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Teenage Kicks, Day 34

Les stars des Big Four, le plus beau maillot du royaume, Sylvain Distin à Portsmouth, les gardiens au micro, l'avenir qui appartient à Aston Villa... La Gazette anglaise met les petits plats dans les grands.
Auteur : Gang of Five le 18 Avr 2008

 

pl_cer_34.jpg

Results

Liverpool-Blackburn : 3-1
United-Arsenal : 2-1
Bolton-WestHam : 1-0
Birmingham-Everton : 1-1
Tottenham-Middlesbrough : 1-1
Chelsea-Wigan : 1-1
Portsmouth-Newcastle : 0-0
Sunderland-City : 1-2
Reading-Fulham : 0-2
Derby-AstonVilla : 0-6

Les cotes

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Les cinq gestes de la semaine

• L'enchaînement contrôle de la poitrine sur dégagement hasardeux du gardien – demi-volée victorieuse de 45 mètres de Stilian Petrov (Aston Villa)
• Le timing parfait de la tête renversée sur sa ligne de but, face aux filets, de Jonathan Spector (West Ham) qui préserve in extremis son but d'un lob désaxé de Kevin Davies.
• La chatoyance délicieuse de Dimitar Berbatov (Tottenham) qui, coincé sur la gauche de la surface dos au but, se lève la balle pour un centre retourné directement à l'origine du but londonien.
• La pureté de la volée intérieur du pied à quinze mètres de Dean Whitehead (Sunderland) qui file se loger en pleine lucarne de Joe Hart.
• La barre transversale de Marcus Hahnemann (Reading) qui anéantit successivement, en une mi-temps, une reprise de volée somptueuse à quinze mètres de Brian McBride, une tête renversée surpuissante à trois mètres de Brede Hangeland et un coup franc platinien de Jimmy Bullard, tout ça sans bouger.


Les cinq antigestes de la semaine

• L'enchaînement suspect "amorce de mine à cinq mètres du but – caresse ripée involontaire du bout des crampons" de Darius Vassell (City) qui envoie néanmoins le ballon mourir dans le coin droit des filets adverses.
• L'interception au devant de son propre gardien de Jonathan Spector (West Ham) qui délivre un amour de passe amortie de la poitrine pour permettre à son opposant direct, Kevin Davies, de marquer son centime but professionnel.
• La spéciale Grégory Wimbée de Roy Carroll (Derby) qui laisse glisser entre ses mains un coup franc en cloche inoffensif d'Ashley Young dans ses filets.
• Les arabesques pathétiques et faux passements de jambe de Cristiano Ronaldo (United) à quatre secondes du terme, pas tant pour gagner du temps que pour narguer ses adversaires. Justin Hoyte, en ne commettant qu'une faute inoffensive, a été plutôt placide sur le coup.
• La précision diabolique de Liam Ridgewell (Birmingham), capable d'envoyer au-dessus une reprise de volée intérieur du pied à un mètre cinquante du but vide, dans une improvisation qui a dû rappeler de merveilleux souvenirs du côté du Stade Vélodrome.



Les 2 citations de la semaine qu'on n'arrive pas à départager

• Edwin van der Sar : "En deuxième mi-temps, la neige était vraiment blanche".

• Jens Lehmann : "Être relégué sur le banc par quelqu'un qui a commencé à trente ans n'est pas amusant".


tk34_villa.jpgLa perf de la semaine

Derby-AstonVilla: 0-6
D'accord, Derby County est encore plus à la rue que Bolton et va, c'est certain, descendre. N'empêche, Aston Villa vient d'enfiler dix buts en deux matches et aurait pu avec un peu plus de sang-froid en marquer le double. Les Villains deviennent la meilleure attaque à l'extérieur et enregistrent le retour en grâce d'un Stilian Petrov qui semble retrouver son niveau écossais. Surtout, le Bulgare produit un jeu en mouvement véritablement enchanteur. À tel point que les abonnements pour la saison prochaine s’élèvent déjà à 19.000. On se prendrait à rêver que l'UEFA interdise par décret spécial l'achat d'un Villain quelconque pour les trois ans à venir, tant on aimerait voir cette équipe grandir intacte dans les prochaines années. D'autant que leur maillot est vraiment le plus beau du Royaume.


