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Teenage Kicks, day 38

Les Big Four se transforment en X-Men, Salomon Olembe vit dans un monde parallèle, le footballeur du futur a atterri à Liverpool et le classement en 3-D monte dans les étoiles: la Premier League, c'est décidément le football du futur.
Auteur : Gang of Five le 16 Mai 2008

 

pl_cer_38.jpg

Results


Middlesbrough-City : 8-1
Birmingham-Blackburn : 4-1
Everton-Newcastle : 3-1
West Ham-Aston Villa : 2-2
Chelsea-Bolton : 1-1
Sunderland-Arsenal : 0-1
Portsmouth-Fulham : 0-1
Tottenham-Liverpool : 0-2
Wigan-United : 0-2
Derby-Reading : 0-4


Les 5 gestes de la semaine

• L'enchaînement délicat pichenette pour lui-même – aile de pigeon en aveugle vers le point de penalty de Dimitar Berbatov (Tottenham), qui ne trouve, heureusement pour les Reds, pas de coéquipier.
• La jolie frappe de James Harper (Reading) et le jeu en triangle qui la précède.
• La répétition de centres diaboliquement précis de Jimmy Bullard (Fulham), dont l'un s'avèrera décisif, et qui lui permet de se voir consacré officiellement mascotte de la gazette.
• Le dribble d'un Citizen, puis la passe subtile vers Alves, de Fabio Rochemback (désormais ex-Middlesbrough), qui en laisse trois autres sur place. Le même Rochemback qui placera un peu plus tard le ballon dans la lucarne d'Isaksson d'un maitre coup franc.
• La volée croisée extérieur du gauche de Stewart Downing (Middlesbrough).


Les 5 antigestes de la semaine

• La cagade de Brad Friedel (Blackburn) sur la frappe pourtant fiorésienne de David Murphy.
• L'"incredible miss" de Cameron Jerome (Birmingham), à deux mètres face au but, vide de surcroît, trompé par un rebond farceur.
• L'arrêt en pleine course et au beau milieu d'un duel de Cristiano Ronaldo (United), pour réclamer une faute qu'il n'obtiendra heureusement pas.
• Les chants vraiment insultants du public de Birmingham City à l'encontre des propriétaires du club et de leurs enfants.
• Comparé à l'inaltérable volonté d'en découdre de son pendant Robbie Keane, le je-m'en-foutisme hallucinant de Dimitar Berbatov (Tottenham) pour son probable dernier match à White Hart Lane. 


La citation de la semaine

Bryan Robson : "Si vous n'aimez pas Giggs comme joueur ou comme homme, c'est probablement que vous résidez dans un centre de détention à haute sécurité".


La perf de la semaine

Portsmouth-Fulham : 0-1
On aurait pu penser que, Portsmouth préparant sa finale de Cup, les Cottagers affamés tenaient une chance incroyable de finir leur spectaculaire redressement avec tranquillité. Il s'en fallut pourtant d'un but sur coup franc dévié de l'ancien Danny Murphy pour que Fulham parvienne in fine à écarter la menace du retour de Birmingham et Reading. Big up à Roger Hodgson et à son équipe qui a construit autant de victoires (quatre) dans les cinq derniers matches que dans le reste de la saison. Ça, c'est du money time.


La lose de la semaine

Le 8-1 dans la face de Sven-Goran Eriksson et de Manchester City. Contesté par son patron Shinawatra, mais soutenu par les supporters de City, le Suédois signe probablement là son acte de départ. À se demander si ce carton n'est pas un "cadeau d'adieu" adressé à son cher (ex?) président par des joueurs qu'on dit réticents au départ de Sven.



logo_manchester.jpgProfessor X

Wigan-United : 0-2
Nonobstant les sempiternelles déclarations d’avant match de Ferguson, qui ne manquent jamais de piquant, la pression était bien sur Manchester qui se devait de gagner pour assurer le titre. Pourtant, à en croire Patrice Evra, les Mancuniens étaient concentrés sur la finale de Champions’ League. À Wigan, il fallait juste "faire le boulot". Vous avez dit arrogants? Très confiants, objectera-t-on.

Rooney de retour, Ferguson pouvait aligner son équipe-type et compter sur un arbitre particulièrement sympathique. Le premier quart d’heure était à l’avantage de Wigan qui, sans se montrer vraiment dangereux, avait la possession du ballon. Excepté sur corner, MU n’était jamais inquiété et c’est logiquement qu’il prenait peu à peu les commandes de la partie. Jusqu’à cet heureux penalty obtenu par Ro-oney et transformé par Ro-naldo (trente-et-unième but en trente-et-une titularisations). Wigan manquait d’égaliser par Bent peu avant la pause, mais ce sont finalement les Mancuniens qui revenaient au vestiaire avec l’avantage numérique.

