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Top 10 : les Bleus de Monaco

Formés ou postformés à la Turbie, ils ont découvert la D1 avec Monaco, qui en a fait don à l\'équipe de France – pour son plus grand bonheur.

Auteur : Guillaume Giordano (avec J.L.) le 24 Fev 2012

 

 

10. Dominique BijotatChampion olympique 84 – 8 sélections

Sa carrière en bleu fut plus conséquente que celle de Franck Jurietti, mais pas tant que ça. En point d'orgue néanmoins, le titre de champion olympique en 1984 à Los Angeles, alors que ses partenaires de clubs et de formation, Amoros et Bellone, gagnaient eux le titre de champion d'Europe. Ensemble, ils remportèrent le titre national de 1982, dans un club que lui-même avait rejoint en 1976.
Hormis une parenthèse girondine en 1987/88 (qui lui vaudra d'ailleurs six de ses huit sélections en A – grâce à une intercession claudebézienne?) et un final en D2 à Châteauroux, Bijotat aura passé l'essentiel de sa carrière à Monaco.

 

 

 

9. Gaël GivetFinaliste de la Coupe du monde 2006 – 12 sélections

Champion d'Europe des U19 en 2000, lancé par Claude Puel et titularisé par Didier Deschamps, ce couteau suisse de la défense (capable de jouer dans l'axe et sur les deux côtés) a profité de la déconvenue de 2004 pour se glisser dans les plans de Raymond Domenech, qui en fait un homme de base de la reconstruction. Titulaire d'une défense monégasque finaliste de la Ligue des champions, il dispute quasiment toutes les rencontres de la saison internationale 2004/05, avant d'être barré par le retour des anciens à l'été suivant. Le sélectionneur le couche tout de même sur sa liste pour la Coupe du monde 2006, qu'il suivra en intégralité depuis le banc.
L'aventure bleue s'arrêtera juste après pour lui, avec une dernière sélection en août contre la Bosnie-Herzégovine – sa carrière connaîtra ensuite un terrible passage à vide à Marseille, mais un prêt à Blackburn au mercato d'hiver 2009 lui permettra de se relancer durablement.

 

 

 

8. Jean-Luc EttoriDemi-finaliste de la Coupe du monde 1982 – 9 sélections

Lancé en division 1 par Monaco après être passé par Vichy, le recordman du nombre de matches dans le championnat de France va connaitre une ascension fulgurante, qui va lui faire connaitre la sélection nationale très tôt. Titulaire lors de la Coupe du monde 82, il finira demi-finaliste de la compétition, malgré des prestations moyennes – il faut dire qu'avant l'émergence de Bats, la concurrence n'était pas très relevée au poste de gardien. N'ayant pas convaincu, son aventure en bleu s'arrête au bout de neuf rencontres...

 

 

 

7. Bruno BelloneChampion d'Europe 1984 — 34 sélections

"Lucky Luke", le vif ailier gauche de l'attaque monégasque des années 80 (un titre national en 82, une Coupe de France en 85) doté d'une belle frappe de gaucher, a su trouver sa place dans une équipe de France où brillait le fameux carré magique. Ses moments de gloire: un but en finale de l'Euro 1984 scellant la victoire des Bleus, et un penalty billard contre le Brésil en quart de finale du Mundial 86, marqué après un rebond sur le poteau... et dans le dos du gardien.
Ayant dû mettre prématurément fin à sa carrière en raison d'une blessure, à l'âge de vingt-huit ans, il connaîtra par la suite des déboires financiers et son suicide sera même (faussement) annoncé par France Info le 10 avril 98.

 

 

 

6. Éric AbidalFinaliste de la Coupe du monde 2006 – 55 sélections

Personne ne s'en souvient, mais c'est Didier Deschamps qui, insuffisamment convaincu par le potentiel du garçon, l'a envoyé en prêt à Lille, chez Claude Puel qui l'avait lancé en L1 auparavant. La suite est mieux connue, avec un palmarès long comme le bras acquis avec l'Olympique lyonnais et le FC Barcelone.
Il rayonne chez les Bleus lors de la Coupe du monde 2006, mais souffre en sélection de l'indécision qui aura entouré son positionnement (entre l'axe et le côté gauche), et entrera dans les mémoires avec quelques boulettes retentissantes, dont celle de son combo penalty-expulsion à la 24e minute du France-Italie de l'Euro 2008 (0-2).

