Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Teenage Kicks, Day 25

Ouvrez la gazette de la Premier League et dégustez la crême anglaise: losers, winners, quatre majeur, découvertes ou anciens combattants sont au rendez-vous!
Auteur : Gang of Five le 6 Fev 2008

 



table25.jpgResults

Liverpool-Sunderland : 3-0
Fulham-Aston Villa : 2-1
Wigan-West Ham : 1-0
Tottenham-Man United : 1-1
Portsmouth-Chelsea : 1-1
Birmingham-Derby County : 1-1
Newcastle-Middlesbrough : 1-1
Blackburn-Everton : 0-0
Man City-Arsenal : 1-3
Reading-Bolton : 0-2



La perf de la semaine

Ne jamais sous-estimer le cœur d’un tocard. Fulham n’avait plus gagné depuis le 3 novembre dernier. Alors, quand au moment d’affronter les starlettes d’Aston, tout commence par un csc du capitaine, on sent bien que c’est une foutue journée d’hiver qui va encore rapprocher le club d’Al-Fayed de la relégation. Sauf que les miracles existent, et que les Villains ne verront plus le ballon du match. La sanction tombera sous la forme improbable d’un coup franc aimaresque de Jimmy Bullard, de retour après seize (!) mois d’absence. Revenu à trois points du maintien, Craven Cottage bouge encore.



La lose de la semaine

Dans cette montée de l’Alpe d’Huez que constitue l’accès aux dernières places européennes, c’est West Ham qui semble se faire décrocher le premier. Chute à l’arrière d’autant plus préoccupante qu’il aura suffi d’une – certes magnifique – tête lobée de Kevin Kilbane pour permettre a une étonnamment séduisante équipe de Wigan de l’emporter sur des Hammers fantomatiques.



Les cinq gestes de la journée

• Le slalom de Jermaine Pennant qui reçoit le ballon à trente mètres sur la droite du but de Sunderland, démarre et passe en revue trois défenseurs, pénètre dans la surface après dix secondes de dribbles chaloupés et adresse un bon centre qui ne trouve malheureusement pas preneur.
• Le timing parfait de Milan Baros qui, entre deux défenseurs de Chelsea, n'a même pas besoin de sauter pour dévier de la tête le dégagement de soixante mètres de David James dans les pieds de Jermaine Defoe.
• L’enchaînement au moins autant brésilien que croate amorti de la poitrine dos au but-reprise de volée avec torsion à 135 degrés d’Eduardo.
• La talonnade de volée dos au but (sur un corner manqué) de Michael Brown à l'angle de la surface qui, rebondissant sur son pied d'appui, atterrit dans les pieds de son coéquipier posté à douze centimètres de la ligne de but de West Ham
• La charge de la brigade ultralégère de Dimitar Berbatov qui élimine tout en finesse six Mancuniens avant de servir sur un plateau Robbie Keane.


Les cinq antigestes de la journée

• Le manque total d’élégance dans la simulation de plongeon de Wayne Rooney, pas même touché par son défenseur et bêtement suspendu pour son prochain match
• La feinte de grand-père souffreteux de Gaël Clichy dans sa propre surface qui offre sur un plateau le but de l’espoir a City.
• Le crochet du droit de David Dunn qui détourne le ballon en passe d’échouer dans les pieds d’Andy Johnson seul face au but.
• La frappe d’attaquant messin grippé de Robbie Keane, idéalement mis sur orbite aux dix-huit mètres par la grâce berbatovienne.
• Le cauchemar de plus de dix ans d’Ivan Campo qui, dans son incapacité récurrente à atteindre le niveau de Lilian Thuram, voit sa tentative d’autogoal (calquée sur l’intervention récente du Barcelonais) être repoussée in extremis par un défenseur de Reading.