La lose de la semaine

Reading-Fulham: 0-2
Histoire de donner tort à tous les pronostics de début de saison, Reading avait une chance inespérée de conclure victorieusement sa quête du maintien. En accueillant Fulham au bord de l'agonie et qui n'avait plus gagné à l'extérieur depuis plus d'un an et demi. Las, les hommes de Coppell ont été inexplicablement surclassés au point de pouvoir s'estimer heureux de n'en avoir pris que deux, et de dégoûter une grande partie des spectateurs du Madjeski Stadium pour une fois partis en masse avant la fin. Fulham revenu à cinq points, Bolton à trois, la lutte sera chaude jusqu'au bout.


logo_liverpool.jpgMan on a mission

Liverpool-Blackburn: 3-1
Enfin sortis de la zone de turbulences! Depuis la déroute à Old Trafford il y a un mois, Liverpool a enchaîné un derby face à Everton, puis trois oppositions tendues face à Arsenal. La venue des Rovers semblait une bonne occasion pour décompresser en reprenant une certaine routine, avant de se concentrer sur Chelsea. Pourtant, les Reds sont apparus nerveux et déconcentrés, manquant des gestes faciles et contestant en de nombreuses occasions les décisions (il est vrai un peu étranges) du referee Mr Wiley. Etait-ce un résidu du stress de la semaine passée? L’hommage rendu en début de match aux 96 disparus de la tragédie d’Hillsborough, coïncidant avec le 300e match en Premier League de Steven Gerrard? Ou l’exaspération de Benitez envers les dirigeants qui gagnait, par capillarité, ses joueurs? La première période se résuma à une histoire de plongeons aux abords de la surface de Blackburn, qui provoquaient à chaque fois de grands gestes d’exaspération de Torres puis Gerrard, contrastant avec l’impassibilité de l’arbitre. Peu de réelles occasions, mais deux fantastiques loupés, de Gerrard qui manquait aux onze mètres le cadre grand ouvert, et de Kuyt qui s’employait lui aussi à trop croiser sa reprise de la tête.

Gerrard & Torres, encore
En deuxième période, Liverpool pressait de façon plus cohérente, et le siège de la défense des Rovers aboutissait enfin à l’heure de jeu: après une attaque placée (fait assez rare pour une équipe de Benitez pour être relevé) Gerrard provoquait le une-deux avec Lucas, pénétrait dans la surface, enrhumait le sympatoche mais très lourd Christopher Samba d’un petit pont, et enfin fusillait Friedel. Superbe. Le skipper, dont on devinait le besoin de rendre hommage à son cousin décédé dans la catastrophe il y a dix-neuf ans, laissait éclater sa joie. Vingt minutes plus tard, Gerrard, encore lui, d’un centre de trente mètres, déposait littéralement le ballon sur la tête de Torres qui doublait la mise. Ces deux-là, vont finir par se marier. Après le but de Voronin, la splendide volée en pivot de Santa Cruz, qui sauve l’honneur à quelques secondes du terme, reste anecdotique.


logo_arsenal.jpglogo_manchester.jpgLa faute à pas de chance

United-Arsenal: 2-1
Le miracle n'a pas eu lieu. En plus de la défaite concédée sur le terrain de Manchester United, Arsenal a surtout perdu ses derniers espoirs de remporter le moindre titre cette année. Un peu à l'image de leur match contre Liverpool, les Gunners, condamnés à l'exploit, démarraient pourtant toutes voiles dehors. Probablement pour se rassurer, les joueurs d'Arsene Wenger monopolisaient le ballon et réussissaient à pratiquer leur football chatoyant devant des Red Devils qui pliaient mais ne rompaient pas, grâce notamment au talent de Van der Sar, au placement de Ferdinand et à la maladresse d'Adebayor.
En face, Manchester donnait le sentiment d'attendre son heure et réussissait quelques attaques tranchantes grâce aux appels incessants de Rooney, qui donnait à Lehmann des arguments pour descendre encore Almunia.

Débandade
Le résultat  vierge à la pause n'arrangeant personne, la deuxième mi-temps commençait elle aussi pied au plancher. À la réception d'un centre du phénoménal Clichy, Van der Sar et Carrick tergiversaient. Adebayor ne se faisait pas prier pour pousser le ballon au fond des buts (bien aidé par sa main gauche). Mais voilà, les Gunners souvent obligés de s'y reprendre à plusieurs reprises pour marquer, connaissaient une nouvelle fois un relâchement post-orgasmique: Gallas offrait dans la foulée un penalty inespéré aux Mancuniens. Un partout, balle au centre.
Ferguson faisait alors rentrer de la vitesse (Tevez, Anderson) et du dynamisme (Tevez, Anderson). Clichy, à l'origine de toutes les initiatives londoniennes, trouvait le poteau sur un centre contré par le très mauvais Brown. Son pendant mancunien, Evra, obtenait cinq minutes plus tard un coup franc plein axe à vingt-cinq mètres des cages de Lehmann. D'un maître coup de pied, Hargreaves donnait l'avantage à ses couleurs.
Ni Bendtner, qui trouvait de nouveau le poteau en fin de match, ni Hoyte, rentrés en jeu, ne purent influencer le score. Dominateurs la majorité du match, plus dangereux que leurs adversaires, Arsenal une fois de plus, méritait beaucoup mieux. À défaut de récolter des titres, les Londoniens pourront nourrir d'infinis regrets.


