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Transferts : derrière les records, un ordre clair

Une Balle dans le pied – Le mercato estival 2017 s'est achevé sur des chiffres spectaculaires. Et sur le constat que si l’inflation des transferts coûte cher aux clubs les plus riches, elle renforce aussi leur domination.

 

Auteur : Jérôme Latta le 20 Sept 2017

 

 

L'été 2017 a bien été celui de tous les records sur le marché des transferts : les nombreux bilans publiés depuis sa fermeture le 31 août abondent dans ce sens. En sept ans, les montants dépensés par les clubs des cinq championnats majeurs (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France) ont été multipliés par quatre pour avoisiner les six milliards d'euros annuels, et un net palier a été franchi cette année. 

 

 

 

 

Les clubs de Premier League, spectaculairement enrichis par leurs contrats de droits TV, ont particulièrement contribué à cette inflation : ils dépensent plus que la Liga espagnole et la Bundesliga allemande réunies… L'écart aurait même été plus grand sans les investissements inhabituels du Paris Saint-Germain et de l'AC Milan à l'intersaison. 

 

C'est justement à l'échelle des clubs, au sein des championnats et au niveau européen, que les déséquilibres sont les plus flagrants. À l'actuel système des transferts correspond une économie de la production et de la commercialisation des joueurs dans laquelle les clubs se spécialisent – certains au profit des autres. L'inflation des transferts coûte cher aux clubs les plus riches, mais elle renforce leur domination économique et sportive.(…) 

 

 

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Réactions

  • José-Mickaël le 20/09/2017 à 13h01
    Très intéressant, cet article qui fait le point et résume la situation !

    Plus de soixante joueurs dans l'effectif de Chelsea, c'est complètement absurde sportivement mais sans doute très malin financièrement via le système des prêts.

    Avant, le but d'un club était de gagner des trophées. Depuis, on a eu le trading de joueurs, et aujourd'hui on a même des entreprises de location de joueurs...

    Sinon, j'aime bien le deuxième commentaire (qui fait un parallèle avec le fonctionnement des entreprises où on retrouve les trois catégories). Il illustre bien le fait que le football pro n'est plus un sport avec ses spécificités, juste un produit financier.



  • osvaldo piazzolla le 25/09/2017 à 14h38
    Encore une fois, super synthèse. Je vois deux petites choses en plus :

    - Comme la dernière note de pied de page l'évoque, l'aspect géopolitico-financier est de plus en plus difficile à restreindre au "club" en tant qu'unité de base autonome et indépendante. Des galaxies comme Red Bull, mais aussi Gestifute et Doyen et autres super agents ont un rôle significatif de déplacement des centres de décisions et d'investissement.

    - A propos des chiffres (du CIES?), la limitation au pseudo "Big-5" efface des clubs significatifs du business international comme (au moins) les trois gros portugais, et une poignée de clubs ukrainiens, russes (et turcs et grecs), à la fois dans leur puissance de feu mais aussi dans leurs rôles dans ces galaxies de superagents

La revue des Cahiers du football