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Pas Serbie à grand-chose

"Nul et non avenu", diront certains de ce match de poule virtuel à Belgrade. On s'en fout, c'est les Bleus, alors on sert une complète: synthèse, nalyse, gars et Vu du forum. 

le 8 Sept 2014

 

 

Après le match de rentrée en septembre, l'équipe de France étrennait hier une autre nouveauté: le match de groupe qualificatif pour du beurre. Pas la pire des inventions récentes de l'UEFA (Euro à 24, Euro transeuropéen, Ligue des nations), dans la mesure où elle met la sélection du pays organisateur dans les conditions d'une préparation presque normale, contre des adversaires probablement plus impliqués que pour un match amical classique. Amateurs de classements provisoires, les médias spécialisés pourront cette fois calculer la place virtuelle des Bleus dans ce groupe I.
 

 

 


Ceux-ci ont donc "pris un point" à Belgrade dans une ambiance pas franchement électrique et au terme d'une rencontre aimable mais peu endiablée, même si l'ouverture du score précoce par les visiteurs a assuré un minimum d'animation. Si Didier Deschamps s'est prêté au jeu en n'effectuant que quatre changements sur les six autorisés, tous après la 60e minute, il avait aligné une formation "bis" dans laquelle seuls Lloris, Varane, Pogba et Cabaye appartiennent à son équipe type. Pour les autres, le test n'a été qu'à moitié réussi. L'équipe de France n'a pas assuré sa relative maîtrise jusqu'au bout, et elle n'a montré que des bribes de jeu accompli.


Buteuse sur un coup de pied arrêté, c'est aussi dans cet exercice qu'elle a révélé des faiblesses, et finalement cédé. Le manque de repères explique pour une part cette prestation en demi-teinte, le manque de justesse technique pour une autre. Pour faire mieux, il aurait fallu ne pas se contenter d'être "bien organisé": même en mode gestion du score, les Français se sont créés peu d'actions dangereuses, en dépit d'une série d'occasions à l'approche de l'heure de jeu, par Rémy et Cabaye.


Aussi bien le score que la nature du match indiquent que les Bleus n'ont pas perdu grand-chose à Belgrade, sinon, peut-être, un peu de notre temps: avouons qu'il aurait été plus divertissant de suivre Portugal-Albanie (0-1) dans le "groupe" de la France.

 


La nalyse

Après la patience espagnole, qui tendait parfois vers une lenteur laborieuse, le frénétisme et l’agressivité serbes. L’équipe de France a eu affaire à un adversaire d’un tout autre type, et qui l’a beaucoup plus mise en difficulté. On peut y voir la combinaison d’un terrain difficile – qui complique le projet de possession française –, d’une rotation aux deux tiers du onze de départ et d’une motivation bien inférieure avant de repartir en club. Mais il ne faut pas enlever le mérite de Serbes incisifs et déterminés à défaut d’être toujours inspirés.

 

 


Revenus à leur 4-3-3 mondialiste, les Bleus ont été plutôt solides dans l’ensemble, malgré la pression croissante de la Serbie au fil du temps. Il a fallu attendre un déclin physique au milieu, après l’heure de jeu, pour que celle-ci y trouve plus fréquemment des ouvertures. Paul Pogba a livré un duel intense à Nemanja Matic, premier relanceur de son équipe et doté d’une qualité de passe redoutable s’il a du temps pour ajuster la mire. Un cran plus bas, Yohan Cabaye et Morgan Schneiderlin ont plutôt efficacement colmaté les brèches, empêchant longtemps les Serbes de trouver des solutions vers l’avant.


Bien protégée, la charnière centrale Varane-Mathieu a fait le boulot et affiché une entente appréciable. Dans les couloirs, Bacary Sagna a été discret, tandis que Lucas Digne n’a pas vraiment marqué des points. Le Parisien a souffert défensivement face au Serbe le plus remuant, Zoran Tosic; il n’a pas été beaucoup plus inspiré offensivement, alors que le jeu tricolore penchait à gauche.
 

Devant lui, Rémy Cabella a beaucoup tenté, parfois dézoné, mais rarement fait les bons choix. Branislav Ivanovic l’a dominé physiquement, et compte tenu du déchet technique de Sissoko côté opposé, les Bleus ont peiné à ressortir les ballons sous un pressing intense et presque tout terrain. Même quand il ne joue pas, Mathieu Valbuena est conforté tant il apporte liant et fluidité au jeu français.
 