High Four

logo_arsenal.jpgArsenal à nouveau d'attaque
En ouverture, Manchester City, invaincu à domicile, recevait le co-leader Arsenal. Arsène Wenger, qui ne cesse depuis août de répéter que ses Gunners disposent des ressources nécessaires pour remporter le championnat, avait pour une fois décidé de joindre les actes aux mots en alignant une équipe étonnamment offensive à l’extérieur, face pourtant à l’un des outsiders du championnat.
Malgré les absences de Rosicky et Van Persie, l’attaque d’Arsenal – qui semble retrouver depuis quelques matches la fluidité qui la caractérisait en début de saison – n’a pas tardé à concrétiser sa domination initiale par l’inévitable Adebayor d’abord, par le précieux Eduardo ensuite. Même une offrande de Clichy n’enrayera pas la machine londonienne, dont la prestation se parachèvera par un second but de son étonnant Togolais.


logo_manchester.jpgManchester fait du Spurs
Rooney titulaire, jamais United n’avait perdu cette saison. D’évidence, Tottenham ne connaissait pas cette statistique, sans quoi le marquage eût été un peu plus serré sur le dernier corner.
Pourtant, tout avait bien commencé pour les Spurs, qui pressaient très haut leurs adversaires, notamment la paire Scholes-Hargreaves, ne leur laissant aucun espace pour relancer. Rapidement, ils concrétisaient leur emprise par l’inévitable Berbatov, dont la coupe au bol effraie plus d’un défenseur (comment croyez-vous qu’il marque autant?). Juande Ramos se contentait d’observer le match parfait de ses joueurs. Ou presque.
En face, les Red Devils faisaient une très mauvaise partie: Van der Sar devait jouer plus de ballons au pied que Tevez, Giggs perdait 90% de ses duels et Ferguson mastiquait son chewing-gum à 70-80 mâchements/minute. La solution vint des remplacements de deux vieux formés au club (Scholes et Giggs) par deux jeunes achetés à prix d’or (Nani et Anderson). L’équipe gagna en rapidité et en fluidité. Les Spurs n’avaient pas enfoncé le clou, et la vista de Tevez l’emporta in extremis. Tottenham n’a pas battu MU depuis 2001.


logo_chelsea.jpgChelsea cède du terrain
Au même moment, les fluokids de Chelsea se frottaient à Portsmouth. Qu'on se le dise, le Pompey 2008, très actif lors du mercato hivernal (Baros, Defoe, Diarra), pourrait être la bonne surprise de cette seconde partie de championnat, et ce ne sont pas les Blues qui diront le contraire après leur déplacement à Fratton Park ce samedi. Avram Grant avait l'occasion de battre le record de neuf victoires consécutives toutes compétitions confondues établi par José himself, mais pensait surtout à accrocher la locomotive Arsenal.
Les débats s'équilibrent rapidement. La sauce a déjà pris à Pompey, et Lassana Diarra s'entend à merveille avec Kranjcar et Defoe. Mais la doublette Makelele-Ballack joue très juste, Joe Cole multiplie les arabesques et Shawn Wright-Phillips s'acharne à rejouer Bakari a la plage. Le point du nul est amplement mérité pour Portsmouth, mais pourrait bien constituer un tournant pour Chelsea, qui laisse filer Arsenal à six points.


logo_liverpool.jpgLiverpool sans idée s'en sort quand même
Désormais sans espoir pour le titre, Liverpool avait, en début de soirée face à Sunderland, une chance de rester dans la course à la terre promise. Restant sur un mois de janvier catastrophique, les Reds se devaient de réagir face aux Black Cats de Roy Keane, reléguables. Une première période à l’image des dernières sorties: brouillonne, sans véritable idée de jeu ni impact, abusant de longs ballons par-dessus le milieu, Sunderland se contentant de gérer avec ses (pauvres) moyens.
Le verrou sautera finalement sur un coup de boutoir de l’impeccable Jamie Carragher, puis se désintègrera dans un score d’une ampleur flatteuse. Les deux victoires de Liverpool lors des sept derniers matches de championnat l’ont été dans la douleur face aux deux derniers. En attendant, Benitez et ses hommes ont repris deux ou trois points à tous leurs concurrents pour l’Europe.



aiyegbeni.jpgDécouverte : Yak almighty.

Yakubu ‘Yakubu’ Aiyegbeni est repéré adolescent par le Maccabi Haïfa chez le Julius Berger, club de Lagos ou officièrent également Sunday Oliseh et Taribo West. Avec le club israélien, il se révèle en Ligue des champions en scorant face à Manchester United (un triplé, s'il vous plaît), et gagne l'Angleterre dans la foulée en débarquant à Portsmouth. Deux ans plus tard, il participe à l'épopée de Middlesbrough en C3. Cet été, Everton réalise le plus gros transfert (11,25 M£) de son histoire pour ce joueur complet mais sous-estimé.

