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Une victoire qui fait Dublin

Matchbox : Espagne-Irlande 4-0 – La Roja s’offre des buts, des points et de la confiance en vue de la troisième journée...

Auteur : newuser et Ch. Zemmour le 15 Juin 2012

 

Gdantsk Arena, Gdantsk.
Arbitre : Pedro Proença (POR).
Buts : Torres (4e, 70e), David Silva (49e), Fabregas (83e) pour l’Espagne.

 

Espagne : Casillas - Arbeloa, Piqué, Ramos, Jordi Alba - Busquets, Xabi Alonso (Martinez, 65e) - David Silva, Xavi, Iniesta (Cazorla, 80e) - Torres (Fabregas, 73e). Sélectionneur : Vicente Del Bosque (ESP).
Irlande : Given - O’Shea, St Ledger, Dunne, Ward - Whelan (Green, 80e), Andrews - Mc Geady, Duff (McClean, 77e) - Cox (Walters, 46e), Keane. Sélectionneur : Giovanni Trapattoni (ITA).

 

 

La nalyse

Présente et dominatrice aussi bien sur terre que dans les airs, l’Espagne a su se mettre rapidement dans le sens de la marche (but de Torres à la 4e), grâce à une large palette de mouvements (prise de la profondeur, passes dans l’intervalle, ballons longs suivis de remises de la tête, transversales, tirs) et à une défense Irlandaise indisciplinée. Celle-ci a eu un mal fou à se dégager ou à se dépêtrer du pressing des Iniesta, Torres et Silva, qui n’arrêtaient pas leurs efforts sitôt le ballon perdu. Outre ces courses inutiles, les joueurs de Trapattoni n’ont guère proposé mieux que de longues ouvertures vers leurs attaquants (9e, 10e) ou de rares tirs lointains (2e, 75e). Régulièrement battus ou trop attirés par le ballon plutôt que par le receveur potentiel (ce qui devrait en théorie constituer une stratégie efficace face au jeu espagnol qui a tendance à éviter les duels), les Irlandais ont perdu le contrôle du cuir rapidement, gênés en cela par un adversaire défendant en bloc, très haut, sans commettre de faute et en proposant une occupation territoriale remarquable.

 

 

La Roja a ainsi contraint l’Eire à subir encore et toujours, et à se décourager en lui laissant peu de possibilités, à la fois pour défendre ou attaquer. Sa dispersion dans les efforts, ses lacunes tactiques sur le placement, associées à la maitrise et à la supériorité espagnoles, ont ainsi participé à donner un résultat à l’image de l’écart observé entre les deux équipes. Sans un bon Given, c’est une note beaucoup plus lourde qui aurait pu être servie aux Irlandais.

 

N’ayant pas eu face à elle un adversaire capable, comme l’Italie, de bien défendre et de construire rapidement des attaques à même de déstabiliser son dispositif défensif haut placé, l’Espagne a ainsi pu jouer à sa main, répéter ses gammes, retrouver un jeu avec un attaquant de pointe et se placer dans des conditions idéales en vue de la qualification pour les quarts de finale.

 

 

 

Les gars rouges

Sécurisant dans les airs et sur les balles en profondeur, Piqué a vécu une soirée sympathique, se permettant même de monter assez souvent. Arbeloa a été une solution et un danger quasi constants, disponible pour des remises ou des frappes au but. L’omniprésent Busquets a été très précieux, quand son compère Xabi Alonso a joué à son image, avec une précision remarquable dans le jeu long.

 

Sans déborder, Iniesta conserve sa capacité à être à la fois juste, propre et toujours potentiellement dangereux. Situé a priori sur le côté droit, David Silva est venu errer dans l’axe pour gêner considérablement la défense irlandaise, permettant ainsi l’amorce ou la conclusion des trois premiers buts espagnols. Comme à son habitude, Xavi n’a pas hésité à décrocher pour venir demander le ballon et a aussi bien servi que tiré.

 

 

Vite mis en jambes par son but de la 4e, Torres s’est créé beaucoup de situations par ses déplacements et son placement. Même s’il est retombé dans certains de ses travers avec des gestes faciles ratés, il ne manque pas l’occasion de porter le score à 3-0 à la 70e. Son suppléant, Fabregas, n’a pas tardé à trouver l’ouverture, plus précisément au niveau des six mètres depuis lesquels il fusille Given du droit (83e).

