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Voyage, en stop, au bout de la nuit

Ils sont place Clichy et veulent aller à Monestier-de-Clermont pour participer à la Ligue des cahiers. Sauf que Lancelot du HAC, qui n'a déjà pas les moyens de payer son verre, a encore moins ceux de faire le trajet...

Auteur : Kireg le 1 Sept 2016

 

 

Dans quelques jours, pas très loin de Grenoble, se tiendra la huitième édition de la Ligue des Cahiers, tournoi annuel des lecteurs des Cahiers du Football. Vainqueurs de la première édition, salués dans tous les troquets de par le monde, reconnus pour leur sens du partage ("vas-y, sers-toi, j’ai tout piqué à côté"), les "pouilleux" noir et blanc de "Le Ouest Du Monde" fourbissent leur armes, prêts pour le Voyage.

 

 

Ça a débuté comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Lancelot du HAC qui m’a fait parler. Lancelot, un Ouestien lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. "Cette année, j’aurai pas les ronds" qu’il me dit. Et comme on dépasse la terrasse d’un café nommé "le Bar d’Amu" il commence: "Attends, on va se prendre un cassis. T’as dix balles?

 

Alors on se retrouve assis de travers entre un trottoir défoncé et une sorte d’auvent en toile verte, machin ajouré que le patron du bistrot doit regarder disparaître de jour en jour, attendant de le voir complètement évanoui on ne sait où pour renoncer à sa marotte inutile. "Le marché du bois va pas fort", qu’il attaque le Lancelot, le sirop déjà à moitié sifflé. "Le printemps a été pourri, y’a pas de chênes." Il a le front soucieux, je sens bien. "Mais, tu vois, le Briton ça comprend pas ça la météo. Avec la flotte qui leur ruisselle dans le cou à longueur de temps, ça devrait pourtant leur diluer les invectives aux insulaires de la grisaille éternelle." Devant nous, les Parisiens défilent. Ça pourrait bien être des Tourangeaux ou des Amiénois, sauf que ceux-là portent le menton haut. Ça déroule sec sur le bitume, la paupière fière et la semelle sale. Petit peuple aussi inutile qu’ailleurs, moins averti, écrasé de ne rien faire et plus rapidement qu’en province.

 

 

"- T’en a une bonne fortune toi d’avoir lâché la Patrie. Salutaire l’exil fiscal. Et puis tes Wallons, ils ont la modestie qui crache noire. Y a pas trop à causer. Quand on t’enterre cinq générations successives et que tu bouffes de la silicose un dimanche sur deux sur le parvis, la machine à exiger se met à sérieusement branler du piston. Tu vois Kireg, le client de London (il prononçait "Lon-Don") il comprend pas le 'non', l’épuisement de la ressource, la limite. Il doit pas bien se figurer l’Angliche, tout cerné de mer qu’il se trouve. Tu pourrais lui tenir la main dans le désert de Gobi qu’il te demanderait encore où est son bois.
- T’as pas fait ton chiffre ces derniers mois?
- Mon chiffre! Mon chiffre!? C’est le RSI qui l’a mon chiffre. Et avec plein de zéros dessus. Bouchés à l’émeri qu’ils sont ces zigs-là. Et va pas essayer de raisonner avec ces sangsues, un coup à défourailler sévère. Tu peux l’oublier ta syllogistique. Deux et deux font cinq et si t’as un doute on te majorera les efforts de calculs.
"
Il pose ses mains bien à plat.
" - Je renoncerai pas à la Ligue des Cahiers, faut être bien clair, mais va falloir trouver l’oseille pour le périple."

 

Et là, d’un coup, il s’arrête de causer. La disparition du bruit prend toute la place. Ça happe tout le vide. L’espèce est pas faite pour ça, le Sapiens moderne faut lui tenir la main, faut lui raconter "pour son bien", quand on lui donne du mou il fait des conneries le cravaté, il se met à penser… C’est dans ces moments-là que germent les catastrophes. Zugzwang, l’échiquier en moins. Faut plus broncher. Je cède par manque d’attention: "On est treize dans l’équipe. On va bien trouver un moyen de la financer ton expédition." Je limite à peine la casse: "Bon, tu sais, moi, c’est pas pareil, avec les mômes…"

 

 

Les mauvais candidats

Alors, attablés autour de notre petite misère on a fait la liste. Et on a coulé comme ça, à mesure que j’égrainais les noms.

