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Top10 : les recrues qui ont fait la différence

Transférés dans des équipes habituées aux places d\'honneur, ces joueurs ont fait briller leurs coéquipiers pour les amener vers le graal.

Auteur : Miklos Lendvai le 2 Dec 2011

 

 

1. Ali Benarbia à Bordeaux

Quand Ali Benarbia débarque au Haillan à l'été 1998, son discours détonne au sein d'un club bien heureux d'accrocher régulièrement l'Europe. Il annonce tout de suite ses ambitions: conquérir le titre de champion de France. Habitué à jouer le haut du tableau avec l'AS Monaco, le meneur de jeu franco-algérien ne compte pas revoir ses ambitions à la baisse en signant aux Girondins et va transmettre à tous ses coéquipiers son envie de vaincre.
Ali Benarbia, Jo Micoud, Nino Wiltord et Lilian Laslandes forment un quatuor offensif de rêve dans la 4-4-2 d'Élie Baup et remportent le titre de champion de France, aux dépens des joueurs de l'OM, auteurs d'une saison presque parfaite, et à la faveur d'un final haletant. Ali Benarbia est élu meilleur joueur du championnat et signe dans la foulée au Paris SG, qu'il ramènera aussi en tête du championnat.

 

 


2. Laurent Blanc à Auxerre

En 1995, Guy Roux doit trouver un remplaçant à Franck Verlaat et décide de miser sur Laurent Blanc. La carrière du défenseur international n'est alors pas fidèle aux promesses entrevues du côté de Montpellier: une expérience peu concluante à Naples, une relégation à Nîmes puis deux saisons compliquées avec Saint-Etienne malgré une belle place au classement des buteurs. À bientôt trente ans, Laurent Blanc vient à Auxerre pour se relancer, comme avant lui Alain Roche et Enzo Scifo.
Le défenseur devient très vite le patron de la défense ajaïste et transforme cette équipe de coupe en prétendant au titre de champion de France. À la lutte avec un PSG irrégulier et un FC Metz surprenant, l'AJA ne prend la tête du championnat qu'à la 33e journée... pour ne plus la quitter. Ce parcours s'accompagne d'une victoire en Coupe de France, après avoir éliminé le Paris SG et l'Olympique de Marseille. La carrière de Blanc est relancée: convoité par les grands clubs européens, il décide de rejoindre le Barca de Johan Cruyff (qui sera limogé le jour de sa signature).

 

 


3. Fernando Morientes à Monaco

En 2003, l'AS Monaco se présente en Ligue des champions avec une équipe pauvre en expérience européenne: le joueur le plus aguerri doit être Edouard Cissé et ses quelques apparitions avec le Paris SG. Monaco tente un coup de poker et demande au Real Madrid le prêt de Fernando Morientes. Victime du recrutement toujours plus galactique de Florentino Perez et désireux de retrouver sa place en sélection pour l'Euro portugais, Morientes accepte la proposition.
Utile en championnat, le recrutement de l'attaquant international prend tout son sens en Ligue des champions. Sa sérénité à l'approche des grands matches et son efficacité devant le but libèrent ses coéquipiers et permettent à l'ASM d'atteindre la finale, après avoir écrasé La Corogne, puis éliminé le Real Madrid et Chelsea au terme de matches épiques. Moro finit meilleur buteur de l'épreuve, retrouve la sélection et décroche un contrat à Liverpool.

 

 


4. Youri Djorkaeff à Paris

En 1995, Youri Djorkaeff est l'un des meilleurs joueurs du championnat de France. Libre de tout contrat et malgré de nombreuses propositions de l'étranger, il décide de rester en France pour signer au Paris SG. Alors qu'il avait fallu une saison à Rai pour s'adapter, Youri est tout de suite à l'aise à la pointe de l'attaque et s'impose clairement comme le leader offensif du PSG.
Longtemps en tête du championnat, le PSG pioche après la trêve et se fait rattraper par Auxerre. Mais peu importe: si Youri a signé à Paris, ce n'est pas pour gagner un titre national, mais pour aider le club de la capitale à passer le cap des demi-finales européennes. Et Youri le fait plutôt bien. Demi-finale de la coupe des coupes face à La Corogne, Youri qualifie le PSG à lui tout seul : un but splendide au match aller, seul but du match et une passe décisive au match retour. Paris remporte cette saison-là son unique trophée européen et Youri quitte le club sur un triplé en championnat.