 

 


Les gars verts

Le pauvre Given, dont on a cru qu’il allait littéralement jeter l’éponge, n’a pourtant pas chômé, réalisant de bons arrêts face aux tentatives espagnoles (7e, 23e, 42e, 44e, 45e+1, 48e, 49e, 55e, 82e), qui ont malheureusement eu raison de lui et de ses coéquipiers. La défense verte a souffert le martyre face au jeu de passe huilé des Espagnols. Lourde et handicapée par une pelouse trop mouillée même pour des Irlandais, la charnière St Ledger-Dunn a surtout brillé par une succession de maladresses et de relances longues ratées qui ont pénalisé durement l’équipe. Peu attaqués frontalement, Ward et O’Shea n’ont pas pesé sur le match et ont offert une sortie bien terne, à l’image d’un O’Shea pataud face aux lutins ibériques pourrait être vue “comme un symbole”.

 

Quatre milieux alignés pour essayer de tenir l’entre-jeu, mais au final un sentiment bizarre de voir une équipe gérée par Trapattoni se mettre aussi mal en position en phase défensive. Andrews et Whelan n’ont fait que courir après un ballon trop rapide pour eux et ont provoqué des fautes en nombre dans des zones très dangereuses. De même, un match à oublier pour McGeady, transparent car sevré de ballons.

 

Sûrement meilleur Irlandais sur le terrain, Duff a provoqué et tenté, notamment en partant depuis ses trente mètres dans des remontées de balle en sprint pour lancer la révolte verte. Il fut épaulé par un Keane toujours aussi combatif et précieux dans son rôle d’unique possibilité offensive à cinquante mètres à la ronde. Malheureusement pour lui, son compère du soir, Cox, qui s’est illustré par une belle frappe à la 2e minute, a rapidement disparu des radars pour réapparaitre en Walters à la 45e – avec le même résultat.

 


Amis Irlandais, il y a un de vos gars qui vient de faire une Thierry Henry. C'est bon, on est quittes?

 

 

Les gestes

La talonnade d’Iniesta pour David Silva, dont les yeux derrière la tête lui permettent de coordonner son geste avec le rebond du ballon.

 

Le petit pont de Jordi Alba dans ses trente-cinq mètres, suivi d’un une-deux et d’une passe avec le pied d’appui, qui lui permet de remonter le terrain à une vitesse non autorisée.

 

La main droite de Given, bien sur ses appuis sur sa ligne de but, qui repousse d’un réflexe la reprise à bout portant de Xavi.

 

Le chant Fields of Athenry repris par tous les supporters Irlandais dans le stade, alors que leur équipe vient de se faire sortir de la compétition après une lourde défaite.

 

 

 

Les antigestes

Le plaquage de M. Proença sur Andrews qui empêche la relance Irlandaise et met les Espagnols en bonne situation.

 

La couverture de balle de O’Shea qui se fait piquer le ballon dans les pieds et au physique par Xavi, alors qu’il met son corps en opposition pour le laisser sortir en touche.

 

 

 

 


Les observations en vrac

Nous vendre un match de rêve parce que les Irlandais ont tenu 85 minutes dix mois auparavant, et voir le match plié à la 4e, c’est ballot.

 

4e : la minute X-Files. Xavi rate une passe et Torres marque un but.

 

Éric Carrière aurait eu toute sa place dans cette équipe.

 

On aurait préféré voir Jessica plutôt que Jordi Alba bronzer sur le côté gauche de la pelouse.

 

Délation : le réalisateur TV qui a massacré le but de Fabregas dans le direct est le britannique Jamie Oakford.

 

Après l’interlude Louis Bodin du match Allemagne-Portugal, Lizarazu a décidé de présenter la météo polono-ukrainienne à chaque début de mi-temps.

 

Ulcéré par les 46 millions proposés pour Thiago Silva, Arsène Wenger – porte-parole des super-riches – est parti en croisade contre les hyper-riches.

 

Bon, c’est mieux pour les Bleus de finir premiers ou seconds?

 

David Silva impliqué dans trois des quatre buts et passeur décisif au match précédent: heureusement qu’il n’est pas bien servi ou utilisé dans cette équipe, hein.

 

 

 

 

Vu du forum

=>> Lyon n'aime Messi - 22h05
Même pour marquer, David Silva préfère faire une passe au but.

 

=>> ESD.3 - 22h32
Lizarazu est surpris que Fabregas rentre pour Torres. Bon sang, mais il foutait quoi dimanche soir?

 

=>> Tonton Danijel - 22h39
Il y a comme un symbole qui se pose, là: l'Italie va, comme en 2004, devoir gagner sans avoir son destin entre ses pieds... face à l'équipe de son sélectionneur à l'Euro 2004.

Réactions

  • François-Youssouf Hadji-Lazaro le 15/06/2012 à 13h57

    Très belle équipe espagnole et magnifique public irlandais !
    Aaah, les chants qui ponctuent une défaite 0-4...

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