Giggs 758
Les Red Devils se devaient de marquer le second pour se rassurer, surtout après avoir pris connaissance de l’ouverture du score de Chevtchenko à Stamford Bridge. Mais les Latics ne l’entendaient pas de cette oreille. Après une magnifique parade de Kirkland sur un tir de Rooney, Heskey plaçait une tête décroisée juste au-dessus de la barre de van der Sar.
Finalement, une poignée de minutes plus tard, Ryan Giggs, qui fêtait son 758e match sous le maillot mancunien, recevait une offrande de Rooney dans la surface de Wigan et gagnait son face-à-face. Joie collective, accolades festives, avant une fin de match anecdotique.
Manchester garde son trophée et se rapproche de Liverpool au palmarès national. Le voisin Bolton sauvait même l’honneur, à Londres, en évitant un titre gagné au goal-average.



logo_chelsea.jpgMagneto

Chelsea-Bolton : 1-1
Les Blues portaient un joli nouveau maillot à col blanc, mais ne dépendaient pas que d'eux-mêmes dimanche après-midi. Espérant une perf des Latics face aux Mancuniens. Grant aligne ses titulaires habituels, dont Florent Malouda, pour assurer une victoire indispensable face à un Bolton déjà sauvé.

Chelsea pousse, mais les Wanderers résistent. Premier coup du sort, le capitaine John Terry sort au bout d'un quart d'heure après un choc avec son propre gardien, épaule démontée. Il suivra les deux matches des vestiaires et reviendra saluer les fans à la fin, le bras en écharpe. Sur le terrain, Drogba vendange et il faut attendre l'heure de jeu pour voir Chevtchenko, rentré à la mi-temps, ouvrir le score. Hélas, le second but de Giggs à dix minutes du terme douche les derniers espoirs des Blues, et Bolton égalise à la quatre-vingt treizième minute.

Malouda at his best
La déception se lit sur tous les visages, mais le public remercie ses joueurs pour être revenus de nulle part (Chelsea était cinquième en octobre, loin derrière Arsenal) et leur avoir permis de croire au titre jusqu'à la dernière journée. Dès lors, nul doute que les Blues arrivent gonflés à bloc pour prendre leur revanche à Moscou.
Au rayon des anecdotes, on retiendra l'apparition d'un ancien de la maison, Dan Petrescu, latéral international roumain, le coaching efficace de Grant, et le fait que Florent Malouda a été l'un des meilleurs sur la pelouse.



logo_arsenal.jpgPhoenix

Sunderland-Arsenal : 0-1
Dans la continuité de sa fin de saison en roue libre commencée depuis sa défaite à Old Trafford, Arsenal se déplaçait dans l'antre de Sunderland, déjà sauvé, avec pour seuls objectifs de donner du temps de jeu à certains jeunes prometteurs et d'atteindre les 83 points pour augmenter les regrets des fans d'être passé si près du bonheur.

Walcott en hausse
Flamini en partance pour le Milan AC et Hleb annoncé à l'Inter par son agent, Wenger devra renouveler son milieu et en attendant les grosses recrues annoncées, le technicien alsacien pourra sans doute compter sur Randall et Traore, deux jeunes de moins de vingt ans qui ont fait des entrées remarquées dans un match relativement équilibré.
Walcott continue, quant à lui, la progression qui devrait en faire un titulaire dans son club et en équipe nationale dès l'année prochaine: sur une passe en profondeur de Gilberto, il prenait la défense adverse de vitesse dans un style Henryesque et allait tranquillement marquer le seul but de la rencontre. Les nombreuses occasions obtenues par Sunderland n'empêcheront pas les locaux de finir la saison par une défaite devant leur public.



logo_liverpool.jpgWolverine

Tottenham-Liverpool : 0-2
Sans enjeu au classement, la partie aurait pu n'être qu'une tranquille confrontation de fin de saison, mais les deux équipes ont eu l'amabilité d'offrir un spectacle agréable. Disputé sous le soleil mais sans engagement physique inconsidéré, le match basculait en faveur des Reds en l'espace de cinq minutes par l'inévitable Fernando Torres. C'est lui qui prolongeait de la tête pour Voronin un centre de Skrtel, puis ridiculisait Dawson en un contre un pour glisser le ballon sous Cerny, d'un amour d'extérieur du droit.

