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Saint-Étienne, château creux

Le spectre des "anciens Verts" plane sur Geoffroy-Guichard, la ville s'emplit de rumeurs et l'on s'installe dans les meubles avant qu'ils n'aient été sauvés… Alors que Bompard ouvre le capital, les spéculations sont nombreuses et l'avenir incertain...
Auteur : Pierre Martini le 28 Mars 2003

 


Un diction posté un jour sur ces pages remarquait que "Perpère perd, Aulas lasse mais Bompard reste". Rien n'a vraiment changé depuis ce temps. Alors que les Verts se battent pour le maintien en L2, l'AS Saint-Étienne est l'objet de nombreuses spéculations e de quelques convoitises. Alain Bompard et ses associés ont en effet lancé une sorte d'appel d'offres, organisé par le cabinet Toulouse et associés (rien à voir avec le TFC), pour évaluer les projets de candidats investisseurs. Il ne s'agit pas a priori de vendre le club à des repreneurs, mais d'ouvrir le capital de la SAOS et d'en céder 20 à 40% à l'occasion de sa transformation en SASP (1). Le président stéphanois n'évoque son départ que comme une éventualité, en cas d'une offre de reprise de grande envergure, n'excluant pas de se retirer à moyen terme, une fois l'avenir assuré… Mais quel avenir? Sur la corde raide Si les dirigeants ont réussi à équilibrer le bilan clos en juin dernier, ils devront puiser dans les réserves pour achever cet exercice. Une perte de 6M€ est annoncée, mais son montant réel dépendra des transferts à venir. De nombreux partenariats de sponsoring ou de marketing arrivent à échéance, et les comptes sont plombés par la redevance due au centre de formation de l'Etrat (3M€ par an — FF 28/03), qui n'appartient pas au club. Avec le poids des contrats signés précédemment (quelques erreurs de casting n'ayant rien arrangé) et la nécessité de gérer la réduction brutale du budget après la relégation (de 40M€ en L1 à 14M€ aujourd'hui), on peut considérer que l'ASSE, à défaut d'avoir obtenu une remontée rapide, a provisoirement échappé au pire. La situation ne semble donc pas alarmante dans l'immédiat — à condition évidemment que le club se maintienne — mais les actionnaires n'ayant pas la capacité de remettre au pot, il faut de toute évidence relancer l'entreprise. La difficulté réside aussi sur le versant sportif de cette gestion de crise. Le classement final rendra un verdict, et même s'il est positif, la question se posera du projet sportif à donner au club. Bompard a longtemps lié son destin à celui de Frédéric Antonetti ("ce sera mon dernier entraîneur" avait-il imprudemment déclaré), mais il lui sera difficile de défendre son bilan. Malgré les ambitions que lui autorisait sa réussite à Bastia avec des effectifs ordinaires, le technicien corse n'a pas réussi son pari, et au terme de deux saisons pour le moins pénibles, il a perdu la confiance des supporters et ne se présente pas comme l'homme d'une reconstruction. Reste à inventer la suite et à s'en donner les moyens. Manœuvres, rumeurs et plans de redressement Le jeu politique du président stéphanois est ambigu et s'inscrit dans un contexte politique particulièrement compliqué. Il affiche son souhait d'un tour de table qui le laisserait aux commandes et il a déjà déclaré dans le passé son intention de placer son fils Alexandre, inspecteur des finances, dans la future structure. Au pire, il aimerait devenir actionnaire minoritaire avant de passer complètement la main. Mais il apparaît presque totalement isolé et ne fait partie des plans de personne... Adversaire déclaré, André Laurent, président de la Chambre de commerce de la Loire et ancien président du club dans une période déjà troublée, active ses réseaux, très distincts de ceux, plus parisiens, de Bompard. La famille Guichard, propriétaire du groupe Casino, sponsor peu impliqué du club, conserve son apparente indifférence… Même souci de distanciation à la Mairie, où Michel Thiollière ne prend pas officiellement position. Depuis plusieurs mois, la ville bruisse des rumeurs les plus extravagantes: Mohamed Al-Fayed, Éric Cantona, Laurent Blanc, Arnaud Lagardère ont été cités dans ce jeu de name-dropping qui marche à tous les coups (2). Parmi les "vrais" candidats, on retrouve l'inévitable Francis Graille, repreneur professionnel qui pourrait venir avec Halilhodzic dans ses bagages, et un autre serpent de mer, Daniel Hechter (comme si les Verts ne s'étaient pas suffisamment fait tailler de costards). Deux autres ont préféré conserver l'anonymat… Selon Le Parisien (21/03), Francis Graille apporterait 10M€ et tablerait sur deux saisons en L2.