 

 


5. Xavier Gravelaine à Istres

En février 2003, Istres lutte pour se maintenir en Ligue 2 et a la bonne idée de recruter Xavier Gravelaine. Cette arrivée crée une petite polémique: en principe, un joueur n'a pas le droit de changer de club deux fois dans la même saison mais la FIFA a préféré fermer les yeux sur le cas atypique du Xav.
Istres n'aura pas à regretter son choix : Gravelaine prend en main l'attaque istréenne et sort le club de la zone rouge. L'ancien international s'éclate sur les terrains de Ligue 2 et décide de rempiler pour une saison supplémentaire. Résultat: Istres accède pour la première fois de son histoire en Première Division et Gravelaine est élu meilleur joueur de Ligue 2.

 

 


6. Viorel Moldovan à Nantes

Son premier passage au FC Nantes a été marqué par un titre de champion de France mais la saison où il a vraiment fait la diff, c'est en 2003-2004. Arrivé au mercato d'hiver alors qu'il avait été mis à la porte six mois plus tôt par Gripond, Moldovan arrive dans une équipe qui tourne avec une moyenne d'un but par match, très faible pour une équipe visant l'Europe.
Le Roumain marque des buts (16 buts en 18 matches) et fait briller ses coéquipiers, Pujol et Vahirua en tête. Le FC Nantes atteint la finale de la Coupe de France et finit à la sixième place du championnat, qualificative pour la coupe UEFA.

 

 


7. Yoann Gourcuff à Bordeaux

Pour sa deuxième saison aux Girondins, Laurent Blanc pousse vers la retraite Johan Micoud afin de confier les clés de son attaque au jeune Yoann Gourcuff. De grosses interrogations planaient sur l’état de forme du joueur, longtemps assigné au banc de touche du Milan AC. L’actuel sélectionneur des Bleus n’aura pas à regretter son choix: Gourcuff est tout de suite en jambes et s’impose très vite comme un des meilleurs milieux créateurs du championnat.
Le garçon a faim de ballon et communique son plaisir de jouer à l’ensemble de son équipe, notamment à son compère en attaque Marouane Chamakh. Les Girondins remportent le titre de champion de France, Gourcuff est sacré meilleur joueur du championnat et s’impose comme le nouveau meneur de jeu de l’équipe de France.

 

 


8. Didier Drogba à Marseille

Après une saison complètement réussie avec l’En Avant Guingamp, Didier Drogba décroche un contrat à l’Olympique de Marseille en juin 2003. Pour bien figurer en Ligue des champions, les dirigeants de l’OM (époque Christophe Bouchet) comptent plutôt sur Mido, la star égyptienne recrutée à l’Ajax. Mais Drogba devient vite le leader de cette équipe, tant par son jeu que par son implication dans le vestiaire.
Malgré une saison en championnat poussive et une élimination en phase de poules de la Ligue des champions, Drogba marque son passage à l’OM grâce à de grosses performances en coupe de l’UEFA. À lui tout seul, il mène une équipe composée d’Habib Beye, de Brahim Hemdani, de Laurent Battles, de Stepan Vachousek ou encore de Salomon Olembe en finale de la coupe d’Europe. Après avoir éliminé Newcastle, Liverpool et l’Inter Milan, Drogba arrive diminué en finale et ne peut rien faire contre le FC Valence et l'erreur de Fabien Barthez. Ses performances n’ont pas échappé à José Mourinho, qui le fait venir à Chelsea pour 35 millions d’euros. Depuis lors, la chronique de son éventuel retour à l’OM est un incontournable de la période mercatesque.

 

 


9. Sonny Anderson à Lyon

Incontestablement, la recrue qui a changé le visage de l’OL. Sonny Anderson a été acheté à prix d’or pour faire entrer Lyon dans une nouvelle dimension et, chose assez rare en France, ça a marché. Avec l’attaquant brésilien à la pointe de son attaque, l’OL a toujours fini aux trois premières places du championnat et a même gagné les deux premiers titres de champion de son histoire.
Sonny Anderson avait le don de marquer des buts dans les matches importants et surtout parvenait à fédérer autour de lui l’ensemble du groupe lyonnais. Sonny quitta Lyon au moment où le club s’en allait tutoyer les sommets, Dommage, il leur a justement manqué un grand attaquant pour les atteindre.