Yakubu est efficace: son compteur affiche 88 buts pour 217 apparitions depuis que son baluchon s'est posé sur les terrains de la perfide Albion. Grand et puissant, ses qualités physiques sont à l'évidence un argument de poids pour donner des tours de rein à Claudio Caçapa, mais ce buteur ne néglige pas pour autant le collectif, loin s'en faut. Ainsi, l'action face à Derby County où, sur une passe venant du milieu de terrain, il laisse intelligemment passer le ballon entre ses jambes pour Arteta qui ne se fait pas prier pour fusiller le gardien aux cinquante buts encaissés. Et lorsqu'il marque, il n'oublie pas le passeur, avec qui il partage souvent sa joie.

Il lui a fallu peu de temps pour faire taire les mauvaises langues liverpuldiennes: après dix minutes de jeu sous les couleurs d'Everton, il marque son premier but. Sur les bords de la Mersey, il devient rapidement le chouchou des supporters, qui ne manquent pas de le lui faire savoir ("Feed the Yak and he will score!" chante-t-on à sa gloire dans les travées de Goodison Park). Les supporters toffees s'interrogent cependant sur le personnage: pour célébrer ses buts, il fait le même geste que Nicolas Anelka (croise les bras au niveau de l'estomac et exécute un étrange mouvement avec ses mains), il se montre parfois d’une maladresse confondante sur le terrain, et caractériel en dehors (début 2006, il déclare renoncer à la sélection du Nigeria tant qu'Austin Eguavoen est en place). Rien néanmoins de nature à freiner sa progression et celle d’Everton, dont l’ambition croissante se nourrit de la férocité du Yak.



adebayor_afc.jpgAncien combattant : Sheyi Emmanuel Adebayor

C’est l’énigme de cette saison… Comment un escogriffe togolais tout juste passable en France réussit-il le challenge incroyable de faire oublier Thierry Henry, au moins dans les statistiques?
Souvenez-vous… Saison 2002-03: le FC Metz (déjà en L2…) révèle un attaquant longiligne dont les dreadlocks culminent à 1,90 mètre du sol. Ce premier handicap (formation au FC Metz) allié à l’allure pataude d’un jeune chien fou et à une maladresse spectaculaire, semblent condamner le jeune Emmanuel à une carrière en Belgique. À l’intersaison, Didier Deschamps le fera pourtant incorporer sa dream team de l’AS Monaco. Au milieu des Giuly, Prso, Nonda et autres Morientes, Adebayor joue des bouts de match et marque quelques buts, mais sa maladresse continue de lui attirer les quolibets, non sans raison: capable de manquer le cadre vide à trois mètres comme de scorer sans le faire exprès par la grâce d’un rebond sur son épaule, le jeune Togolais semble souvent perdu dans les trois dimensions physiques comme dans le temps, et s’égare dans des sautes d’humeur, toutefois légitimes (n’importe qui râlerait de se cogner trois fois par jour la tête sur un mur ou de manquer systématiquement la porte du bus).

C’est donc une surprise que de voir Wenger attirer la star de Lomé il y a maintenant deux ans. Imperceptiblement, cependant, Adebayor progresse durant un an et prend ses responsabilités au départ de King Henry cet été, s’imposant à la pointe de l’attaque de Gunners décomplexés. Les qualités physiques techniques du géant trouvent à l’Emirates un terreau favorable à leur expression: il enquille but sur but (18 à ce jour), se révèle précieux par ses courses, sa protection de balle, et son jeu en pivot. Mieux, son état d’esprit semble apaisé, en tout cas jusqu’à sa récente et mystérieuse altercation en plein match avec son coéquipier Bendtner.
Rarement blessé, au top de sa forme, Adebayor semble avoir atteint une certaine maturité tant technique que psychologique au sein de la pouponnière du magicien alsacien. Encore un miracle typique de Londres, qui vit en son temps Lambourde s’imposer à Chelsea, ou entendit les supporters d’Arsenal composer un hymne à Cygan.



benjani.jpgLe bug de Football Manager 2008

En plus de ses buts pour Portsmouth, Benjani aura marqué la fin de ce mercato en Angleterre: alors que la presse l’annonçait partant, c’est un Harry Redknapp tout penaud, qui annonçait aux médias, que – malgré sa science des transferts –, la transaction n’avait pas pu être menée à bien car Benjani ne se serait pas présenté à temps à Manchester pour parapher son contrat… Cet incident aurait pu n’avoir comme seule conséquence que de dévoiler le manque de ponctualité de Benjani si, entre-temps, Portsmouth n’avait déjà engagé Jermaine Defoe (qui faisait donc chemin inverse)… avec l’argent qu’ils pensaient obtenir du départ de l’ex-Auxerrois. Face au risque de trou dans sa trésorerie, Portsmouth a demandé  à la FA de faire une exception à la règle et d’autoriser le transfert.

