Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Top 10 : les joueurs venus enterrer leur carrière sur le Rocher (ou à côté)

Victimes de la date de péremption de leur corps, de maladies rares ou de revers de fortune, ils sont nombreux à avoir cessé d'être des footballeurs à Monaco.

Auteur : Miklos Lendvai le 22 Oct 2010

 

1. Freddy Adu

top10_asm_adu.jpgQuand l'AS Monaco signe Freddy Adu, le joueur n’a que dix-neuf ans mais il sent déjà le sapin. Recruté à treize ans par Nike, Adu devait être le nouveau Pelé et lancer définitivement le foot aux Etats Unis. À quatorze ans, il joue en Major League Soccer et devient international à dix-sept. Il aurait pu jouer le Mondial allemand, mais il a refusé les appels du pied du Ghana (un problème de virgule sûrement), et Bruce Arena lui a ensuite préféré des joueurs plus expérimentés. À dix-huit ans, il décide de tenter sa chance en Europe et rejoint le Benfica Lisbonne. Malgré des stats honorables (5 buts en 21 matches) glanées face à des adversaires de fin de tableau, Adu ne convainc pas.
En 2008, Monaco place Jérôme de Bontin à la tête du club, un mec arrivé tout droit des États-Unis qui ne jure que par le marché américain. Pour lui, la signature d’Adu à Monaco c’est un peu l’équivalent de Nakata à Pérouse. Problème: Ricardo trouve qu'il "n’a même pas le niveau CFA". À Monaco, Adu perd son statut d’international et voit s’envoler son rêve (et accessoirement celui de Nike) de devenir le nouveau Pelé. Depuis, il a été prêté à Belenenses et à l’Aris FC, mais ces deux clubs l’ont rendu à Benfica avant la fin du prêt. Il appartient toujours à la formation lisboète, qui attend tranquillement la fin de son contrat pour s'en débarrasser.



2. Steve Savidan

top10_asm_savidan.jpgSavidan, autant connu pour ses talents de buteur que pour son passé d’éboueur, était la recrue idéale pour Monaco. C’était du gagnant-gagnant comme dirait Ségolène. Monaco gagnait un buteur et un joueur d’expérience pour encadrer les jeunes, et Savidan gagnait en exposition et augmentait ses chances de retrouver l’équipe de France en cette année de Mondial.
Malheureusement, la visite médicale lui sera fatale: Savidan est contraint d’arrêter sa carrière en raison d'une anomalie cardiaque qui n'avait jamais été détectée. Sa seule apparition sous le maillot monégasque se fera lors du coup d’envoi de la saison, moment immortalisé en une de sa biographie.



3. Alexandre Licata

top10_asm_licata.jpgQuand il arrive à Monaco, Licata est un jeune espoir qui vient de briller en National à Louhans-Cuiseaux. Après une première saison avec la réserve, il est prêté à Gueugnon, puis à Bastia où il démontre ses qualités de passe et de perforation des défenses adverses. En 2008, Ricardo n’est pas vraiment convaincu de la valeur du joueur, mais il s'incline face à son efficacité devant le but et faute de concurrents.
En mars 2009, Licata se blesse à la cheville, une blessure à priori bénigne mais qui met un terme à sa carrière de footballeur. Lors de l’opération à la cheville, il contracte une algoneurodystrophie, une maladie dont le diagnostic se fait par élimination et qui ne se soigne pas (voir la page wiki de la maladie). À la fin de son contrat, Licata signe à Auxerre mais n'a jamais rejoué depuis sa blessure – il y bientôt deux ans.




4. Florin Raducioiu

top10_asm_florin.jpg2001 : l'ASM a du mal à digérer son titre et se retrouve à la 14e place lors de la trêve hivernale. Marco Simone, alors attaquant vedette de l’ASM, propose ses services à Camporra et fait venir ses deux copains croisés au Milan: Panucci et Raducioiu. Puel est ravi de récupérer l’international italien, mais ne sait pas trop quoi faire du Roumain, débarqué du Dinamo Bucarest.
Car si l’international roumain a une belle carte de visite, ses états de service concernent plutôt la sélection. En club, il s’est essayé dans tous les grands championnats européens sans jamais confirmer sa seule vraie bonne saison (à Brescia en 1994). À Monaco, il mouillera bien le maillot mais ne fera pas grand mal aux défenses adverses. Deschamps l’utilisera encore moins que Puel malgré des résultats très décevants. Raducioiu met alors un terme à sa carrière de footballeur pro (il tentera bien un come back à Créteil, mais il est préférable pour tout le monde d’oublier ce passage).



