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Tbilissi et pas maintenant

Tenue en échec en Géorgie, toujours inefficace, l'équipe de France rate l'occasion d'échapper au torrent de critiques qui l'accompagne vers son match de barrage.

le 9 Sept 2013

 

 


 


Le désamour rend aveugle

Sur fond de désaffection – voire de franche détestation – le résultat des Bleus en Géogie a charrié son habituel flot de dénigrement irraisonné. Comme à l'habitude, depuis une bonne décennie, un match de qualification frustrant engendre les discours apocalyptiques dont Jean-Michel Larqué fut le prophète incontesté sans qu'il ne soit, désormais, plus besoin de l'entendre: il semble désormais parler en chacun de nous. Cette posture repose pourtant sur de sempiternels malentendus autant que sur une amnésie permanente. L'objectif d'une campagne de qualification est de se qualifier, pas de faire se pâmer les foules. Le barrage est au programme de l'équipe de France depuis le tirage au sort, et ce n'est pas ce match nul qui le compromet. Il n'y a ni surprise, ni infamie à voir une formation – dont le principal problème reste son inefficacité – échouer à faire la différence face à des équipes qui défendent avec acharnement.
 

Une somme de problèmes se posent à elle, elle étale des insuffisances, mais son jeu ne confine pas à la nullité décrétée par la plupart des commentaires. Il faut aussi avoir conscience de ses limites individuelles avant de stigmatiser ses lacunes collectives: Didier Deschamps ne peut pas inventer des joueurs. Il porte des responsabilités que l'on est en droit de désigner, mais il serait déjà bienvenu de ne pas verser dans le penchant infantile consistant à penser que les absents auraient eu raison, en avançant des noms pas plus crédibles que ceux des titulaires (et en oubliant que parmi les absences subies figurent celles de suspendus qui comptent parmi les internationaux dont les performances récentes ont été des plus probantes – Matuidi ou Pogba pour ce match-ci). Qui va croire sérieusement qu'il existe un sélectionnable avec l'envergure d'un sauveur, qu'un autre schéma résoudrait tout? À vouloir proférer à toute force que les Bleus sont nuls depuis des lustres, on en vient aussi à oublier... leur match précédent et une prestation très honorable contre une Belgique figurant aujourd'hui dans le haut du panier européen [1].
 

Les contempteurs de l'équipe de France commettent un péché d'orgueil en croyant qu'elle devrait surclasser ses adversaires, ils se trompent de références en évoquant des sélections infiniment mieux armées, ils oublient que les éliminatoires livrent immanquablement leur lot de pensums et de frustrations. S'ils veulent geindre, qu'ils apprennent d'abord à souffrir, puisqu'on ne peut plus leur demander de soutenir.
 


[1] Parmi les amnésiques, signalons L'Équipe et le Canal Football Club, qui ont affirmé que le 4-2-3-1 n'avait plus été utilisé depuis la seconde période d'Espagne-France, alors qu'il l'a été contre l'Allemagne et en Uruguay (lire "Deschamps, saison 1: le résumé").

 

 

Giroud Géorgie-France

 

 

 

La nalyse : crise du mouvement

[Par Raphaël Cosmidis] Marquer un but n'est finalement pas si simple au football, et il est toujours plus facile d'opter pour la destruction que la création. Si la seconde l'emporte quand même souvent, c'est que ses possibilités sont innombrables, et que la prise d'initiative sera toujours en avance sur la réaction défensive. L'équipe de France disposait, vendredi soir à l'heure d'affronter la Géorgie, de joueurs capables de prendre des initiatives. Mais, en prise à des maux qui semblent encore sans remède après ce match, elle a buté sur des Géorgiens suffisamment agressifs pour éteindre l'optimisme, et assez intelligents et techniques pour représenter un danger en contre (citons Okriashvili, insaisissable en deuxième période).
 

Disposée en 4-4-2, la sélection n'a pas résolu son principal problème, celui de l'efficacité, qui ne saurait décidément trouver de solution facile dans le choix du schéma ni dans celui des hommes. Reste à dresser le constat des impuissances, ou celui des lacunes dans l'animation et l'occupation d'un terrain pourtant conquis.
 


