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Who'll stop the rain

Suite à l'ensemble des réactions provoquées par notre article "j'irai cracher sur Lacombe (suite)", nous revenons sur l'"affaire".
Auteur : Curtis Mildfield le 14 Fev 2000

 

L’ abondance et le ton des messages relatifs à l’actualité lyonnaise dans notre forum démontrent, une nouvelle fois, qu’il est bien difficile de garder ses distances dès lors que l’affectif entre en jeu. Paranoïa, sentiment d’infériorité vis à vis d’un axe Paris-Marseille, peur du complot. Tout ceci apparaît au détour des commentaires qui ont suivi l’ "affaire" Lyon-Monaco. Le sentiment dominant chez les supporters lyonnais étant celui d’une injustice orchestrée par une campagne de presse démesurée. Leur argumentaire se fonde sur le fait que, d’après eux, les journalistes n’ont voulu voir qu’un coté des choses et ont trop souvent passé sous silence l’attitude des monégasques en général et de Gallardo en particulier. Donnons leur raison sur ce point. Ceci étant, le « cinéma », les insultes, la rouerie de l’Argentin peuvent-ils tout justifier?
Après avoir revu le match, nous pensons toujours le contraire. Sur ce match (et uniquement sur ce match), les lyonnais sont allés au delà des limites du «viril mais correct » sur la personne de Gallardo. Quand on possède, à la régulière, une des toutes meilleures défense du championnat de ces dernières années, quand on a de son coté un collectif huilé et des individualités exceptionnelles telles que Dhorasso, Anderson ou Vairelles, faut-il s’abaisser à répondre à la bêtise par la bêtise?
La grossière erreur de Lacombe a sans doute été d’avoir cherché à "chauffer" ses joueurs au soir de la défaite à Strasbourg. Ses déclarations publiques ont dramatisé un match qui prenait de plus des allures de dernière chance. Déclarations inutiles tant les joueurs lyonnais semblaient eux mêmes remontés après les incidents du match aller. L’entraîneur et l’encadrement se sont certainement rapidement aperçus de l’erreur commise tant les déclarations d’après match sont hors sujet. D’après Lacombe, l’arbitrage a été mauvais. D’accord, à la vue des images, il pouvait refuser le but de Trezeguet mais il pouvait également sortir un ou deux joueurs de plus (et pas forcement monégasques). Autre système de défense, l’argument mettant en avant le plus grand nombre de fautes rouges et blanches. Sur le plan comptable, c’est indéniable (30 contre 24). Sur la gravité et quant à l’esprit de ces fautes, nous ne sommes pas sûr en revanche que la balance penche du même coté. Enfin, dernier argument utilisé par Lacombe, le fait que Puel ait été un joueur plus méchant que lui. Superbe justification de cours d’école qui n’a malheureusement aucun sens. Ce manque de pertinence soulignant encore davantage la gêne de l’ancien avant-centre.
Rien de très glorifiant dans tous ces propos provoqués, il est vrai, par de nombreuses attaques frontales aussi rapides que directes de la part des monégasques et des médias. Mais y aurait-il fumée sans feu?
De surcroît, ce n’est pas la dernière sortie du Président Aulas qui nous prouvera le bien fondée des intentions lyonnaises en la matière. Juger « scandaleuses » les sanctions prises à l’égard d’Anderson relève d’un aveuglement et d’une perte des réalités peu communs. Accuser à nouveau la presse, c’est nier le danger du geste du Brésilien et c’est faire peu de cas du devoir d’exemplarité incombant au statut de footballeur professionnel.

Le professionnalisme a toujours connu de tels débordements et nous ne sommes pas certains que le jeu fut moins rude auparavant. Il est néanmoins sûr que les explosions médiatiques et économiques de ces dernières années ont accru de manière considérable la pression reposant sur les épaules des dirigeants et des joueurs. Ici se trouve, sans doute, une partie de l’explication à toute cette affaire. Reste aux instances dirigeantes du football moderne à veiller à ce que chacun s’exprime désormais dans le cadre qui lui est défini. Quitte à repréciser de façon spectaculaire et impopulaire s’il le faut (nous pensons ici à d’éventuelles sanctions) quelles sont les limites et les règles de celui-ci. La santé du football est peut-être à ce prix.

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