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Stéphane Lannoy : « Pour être respecté, il faut respecter les autres »

Interview – On entend rarement les arbitres de l'élite s'exprimer sur l'exercice de leur métier et leur rapport aux médias: le numéro un français se prête au jeu.

Auteur : François Borel-Hänni le 5 Juil 2013

 


Recevoir un homme qui a averti Mario "Why always me" Balotelli n’est pas une expérience banale, mais c’est un des avantages qu’offre la recherche en STAPS et le fait de vivre pas très loin d’Armentières, donc d’être à portée de TER de Stéphane Lannoy. Âgé de quarante-trois ans, nommé international en 2006, le Boulonnais (sur Mer) est depuis quelques années le représentant de l’arbitrage français au plus haut niveau, celui des compétitions internationales. Présent au Mondial 2010 et aux Championnats d’Europe 2008 et 2012 (dont il a dirigé la demi-finale Italie-Allemagne) et à ce titre très concerné par l’objet de recherche de ma thèse – la responsabilité des médias envers les arbitres de football –, il a accepté un entretien portant sur l’importance des images (physique, symbolique, télévisée) dans l’arbitrage de football. Extraits.

 

 


 

 

« La télé retransmet le match, pas toujours la tension »


Quelle est l’importance de l’image pour un arbitre de football?
Elle est capitale dans l’arbitrage de haut niveau. L’image a valeur, pour moi, d’exemplarité. À travers un comportement, une posture, une gestuelle, un regard, on fait passer un certain nombre d’informations aux joueurs. Et le fait d’être relativement souvent pris dans le champ des caméras a aussi une vertu pédagogique pour les arbitres des divisions inférieures. Donc il y a aussi une forme d’exemplarité, du moins dans l’image. Paraître et être le plus naturel possible, mais aussi le plus juste, le plus exemplaire, c’est quelque chose auquel j’accorde beaucoup d’importance.
 


Il est plus important, dans votre exercice de l’autorité, d’apparaître compétent plutôt que de l’être?
Je pense que les deux sont liés. On peut avoir une autorité dite naturelle, au travers justement d'un regard, d'une gestuelle appropriée. Tous ces éléments non-verbaux sont très importants dans l’autorité de l’arbitre. Après, même si tous ces paramètres-là ne sont pas forcément maîtrisés, ils peuvent se travailler: une gestuelle, un langage corporel peuvent se travailler. Il n’en demeure pas moins que les lois du jeu, les aspects plus théoriques de notre métier, il faut impérativement les connaître.
 


Est-ce que certains réflexes sont apparus une fois que vous avez commencé à être retransmis à la télévision?
Surtout celui de sensibiliser tout mon entourage, car ce qu’il est en susceptible de faire m’impacte directement (NDA, il parle ici de l’entourage arbitral, ses assistants). C’est mon équipe, donc le comportement d’un de mes collaborateurs rejaillira sur mon image. Je les incite systématiquement à avoir une approche très professionnelle. Si on voyait un de mes assistants, je ne sais pas, se préparer en racontant des blagues ou ne pas avoir le comportement attendu d’un arbitre envers un joueur, un entraîneur ou un dirigeant, évidemment cela rejaillirait sur mon nom. Exactement comme la fonction le veut sur le terrain: ils sont dans un rôle d’assistant, et c’est l’arbitre central qui a la décision finale. Alors l’erreur d’un assistant se retrouve dans la décision que je prends.
 


L’exemplarité est rendue plus impérative par la diffusion télévisée? Ce serait moins embêtant si cela se passait en DH…
Cela dépend des individus, mais j’ai toujours opéré avec le même leitmotiv, qui est tout simple et me paraît le plus efficace: pour être respecté, il faut respecter les autres et l’environnement. Que ce soit un tournoi sur le littoral dunkerquois, un match de Ligue 1 ou un match international, la notion de respect vaut dans toutes les catégories. Je ne peux pas demander à un dirigeant, un joueur, un staff technique, le respect si je ne suis pas en mesure de les respecter. Et là il n’est pas question de télé…
 


Dans quelle mesure l’arbitre de haut niveau se sert de l’image télévisée pour son entraînement, son perfectionnement?
Je m’en sers tous les jours. Je regarde mes matches, j’essaie de prendre du recul. Et je regarde ce qui se fait ailleurs: le comportement d’un autre arbitre, comment il va gérer une situation un peu nébuleuse… Je trouve ça extrêmement intéressant. L’image permet d’être plus efficace dans ses prises de décision. Un exemple simple: un joueur qui sera amené à faire plusieurs fautes de suite, au moment où vous allez lui mettre un carton jaune, vous lui montrez avec la main (NDA: il fait le geste de compter sur ses doigts) qu’il a fait une faute, deux fautes, trois fautes, et lui mettez le carton. Le joueur comprend que c’est parce qu’il a fait une infraction répétée qu’il prend son avertissement, tout comme les bancs et les téléspectateurs. Tout cela permet d’être plus efficace.
 