Des déplacements sans ntelligence
De ce point de vue, l'axe paraît avoir été mal investi. Karim Benzema s'est ainsi égaré à gauche, emmenant des adversaires dans la zone de Ribéry, alors que ce dernier paraissait faire la différence très aisément, se contentant de prendre de vitesse son latéral. Mais si la tendance du Madrilène a contribué à enrayer certaines offensives, elle a créé un vide inexploité dans l'axe, juste en dehors de la surface. Les deux centraux au marquage de Giroud, on aurait aimé voir plus de frappes à mi-distance, à l'instar de celle tentée par Valbuena en première période après une belle passe de Ribéry (33e).
 

Face à un adversaire regroupé, il est également regrettable que Guilavogui et Sissoko n'aient pas plus dépassé leur fonction en tentant pour d'incursions vers l'avant. Leur duo subit les critiques sur sa qualité technique, alors que l'absence de déplacements est le problème majeur de cette équipe. Le droitier Sissoko aurait pu aider Bacary Sagna et dédoubler avec le joueur d'Arsenal, souvent seul et en difficulté pour éliminer son adversaire direct. Quelque chose que Patrice Evra mit également trop de temps à réaliser sur l'aile gauche, et qui aboutit pourtant à une des grosses occasions bleues (68e).
 

Peu inquiétés par la Géorgie dans l'ensemble, hormis cette double occasion au retour de la pause, les Bleus ont attendu longtemps avant de se porter en plus grand nombre vers l'avant. Les décalages français auront été principalement le résultat d'un travail à deux de Valbuena et Ribéry, très forts sur les une-deux et dans les petits espaces.
 


Réanimer le jeu
La fin de match a secoué les Français qui, dans l'urgence, ont finalement fait de bons choix. Gignac, s'il a peu touché le ballon, s'est appliqué à rester dans l'axe. De lui ne sont pas venues des courses dans la profondeur cruellement absentes dans cette équipe, mais sa présence a forcé un défenseur à le suivre, libérant ainsi les deux ailes. Samir Nasri et Franck Ribéry ont pu combiner, avant que le second ne frappe sur le gardien à l'entrée de la surface (84e). Dans la minute suivante, Nasri, redescendu, sert Valbuena sur l'aile gauche d'une longue transversale – frappe enroulée, mais captée par Loria.
 

Un gardien qui se démultipliera dans les derniers moments du match, stoppant successivement des têtes d'Olivier Giroud et de Bacary Sagna. La première conclut un mouvement simple: la France récupère le ballon haut, Sissoko sert rapidement Valbuena, qui envoie Giroud seul face au portier géorgien. L'attaquant français était parti au deuxième poteau, dans le dos des défenseurs, alors tous yeux sur le déplacement de Gignac au premier poteau. À noter que pour permettre à Valbuena de centrer dans des conditions idéales, Nasri emmène un joueur par une course verticale. Un mouvement simple donc, mais bien trop rare hier soir.
 

La performance des Bleus à Tbilissi n'est pas celle d'une équipe sans talent. Ni sans intelligence de jeu. Ribéry, Valbuena, et Nasri à son entrée ont créé des situations. L'apparente incapacité à varier les mouvements et les phases de jeu est plus inquiétante, tout comme l'inoffensivité grandissante de l'association Giroud-Benzema. La rencontre face à la Biélorussie, dernière du groupe avec dix buts encaissés, offre à Didier Deschamps une opportunité de réanimer le jeu de l'équipe de France avant des barrages de plus en plus proches, surtout dans le temps. Quels que soient le dispositif et les joueurs, il s'agira de mettre fin à une animation offensive orpheline de mouvements.
 

 

 


La bonne enseigne, édition spéciale


C'est vrai qu'il est difficile de convaincre que tout n'est pas à jeter dans le jeu des Bleus, surtout en regard de son déchet technique. (merci à Nicolas pour cette photo, prise à Funchal à Madère).

 

 

 


Vu du forum


=>> Full Metal Caennais - 21h10
Il faut plutôt voir le verre à moitié plein, on n'a pas pris de buts.
=>> Sens de la dérision - 21h24
Il faut plutôt voir le verre à moitié plein, on n'a pas encore pris le bus.
 

=>> Full Metal Caennais - 21h33
Benzema me fait vivre la plus grande de mes angoisses : que ma tondeuse à cheveux tombe en panne en plein milieu de ma coupe.
 