logo_chelsea.jpgUn point, c’est tout

Chelsea-Wigan: 1-1

On pensait qu’une équipe privée de Lampard, Drogba, Cole & Cole, Carvalho et Makelele, devait pouvoir disposer du modeste Wigan Athletic, où l’on retrouvait quelques vieilles branches: Heskey, Melchiot, et Sibierski. D’ailleurs, les Blues prennent rapidement le match en main. Ballack et Essien trouvent souvent Anelka et Kalou, alors que le pauvre Malouda semble avoir du mal à digérer son séjour au placard et erre sur son aile. Les visiteurs ne ferment pas le jeu, et le spectacle proposé jusqu'à la mi-temps est vivant à défaut d'être vraiment de qualité.

De retour des vestiaires, visiblement remontés par leur coach fantôme, les Blues assiègent le but des visiteurs, menés par un Joe Cole entré à la pause à la place de l'ectoplasme de l'ancien Lyonnais. Les combinaisons de multiplient autour d'Anelka, qui sert impeccablement Essien en retrait à l'entrée de la surface pour l'ouverture du score d'une frappe limpide. Dès lors, les attaquants londoniens vont mettre en pratique un nouveau jeu: "Vendange les occasions en or que Nicolas te crée", l'attaquant français jouant d'altruisme en usant de son art consommé de la déviation.
Dans le football, à trop gaspiller de munitions, on finit par se tirer une balle dans le pied. Cech, qui a eu peu à faire jusque-là, sauve les siens d'une première alerte d'un arrêt extra-terrestre devant Sibierski, mais ne peut rien sur une reprise à bout portant de Heskey à la 91e. Chelsea a donné deux points à Manchester, qui n’en demandait pas tant.



tk34_distin.jpgAncien combattant : Sylvain Distin

"Pour construire une voiture, on entre les informations dans un ordinateur, et il en sort le design aérodynamique. Si vous procédez de même pour un défenseur central, plus précisément le gauche, et si vous le souhaitez haut d’1m90, rapide, costaud, et bon balle au pied, ça vous donne Distin". Kevin Keegan, qui fut son entraîneur, ne tarit pas d’éloge sur un des Frenchies les plus réguliers depuis plusieurs saisons en Premier League.
À tel point que la dernière livraison du classement annuel des sportifs français les mieux payés, établi par les inspecteurs des finances de L’Équipe, place le joueur de Portsmouth rien moins qu’à la dix-huitième place! Une manière comme une autre de rappeler le défenseur au bon souvenir de la mère patrie, qui le vit s’exiler outre-Manche il y a déjà sept ans.

L’année ou jamais
Prêté à Newcastle par le Paris Saint-Germain, qui souhaitait solder une fois pour toute le passif de la génération Anelka, Distin s’est depuis fait une carrière et un nom sur les terrains de la Premier League. Manchester City et son manager d’alors l’auront donc vu avec bonheur s’imposer de la gauche au centre de la défense des Sky Blues, jouant plus de deux-cents matches en cinq saisons avec les Citizens, et emportant au passage le titre de meilleur joueur de l’équipe en 2003. En fin de contrat cet été, il signe chez l’ambitieux Portsmouth, et continue sur les mêmes bases: régulier, impliqué, dur au contact, Distin forme avec Campbell une des toutes meilleures charnières d’Angleterre, et est même devenu le vice-capitaine de Pompey, sixième au classement et finaliste de la Cup dans un mois. Un moment crucial pour le club, qui n’a rien gagné depuis 1950, et pour un joueur dont l’unique titre remonte à la Coupe de la Ligue 2000, gagnée avec Gueugnon.

Réactions

  • Toni Turek le 19/04/2008 à 01h48
    69 points entre les premiere et la derniere places...
    Ca c'est du classement en super-relief.

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