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Zabel et son orchestre

Une soirée de Ligue des champions le mercredi, c'est le big bazar de TF1 en action, mené par un trio Zabel-Roland-Roux totalement prévisible, mais inépuisable. Difficile d'épargner pareil équipage…
Auteur : Joseph Alfonsi le 25 Avr 2000

 

On n'y tient pas. On a beau essayer d’ignorer avec mépris, de négliger obstinément, de passer outre l’agacement, de s’épargner de vains coups de sang, c’est plus fort que nous, on rechute invariablement. Et nous voilà donc repartis, contraints, sur les chemins de la diatribe. Faut-il qu’on soit malintentionnés, hein, pour enfourcher ce vieux même canasson, par une aussi délicieuse soirée de football? On va être accusés d’épier exprès. De guetter le faux pas, fébriles, de passer méchamment tout le monde au crible. Et bien, pas du tout! Etant donnée l’affiche, on était plutôt enclins à faire relâche sur la critique, à jouer la carte de la mansuétude. N’y a-t-il pas mieux à faire, me direz-vous, que de chercher invariablement des noises à Zabel et son orchestre? On s’était pourtant jurés, à grand renfort de glaviots, que l’on ne nous y prendrait plus. A quoi bon? Pas notre genre de ressasser à froid. Mais avouez qu’ils sont indécrottables. On dirait qu’ils nous cherchent. Plus on les châtie, plus ils y reviennent. Ils devraient pourtant être méfiants, sur la défensive, faire gaffe. Pensez-vous! De toujours plus belle, qu’ils enchaînent!
Nos deux gars, tout d’abord. C’est le gars Roland qui s’y colle et avec quelle abnégation! Plus un seul match, désormais, sans qu’on nous invite à constater l’engouement grossissant pour leur dernière trouvaille: le jeu de l’entraîneur sur tf1.fr. Au début, on a tout de suite pigé que l’envolée promotionnelle relevait du service commandé. A l’heure du Net, on comprend bien qu’une entreprise comme TF1 ait envie d’en être aussi. Alors on se faisait coulants, compréhensifs. On s’en moquait un peu. Mais à force, ça finit par énerver cette manie de la pub insidieuse, ce matraquage imposé. Tant qu’il s’agissait de meubler du vide, de combler les blancs de micro, passe encore. Ça ou le reste, la pensée pour machin que personne connaît, le salut à chose qu’eux seuls connaissent…Du remplissage, ma foi. Mais maintenant, comme on dirait à Roland-Garros, les voilà qu’ils causent pendant l’échange. En pleine action chaude, paf! On te balance la statistique imparable, la déferlante vertigineuse, l’impératif d’y aller voir et la honte sur toi si tu ne connais pas encore. Plus de 45 000 joueurs, qu’ils disent, aux dernières nouvelles! Allez vérifier…
Mais nos deux gars ne laissent pas de surprendre. Passés maîtres dans l’assaisonnement des hommes en noir, les voilà gagnés par la fièvre rédemptrice. D’un extrême à l’autre. Tant qu’à encenser, autant le faire sans retenue. Du coup, M. Colina se retrouve tout simplement, par la grâce de nos deux gars, le meilleur arbitre du Monde. Rien que cela! Pourquoi? Comment? Sur quels critères? C’est secondaire. La contrition ne s’embarrasse pas de détails. Comme si le référé italien était, quoi qu’il advienne, à l’abri des erreurs et autres mauvaises appréciations qui sont pourtant le lot du commun des arbitres. Mais comme l’excessif est devenu la règle en tout, dans le dénigrement comme dans le laudatif, autant y aller franco. Après l’Oscar du meilleur film, le César du meilleur acteur, le Molière de ceci ou la Palme de cela, pourquoi pas, après tout, le meilleur arbitre du monde?
Une manière de se réconcilier à moindre coût avec une profession dont on a tant à se faire pardonner…

Mais voilà que la mi-temps arrive et que sonne l’heure des premières analyses. Maître Roux, consultant attitré, nous tient sempiternellement son langage: "Les impôts, vous dis-je. Les impôts…". Après les arbitres espagnols, leurs confrères autrichiens, les vestiaires turcs et j’en passe, la rengaine du fisc. Populisme et Poujadisme sont sur un plateau…
A côté de cela, bien sûr, pas un mot sur les incidents du stade Vélodrome, lorsque l’on évoque furtivement le sujet. "A Auxerre, on n’a jamais eu de problèmes avec Marseille. D’habitude, on gagne chez nous". Rires. Quel courage! Evidemment, on ne peut pas être manager en activité, membre du conseil d’administration de la Ligue et consultant sur TF1, chaîne partenaire de l’A.J.A, sans sacrifier à la complaisance. La confusion des genres, ca n’existe que dans les esprits les plus malveillants…

Aussi, entre toutes, la casquette de la semaine est encore celle qu’on porte le mieux. Alors, en conclusion, pour le prochain match à Auxerre, venez tous nombreux, il reste encore des places!

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