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Spirale de la régression

Désignez le plus grand dénivelé négatif de la saison, accordez le prix dégressif du footballeur qui tombe...
le 24 Juil 2008

 

Véritable tourbillon capable d’aspirer les footballeurs vers les tréfonds du classement des étoiles de France Football, la Spirale de la régression guette plus facilement les bons joueurs que les mauvais qui, c’est mécanique, ont moins de marge pour s’enfoncer. Peu importe que la chute soit longue et lente, ou bien soudaine au point de voir un joueur totalement disparaître en quelques matches: c’est bien l’amplitude de l’effondrement qu’il s’agit ici de mesurer.

Comme son homologue progressive, la Spirale de la régression menace les joueurs au moindre transfert, à la moindre baisse de régime collective, à la moindre blessure. Et si certains des candidats au trophée 2008 peuvent espérer remonter la pente dès la saison prochaine, la Spirale est également susceptible de récompenser un parcours entamé bien en amont, une sorte d’aboutissement au bout du chemin de la lose.

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La spirale de la progression
La Spirale de l'ennui et de la frilosité
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La Spirale du truc utile
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Karim Ziani

Sur son blog, Pierre Ménès était pourtant formel dans ses prédictions d’avant-saison: "Ziani, j’annonce: futur chouchou du Vélodrome". Que s’est-il produit pour que le plus gros investissement de l'été marseillais ne pointe pas le bout de son nez de la saison? Il en inscrit le premier but marseillais, mais c’est déjà Valbuena qui fait grosse impression sur l’action. C’est donc l’avant-dernier passeur qui est congratulé par ses coéquipiers, abandonnant Ziani à la célébration solitaire de son seul moment de bonheur de la saison. Comme un présage…

Dès lors, le joueur entame une descente au cours de laquelle il a juste le temps de subir l’humiliation d’être remplacé par le grand-père de Zenden en cours de match. Bientôt, Albert Émon le remplacera même par… Matt Moussilou. C’est là que l’on pensait que le fond était touché, mais on le vit réapparaître lors du match de légende face à Carquefou, lors duquel il n’est pas jugé au niveau plus d’une mi-temps. Sa rébellion face à Éric Gerets dans le vestiaire a fait fantasmer quelques plumes avant de l’écarter du groupe pour de bon. Le parcours sans faute.

Atout
Un dribbling hors du commun lui permettant de passer en revue cinq adversaires sans avoir gagné le moindre centimètre de terrain.
Faiblesse
En restant dans cet effectif de l’OM, il est parfaitement capable de poursuivre encore sa courbe de régression.


ziani_accolade.jpg
On a vite senti que Karim Ziani allait vivre une grande saison sous ses nouvelles couleurs.


Peguy Luyindula

Arrivé au PSG, en janvier 2007, en même temps que l’entraîneur qui avait fait de lui un international, Peguy Luyindula avait entamé sa carrière parisienne de façon très encourageante, participant activement au sauvetage de la saison 2006-07. Sorti de l’enfer Levante et d'un ratage marseillais aux explications plurielles, le pari semblait réussi. Patatras, Luyindula a traversé la saison sous la ligne de flottaison d’un PSG qui aurait eu besoin de joueurs aux qualités mentales irréprochables.

Tantôt transparent, parfois fantomatique, opportunément ectoplasmique, souvent asthmatique, il est retombé dans les travers déjà entraperçus auparavant. Semblant renoncer franchement devant l’adversité, sa qualité technique ne lui sert plus à grand-chose. À vingt-neuf ans, le gâchis semble devenir définitif. Tola-Vologe est loin et l'on comprend pourquoi Govou s’y accroche.

Atout
Sa constance dans la régression, depuis cinq ans, force le respect.
Faiblesse
Il a plus joué en championnat que Pauleta, quand même.


luyindula_intrusion.jpg
"Je suis une calamité, sortez-moi de là !"