=>> djay-Guevara - 21h37
En fait la polyvalence pour Benzema, c'est de pouvoir rater le cadre du pied droit, du pied gauche, de la tête, depuis le centre, depuis les ailes ou depuis le milieu de terrain.
 

=>> Coach Potato - 21h45
La stat du jour: 1155 + 60. On attend 1664 pour la mise en bière?
 

=>> Sens de la dérision - 22h07
Oh, et concernant les corners, est-ce qu'il y a un historien/statisticien qui peut nous rappeler la dernière fois qu'un corner à deux a marché en équipe de France?
 

=>> Mipoulet - 22h10
Grosse perf de Balbir, le meilleur Français ce soir. Commenter le tiercé pour la radio pendant 90 minutes, faut le faire.
 

=>> Coach Potato - 22h38
Les actifs de Bernès me semblent subir une moins-value en ce moment.
 

=>> magnus - 23h00
Le match de Guilavogui m'a fait penser à Mavuba face à Roy Keane, mais sans Roy Keane.
 

=>> dugamaniac - 23h37
Intéressante évolution de carrière de Benzema: nouveau Zidane à ses tout débuts, puis nouveau Henry inamovible à la pointe de l'attaque, tout ça pour devenir le nouvel Anelka en étant partout inutile sur le terrain.
 

=>> Paul de Gascogne - 07h27
Je viens d'aller sur les Kahiadze di Fhutboladze, ils reviennent sur le match d'hier de façon assez comique dans un article intitulé "Loria : Caucase héros".


 

Réactions

  • Sens de la dérision le 09/09/2013 à 07h40
    Je ne sais pas quoi penser de la première partie de l'article qui semble dire : l'Équipe de France a des "insuffisances", des "limites individuelles", des "lacunes collectives". Du coup est-ce que cet article c'est aussi du dénigrement irraisonné ? Ou du dénigrement mérité ? Ça fait quand même plusieurs années (2006 c'était il y a plus d'un septennat) que le jeu de l'Équipe de France passe par encourageant (débuts de Laurent Blanc, de Deschamps, matchs contre l'Espagne) et par un grand nombre de matchs frustrants où la France ne pose pas vraiment de grands problèmes à l'équipe adverse. Même si je suis plutôt d'accord avec le fait d'attendre les résultats (qualifications pour la Coupe du Monde, parcours dans cette même Coupe du Monde), les épopées à l'envers de 2008, 2010 et 2012 ne font pas pencher la balance vers une embellie des résultats ou de la qualité du jeu de l'Équipe de France.

  • Coach Potato le 09/09/2013 à 10h51
    Embrassons-nous Folleville!

    Il est marrant des fois, Maurice. Après les matches de l'équipe de France, il nous sort des réflexions qui rendraient JM Larqué eau fraiche. Pour info, depuis sa malheureuse sortie d'il y a quarante ans sur les bénévoles du football, un phénomène d'acouphène me protège contre le bruit de fond de JML.

    Pour autant, Maurice ne comprend pas pourquoi on reprend des joueurs qui marchent sur le terrain, des joueurs qui font grève lors d'une phase finale, des joueurs comme Patrice Evra, aussi. Concernant ce dernier, Maurice semble faire une fixation également, au moins autant que sur Abidal. Je manque d'argument eau fraîche sur ces deux derniers car Maurice ose dire tout haut ce que j'écris annonymement sur les CDF mais par recommandé avec AR au président Le Graet qui s'obstine à ne pas me recevoir à ce propos.

    En dépit de mes explications et de mes analyses modérées, Maurice ne comprend pas pourquoi l'EdF ne semble pas progresser et se demande légitimement si tout le monde tire dans le même sens dans cette équipe. Maurice, il me dit toujours: "ça te gave pas des fois, l'eau fraîche?"

    [Les contempteurs de l'équipe de France commettent un péché d'orgueil en croyant qu'elle devrait surclasser ses adversaires, ils se trompent de références en évoquant des sélections infiniment mieux armées, ils oublient que les éliminatoires livrent immanquablement leur lot de pensums et de frustrations. S'ils veulent geindre, qu'ils apprennent d'abord à souffrir, puisqu'on ne peut plus leur demander de soutenir.]