5. Vladimir Jugovic

top10_asm_jugovic.jpgQuand Deschamps arrive sur le Rocher, il a besoin de recruter des joueurs de confiance pour encadrer son groupe. Jugovic, coéquipier exemplaire à la Juve, semble être le bon coup du mercato. À l’époque de la Juve, le Yougoslave courait partout sur le terrain, récupérait un nombre incalculable de ballons et arrivait même à se trouver à la conclusion des actions. Ses tempes grisonnantes lui donnaient une dimension intemporelle – dimension qu’il n’avait plus, mais plus du tout, une fois en Principauté.
La préparation physique façon Pintus a peut être fait des miracles à la Juve, mais elle a trouvé ses limites avec Vladimir, alors âgé de trente-trois ans. Il alignera péniblement ses 25 matches et partira monnayer son palmarès du côté du championnat autrichien.



6. Eidur Gudjohnsen

top10_asm_gudjohnsen.jpgAprès avoir ciré le banc à Barcelone (114 apparitions en trois saisons tout de même), Gudjohnsen arrive hors de forme à Monaco. Lacombe n’a pas beaucoup de solutions en attaque (Nimani est le seul véritable avant-centre de l’effectif) et compte sur l’Islandais pour tirer son groupe vers le haut. Une demi saison plus tard, Gudjohnsen n’a toujours pas marqué sous les couleurs monégasques. Le joueur est prêté à Tottenham puis à Stoke City. À seulement trente-et-un ans, Eidur semble avoir définitivement perdu son niveau de Chelsea et se révèle à peu près aussi utile qu'un David Gigliotti.



7. Patrick Müller

top10_asm_muller.jpgQuand Müller signe à Monaco, il ne ressemble déjà plus beaucoup au joueur polyvalent qui brillait sous les ordres de Paul le Guen. Entre-temps, il a connu une expérience difficile à Majorque, un retour au pays et un intérim à Lyon pour jouer les utilités.
Monaco est en quête de joueurs d’expérience et n’a pas beaucoup d’argent. Müller a 32 ans, 81 sélections (une Coupe de monde et deux championnats d’Europe), 49 matches de coupe d’Europe, et il est libre de tout contrat. Les dirigeants monégasques savent bien que le joueur est un habitué de l’infirmerie et rechignent un peu à le faire signer, mais au 31 août, faute de mieux, ils lui offrent un contrat.
Müller participera à une dizaine de rencontres (coupes comprises) lors de sa première saison monégasque avant de disparaître des stats lors de la seconde. Une préretraite enviable pour un joueur à bout de souffle.



8. Marco Simone

top10_asm_simone.jpgAvec 28 buts dès sa première saison, il emmène l’ASM au titre de champion de France. L’année suivante, avec les départs de Barthez, Sagnol, Lamouchi et Trézéguet, Monaco est affaibli et le statut de Simone renforcé. Les résultats ne suivent pas, Simone est beaucoup moins efficace et n’hésite pas à dézinguer Claude Puel dans les médias. Ses relations avec Jean-Louis Campora sont bonnes et il pense pouvoir, à terme, prendre le poste de directeur sportif du club.
Puel débarqué, Didier Deschamps arrive sur le Rocher. Il voit en Simone son capitaine mais se rend très vite compte de son erreur. Simone a des desseins qui n’ont rien à voir avec le terrain et a tendance à diviser le groupe. Il fait marcher ses réseaux et atterrit au Milan AC sous forme de prêt. À Milanello, il s’entretient et attend patiemment l’éviction de Deschamps. Contre toute attente, Deschamps est maintenu à son poste et le joueur doit revenir dans le groupe monégasque la queue entre les jambes. Deschamps a trouvé son duo d’attaque (Nonda-Prso) et utilise Souley Camara en back-up. À la fin de son contrat, Simone décide de mettre fin à sa carrière. L’enterrement se déroulera toutefois plus tard, à Nice où il signe au mercato hivernal après avoir passé près d’un an et demi sans jouer.