 

"- Mykland, il pourrait te prêter l’argent lui peut-être bien?
- Y a rien à attendre des parvenus
, qu’il tranche tout net. Surtout des laids. Quand t’as échappé à la vigilance des miradors de l’ordre social pour te planquer dans le grenier à pain, tu regardes plus en bas, tu bâfres en mode funambule. Et il le sait Mykland, tu peux en être certain, que le dénuement c’est contagieux. Une fois l’an, à nous revoir, c’est tout bon pour lui. Ça lui fait son petit effet de réussite pour les mois d’hiver. Il regarde ses pognes de laboureur et enfle sans fin de leur faire caresser la soie."

 

Je biffe donc le nom de notre capitaine.

 

"- T’as pensé à Nikos? Il a une situation stable.
- Stable? La Recherche française? Des dépressifs accomplis ou en maturation qui rédigent trois cents jours par an des demandes de financements sur la base de résultats – publicité mensongère éhontée – qu’ils n’obtiendront jamais. 'Promis, promis! Donnez les crédits, on s’occupera du reste.' Le vendredi on enfile la blouse blanche pour la photo ou alors on va exhiber son histogramme au workshop tout en cherchant à se convaincre que ça ou autre chose, de toute façon, y’a forcément plus vain ailleurs. Je ne demanderai pas le sou à Nikos, je passerais pour un amateur.
"

 

Raté.

 

"- Et Quaresmoi, il est toujours sur Paris lui?


Là, c’est parti sans prévenir, un énorme éclat de rire. Un grondement du ventre. L’écho rebondissant de l’acquitté de dernière minute, la joie organique de celui qui en réchappe.


- Quaresmoi, t’as pas sérieux?
suffoque-t-il, quasi-apoplexique. On parle du même? De notre bon génie de l’escamotage? Depuis les culottes courtes qu’on arpente le boulevard ensemble, je crois bien l’avoir jamais vu sortir la piécette. Oh, ça, il est bien au fait de la tarification, il pourrait te donner le prix de la livre de radis sur les cinq dernières saisons. Non, c’est juste que le pécuniaire n’a pas de prise sur lui. Pas endetté puisque parallèle à la dépense. Pas radin non plus car accompli sans la bourse. Non, Kireg, vraiment, tu réclames pas du Chopin au manchot."

 

J’étais pas forcément optimiste en entamant la descente, mais on commençait à manquer d’air. À ce rythme-là on allait bientôt flancher.

 

 

Les paradoxes

"- Je sais, Rabbi Jacob! Bon, tu vas me dire, que ça fait une sacrée trotte jusqu’à Saint-Bouseux-La-Pestilence-sur-Orne. Que loin des yeux, on est loin du cœur et que le cœur quand vient l’heure de la tractation, ça compte. Mais honnêtement, il est bonne pâte le Rabbi, il va te la financer ton escapade.
- Non. C’est pas un fiable. On ne sait jamais avec lui. Il cultive le contre-pied comme d’autre les tomates. T’en connais beaucoup des mecs qui prennent un nom Juif et qui tendent la langue à M’sieur le curé? Tu le tiens à jour ton agenda des pré-retraités, assurés de la pitance, qui vont s’enterrer dans le trou de la Normandie? Qui attendent d’avoir le genou cagneux pour enquiller les tours de piste? Il jouit de nos mines déconfites de n’y rien comprendre. Pour lui, le paradoxe est un étron fumant déposé sur la voie balisée de l’existence. 'C’est tout droit qu’on vous dit!' Et bim, demi-tour. Non, lui confier mon besoin ce serait renoncer à tout espoir de surprise.
- Oui, ça se tient ton raisonnement, je concède. Et y a le risque qu’il te paye en boutons de salopette. On en dit sur les anciens… Parce qu’on croit qu’ils comprennent rien au changement, qu’ils ont la remembrance naphtalinée, mais ils l’ont en intégralité, eux, l’historique de la grande Déconnerie; c’est juste qu’ils ont plus envie de donner les coups de rame. Ça ira où que ça ira et avec ce qui reste dans la cale.
"

 

J’y prenais goût au chamboule-tout. Je faisais des phrases sans m’en rendre compte. C’est jamais trop une bonne idée de mettre les amitiés en pleine lumière. Les vilenies vous sautent à la gorge, l’anomalie prend fin, elles n’attendent que ça, elles, qu’on les remarque les failles. Alors je me laissais bercer par la petite musique de la mise à nu. J’alimentais même. Vicieux.