Ce match amical qui n’en avait simplement pas le nom vient rappeler la marge de progression de l’équipe de France. Certes, le onze titulaire est peut-être éloigné de l’équipe type qu’imagine Didier Deschamps, mais les Bleus ont, comme contre l’Espagne, affiché des lacunes en termes de constance dans leur maîtrise technique et collective. En ce sens, ce match nul plutôt heureux met en lumière des bases de travail pour le futur. (Julien Momont)

 

 

 

 

 

Les gars en vitesse

Lloris : un peu de cafouillis dans ses relances, deux parades assez exceptionnelles (67e et 88e) – il en aurait fallu une qui le soit encore plus sur le but.
Varane : bien placé, bon à la relance, élégant. Le joueur préféré de Tata Simone.
Mathieu : un télescopage avec Varane comme signe de la "jeunesse" de cette association. Sinon, bien – quoique vraiment très roux, ses adversaires se signant à plusieurs reprises après chaque contact.
Sagna : ayant abandonné ses perles, il a perdu sa principale touche de fantaisie. Et fait un match sérieux, comme d'habitude.
Digne : paraissant court physiquement et emprunté techniquement, c'est souvent de son côté que sont passés les Serbes.
Cabaye-Cabella : tous les deux identifiés par "CAB" dans nos notes, c'est ballot. Alors disons seulement qu'ELLA a obligé Stojkovic à un bel arrêt (46e), avant de lui adresser une pichenette sur un contre(58e), tandis qu'AYE a fait don d'un ballon aux supporters serbes les plus pauvres du virage (60e).
Schneiderlin : un placement sûr, pour le sélectionneur aussi.
Pogba : un but un peu par hasard, mais une influence qui ne doit rien à celui-ci.
Sissoko : après son match très réussi contre l'Espagne, il a rappelé qu'il ne fallait pas trop s'enflammer à son sujet.
Rémy : la variété de son jeu n'a pas suffi à convaincre, et il exploite mal deux belles occasions (56e et 57e).
 

Rentrés dans cet ordre, Benzema, Lacazette, Matuidi et Valbuena ont permis aux Bleus de refaire surface en fin de rencontre, sans pouvoir marquer de but, ni les esprits.

 

 

 

Vu du forum

=>> newuser - 21h06
C'est champêtre, entre le stade communal, le public de famille du dimanche matin et les animaux morts sur la tête de la moitié de nos joueurs.
 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 21h10
Passe trop longue pour Cabella qui ne peut s'empêcher de faire un passement de jambe sur le ramasseur de balles.
 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 21h11
Le sponsor "Energy of Azerbaïdjan", j'avais rien vu d'aussi provocateur depuis la banderole anti-Ch'tis.
 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 21h12
Le milieu serbe semble solide. On peut dire qu'Advocaat tient son noyau.


=>> Mama, Rama & Papa Yade
- 21h15
C'est dans notre alignement où y a comme un ic.


=>> impoli gone
- 21h38
J'ai tenu quinze minutes mais je crois que je vais repartir sur Il était une fois dans l'Ouest. Il y a aussi plein de scènes au ralenti, des tirs de temps en temps, quelques chevauchées solitaires, mais je préfère voir Claudia Cardinale que les coiffures de nos joueurs.
 

=>> bendjaz - 21h51
Arsène Wenger c'était un peu le bassiste du trio de commentateur. D'aucuns pensent qu'il est inutile, quand il est là on s'en rend pas compte, mais quand il n'est pas là, il manque quelque chose
 

=>> Le Meilleur est le Pires - 23h51
Je sais pas comment Kolarov a fait, mais quand on passe le ralenti de son but, bah le ballon reste à vitesse réelle.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Serbie limitée
Pas ce soir, Serbie
Partizan du moindre effort
Serbie Hancock
 

Réactions

  • emink le 08/09/2014 à 12h35
    =>> impoli gone - 21h38
    J'ai tenu quinze minutes mais je crois que je vais repartir sur Il était une fois dans l'Ouest. Il y a aussi plein de scènes au ralenti, des tirs de temps en temps, quelques chevauchées solitaires, mais je préfère voir Claudia Cardinale que les coiffures de nos joueurs.
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    Rhaaaa, parfait. :)

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