Frédéric Piquionne

Frédéric Piquionne pourrait être étudié en laboratoire, en tant qu'archétype du footballeur capable de plomber sa carrière avec bien moins d'excuses que lorsqu'il rate une occasion apparemment facile. Redressant un parcours dans l'impasse au Stade rennais, il renaît au stade Geoffroy-Guichard et devient à la surprise générale un des meilleurs attaquants de Ligue 1. Sur le point de décrocher sa première sélection, il perd ses nerfs lors du mercato 2007 en entendant les sirènes lyonnaises. Jean-Michel Aulas met le waï dans le club stéphanois (seul Gérard Houllier, irrité, croira que son président voulait vraiment recruter le joueur), et devenu indésirable quoique monnayable, Piquionne quitte une équipe en progression et un public fervent pour rejoindre une AS Monaco en plein naufrage managérial.

Dans l'ambiance feutrée de Louis-II, le joueur renoue avec des stats anonymes (7 buts, dont quatre lors des six premières journées et aucun après la 22e) et tandis que son club achève sa troisième saison consécutive dans le ventre mou et dans une ambiance de décomposition, ses anciens coéquipiers stéphanois retrouvent l'Europe. Lui se blesse en avril, peu de temps après avoir un peu allumé son entraîneur dans la presse.
Frédéric Piquionne n'est pas devenu un mauvais footballeur, mais pour un choix professionnel illustrant à lui seul la vanité de nos amis les footballeurs, il a dilapidé les atouts qu'il avait en main. Aujourd'hui, il gère sa valeur sur le marché des transferts: pressenti à Nice, il aurait retardé une transaction presque conclue afin de conserver des chances de signer... à Lyon. Voilà qui lui redonnerait à peu près autant de chances de rebondir que de s'aplatir.

Atout
Il va peut-être jouer à l'OGC Nice, le cimetière des anciens Stéphanois.
Faiblesse
Pressenti à Lens et à Paris, il avait quand même choisi Monaco.


piquionne_landreau2.jpg
Landreau-Piquionne : la rencontre éminemment politique entre un ex-révolutionnaire et un otage à peine libéré.


Patrick Kluivert

"Stop! Arrêtez tout! Non mais de qui se moque-t-on? C’est quoi, ce trophée? Soit vous m’octroyez une Spirale d’honneur de la régression, et je veux bien venir la chercher comme un prince ou un Chabrol, soit vous me trouvez autre chose que ces pitoyables faire-valoir pour concurrencer ma déchéance. Parce que bon, je veux bien être gentil et leur faire coucou de banc à banc le week-end, mais on n’est pas du même monde qui s’écroule.

C’est vrai, quoi. Avant de devenir qui on sait, Bellion avait battu le record national de 40 buts pour 79 sélections, peut-être? D’ailleurs, c’est quoi déjà, sa sélection nationale, à Bellion? Et ce brave Luyindula, rappelez-moi ses perfs sous le maillot du Barça? Moi, j’y ai planté un peu plus de cent-vingt buts, merci. Ah, vous me montrerez aussi Ziani à mes côtés dans la liste FIFA 100 des plus grands joueurs de l’histoire, je l’ai pas trouvé. Quant à l’esclave Piquionne, il a collé un triplé à Majorque puis fait le signe des Black Panthers aux abrutis qui le houhoutaient, ou c’est juste parce qu’il se bronze les boulets à Monaco?

Reste Frau. Bon, là, d’accord, j’avoue. Comme les autres, il tombe de pas bien haut, mais qu’est-ce qu’il tombe bien. Même par terre, on dirait qu’il continue à tomber. Ce fût un réel plaisir de côtoyer un tel joueur. Surtout quand Puel m’a fait jouer milieu derrière lui. Venant d’un coach qui déteste tant les attaquants, ça fait plaisir. Milieu au LOSC… Si ça c’est pas de la vraie bonne régression..."