Cette image télévisée rend-elle compte de l’exercice du terrain, de ce que vous y ressentez?
Pas de façon fidèle. Je pense qu’il est difficile de percevoir l’intensité d’un match, car on est hors contexte. On retransmet le match, pas toujours la tension entre les deux équipes. Il est difficile d’avoir ce ressenti du terrain, alors que nous, nous y sommes confrontés au quotidien.
 

 


Extrait du documentaire "Les Arbitres" de Yves Hinant et Jean Libon (2012)  

 

« On pourrait vivre mieux avec les médias »
 

Que pensez-vous de la couverture télévisée de l’arbitrage?
Je pense qu’on utilise plutôt la télé pour mettre en avant les erreurs d’arbitrage, aujourd’hui. Pour essayer d’expliquer par divers moyens la raison de l’erreur de l’arbitre, et puis balayer par un certain nombre de ralentis les différents manquements. On est presque, malheureusement, dans une démarche à charge. Je vois rarement des ralentis, sous diverses coutures, pour dire "Voyez, l’arbitre a pris la bonne décision, et on va vous montrer deux ou trois ralentis qui confirment cela". Si la décision est la bonne, on ne cherche pas à le démontrer par A+B.
 


La télévision en elle-même, selon vous, n’a pas pu mettre en valeur l’arbitrage, ou le rôle de l’arbitre?
Ce serait exagérer de ne pas dire qu’elle ne l’a jamais mis en valeur. Evidemment, je pense que la télé, sous certains angles, met aussi en avant des arbitres qui sont justement dans la mouvance… des garçons plutôt bien vus par les médias et mis en avant. On ne peut que s’en réjouir. Après, je pense que d’autres aspects font changer l’arbitrage, comme le film Les Arbitres (NDA, documentaire sur les coulisses de l’arbitrage tourné à l’occasion de l’Euro 2008, dans lequel apparaît Stéphane Lannoy), qui aura fait évoluer un peu les mentalités.
 


La multiplication des heures de football à la télévision, des ralentis et d’images impliquant l’arbitre a amélioré la connaissance du règlement par l’environnement du football?
Ce n’est pas encore assez développé. Pour la bonne et simple raison que les gens qui commentent les décisions d’arbitres, pour un certain nombre, ne connaissent pas les règlements. En général, l’information donnée par le commentateur ou le consultant est parole d’évangile, alors qu’il s’avère, pour un certain nombre d'entre eux, qu'ils se trompent sur les décisions à prendre. Les lois du jeu évoluent au fil des saisons, s’il n’y a pas une mise à jour de la part des commentateurs sportifs, des journalistes ou des consultants sur les lois du jeu, ils auront vite fait de dire une ânerie.
 


Peut-on dire que les médias et les journalistes ont une responsabilité envers la corporation des arbitres de football?
Assurément. Et ils n’ont pas toujours en tête les conséquences de ce qu’ils sont amenés à dire, car leur objectif est aussi de vendre du papier ou de faire des émissions qui captent un maximum d’audience, quels que soient les dommages collatéraux, je serais tenté dire. Il y a une vraie responsabilité. Aujourd’hui, on ne peut pas faire sans les médias, mais on pourrait vivre mieux avec eux, en relayant ce message de respect, d’exemplarité qu’on est en droit d’attendre, car leur travail rejaillit sur les championnats des divisions inférieures.
 


La DNA pourrait avoir une politique volontariste en direction des médias, de façon à modifier les discours à votre encontre?
Déjà il faudrait que les institutions, elles-mêmes, le souhaitent. Que la FIFA, l’UEFA, la FFF souhaitent œuvrer en ce sens. Nous n’en avons pas la possibilité, c’est aux instances de le vouloir.


 

 

« Aujourd’hui, c’est la ligne de but. Pour l’instant »


Quelles sont les consignes de la hiérarchie (FIFA, UEFA, DNA) concernant les relations des arbitres avec les médias?
FIFA et UEFA nous interdisent de répondre à des sollicitations avant, pendant ou après les matches. Il suffit de regarder les images d’un match de Coupe d’Europe, vous ne verrez jamais un arbitre à la fin d’un match répondre aux questions des journalistes devant les caméras. Jamais. En revanche, si un journaliste m'appelle – "Stéphane, on fait un sujet sur ta préparation athlétique, technico-tactique" – libre à moi de répondre ou pas.
 