    Je réponds quoi à Maurice, là?
    Qu'une équipe qui comprend une dizaine de gars d’Appellation d'Origine Contrôlée Knysna plus un gars qui marche sur le terrain doit être soutenue inconditionnellement?
    Qu'on peut espérer de l’équipe fanion du pays un meilleur rendement sur le terrain sans pour autant imaginer qu'elle laminera ses opposants?
    Que la qualification est l'objectif des sponsors et du microcosme médiatique, non celle des licenciés?
    Que le déplorer serait geindre?
    Ne pas partager ce point de vue serait-il assimilable à quelque dégénérescence sénile dont une partie des spectateurs sont affligés, les pauvres?

    Question: L'eau fraîche est toujours de mise?

    Les contempteurs de l'équipe de France se passeront d'un quelconque magistère moral ou d'une autorisation expresse des CdF pour s'autoriser à penser par eux-même des choses aussi subversives qu'un constat affligé sur la situation du foot français qui n'est guère florissante ces temps-ci. Les clubs gèrent (mal) leur entreprise comme il l'entendent; l'équipe de France relève d'une autre exigence.

    Et maintenant, je dois aller expliquer ça à Maurice...


  • Toto le Zéro le 09/09/2013 à 11h28
    Selon moi, la première partie signifie simplement que le climat autour des Bleus est détestable alors que l'on devrait savoir depuis au moins 2007 que l'on pas suffisamment de joueurs d'exceptions pour aller loin...

  • Zorro et Zlatan fouillent aux fiches le 09/09/2013 à 11h34
    C'est foutrement bien écrit, c'est même beau comme l'Antique. J'applaudis, parce que c'est rafraîchssant de pouvoir encore de nos jours lire une pièce de plus de quelques lignes dont chaque mot épouse avec style une idée directrice. Ca devrait être écrit au stylo-plume dans un petit carnet.

    Merci.

  • Point De Sutter le 09/09/2013 à 11h48
    Le contraste entre le traitement de l'équipe de France et l'euphorie totale(ment démesurée) qu'on vit en Belgique est saisissant. Pourtant on a aussi notre lot de gosses qui vont au clash pour 10k en plus sur leur contrat, de primes de qualification qui flambent, de mecs qui marchent parfois sur le terrain (Benteke vendredi ne me semble pas avoir couru plus que Benzema)mais tout passe sans vague, délicatement noyé dans le flot de joie qui suit les victoires. Et ça va jusqu'à la déification de Marc Wilmots qui, sans vouloir remettre en cause sa compétence, prend des proportions un peu ridicules. On le crédite d'idées géniales, de changements tactiques révolutionnaires, même lorsqu'il ne fait rien d'autre qu'adapter son noyau aux nombreux blessés. Exemple encore vendredi avec la titularisation de Defour: il est probable que le Defour de l'année passée n'aurait pas fait le même match, mais là il rejoue à Porto, monte en forme et se sent visiblement mieux et ça tombe très bien. Encore une fois ce n'est pas pour remettre le talent de Wilmots en cause; il a fait bien mieux que Leekens avec un groupe presque similaire (modulo l'explosion au haut niveau de plusieurs cadres de l'équipe). C'est simplement drôle/effarant de voir comme sont oubliées les parts de chance et de concordance des bonnes/mauvaises nouvelles dans l'accumulation de victoires/défaites.
    Enfin, je ne dis rien de nouveau.

  • la rédaction le 09/09/2013 à 11h54
    Brillante réaction, Coach Potato, comme d'hab. Tu nous rappelles un certain peterelephanto du temps jadis, et ce n'est pas un mince compliment. Bon, tu tires un peu le fil qui dépasse, mais c'est de bonne guerre. Les CdF ne revendiquent aucun magistère moral, pardon d'avoir donné cette impression: la nullité de notre influence sur "l'opinion" footballistique nationale nous interdit une quelconque prétention en la matière, de toute façon. Mais si chacun est bien libre de penser ce qu'il veut, nous le sommes d'en penser ce que nous voulons (avec le privilège, certes, de pouvoir l'exprimer ici).

    Le propos de la première partie de l'article, c'est surtout de dire que le match de vendredi ne mérite pas le décret en nullité totale qui s'est imposé dans les commentaires. Il y entre tellement de cette détestation de principe – qui n'est pas nouvelle dans le foot français, mais qui est redevenue un réflexe – que la "critique" n'a plus aucun sens et relève de bien autre chose que de ce que font les Bleus sur le terrain. Ce que semble confirmer le sempiternel procès de Knysna que tu inclus dans ta réflexion. Au passage, "l'AOC Knysna", c'est l'estampille Racaille Football Club de Riolo ou autre chose?

