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Teenage Kicks, Day 35

Auteur : Gang of Five le 25 Avr 2008

 


pl_cer_35.jpg



Results

Aston Villa-Birmingham: 5-1
City-Portsmouth: 3-1
Arsenal-Reading: 2-0
Newcastle-Sunderland: 2-0
WestHam-Derby: 2-1
Wigan-Tottenham: 2-1
Blackburn-United: 1-1
Everton-Chelsea: 0-1
Middlesbrough-Bolton: 0-1
Fulham-Liverpool: 0-2


Les cotes

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Les 5 gestes de la semaine

• Le premier corner "à la rémoise" qui donne quelque chose depuis 1962 entre Robin van Persie et Cesc Fabregas (Arsenal) pour une tête non cadrée de Song.
• La reprise de volée directe sur corner, à l'angle des six mètres, d'un superbe intérieur pied droit de  David Wheater (Middlesbrough).
• La claquette main gauche impeccable d'Ali Al Habsi (Bolton) sur l'action précédente, prélude à trois autres similaires en dix minutes.
• Le sourire enfantin de Theo Walcott (Arsenal) après que sa superbe reprise eut frappé la barre. Juste le plaisir de jouer.
• Le dribble chaloupé d'Aaron Lennon (Tottenham) qui élimine sept adversaires en une course avant d'échouer sur le gardien.


Les 5 antigestes de la semaine

• La caresse inoffensive d'Alex Hleb (Arsenal) sur Graeme Murty qui pourrait (horreur) être le dernier geste londonien du Biélorusse.
• La glaciation soudaine de Dean Leacock (Derby) dans sa propre surface, incapable du moindre mouvement pour gêner même a minima la tête victorieuse de Bobby Zamora à la réception d'un centre en cloche.
• La tentative facétieuse de Mario Melchiot (Wigan) de monter sur les épaules de Dimitar Berbatov dans la surface en y apposant les deux mains.
• L’humour du petit plaisantin qui a attaché ensemble les deux lacets de Jason Koumas (Wigan), lequel s'effondre sans raison apparente en conduisant le ballon à deux à l'heure sans la moindre pression adverse.
• Le choix de cette couleur jaune tournesol des maillots third de Tottenham. Immonde.


La citation de la semaine

"Bin Laden oooohhhhh, Bin Laden oooohhhhh, he's from the Taliban, he is a Derby fan, Bin Laden oooohhhhh, Bin Laden oooohhhhh" (Chant des travées du Pride Park Stadium de Derby county).


La perf de la semaine

Newcastle-Sunderland: 2-0
On a assez glosé sur les Magpies de Kevin Keegan ces dernières semaines pour rendre hommage au technicien et ses hommes, qui viennent d'aligner six matches sans défaite et sont désormais hors de danger. Et que ce fut dur! L'influence de KK aura mis du temps à se faire ressentir à Newcastle et la résurrection de Michael Owen, au bon moment, l'aura bien aidé. La médiocrité de concurrents directs également, mais l'essentiel est fait. St James Park chantera encore en Premier League la saison prochaine. Et Keegan est déjà au boulot.


La lose de la semaine

AstonVilla-Birmingham: 5-1
Au fond, perdre une fois de plus le second-city derby est anecdotique. Le problème, c'est plutôt l'écart entre le talent insolent des banlieusards d'Aston Villa et une tactique caricaturale de Birmingham qui consiste à balancer des ballons au petit bonheur la chance devant en espérant que Zarate, Forsell et le très surestimé James McFadden s'en débrouillent. Résultat: Birmingham est à l'agonie, replonge dans la zone de relégation du fait de la victoire de Bolton et se prépare un joli match à trois avec en sus le plus très vaillant Reading, et la réception de Liverpool à venir.



logo_liverpool.jpgMonkey business

Fulham-Liverpool: 0-2
Drôle d’ambiance à Liverpool. Ca chauffe sérieusement en coulisses, le potage texan est en ébullition, la pression monte et le couvercle pourrait bientôt sauter. Résumons: les propriétaires américains ne se supportent plus, aucun ne veut vendre ses parts à l’autre, et les deux restent sourds aux injonctions de départ de moins en moins polies des supporters. Pourtant, l’urgence d’un règlement de la crise est, semble-t-il, d’actualité: un article du Times dévoilait ce week-end que Hicks & Gillett (les deux têtes de l’hydre), largement endettés lors de l’achat du club cet été, ne pourraient probablement pas honorer les échéances à venir. Les banques demanderaient dès lors la vente des actifs… autrement dit rien moins que Fernando Torres, voire Ryan Babel. De quoi contracter la tremblante, d’autant que les responsables administratifs du club sont eux aussi dans le collimateur des patrons et balancent à leur tour à qui mieux mieux dans la presse. L’improbable groupement d’investisseurs de Dubaï rode sans se cacher. Benitez, qui ne se sent pas soutenu, y va lui aussi de son refrain.
 