Si un média vous demande de vous exprimer sur le recours au vidéo-arbitrage?
J’ai mon point de vue sur le sujet, je ne m’en suis pas caché depuis un certain nombre d’années, parce que le sujet me tient à cœur. Désormais, les consignes sont de plus en plus précises de la part de la FIFA et de l’UEFA, qui nous demandent de ne plus intervenir sur des sujets comme ceux-ci. Maintenant qu’il y a un aspect presque politique dans le fait d’aborder la vidéo ou l'arbitrage à cinq ou à six, on nous demande de ne plus intervenir. Donc je ne réponds plus à aucune sollicitation là-dessus.
 


Votre point de vue est contraire à celui de l’UEFA?
La FIFA a autorisé la "goal-line technology" sur un certain nombre de compétitions. L’UEFA utilise l’arbitrage à cinq avec une approche humaine. À partir du moment où il y a deux pistes de réflexion, deux approches différentes, on ne peut pas demander aux arbitres de se positionner plus en faveur de l’une ou de l’autre. En compétition FIFA, on utilise la GLT, alors vous n’allez pas refuser et dire "Je préfère arbitrer avec mes collègues, à cinq ou à six". Vous n’avez pas votre mot à dire.
 


La vidéo peut-elle remplacer l’expertise de l’arbitre ou la compléter?
La remplacer sûrement pas. La compléter, pourquoi pas, mais dans un cadre bien défini. Mais nous pourrions en parler pendant deux heures...
 


Une image télé permet-elle de savoir s’il y a main ou pas? Devant votre écran, comme téléspectateur, vous pouvez émettre un verdict?
Une image télé peut montrer un contact de la main avec le ballon, en effet, mais entre le constater et affirmer qu’il est intentionnel, il y a une marge.
 


Sans vous demander si vous êtes pour ou contre, dans quelle mesure le recours à la vidéo serait-il réalisable?
La FIFA l'utilise dorénavant pour vérifier si un ballon est bien rentré dans le but. Parce que la décision est cruciale: si vous validez un but alors que le ballon n’est pas complètement entré, c’est impactant sur le résultat. Aujourd’hui, la FIFA se cantonne à cette expérience-là, et il n’est pas question d’utiliser la vidéo pour savoir s’il y avait main ou penalty, hors-jeu ou pas hors-jeu. Dans ce cas, évidemment, on arrêterait le match systématiquement pour savoir si les décisions sont bonnes ou pas, ça deviendrait insupportable. Aujourd’hui, c'est la ligne de but. Pour l’instant.


 

 

« 200 à 250 décisions par match »


Est-ce que l’exercice de l’arbitre peut être spectaculaire et, donc, bien passer à la télé?
Spectaculaire, je ne sais pas. En tout cas, on nous demande d’être le plus efficace possible. On dit systématiquement que "le bon arbitre, c’est celui qu’on ne voit pas", mais par moments, vous êtes obligé de vous montrer car il y a des décisions importantes à prendre.
 


En pensant à Pierluigi Collina, qui a été le premier arbitre international vedette, voire à Robert Wurtz, un arbitre n’a-t-il pas tout à gagner à devenir télégénique?
Tout à gagner, je ne suis pas sûr. Par contre, qu’il ait la possibilité de montrer qu’à aucun moment il ne doute, et que l’erreur qu’il est susceptible de commettre sera facilement pardonnée parce qu’il a du charisme, c’est quelque chose de très important. Avoir une personnalité, du charisme et finalement pouvoir se tromper sans qu’on vous en veuille, c’est assez fort en effet. Je pense que le travers, le piège, serait de tomber dans la séduction des journalistes.
 


Pierluigi Collina a été élu plusieurs fois meilleur arbitre du monde. L’était-il par sa compétence ou apparaissait-il comme le meilleur?
Il y a forcément les deux: si vous n’avez pas la compétence, à aucun moment les instances dirigeantes ne vous donneront la responsabilité d’arbitrer une finale de Coupe du monde, de Ligue des champions. Mais après, le fait d’avoir une gueule ou une prestance particulière entretient forcément l'intérêt pour l’individu.
 


Vous pensez avoir une gueule?
Je ne suis pas convaincu d’être dans le même registre qu’un Collina, un Wurtz ou un Vautrot. Je pense m’être construit autour de l'idée forte du respect. Les gens savent que, quand je les arbitre, cette notion sera là: je demande le respect et en contrepartie ils auront le mien.
 


Les arbitres, en général, ont-ils une obligation de résultat?
Il y a obligation de résultat, c’est-à-dire de contrôler un match du début à la fin en étant le plus équitable, le plus juste possible. Tout en sachant que le zéro défaut, chez nous, n’existe pas. Un arbitre prend, en moyenne, 200 à 250 décisions par match. Evidemment, on trouvera toujours une touche donnée aux rouges qui était pour les bleus, ou une faute presque insignifiante que l’on n'aurait pas dû siffler. Mais sur les temps forts, nous avons une obligation de résultat.
 