9. Gérald Cid

top10_asm_cid.jpgFormé aux Girondins de Bordeaux, Cid met du temps à percer au plus haut niveau. Sous Ricardo, il fait quelques bons matches et retient l'attention de Bolton, qui lui propose un contrat en or. Entre un poste de remplaçant à Bordeaux et un défi enrichissant en Premier League, le joueur n’hésite pas et rejoint l’Angleterre. À Bolton, la défense est très tôt montré du doigt, Cid mis sur la sellette puis en vente dès le mois de décembre. Frédéric Antonetti sent la bonne affaire et récupère le joueur. Cid est le troisième défenseur derrière Hognon et Kante. En 2010, alors que le joueur n’a que vingt-sept ans, il décide de raccrocher les crampons. Pas de blessure à l’horizon, juste une envie de couper du monde du foot pour s'occuper de sa femme et de ses enfants.



10. Basile Boli

top10_asm_boli.jpgQuand Basile Boli rejoint Monaco en 1995, le temps du coup de tête offrant la coupe aux grandes oreilles aux Marseillais est déjà loin. Le défenseur international sort de deux saisons difficiles et veut se relancer sur le Rocher. C'était sans compter sur son partenaire, le gardien Marc Delaroche qui a décidé de mettre fin à sa carrière en plein match de coupe d'Europe contre Leeds. Sur un ballon aérien, les deux joueurs se percutent, Boli ne se relève pas. Alors que Boli n'a que vingt-neuf ans, il résilie son contrat à l'amiable avec Monaco et part monnayer son CV chez les Urawa Red Diamonds en J-League, l'équivalent de la MLS d'aujourd'hui pour sa propension à recruter des vieilles gloires.

Réactions

  • JihaiR le 22/10/2010 à 10h05
    Encore un top 10 plutôt bien vu, par contre, je ne comprends pas pourquoi il y a un niçois dans le lot. Je sais bien que Nice n'est pas loin du rocher, mais un seul, ça fait un peu "pour faire le nombre".

    Sinon, impeccable, et fort instructif, quand les noms reviennent en tête, mais pas forcément les détail autour de leur carrière. Merci

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 10h11
    Avec Simone, ça en fait deux.

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 10h20
    Je vais répondre un peu plus précisément. Au départ, je voulais faire un top 10 100 % monégasque mais les derniers noms qui me venaient ne me convenaient pas totalement (Bierhoff, Vieri, Simic). Au lieu de chercher dans des périodes plus lointaines (périodes que je maitrise beaucoup moins), je me suis dit que je pouvais étendre le top 10 aux Niçois.
    Là, des noms me sont venus (Simone, Jankauskas, Agali, Grenet, Léonard, Cid) et j'ai opté pour la fin de carrière assez particulière de Cid et Simone.

  • Cleaz le 22/10/2010 à 10h48
    Kallon, Chevanton, Di Vaio, ils ont aussi un peu enterrer leur carrière à l'ASM....

    Sinon il y a Mionnet en Niçois...

    Enfin très bon top en tout cas !

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 11h05
    Di Vaio a fait de belles saisons après son passage à Monaco. Chevanton et Kallon n'ont pas fait grand chose mais ont continué au plus haut niveau par la suite.

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 11h11
    ... mais j'ai eu la tentation de les mettre. La vérification m'a empêché de les mettre.

    Di Vaio a fini meilleur buteur du calcio en 2009 avec 24 buts.
    Chevanton a sûrement été surcoté au moment de son recrutement. C'est un peu le Ouédec uruguayen. Il n'a pas plus enterré sa carrière à Monaco qu'à Séville ou à Lecce.

    Kallon, en revanche, aurait eu sa place dans ce top 10. J'y avais pensé pourtant mais je ne sais pas trop pourquoi il a sauté.

  • Obiwan Kenobi le 22/10/2010 à 11h17
    Moi j'aurais ajouté Jean-Luc Ettori.
    Lui aussi a enterré sa carrière à Monaco, non ? (même si certains diront que c'était à Séville).

    En plus, lui a réussi à y enterrer également sa carrière d'entraîneur !
    Joli doublé...


  • Roger Cénisse le 22/10/2010 à 11h19
    Et Saviola alors ?

  • peter panderlecht le 22/10/2010 à 11h21
    j'aurais bien vu Köller aussi

  • jéjé le 22/10/2010 à 11h24
    Et Wagneau Eloi ?
    bon ok, il n'avait peut-etre pas de potentiel, mais Monaco fût le nirvana de sa carrière !

La revue des Cahiers du football