Jermaine ressuscité
Côté jardin, la défaite des cousins d’Everton à domicile face à Chelsea a ouvert aux Reds un boulevard vers la quatrième place. Benitez en profitait pour laisser l’équipe type au repos et dégourdir les jambes de Finnan, Riise, Voronin, Alonso et Crouch, tous plus ou moins sur la liste des transferts. Face aux Cottagers de Fulham, complètement résignés à jouer en Championship la saison prochaine, dans une ambiance cotonneuse à s’endormir, c’est bizarrement Pennant qui aura le plus brillé, en ouvrant le score d’une très belle frappe des seize mètres, puis en offrant la balle de break à Crouch. Jermaine Pennant, ou l’insolvable énigme. Après tout, Anfield est le Théâtre des miracles, et cette fin de saison pourrait nous en réserver d’autres. Mais Pennant, quand même…



logo_arsenal.jpgArsenal, dernier inventaire avant liquidation

Arsenal-Reading: 2-0
Éliminé de la course au titre, Arsenal joue désormais sans pression et la réception de Reading semblait être une excellente opportunité de se faire plaisir face à son public. Mais les joueurs de Steve Coppell nourrissaient sans doute d'autres espoirs que celui de jouer les faire-valoir. À Reading, il y a un maintien à obtenir.

Les Royals, probablement portés par l'ambiance très studieuse qui régnait alors à l'Emirates, essayaient de jouer haut dès le début de la rencontre, mais ne se créaient qu’une seule occasion, manquée. Par la suite, les joueurs de Reading, surclassés dans tous les compartiments du jeu, allaient être contraints de défendre et uniquement de défendre. C'est donc sans surprise qu'à la demi-heure de jeu, un centre millimétré de Touré, toujours arrière droit en l'absence de Sagna, trouvait Adebayor à l'entrée de la surface de réparation. Le Togolais, tant décrié ces derniers jours pour son absence de réalisme, s'ouvrait le chemin du but par un enchaînement d'une rare maîtrise. Contrairement aux matches précédents qui avaient vu les Gunners se relâcher immédiatement après leur but, les joueurs de Wenger restaient cette fois-ci dans le match, pour un deuxième but huit minutes plus tard, sur une frappe aux vingt mètres de Gilberto.
La deuxième mi-temps se résumait à une attaque-défense. Van Persie, qui semble revenir enfin à son meilleur niveau, et Walcott, toujours aussi remuant, manquaient plusieurs fois d'aggraver notablement le score.

Déjà la tête au mercato
Finalement, Arsenal livre une copie convaincante. La fin de championnat sera ainsi l'occasion pour son technicien alsacien de déterminer quels compartiments du jeu méritent les deux renforts qu'il s'est désormais résolu à recruter. Mais comme il l'a rappelé à la fin du match, le plus dur sera probablement de garder ses pièces maîtresses. Il ne semble en effet pas acquis que Fabregas, Hleb ou Flamini seront tous du côté de l'Emirates l'année prochaine.



logo_manchester.jpgThanks Brad

Blackburn-United: 1-1
Petit match, petit score. Bentley et ses amis ont parfaitement court-circuité les élans de Manchester, qui filait tout droit vers un dix-septième titre de champion. Il faudra attendre une semaine.
On aura vu une équipe de Blackburn bien en place, capable de bouger les Red Devils, du moins de tuer leurs offensives dans l’œuf. Et surgit Roque Santa Cruz, esseulé dans la surface et poussant le ballon dans les filets adverses sur une touche maligne. MU poussait par bribes, les Rovers se contentaient de laisser venir. Ainsi se terminait une première mi-temps plutôt pauvre.