Mais le projet qui a fait le plus parler est celui de Bernard Caiazzo, PDG de Call Center Alliance, leader du télémarketing en France. L'homme a en effet publié une charte en onze points intitulée "Union pour les Verts", dans laquelle il affirme vouloir donner le commandement à un président salarié et composer un staff technique composé d'anciens joueurs. Il apporterait 15M€ sur trois ans. Dans ce montage, Osvaldo Piazza serait candidat au poste d'entraîneur, et Dominique Rocheteau pressenti comme directeur technique. L'Argentin s'est exprimé dans la presse avec un tact très relatif, alors que Frédéric Antonetti essaie d'assurer un maintien qui sera bien nécessaire aux éventuels futurs dirigeants. Ce battage a ulcéré Alain Bompard, qui préfèrerait une discrétion le laissant plus maître de ses choix. La nostalgie n'est pas bonne conseillère Bompard apparaît aujourd'hui très isolé, Graille et Caiazzo ne prévoyant pas de lui laisser des responsabilités. Ce dernier y va de sa comparaison antique : "Le grand danger, lâche Caiazzo, est que Bompard ne comprenne pas que le club a besoin d'autre chose. S'il reste, il finira comme Néron dans Rome en flammes et le club disparaîtra" (Le Parisien). L'actuel président pourrait éventuellement bénéficier d'un autre projet "ami" avec des investisseurs locaux, mais on lui prête aussi l'intention de monnayer la cession de ses parts, majoritaires dans Exodia. Bompard a des torts multiples et variés, mais on ne peut lui enlever qu'en écartant les sempiternels lobbies locaux à son arrivée, il a pu faire progresser le club et l'emmener en D1 avec une équipe qui a laissé d'excellents souvenirs lors de sa première saison. Les très mauvais choix qui ont amené l'affaire des faux passeports ont tout mis à bas, refermant le piège d'ambitions trop hâtives (voir Saint-Étienne, la chute et dossier des faux passeports). Dans le marasme actuel, les réseaux verts se sont réactivés, et frustrées par une longue mise à l'écart, les vieilles gloires se bousculent au portillon. Car nul ne doute qu'il y a de quoi faire en Forez, comme se racheter une notoriété évaporée en se prévalant d'une légitimité historique vaporeuse. Le passé a montré que la nostalgie n'était pas bonne conseillère, mais aussi que l'ASSE avait tendance à répéter les erreurs. L'intérêt suscité par le club (au contraire du PSG, dont l'actionnaire ne peut compter sur aucune offre sérieuse) montre que le potentiel reste intact à bien des égards, qu'il s'agisse du capital symbolique du club ou de son indéfectible public. Après 22 années sans titre, celui-ci peut toujours rêver qu'au terme de cette période critique, un projet économique et sportif cohérent se mette en place. Et surtout, raisonnable. (1) Alain Bompard Dirige Exodia, holding qui contrôle la SAOS AS Saint-Étienne Loire. Les autres actionnaires principaux d'Exodia sont Guy Lavaud, Julio Santo Domingo et Thomas Schmider. Gérard Soler possède encore 4,5% du capital. (2) Nous proposons Aimé Jacquet, Jean Tigana, Robert Nouzaret, Dominique Bathenay, Gérard Janvion et Johan Cruyff.

Réactions

  • goom le 28/03/2003 à 09h24
    Article tout à fait intéressant, décrivant la situation de manière assez neutre. (Et puis bien le jeu de mot Château creux!!!)