 

Réactions

  • Christ en Gourcuff le 05/07/2013 à 10h09
    Merci pour cette interview, toujours interessant d'avoir l'opinion d'un arbitre.

    Deux choses :

    " On est presque, malheureusement, dans une démarche à charge. Je vois rarement des ralentis, sous diverses coutures, pour dire "Voyez, l’arbitre a pris la bonne décision, et on va vous montrer deux ou trois ralentis qui confirment cela" : On est complètement dans une démarche à charge oui!! Enlevez deux ou trois commentateurs qui vont vous dire "oui il y avait peut être hors-jeu, mais ça va vite et c'est limite donc pas de scandale" (je pense ici à Carrière par exemple mais il y en a d'autres), tout le reste c'est yavépéno, yavémain et yavéorjeu.


    Sur leur obligation de ne pas parler du match qu'ils viennent d'arbitrer, je trouve que c'est une effroyable erreur.

    Je pense que ça contribuerai à calmer les tentions, nottament dans les médias.

    Combien de fois avons nous entendu "M.Truc a reconnu avoir fait une erreur", jamais l'inverse...

    Et puis cette manie d'appeler l'arbitre "Monsieur Machin", pour montrer son respect, et dans la foulée le dézinguer car yavéorjeu....

  • Pascal Amateur le 05/07/2013 à 10h55
    En toute sincérité, comment accorder du crédit à un arbitre dont le nom est l'anagramme de "Ah ! Sonne penalty" ?!?

  • Ad Vitam le 05/07/2013 à 11h30
    Le jour où, au lieu de dire que l’arbitre, ce salaud, s’est trompé sur une simulation de Machin, les medias affirmeront que l’arbitre a été trompé par une simulation de Machin, ce salaud, on changera de responsable et le foot s’en portera mieux.
    Merci d’avoir écouté cet avis péremptoire qui est le mien.

  • Sue Oddo le 05/07/2013 à 11h33
    Lannoy est dur(e) mais juste.

  • luckyluke le 05/07/2013 à 11h35
    Et puis cette manie d'appeler l'arbitre "Monsieur Machin", pour montrer son respect, et dans la foulée le dézinguer car yavéorjeu....



    On appelait "Monsieur Machin" l'arbitre, parce Roger Machin était vraiment arbitre (international) :-)

  • Gerardhino Del Cybernic le 05/07/2013 à 12h23
    Christ en Gourcuff
    aujourd'hui à 10h09

    Sur leur obligation de ne pas parler du match qu'ils viennent d'arbitrer, je trouve que c'est une effroyable erreur.

    --

    Je me faisais cette reflexion en lisant l'article. Cela serait très enrichissant d'avoir un retour sur les arbitres même à chaud du genre :

    "Oui le rouge peut paraître sévère mais je l'avais prévenu 2 min avant, et il n'a pas pris en compte mon avertissement oral.
    De plus sa simulation de la première mi-temps était la pour me piéger. Prenant en compte l'ensemble de ces éléments, je pense que le rouge est mérité."

  • blafafoire le 05/07/2013 à 13h15
    Gerardhino Del Cybernic
    aujourd'hui à 12h23

    Et puis vu le nombre de match qu'ils voient et leur connaissance du jeu, certains auraient sans doute des choses plus intéressantes (et objectives) à dire que "les 3 points".

  • sansai le 05/07/2013 à 13h48
    Je pense que les réactions des arbitres à chaud seraient une effroyable erreur.

    Imaginez juste la réaction à chaud d'un arbitre qui vient de se faire chauffer à blanc pendant 90 minutes par Ballack et Drogba en finissant sur une apothéose de fucking disgrace et de hurlements gesticulés.

  • fireflyonthewater le 05/07/2013 à 13h57
    Ne pas leur donner la parole permet aussi de ne pas entendre ce genre de chose:
    "Mr machin, on a revu 6 ralentis avec 3 angles différents ainsi que la superloupe et il est evident que le défenseurs a fait faute, d'ailleurs même sans ralentis on avait un doute sur la pertinence de votre décision ... comment se fait il que vous n'ayez rien vu ? vous étiez fatigué donc moins concentré, un probleme de forme physique? parce qu'on était qu'a la 26eme minute ? Le prenez pas mal, vous comprenez bien qu'on vous pose la question" le tout avec Ménès qui fait le gars exaspéré derrière ..

    Donc oui c'est dommage qu'on leur donne pas la parole mais je pense que "c'est mieux pour eux" (de manière générale bien sur)

  • sansai le 05/07/2013 à 14h01
    Sinon, une interview vraiment très intéressante. Qui me conforte dans l'idée qu'on a des arbitres très compétents. La maîtrise du dialogue, de la communication, de la relation aux autres est très forte. Et il y a un positionnement très clair par rapport à la place et au rôle d'un arbitre.

    Merci François, et merci monsieur Lannoy.

La revue des Cahiers du football