Friedel retarde l’échéance
Nani remplaçait Giggs à la pause, et le jeu gagnait en vitesse sur les ailes. Les occasions se faisaient plus franches, mais Ferguson se mesurait à un adversaire inattendu: Friedel. Trois arrêts magnifiques, trois réflexes explosifs. Seulement dangereux à la suite d’un ballon perdu par Brown, Blackburn s’appuyait sur son dernier rempart pour tenir le score.
Mais Friedel ne peut pas défendre à la place de ses défenseurs. Sur un corner, d’abord Scholes, puis Tevez, profitèrent des largesses de ces derniers pour arracher le match nul, le second prolongeant la tête du premier. MU garde trois points d’avance sur Chelsea, suffisant pour rester devant en cas de défaite ce week-end. Le championnat se jouera contre West Ham et à Wigan.



logo_chelsea.jpgChelsea : born to be alive

Everton-Chelsea: 0-1
Everton marche fort cette saison, mené par l'éternel Phil Neville, et peut s'assurer une place européenne en cas de victoire. Du côté blues, si on joue sous pression après le nul contre Wigan, on ménage les stars: ni Lampard, ni Ballack, ni Drogba ne sont retenus dans le groupe. Devant une défense classique, Essien est accompagné d'Obi Mikel et Wright-Phillips. L'attaque sera encore une fois en cette fin de saison confiée à Anelka, Kalou et J. Cole.

Essien à la conclusion
Les débats sont équilibrés en première mi-temps, même si les Toffees ne se créent que peu d'occasion, par l'intermédiaire de Fernandes et ses frappes lointaines. Kalou montre pourquoi Flo Malouda est relégué sur le banc: en plus d'être le troisième réalisateur des Blues, ses adversaires le craignent et défendent en reculant devant lui, à l'image d'Hibbert qui descend beaucoup trop bas sur chaque montée de l'Ivoirien. À droite, si Cole semble être dans un jour sans, Wright-Phillips percute et n'hésite pas à tenter sa chance. Anelka lui, descend chercher les ballons très bas, mais n'est plus aux avant-postes quand Chelsea attaque. Finalement, c'est Essien qui va trouver la faille sur un une-deux heureux avec Wright-Phillips. Quelques minutes après cette ouverture du score logique, Mikel manque de doubler la mise d'une frappe d'éléphant, mais Howard détourne.

De retour des vestiaires, Pienaard et Fernandes, les meneurs excentrés d'Everton prennent le jeu à leur compte. Le Portugais va même se créer la plus belle occasion sur un coup franc à l'entrée de la surface, décochant une frappe Elano-esque qui frise la lucarne gauche d'un Cech scotché à ses appuis, redonnant de la voix aux fans d'Everton. Chelsea va réagir dans une ambiance redevenue "à l'anglaise" par un contre supersonique de Wright Philips arrêté in extremis, puis par une frappe lourde d'Essien qui retombe cinq centimètres derrière la barre d'Howard. Grant, dans un accès de lucidité rarement vu cette année, fait rentrer Malouda et Makelele, et tient le score.



tk35_sibiersky.jpgAncien combattant : Antoine Sibierski

Profitons du départ de Jacques Pradel de la matinale d’Europe 1 pour le réhabiliter en disciple de saint Jude.

« … Moment très touchant, oui. Merci. Merci à tous d’avoir participé à ce numéro de Perdu de vue. Mais avant de nous séparer, j’ai ici un petit texte que je dois vous lire car il m’a beaucoup touché. Je l’ai reçu en début de semaine, de la part de M. et Mme. Sibierski. Le voici:

"Mon très cher Antoine,

Nous ne t’avons pas revu depuis 2003 et ton départ à Manchester. Nous ne comprenons pas ton refus de nous parler, nous qui t’avons toujours soutenu, depuis l’OM Mons-en-Baroeul jusqu’à Lens, en passant par Lille, Nantes et Auxerre. Nous n’oublierons jamais tes débuts en Division 1 contre Toulon, en 1992. Que Dieu garde Bruno Metsu pour t’avoir fait rentrer en cours de match.