 

 

"- Et Dan? Vieux aussi, mais plus cohérent il me semble.
- Je crois pas
, me fait Lancelot, un nouveau verre de Cassis au bord des lèvres. Tu sais bien qu’il est professeur de mathématiques à la faculté, Dan. Ces gens-là font quoi? Ils forment des professeurs de mathématiques qui donneront naissance à une nouvelle génération de professeurs de mathématiques. Ils sont en boucle. De l’autogestion fonctionnariale. Le salaire tombe à échéance fixe, paie l’immuable logement de fonction, c’est une extension du corps l’appartement de fonction, un organe en plus qu’on entretient pour le prochain greffé parce qu’on se serre les coudes, qu’on a le sentiment de caste. On est entre soi quand on enseigne l’arithmétique à des adultes. Le conférencier est pas armé contre la variable extérieure. Je lui explique comment à Dan que la colonne débit déborde? C’est au-delà de sa perception de l’univers, de son autarcie méticuleuse."

 

Je larguais les amarres. À croire qu’il suffisait de voir Lancelot écluser pour profiter moi aussi de la griserie. Ça serait une belle avancée ça si on pouvait partager de l’état d’âme ou rien que de l’oubli – même temporaire – juste là, à observer les autres. Alors je provoque encore:

 

 

Un carton et un feutre

"- Edji?
- Arrête! Quémander à Edji, c’est fracasser les étais à la masse et prier pour que le goulot t’avale pas tout cru. Oh, il me le donnerait l’argent, enfin il tendrait son bras et j’arracherais un peu de lui que j’emprisonnerais pour toujours dans ma poche. Si je déleste un de ses membres, c’est toute la diaspora qui tremble et menace de crouler. J’ai bonne âme Kireg tu sais. De la pudeur aussi, trop pour que ça se voye toute la bonne âme que j’ai. Moi je refuse d’amputer un partenaire. Edji, lui faire l’aumône ce serait comme demander à une mère de choisir un fils à abandonner. Non, c’est acté, j’ai trop d’âme.
- Il nous reste pas grand-monde… inamoto et le nouveau, Fusée Arjen, son frère?
- C’est sûr que le nouveau ce serait une bonne option. Il est pas au fait le nouveau, il sait pas comment ça s’emmanche une Ligue des Cahiers. On peut jouer sur la candeur, le travailler sur l’héritage, le promener gentiment l’air de rien sur le patrimoine cédéfiste le bleubite: 'Bon, tu sais, le dernier venu rince le moins doté, c’est comme ça, c’est une vérité universelle'. On est de gauche après tout, merde, ça a bien un sens être de gauche, non? Parce que taxer son frangin faudra pas trop escompter. C’est qu’il gère les comptes d’une grande ville le seigneur inamoto. Lui fait dans le professionnalisme. Alors la menue monnaie, la mitraille, il dédaigne. Si t’as du kilo ou du méga devant ta devise, là oui, là d’accord, on va vous les allouer les deniers publiques pour repimper la truite arc-en-ciel sur la mosaïque de la piscine municipale, mais sinon, le ina, il balaie sa mèche sur le côté et resserre la gabardine en snobant. Aucune chance.
"

 

Pendant que Lancelot déblatère, je fais un signe au tenancier pour lui réclamer un gros morceau de carton et un feutre noir. Le camarade continue, il s’arrête plus de causer le bougre.

 

"- Kireg, qu’il abonde mon Lancelot, je vais être honnête avec toi, j’avais pensé à Vieux Pré. Il est sur place, et vu qu’il est bolchévique, il pourra pas refuser, ça le ferait imploser sous le poids de sa doctrine.
- Vieux Pré? Oublie, ça vaut mieux. Je le connais bien, intimement puisque j’ai joué au football avec lui. T’en apprends plus sur quiconque à le regarder balle au pied qu’à l’écouter pendant trois ans. Faut mettre en perspective son histoire à Vieux Pré. Il est né roux, alors naturellement on s’en défiait. Et puis, nourri de ça, c’est devenu un môme vraiment pas avenant, la violence crue du verbe jeune, la tignasse orange et les joues pas assez rondes pour que ça soye accepté. Il a poussé dans un terreau acide, faut pas s’attendre à la luxuriance. On enferme les gens dans des cases parce que c’est plus commode, ça évite de trop réfléchir. L’étiquetage ça rassure et ça protège un peu aussi, faut dire que l’inconnu c’est exténuant. La méchanceté sincère, c’est rare. Donc, on fait semblant de montrer les dents pour choisir soi-même son label. On est acerbe, on met des coups de pied parce qu’à tout prendre méchant c’est toujours mieux que conneau. Vieux Pré c’est un tendre. Faut pas s’acharner. Le mec fume des roulées…
"

 

 

Dans le panneau

Je comprends qu’on va droit dans le mur, on la débusquera pas la banque providentielle, c’est l’exigence de l’époque. On trouve de tout, partout, des gilets à motifs pour les teckels, des théières aux couleurs du Bangladesh, mais du fric… Lancelot réalise pas encore, il a trop de mots à écouler, comme un mioche qui pédale encore fort sur son vélo et qui verra qu’on a ôté les roulettes au premier coup de frein. Le patron du troquet dépose carton et crayon sur notre table. Je commence à griffonner. Lancelot ne voit rien, il regarde les jambes de ses concitoyennes.

