Turquie : la fiche
Parmi les huit derniers qualifiés de cette Coupe du Monde, la Turquie est sans doute le pays qui a eu le parcours le moins ardu: Hakan Sükür et ses coéquipiers n’ont gagné qu’à deux reprises, contre les faibles Chinois et les modestes Japonais. La Turquie a également été auteur d’un nul peu glorieux contre le Costa Rica et d’une courte et contestée défaite contre un Brésil qui les a quand même baladés pendant presque tout le match. Bref, si l’on doit leur reconnaître le sérieux d’un parcours au moins respectueux de l’adversaire, il faut également admettre que les conditions de la compétition les ont placés dans un contexte très favorable. Malgré les bons matches d’Hasan Sas ou d’Emre, la méforme de Hakan Sükür est inquiétante pour les Turcs, qui ne pourront pas éternellement compter sur les exploits de leur gardien. Mais ce ne serait pas la première fois qu’une équipe visiblement moins talentueuse qu’une autre se qualifie pour le tour suivant, dans cette Coupe du Monde qui se plaît à chahuter les hiérarchies.
Le point fort
Les coups bas en douce.
Le point faible
Les coups bas sous les yeux de l’arbitre.
Le style de jeu
Les Turcs s’appuient sur leur hargne légendaire (et parfois sur celle de leurs supporters) pour impressionner l’adversaire et lui faire baisser pavillon… Ce qui fonctionne généralement très bien à domicile mais moins dans les compétitions internationales auxquelles ils ne participent d’ailleurs que très rarement.
La stratégie secrète
La stratégie secrète des Turcs est la seule qui soit vraiment secrète.
Les grandes questions
Personne n’a eu l’idée d’offrir du lait démaquillant à Rüstü ?
Rencontreront-ils un jour un aussi bon comédien que Rivaldo ?
Les joueurs de Parme ont-ils définitivement perdu la recette de la potion magique ?
Pourquoi la Turquie est une équipe surprise
Parce qu’elle a eu de la chance.