Atout
J’étais Patrick Kluivert, bordel.
Faiblesse
Mon ratio buts/minutes jouées tend vers l’infini.

kluivert_doudou.jpg
L'essentiel, quand on a encore besoin de son doudou bleu à trente-deux ans, c'est de savoir rester digne.


David Bellion – deuxième partie de saison

Jusqu’au mois de janvier dernier, David Bellion constituait l’un des plus beaux spécimens du "footballeur qu’on avait cru parti trop tôt à l’étranger, mais qui avait finalement su redresser la barre et devenir un joueur de L1 plein d’avenir". Dauphin de Karim Benzema au classement des meilleurs buteurs du championnat à la trêve, l’ancien Mancunien commençait les matches retour comme il avait fini la phase aller : en inscrivant un onzième but contre l’AJ Auxerre lors du premier match de l’année 2008. Ce sera pourtant son avant-dernier but, le douzième et ultime étant inscrit lors… de la dernière journée de championnat, face à Lens, quatre mois plus tard.

Après avoir fait trembler les filets une fois tous les deux matches en moyenne lors de l’été et de l’automne, l’hiver fut donc particulièrement rude pour le Bordelais, resté atone pendant dix-sept matches consécutifs. Ses six mois de grâce lors de la première partie de saison ne constitueront-ils qu’une parenthèse furtive, et enchantée, dans sa carrière?

Atout
On l’a encore moins vu que les attaquants strasbourgeois en 2008.
Faiblesse
C’est facile d’avoir l’air de régresser devant le but à côté de Fernando Cavenaghi.




Pierre-Alain Frau

Vous connaissez l'histoire de PAF le joueur ? C'est l'histoire d'un joueur qui s'épanouit à Sochaux et empile les titres à Lyon. Il traverse tranquille sa carrière et à ce moment-là, le train du PSG passe et PAF le joueur.

Vif, rapide, efficace, combatif,  les qualificatifs élogieux ne manquaient pas pour décrire cet attaquant auteur de 63 buts (pour plus de 200 matches) avec les Lionceaux. Transféré à Lyon en 2004, il est appelé par Raymond Domenech même s'il ne sera au final pas sélectionné. Il est ensuite cantonné au banc lyonnais toute la première moitié de saison suivante (quatre apparitions en championnat), avant d'être prêté à Lens pour six mois. Revigoré par 22 matchs et 6 buts, il est recruté par le PSG pour épauler Pauleta. Sauf qu'au bout de neuf journées, il s'est surtout distingué pour avoir dégenouillé Noro. Suspendu quatre mois pour son geste, Frau ne reviendra jamais au niveau attendu, bringuebalant sa peine aux postes de milieu droit ou d'attaquant de soutien et marquant quatre buts en tout et pour tout sous le maillot parisien. En décembre 2007, il est transféré à Lille, club pour lequel il jouât douze matchs pour deux buts inscrits, sans véritablement s'imposer. En concurrence avec Kluivert et Fauvergue, c'est pas joli, joli.

Atout
Attaquant... Lille... attaquant... Lille… Y a pas un truc qui vous met la puce à l'oreille?
Faiblesse
C'était la tête de turc de Guy Carlier, et on ne peut décemment pas être du même avis que Guy Carlier.

frau_kohlanta.jpg
- Regarde! Là! C'est Frédéric Piquionne!
- Et là! Et là! Patrick Kluivert!
- Et ça, c'est pas Pierre-Alain Frau, ça?
- Waaah, l'autre, arrête ton mytho. Il est pas visible à l'oeil nu, Frau.


Votez pour la Spirale de la régression.

Votez aussi pour :
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La Spirale de l'ennui et de la frilosité
La Spirale du beau jeu et de l'audace.
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La Spirale du meilleur moment de la saison
La Spirale de la résurrection

La Spirale du truc utile
La Spirale du truc inutile
La Spirale de la meilleure performance comique
La déclaration de l'année

Réactions

  • Le_footix le 24/07/2008 à 01h56
    Y'a même pas Sylvain Armand...