 

 


10. Steve Savidan à Valenciennes

En 2004, les dirigeants de Valenciennes misent sur Steve Savidan, attaquant évoluant à Angoulême, pour jouer la montée en Ligue 2. Le joueur sort d’une bonne saison dans ce club amateur, après des désillusions à Beauvais et Châteauroux, et il démontre très vite une belle envie de bien faire. Aligné seul en attaque par Daniel Leclercq, Steve Savidan affole les défenses adverses, finit meilleur buteur deux années consécutives, permettant au club du Nord de remporter un titre de champion du National, un titre de champion de L2 et donc de retrouver la Ligue 1.
Dans l’élite, Savidan parvient à se hisser au niveau des meilleurs attaquants du championnat et ainsi de maintenir le club deux années consécutives, le temps pour ses dirigeants de construire une équipe solide. En 2008, il rejoint le SM Caen où il décrochera une sélection en équipe de France. Il sera plus tard élu "Rouge et Blanc de Nungesser", soit le plus grand joueur ayant porté les couleurs de Valenciennes.

Réactions

  • jeronimo le 02/12/2011 à 02h09
    J'adore la bouille de Gravelaine !

  • Toto le Zéro le 02/12/2011 à 04h22
    Djorkaeff, une seule saison à Paris... (soupir)

  • Vasy Mollo le 02/12/2011 à 07h17
    Grosse erreur sur Morientes. Didier Deschamps n'est en rien responsable de sa venue. La Desche était sur Giovanni Elber, il voulait absolument le brésilien (qui a finit à Lyon), et s'agitait beaucoup dans ce sens, avant que les dirigeants ne lui glissent Morientes sous la porte, avec l'énorme succès que l'on sait ...

  • Toni Turek le 02/12/2011 à 07h21
    Ah, Moldovan...
    Le dernier grand grand joueur étranger qu'on a dû avoir à Nantes, le dernier top-buteur aussi. Un des exemples de joueurs qui auraient pu rester plus longtemps chez les Jaunes si la direction de l'époque avait été un peu plus intelligente.
    Ca commence à faire loin, maintenant. Je me demande ce qu'il donnerait comme entraîneur au FCN.

    (NB : 2004, c'est la finale de la Coupe de la Ligue, avec la célèbre Landrenka).

  • Sens de la dérision le 02/12/2011 à 07h59
    Belle sélection que voilà. Même si franchement la photo de Morientes fait surtout penser à Dhorasoo.

  • Miklos Lendvai le 02/12/2011 à 08h20
    Mille excuses à Juninho qui, évidemment, méritait de figurer dans ce top 10.

  • Tonton Danijel le 02/12/2011 à 09h34
    Juninho a permis à l'OL de passer le palier final, vers les 7 titres de champion consécutifs. Mais c'est effectivement la venue de Sonny Anderson qui a permis au club de changer de dimension, son 'oubli' est donc compréhensible.

  • magnus le 02/12/2011 à 10h38
    Et puis si je me rappelle bien c'est avec Anderson que Lyon a commencé à avoir des résultats positifs face à des "gros", comme le match face à l'Inter où il met un super but.

    Sinon, j'aurais bien vu Ziani pour le titre de Lens en 1998. Et si la différence de buts avait été en faveur de Metz, ça aurait pu être Meyrieu, Boffin ou...Bruno Rodriguez.

  • Marcus Lupus le 02/12/2011 à 10h52
    On peut aussi ajouter pour l'anecdote, Glenn Hoddle pour Monaco en 87, qui est combinée avec l'arrivée de Wenger à la tête de l'équipe.

    Les deux vont amener Monaco au titre de champion, alors qu'auparavant le club depuis deux saisons est retourné dans une certaine médiocrité (9ème et 5ème).

  • Toto le Zéro le 02/12/2011 à 11h09
    Un article avec le sujet inverse serait tout aussi intéressant : le gros transfert qui a marqué le déclin/la régression d'un club...

La revue des Cahiers du football