 

"Je sais! qu’il exulte subitement. Joule! Évidemment Joule. Pourquoi on n’y a pas pensé avant? L’artisanat, c’est la nouvelle médecine, et sans le passage sous serment. L’extorsion légale à portée de tous. La presquarnaque. Pour grever le budget, plus besoin de Salmonelles, remballé l’œuf couviou, suffit de faire changer une bonde ou colmater un robinet qui goutte pour passer au régime sec pendant des semaines. Le respect c’est la crainte. Qui tremble devant un stéthoscope aujourd’hui? Hein, dis-moi? Les vieilles? Niet, le docteur ça fait toujours une animation et peut-être bien qu’il annoncera l’arrêt du carrousel. Non, c’est le garagiste qui terrifie, le plombier qui fait trembler. Une serrure à changer? On est paré: 'Votre prix sera le mien.' Résignation et résilience. D’ailleurs, il fait toujours dans la tuyauterie le gars Joule?
- Oui Lance, mais…
- Quoi encore?
- Il est de Nîmes Joule, tu sais bien que tu le verras pas avant le tournoi.
"

 

Fin du jeu. Estocade. Je pourrais lui couper les oreilles à mon Lancelot, là, sur le zinc. Il est tout choqué. Il serait mécanique et moins organique qu’on verrait la fumée en sortir et le cambouis perler des narines.

 

"- On a fait le tour? qu’il me demande tout penaud.
- Il reste juste Cristobal, mais on va pas lui faire ça. C’est le seul à avoir un talent pour la convivialité. Un maître queux pareil, tu le chéris, on va pas risquer de casser un talent. On a jamais vu quelqu’un faire aussi bien la tambouille avec les ingrédients des autres. C’est beau. C’est de l’émotion gratuite qu’il met dans les assiettes.
- T’as sacrément raison. Alors je reste à quai. Bouclé le dossier.
- Lance
, que je lui dis, je crois en rien, même pas en l’Homme. On est tout juste à la place qu’est la nôtre au moment où qu’on se doit d’y être. Avec ton boulot, t’as dû en visiter des scieries, et pas toutes des reluisantes, pas toutes des bien aux normes, pas vrai?
- Oui…
- Tes dix doigts, ils y ont survécu aux lames tournoyantes et aux massicots? Ton pouce droit, là, tu sais ce que c’est? C’est un éclat de destin.
"

 

Je lui tends le panneau de carton que j’ai annoté. Dessus, c’est écrit en grand "Monestier-de-Clermont".

 

Réactions

  • On meinau score le 01/09/2016 à 16h08
    Bravo.

  • nikoselstokos le 01/09/2016 à 16h31
    Le chercheur te jalouse d'avoir réussi à publier aussi vite...

  • Hannibal le 01/09/2016 à 17h03
    Très bon texte!

  • PlazaAthenee le 01/09/2016 à 17h48
    ça fleure bon l'Audiard ou le Céline.

    Chapeau!

  • fabraf le 01/09/2016 à 21h28
    Clap clap !!

  • Raspou le 02/09/2016 à 00h54
    Plus l'Alphonse Boudard que le Céline, je trouve. Très bon!

  • Courtial des Pereires le 02/09/2016 à 09h06
    Bien vu l'idée de Boudard, mourir d'enfance est excellent.
    Kireg, tu as une excellente plume, continue de nous abreuver de tes textes, en espérant que tu te lances dans un projet plus volumineux.
    Tu sens trop bon la littérature française et populaire (Mirbeau, Dabit et cie)
    Je ne sais pas si tu as déjà lu Henri Mahé, un breton qui pourrait te plaire, un ami de Céline. La brinquebale avec Céline est assez truculente.

  • matthias le 02/09/2016 à 09h33
    Génial

  • Kireg le 02/09/2016 à 10h39
    Merci beaucoup.

    Je ne connais ni Boudard ni Henri Mahé. Je note les noms et les ajoute sur la pile précaire des auteurs à découvrir.

  • Dino Dini le 04/09/2016 à 14h11
    Quel texte! Et ce personnage de Lancelot, quelle belle création!

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