Toi que le Sud attirait, tu as franchi la Manche à défaut de la Loire. Peut-être pour le confort de vie. Ou pour te faire de nouveaux amis. Etait-ce pour l’argent? La nourriture? La musique rock? En avais-tu assez d’écouter Les Corons en mangeant des bêtises?
Tu as marqué la Division 1 de ton empreinte. Nous serions heureux de la revoir sur les terrains de l’Hexagone. En attendant, nous nous sommes abonnés à Canal Satellite pour te voir jouer. Mais c’est trop difficile de supporter tout un match commenté par Stéphane Guy quand tu n’es pas supporter d’Arsenal.

Selon les journaux, tu es aujourd’hui à Wigan. Ton père s’est renseigné, le centre-ville semble mignon. Es-tu heureux? Comment va Isabelle? Et vos trois petits loups? Vous nous manquez.
Nous espérons te revoir très bientôt.

Gros bisous.
Tes parents qui t’aiment."

Voilà. J’en ai les larmes aux yeux. Bonsoir à tous. »



tk35_agbonlahor.jpgDécouverte : Gabriel Agbonlahor

Il y a à peine trois ans, Aston Villa se languissait en enfilant les saisons médiocres, produites par un collectif médiocre de joueurs au mieux moyens (Gavin McCann) ou inadaptés (Juan Pablo Angel). Vint le temps salvateur du rachat par un magnat de la carte de crédit (et accessoirement, propriétaire d'une franchise de NFL, ce qui peut aider), lequel, au lieu d'acheter des attaquants ukrainiens de Série A pour alimenter son banc, décide d'appeler au chevet des boring Villains  un Martin O'Neill désoeuvré.  Mission de l’Irlandais: dégraisser l'effectif des rentiers indésirables et  rameuter le talent.  Par chance, celui-ci se trouve à portée de main: l'Academy et la Reserve Team, laquelle se dispute depuis trois saisons les honneurs nationaux avec MU. Au sein de cette jeune classe, un gamin vaguement dégingandé explose tous les records historiques du club (pour relativiser, lesdits records appartenaient à Darius Vassell) avec notamment 62 buts (soit la production totale du FC Metz, csc inclus, depuis le début du siècle) en 71 matches.

Piston increvable
Extrêmement rapide, spectaculairement délié, et occasionnellement capable de tours de passe-passe avec le ballon, Gabriel Agbonlahor est avant tout un buteur extrêmement prolifique, capable d'enchaîner des séries entières de matches où il marque, ainsi qu'un increvable piston (il a par exemple débuté, à vingt ans, l'intégralité des matches officiels du club de la saison dernière, jusqu'à la mi-février) sur le flanc droit – où il évolue pour les besoins de la cause même si son poste naturel reste l'axe. Il est de fait une composante essentielle du losange étiré qu'il forme avec le métronome Barry, le virevoltant Young et l'inénarrable John Carew – comme sur ce mouvement collectif d'anthologie qu'il conclut d'un subtil extérieur du droit contre Derby – lequel losange est à la base du renouveau offensif récent des Claret and Blue (quinze buts sur les trois derniers matches!).


Lagos, Londres, ou Edimbourg?
Au fond, le seul problème de l'explosion d'Agbonlahor est celui du choix de sa sélection nationale. De nationalité anglaise (il est né juste à côté de la Spaghetti Junction), sa mère est écossaise et son père nigérian, d'où la possibilité de jouer pour les trois pays. Autant dire que les enchères montent. Les Nigérians avaient tiré les premiers en le sélectionnant dès 2006 en équipe de jeunes, mais Gabby avait refusé – tout en ne fermant pas la porte pour le futur. Alex McLeish a essayé de l'attirer plus au nord, mais sans succès pour l'instant.

Car Agbonlahor semblait avoir choisi l'Angleterre. Semblait seulement, parce qu'il ne s'est pas présenté l'an dernier à une convocation en U21, à la grande fureur du sélectionneur Stuart Pearce (et on ne rigole pas avec Stuart Pearce). O'Neill prendra sa défense en arguant que son protégé était tout simplement impossible à joindre (sa sélection n'a de fait pas pu lui être annoncée) parce qu'il lui avait demandé à prendre du repos.  L'impression qui prévaut est que le jeune homme semble vouloir garder ses options ouvertes le plus longtemps possible, mais le cas est en passe d'être réglé, puisque seule une blessure de dernière minute a empêché la coqueluche d'Aston de faire ses grands débuts en A contre la France. Parce qu'on rigole encore moins avec Fabio Capello.

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