    On peut par ailleurs penser que l'objectif (ou du moins le souhait, puisqu'ils ne jouent pas en équipe de France pour la plupart) des licenciés est quand même la qualification, sauf si tu peux démontrer qu'ils sont tous dans cette même logique de vindicte punitive et de purification à la torche à plasma. Il s'agit de football après tout, et tout est possible après une qualification, même un parcours digne.

    Ce qu'on a toujours défendu ici à propos de l'équipe de France, depuis le tout début, c'est le droit d'imaginer le meilleur contre ceux qui parient toujours sur sur le pire. Alors oui, on y voit quelque chose de plus frais que le vent mauvais qu'il faudrait toujours faire souffler sur cette équipe.

  • hermines de rien le 09/09/2013 à 13h11
    C'est vrai qu'il ne faut pas accabler cette équipe qui fait ce qu'elle peut avec ses moyens: ce n'est pas facile de prendre la relève de la génération 98-2006.

    Peut-être même que dans quelques années, on portera sur elle le même regard mi-moqueur mi-attendri que l'on porte aujourd'hui sur les compositions de l'après génération platini (86-90), remplies de joueurs tombés dans l'oubli.

    La différence toutefois, c'est qu'à l'époque ça n'avait duré que quatre ans ...

  • Tonton Danijel le 09/09/2013 à 14h13
    hermines de rien
    aujourd'hui à 13h11

    Plus que 4 ans, il vaut mieux parler de la période 86 à 94, qui a précédé l'arrivée de Zidane, même si la campagne de qualifications de l'Euro 1992 a fait un peu illusion.

    Mais il est étonnant de noter que Papin a été ballon d'or de cette génération-là, comme Ribéry pourrait très bien être celui de l'actuelle...

  • Coach Potato le 09/09/2013 à 14h18
    Zack et Miri font un prono

    @Point De Sutter
    aujourd'hui à 11h48

    L'homme qui marche fait allusion à un artiste mancunien qui avait jugé opportun de manifester son mécontentement en trottinant lors de son entrée en jeu alors que son équipe se trouvait menée au score dans un match à élimination directe.

    @les gens

    Oh les vilains flatteurs qui veulent noyer sous l'eau tiède ceux qui les écoutent. Je choisis volontairement d'ignorer la petite pique sur l'appellation d'origine protégée et la référence au livre de Daniel Riolo que je n'ai pas lu mais dont l'anecdote sur les trousses de toilette à monogramme m'a beaucoup fait rire. Aussi je me hâte de terminer un pavé à ce sujet, laissé en sommeil et où il sera question de leadership.

    A ce propos, quand on choisit de sanctionner certains joueurs de l'Euro ou des bleuets pour des visées électorales, comment gère-t'on la sortie de son attaquant vedette? Et le présipautaire de la FFF ne s'y est pas trompé, qui s'est précipité au devant des micros pour gérer ce hiatus avec force contorsion. Je rappelle que la FFF a bouclé des budgets prévisionnels à la baisse et que si l'EdF réalise de bonnes parts de marché et rassemble son quota de grands costauds dans la tranche 15/49 ans, l'audience totale s'érode peu à peu.

    Je peine distinguer sur le pré les choses positives relevées par notre sélectionneur dont le dispositif tactique suscite encore l'incompréhension devant les machines à café.

    Si les barrages nous laissent entrevoir la possibilité d'un huitième de finale en cdm emporté aux tirs au but pour obtenir un retour d'affection monnayable en part de marché, je parie qu'il nous faudra plus que le petit dé-maraboutage. Je connais les tarifs à Marcadet-Poissonnier!

    Malheureusement, l'aventure se termine à la suite d'un débordement du côté gauche de notre défense. C'est ballot.

    Je vous laisse, le paragraphe Oh les beaux jours ne va pas s'écrire tout seul.





  • kimporte el flaco le 09/09/2013 à 14h32
    Dans les choses positives j'ai noté que l'on a pas pris de buts, dans l'optique d'une edf type 98 c'est encourageant.
    Ah et aussi on a pas perdu (ce qui était l'objectif principal de ce match quoi qu'on en dise).

La revue des Cahiers du football