 

 

 

5. Emmanuel PetitChampion du monde 98 et d'Europe 2000 — 63 sélections

Défenseur central au départ, arrière gauche parfois, c'est milieu récupérateur que le grand blond s'est imposé, à Arsenal et en équipe de France. Avant cela, c'est au cours de ses années monégasques (période moustache puis coupe mulet) qu'il avait vécu France-Bulgarie 1993: il est aux premières loges du déboulé de Kostadinov, et mettra quatre années à s'en remettre.
Son côté rebelle-philosophe incompris lui a peut-être coûté un certain nombre de sélections, mais il restera à jamais dans l'histoire avec son but en finale de Coupe du monde – le "3" du 3-0 –, le millième de l'équipe de France (on n'y a pas trop prêté attention à l'époque, mais cette coïncidence extraordinaire est plus cabalistique qu'anecdotique).

 

 

 

4. Manuel AmorosChampion d'Europe 84 — 82 sélections

Champion de France en 1982 et 1988, auteur de 36 buts en neuf saisons pour l'ASM, recordman des sélections en équipe de France jusqu'en mars 99 (avant qu'un autre arrière droit formé à Monaco ne lui pique son record de façon durable), Amoros est l'un des premiers prodiges de la formation monégasque.
Membre de la génération dorée 1982-1986, il a légué aux Bleus deux coups mémorables: sa frappe sur la barre à la dernière minute du France-Allemagne de Séville, et son coup de boule sur le Danois Jesper Olsen en ouverture de l'Euro 84 (expulsion et trois matches de suspension) – sorte de double prémonition des pétages de plomb zidaniens en 98 et 2006. Mais lui rata son tir au but en finale, contre l'Étoile rouge en 1991.

 

 

 

3. Thierry HenryChampion du monde 98 et d'Europe 2000 — 123 sélections

Décrié par certains, adulé par d'autres, Thierry Henry n'a laissé personne insensible sur son passage. Il a découvert très tôt la D1, aux lendemains de l'éviction d'Arsène Wenger, avec un premier match disputé en août 1994, quelques jours après ses dix-sept ans. Il mûrit tranquillement dans un rôle d'ailier excellent passeur, et obtient son ticket pour le Mondial en France à la faveur d'une saison qui le voit notamment inscrire sept buts en Ligue des champions. En 105 matches de championnat avec l'ASM, il en aura marqué 20.
Après sa prometteuse Coupe du monde 1998, il traîne les pieds pour obtenir son transfert à la Juve. Parti de Monaco sans grande gloire, il a ensuite réussi à s'en couvrir: non seulement il a établi à Arsenal un lien unique entre un joueur et un club, mais il a su avec un rare brio faire parler son palmarès et ses stats en sa faveur. Il a tout gagné, y compris un minimum de respect de la part de ses détracteurs.

 

 

 

2. Lilian ThuramChampion du monde 98 et d'Europe 2000 — 142 sélections

C'est lui, le latéral droit alter ego d'Amoros cumulant un riche palmarès, un record de capes en bleu et une formation initiale au pied du Rocher. Gravement blessé durant sa formation, enfumé par François Calderaro pour un de ses premiers matches en D1, il résiste à un destin contraire pour devenir un titulaire indiscutable dès la saison 1992/93 et conquérir l'Italie avec un départ à Parme en 1996 – après une dernière saison monégasque à cinq buts (!).
Ses deux buts en demi-finale contre la Croatie sont entrés dans la légende. Inamovible à droite, puis (enfin) dans l'axe, capitaine, il aura été de toutes les campagnes, les plus glorieuses comme les plus ratées, et aura achevé sa carrière internationale sur une roulette fatale de Van Nistelrooy, un soir de juin à Berne...