    Bon, sinon, avec cette Spirale, on a un peu l'impression de décerner le Ballon de Plomb bis.

    Kluivert: je suis contre, ça fait au moins 3 ans qu'il n'a rien montré d'autre que ce qu'il a fait à Lille. D'ailleurs quand il a signé je n'attendais rien d'autre de lui que 2 ou 3 buts et de dire "on a une star (enfin, son cadavre) en Ligue 1".

    Ziani, je suis contre aussi, on ne sait pas ce qui peut arriver l'an prochain. Et s'il explose tout, on aura l'air malin. Ce serait comme nominer Raï à la spirale de la régression 1994.

    En revanche, la dégringolade de Luyindula et de Piquionne est assez vertigineuse. Et comme j'ai tendance à juger que le second a été assez imbécile pour se planter royalement tout seul, il aura mon vote.

  • Qui me crame ce troll? le 24/07/2008 à 07h53
    Pour les mêmes raisons que plus haut, pas de Kluivert, pas de Luyindula, pas de Frau. Leur descente a commencé il y a quelques temps de cela. Reste Ziani, Piquionne et Bellion. Donc Piquionne comme une évidence, le symbole de tous ces joueurs aussi attachés à leur club qu'une tête sur un billot, prêts à tout pour voir une herbe plus verte ailleurs. Voir se planter ce genre de joueurs est d'un agréable!

  • Parisiano le 24/07/2008 à 07h53
    Qui se plaignait donc de voir Bellion dans la progression dans sa première partie de saison?

  • manuFoU le 24/07/2008 à 09h06
    "Ziani, je suis contre aussi, on ne sait pas ce qui peut arriver l'an prochain. Et s'il explose tout, on aura l'air malin"


    ça ne changerait rien au fait qu'il a sacrément régressé cette année, non ? qui plus est, vu la concurrence au milieu de terrain à l'OM, ça m'étonnerait qu'il ait réellement l'occasion d'exploser quoi que ce soit.

    je vote donc ziani, sans réserve.

  • Lyon n'aime Messi le 24/07/2008 à 09h56
    Comme d'autres, je n'en vois que d'eux qui ont régressé cette saison.
    Les autres avaient déjà ce niveau depuis quelques temps (Bellion a juste eu 6 mois à surrégime).
    Le choix est dur entre Ziani qui était très attendu à l'OM et qui en plus de ses mauvaises performances a connu quelques tensions avec l'entraineur et Piquionne qui s'est grillé tout seul en signant à Monaco.
    Je vais prendre le temps de la réflexion.

  • Le_footix le 24/07/2008 à 10h06
    En fait, je suis peut-être le seul à avoir considéré que Ziani venait pour remplacer Maoulida, et non pas Ribéry...

  • visant le 24/07/2008 à 10h15
    Haaa M'Dame Rédac!
    Pourquoi avoir mis ce monologue de Kluivert en plein milieu, gachant ainsi ma progressive découverte des nominés?!
    Remboursez mon accès gratuit à cet article!

    Entre Ziani et l'esclave du Rocher mon coeur balance.
    Je me déciderai dans l'isoloir, à la dernière minute.

  • antigone le 24/07/2008 à 10h19
    :D la vignette Luyindula, je l'avais oubliée.

    Bon, sur l'élection, en vertu du "Peu importe que la chute soit longue et lente, ou bien soudaine au point de voir un joueur totalement disparaître en quelques matches: c’est bien l’amplitude de l’effondrement qu’il s’agit ici de mesurer.", je vote Kluivert. Parce que cette amplitude, mazette, rien que de l'écrire, elle file le vertige.

  • On meinau score le 24/07/2008 à 10h36
    Je suis gravement bigleux où il manque le lien pour voter ?

  • Qui me crame ce troll? le 24/07/2008 à 10h37
    Par contre, j'aimerais bien savoir où il faut voter.

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