les photos sont tonitruantes et le reste à l'avenant.
    Bernardet ça ne peut être effectivement que "you fuck my wife? ou " you're talking to me?! you're talking to me???!!!"

  • medifel le 14/11/2002 à 04h09
    y'avais une belle photo a faire sur TF1 aujourd'hui.
    l'incommensurable Pro et JL-Arribart en train de nous regarder !
    c'est magnifique

  • soupalognon le 14/11/2002 à 05h03
    c'est vrai que bernardet ressemble sur cette photo a un espece de croisement entre Hannibal et Robert.

  • tyty le 14/11/2002 à 10h09
    Toujours drôle.
    Avec cette fois un touchant hommage à l'ami René!
    C'est ca les stars mondiaaaales, comme dirait Dugarry...

  • electron libre le 14/11/2002 à 10h11
    Nooooon c'est René Leys ? Il fait jeune en fait.

  • cavalier sans tête le 14/11/2002 à 10h14
    Je me souviens quand la digue du 100 % a cédé. Ca devait être dans les années 80, les années-fric, les années-chiffres. Quelque flibustier aura voulu se vanter et rompre les amarres de la logique en planant à « 101% » avec un peu de cocaïne.

    Depuis c’est la course à l’exploit...Il me semble avoir entendu une fois : « il faudra qu’on soit à 100 000 % ».
    Je ne sais plus où, je ne sais plus quand, pris de vertige, j’ai voulu oublier et j’y suis arrivé.

  • thenoisytouch le 14/11/2002 à 13h15
    y'avait un groupe, Fatima Mansions qui avait fait une chanson ironique à ce sujet, ca s'appelait 1 000 000 % en tout cas. Qui dit mieux ?

  • NoNo93 le 14/11/2002 à 13h18
    1 000 001% trop facile :-))

  • Cruyff le 14/11/2002 à 16h19
    Et 100% des clubs français ... en coupe de l'UEFA. Fera-t-on mieux un jour ?

  • gxnc le 14/11/2002 à 16h25
    Non non non... Il manque les merlus ! Dommage, ça aurait été interressant de voir Lorient battre Lyon en seizièmes de l'UEFA.

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