Réactions

  • José-Mickaël le 06/02/2008 à 00h37
    Ah, et maintenant l'Angleterre ! Quelqu'un pourrait se dévouer pour la Belgique (que je suivais sur RTBF étant petit, du temps où je croyais que Papin était belge) et l'Ukraine (le Dynamo Kiev est une sorte d'ami d'enfance - sa finale 1986 m'a enchanté) dont j'aimerais avoir des nouvelles...) Je suis exigeant, je sais ! :-)

    Question bête : d'où vient le titre ?

    Sinon, je ne suis pas du tout d'accord avec le texte concernant Adebayor. L'année où il était à Metz, c'était *la* vedette du club, et si Metz est monté en D1, c'est grâce à lui. J'ai vu à la télé le match de coupe de France contre Monaco, je crois (en tout cas un bon club de D1 contre qui Metz n'était pas du tout favori), où Adebayor avait été monstrueux. Il avait alors 18 ans et, transféré ensuite à Monaco, il était encore très jeune et faisait face à la concurrence d'attaquants de renom : normal qu'il n'ait pas percé, c'est toujours pareil quand un très jeune joueur part dans un club de stars trop tôt. Il suffit juste d'attendre. Et ce qui lui arrive n'est pas étonnant du tout, je pense.


  • sea 34101 le 06/02/2008 à 01h11
    "Teenage kicks" ce n'etait pas une des chansons preferee de John Peel ?

  • Tricky le 06/02/2008 à 01h18
    A tel point que, sur son echelle habituelle de notation de 1 a 5 etoiles, il lui en mettait 28. Et elle a ete jouee a son enterrement. L'Angleterre, donc, au moins autant que le football (meme si c'est aussi l'hymne d'un club irlandais).

    Sinon, c'est tout con, mais qu'est ce qu'elle est belle cette table.

    Sur Adebayor, les supp' messins l'adorent pour l'eternite pour son anti-Nasri (il a resigne juste avant d'etre transfere pour que le FCM prenne de l'argent), mais il etait franchement d'une maladresse insigne, et un peu desarticule sur un terrain. SUrtout beaucoup moins le killer qu'il est devenu, ce qu'il explique tres bien dans le FFT edition UK de ce mois : c'est Wenger qui l'a contraint a se debarrasser de son obsession a aller prendre le ballon pour rester dans la boite plus souvent.

  • Afanou les petites anglaises le 06/02/2008 à 04h45

    sea 34101
    mercredi 6 février 2008 - 01h11
    "Teenage kicks" ce n'etait pas une des chansons preferee de John Peel ?

    --------

    Pet-être aussi, mais moi ça me fait penser à une chanson des Undertones.

  • lamermousse le 06/02/2008 à 07h15
    On me murmure que Berbatov aurait été impressionné par la prestation capillaire de Javier Bardem dans "No country for old men"

  • FPZ le 06/02/2008 à 09h07
    Sinon, dans les antigestes de la journée, aurait eu également sa place le latéral droit de Chelsea (Belletti ?) qui couvre toute sa défense de 5 bons mètres sur la déviation de Baros pour le but de Defoe...

  • David Brent le 06/02/2008 à 10h43
    Teenage Kicks, c'est une voire la meilleur chanson des Undertones, la version enregistrée en Peel Sessions est parfaite. La quintessence de la pop anglaise des late 70s- early 80s (avec les buzzcocks).

  • Dom le 06/02/2008 à 10h48
    JM,
    Si Metz est remonté en L1 cette année là, c'est principalement grâce à Mamadou Niang qui était arrivé au mercato d'hiver et qui avait fait une demi-saison énorme.
    Pour le match de coupe de France, c'est certainement contre Nantes, et le togolais avait effectivement fait un match de très haut niveau.

  • Lucarelli 1 le 06/02/2008 à 10h49
    I wanna hold her wanna hold her tight
    Get teenage kicks right through the night !

  • David Brent le 06/02/2008 à 11h09
    Allright !

La revue des Cahiers du football