Onze hommes en colères
En dehors de cette victoire de prestige, Liverpool ramène de White Hart Lane deux raisons de sourire, malgré cette saison sans trophée: le 24e but en championnat pour l'Espagnol, qui lui permet d'effacer le record de buts inscrits par un non-britannique dans sa première saison, détenu par Ruud Van Nistelrooy, auteur de 23 buts avec MU; la 18e clean sheet de Pepe Reina, qui enfile les gants d'or pour la troisième saison d'affilée. Gerrard, Torres, Mascherano et les autres ont d'ores et déjà prévenu: la saison prochaine, ils seront forts et en colère...



tk38_olembe.jpgAncien combattant :
René-Salomon Olembe-Olembe


Une histoire banale à pleurer, mais aussi qui rend un peu triste. Probablement parce que le digne Salomon est toujours reste silencieux, y compris lorsque les choses se passaient vraiment moyennement. L'histoire d'un jeune milieu défensif (mais pas seulement, ce qui est probablement aussi source de ses ennuis) raisonnablement gorgé de talent, formé à l'école réputée du FC Nantes dont il fit les beaux jours, et qui s'égare dans un univers qui démontre à quel point le club n'est qu'un employeur et le joueur une ressource (autrement dit, les torts du cynisme sont assez partagés).

Plus que retracer un itinéraire douloureusement agonistique, statufié dans son inutilité marseillaise (environ 75 apparitions en cinq ans et demi), puis poursuivi en filigrane dans la mascarade de Leeds et la caisse enregistreuse d'Al-Rayyan, il s’agit de donner des nouvelles. Les dernières en ce qui concerne cette gazette, puisqu'une nouvelle année infructueuse (sept matches joués à Wigan, qui n'est pas l'Inter, et barré par un Hondurien) le fait s'enfuir vers un autre exotisme, le Kayserispor, vainqueur de la Coupe de Turquie. Bonne chance.



tk38_insua.jpgDécouverte:
Emiliano Insua


Ils sont peu nombreux les joueurs de la réserve de Liverpool, qui auront eu leur chance cette saison en équipe première. Damien Plessis a joué deux matches, Jack Hobbes également, ainsi que Sebastian Leto – lequel devrait déguerpir en raison d'une fumeuse histoire de faux passeport.  Compatriote de ce dernier et de Javier Mascherano, Emiliano Insua compte déjà cinq apparitions en un an, et reste celui qui aura laissé la meilleure impression.

Titulaire aux côtés d’Agüero
Né à Buenos Aires il y a dix-neuf ans, Insua a muri dans la pouponnière de Boca Juniors sans être appelé en équipe première. C'est grâce à ses apparitions en équipes de jeunes Albicelesti qu'il attira le regard des recruteurs de Liverpool. Les Reds firent signer le jeune latéral gauche dès l'automne 2006 sous forme de prêt avec option d'achat. Bien leur en prit, car au cours de l'été 2007, surclassé en moins de vingt ans, il emporte la Coupe du monde de la catégorie en tant que titulaire au côté du "Kùn" Agüero et impressionne les observateurs par sa hargne et sa maturité.

Le temps d'arranger le retour de Gabriel Paletta au pays, et Insua pose alors définitivement ses valises à Liverpool. Émancipé à dix-huit ans, hispanophone, doté d'un physique à la Gallardo et plongé dans le climat océanique de l'estuaire de la Mersey: Emiliano aurait pu se perdre. Au contraire, il démontre rapidement une hallucinante opiniâtreté sur et en dehors du terrain, s'incrustant dans le paysage comme si de rien n'était. Starlette de la réserve championne 2008, sa réputation dépasse rapidement les murs de Melwood, et quand le Norvégien Riise montre des signes de faiblesse, c'est tout naturellement à lui que Benitez accorde sa confiance pour endosser le costume de titulaire lors des deux derniers matches de la saison.


Au marquage de Woodgate
Énorme dans le combat défensif, généreux dans l'apport offensif, incroyablement mature pour son âge, infatigable, doué techniquement, le petit défenseur un poil rondouillard (82 kg!) a mis au supplice les Citizens Darius Vassell et Martin Petrov, puis – excusez du peu – s'est chargé sans sourciller du marquage de Jonathan Woodgate sur les corners, lequel a du se pincer plus d'une fois avant de réaliser qu'un adolescent argentin teigneux d'1m70 à la coiffure approximative entreprenait de lui donner poliment un cours de maintien sur l'air de "Calme-toi mon grand, tu n'y arriveras pas".
Il tarde déjà de revoir Insua sur un terrain. Nul doute qu'il sera dès la saison prochaine un élément essentiel de la machine de Benitez. Et quand il troquera son numéro 48 pour un dossard plus conforme à ses qualités, quand Anfield l'aura adopté et que les plateaux télés proposeront des reportages sur sa gloire naissante, la présente gazette n'aura jamais autant mérité son nom.

Réactions

  • Tricky le 16/05/2008 à 00h40
    'Quadrillage principal de l'axe des ordonnées'.

    A graver sur la tombe de Rafa Benitez.

  • Mullet le 16/05/2008 à 00h58
    J'aime cette gazette.

La revue des Cahiers du football