 

 

 

1. David TrezeguetChampion du monde 98 et d'Europe 2000 — 71 sélections

Le goleador n'avait pas été retenu par le PSG avant de venir s'éclater au pied du Rocher, où Jean Tigana avait vite mesuré son potentiel. Dès la saison 1997/98, il inscrit dix-huit buts en vingt-sept matches de championnat, et qualifie l'ASM pour les demi-finales de la Ligue des champions en marquant à Old Trafford.
Il est très tôt champion du monde, avec pour fait d'armes une passe décisive pour Laurent Blanc lors de cet étouffant match contre le Paraguay et un tir au but transformé sans ciller lors de la séance du quart contre l'Italie. En 2000, il est champion de France (22 buts) et d'Europe, et il siffle lui-même la fin de la saison en catapultant un but en or dans la lucarne de Toldo.
La fin de l'aventure monégasque préludera à la fois à son sacre en Italie avec la Juve et à une relation beaucoup plus compliquée avec l'équipe de France: la diplomatie de l'ombre de Thierry Henry, d'absurdes campagnes médiatiques et un bannissement de plus en plus définitif par Raymond Domenech bloqueront son compteur à 34 buts. Aujourd'hui, Trezeguet marque pour River.

 

 

Guillaume Giordano est un ancien membre fondateur de l'AS Mousquetaires, qui a récemment fait son retour sous de nouveaux habits.
Les images ont été pour la plupart piquées au génial
oldschoolpanini.

Réactions

  • Miklos Lendvai le 24/02/2012 à 08h38
    Trézéguet en numéro un, c'est un choix du coeur que je partage largement.
    Pour Abidal, on pourrait contester le terme de "formés ou postformés" vu qu'il est arrivé à 21 ans sur le Rocher. Mais en même temps, sans l'ASM, il n'aurait sûrement jamais connu l'équipe de France.

    Chouette top10, qui pourrait être adapté à d'autres clubs.

  • Charterhouse11 le 24/02/2012 à 09h07
    Le 1000è match de l'EdF est la finale de 1998 France-Brésil? Alors ça pour du timing...

  • Jean-Luc Skywalker le 24/02/2012 à 09h11
    Pas une ligne pour Christanval, c'est forcément un oubli.

  • Cantona rien à dire le 24/02/2012 à 09h14
    Cher Charterhouse11,

    ce n'était pas le millième match mais le millième but de l'EDF. Sacré timing quand même !

  • RabbiJacob le 24/02/2012 à 09h18
    Pour la dixième place j'aurais bien bien vu Jean Petit, Didier Christophe ou Alain Couriol en hommage à la glorieuse équipe du début des années 80.

  • Il m harcèle de saillies le 24/02/2012 à 10h08
    Merde, on l'a gagné finalement l'Euro 2004 ?
    Je me disais aussi... la Grèce...

  • Charterhouse11 le 24/02/2012 à 10h29
    Cantona rien à dire
    aujourd'hui à 09h14
    *******

    Cher Cantona,
    je vais de ce pas reprendre un café. Non deux en fait. J'en ai besoin a priori.
    Merci d'avoir rectifié.

  • Lionel Joserien le 24/02/2012 à 10h36
    Me semble que le passage à vide de Givet a réellement commencé lors de sa dernière saison à Monaco, il avait régressé de manière assez étonnante. J'ai jamais trop compris comment un tel guerrier avait pu plonger aussi vite.

  • José-Mickaël le 24/02/2012 à 12h38
    Pareil, ça me fait plaisir de voir Trezeguet n°1, car je pense qu'il n'a pas eu la carrière internationale qu'il méritait.

    Dommage qu'il n'y ait pas de joueurs de la première période glorieuse, celle de 1960-63, mais peut-être qu'il n'y avait personne formé au club ? (Il est vrai que les centres de formation n'existaient presque pas. Et aussi que ce n'est pas une période glorieuse pour le football français dans l'ensemble...)

  • Il Capitano le 24/02/2012 à 13h30
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 12h38
    Pareil, ça me fait plaisir de voir Trezeguet n°1, car je pense qu'il n'a pas eu la carrière internationale qu'il méritait.
    -----
    Je suis aussi un inconditionnel de Trezeguet mais bon champion du monde et d'europe (+Finaliste 2006), c'est déjà pas mal.
    D'ailleurs, si vous avez entendu parler de joueurs du même style (Je ne parle pas juste d'un pur buteur), ça m'intéresse.

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