    Quelques remarques toutefois (vous ne pensiez pas vous en sortir avec juste des félicitations quand même?)
    La passage en SASP est prévu depuis des mois (on en parlait déjà lors de la descente). Si mes souvenirs sont bons, la passage en SASP doit réquérir l'aval de l'ASSE (l'association loi 1901) qui détient il me semble 33% de la SAOS ASSE (conformément à la loi je crois). Ce passage en SASP peut faire tomber la part de l'association à une action, et il me semble qu'il y a quelques réticences sur ce plan là.

    Quel avenir demande Pierre Martini, il me semble que Bompard espère laisser la place une fois l'ASSE en L1 mais aussi en bonne santé financière. Pour la montée c'est raté (à moins d'un sacré miracle), pour la bonne santé financière, c'est mieux que fin 1997 quand il reprit le club.

    La santé financière n'est pas engageante, mais elle n'est pas non plus au niveau où on l'a connu en 1997 (et surtout suite au passage du couple Bonny and Clide: Larqué et Guichard qui a laissé un déficit de plus de 30MF qui a toujours pesé sur le club jusqu'à l'arrivée de Bompard and Co.). A mon avis, on paye les contrats de L1 qu'on a conservé (dont certains joueurs n'ont même pas le niveau de L2!!!) ainsi que comme dit les erreurs de casting mais aussi l'inflation de contrat de la part d'Anto (35 pros sous contrat, plus de 3 équipes!!!!). Sur le plan sportif, on doit reconnaitre les bonnes performances des derniers temps (8 matches sans défaite) mais on ne doit pas occulter le début de saison, le comportement d'Anto (ses déclarations dans la presse le plus souvent pour se dédouaner, ses relations avec les joueurs ou plutôt son manque de relation, de complicité,...). Il faut tout de même rappeller qu'il a bénéficier de beaucoup de mansuétude de la part des supporters. L'entraîneur précédent n'ayant pas eu cette chance...

    Pour les plans de Bompard, je trouve Pierre Martini bien au courant des desiderata du père Alain. Pour suivre l'ASSE de près, j'avoue avoir du mal à savoir ce que veut Bompard. Si André Laurent est son adversaire, il faut savoir que ce dernier s'était fendu d'une page de pub allouée par le Progrés la saison dernière pour déjà sauver le club, cependant il semble que c'était surtout un coup de pub surfant sur la vague de mécontentement (déjà!), Quant à Casino, le mieux est à mon sens de rester discret. Le putsch de 1993 me reste encore en mémoire. Quand Casino aura vraiment coupé le cordon ombilical on aura fait un grand pas du côté de Sainté.

    Sur les rumeurs, comment peut on vraiment y apporter du crédit? Il suffit qu'un supporter prennent un fantasme pour une réalité, pour qu'il l'écrive sur son site web, sur un forum puis qu'un journaliste de But Sainté (car ce sont les rois des rumeurs...) reprenne à son compte ça en parlant de "source proche du club" et voilà comment on crée la rumeur. Quand on sait que les supporters verts vivent dans le fanstame du grand club qui attire il n'est pas étonnant de lire fleurir des noms un peu partout (Tigana ne sera plus entraîneur de Fulham...ben tiens il va venir à Sainté c'est évident!!!).

    Le projet d'Hechter revèle plus du canular que du sérieux, celui de Caiazzo ne soulève pas les foules, au contraire il existe parmi des (quelques?) supporters une méfiance vis à vis de cette charte et surtout vis à vis des anciens verts dont aucun n'a réussi (et qu'est qu'un ancien vert?). Reste donc le projet de Graille dont je pense qu'il est encore destiné à faire un coup financier (racheter maintenant et revendre quand le club sera en L1, voire jouera l'Europe?), But Sainté parle d'un projet de Pierre Fabre (propriétaire des laboratoires Fabre), il semble qu'il y ait un projet local (Loire/Haute Loire) et enfin un dernier projet qui reste anonyme.

    Tout ces projets parlent beaucoup d'argent (on nous appate avec des millions d'euros) mais rares sont ceux qui parlent vraiment du côté sportif. Certes planifier des résultats reste aléatoire, mais tous ces projets proposent un grand ménage, maintenant que l'ASSE commence à se trouver, à avoir des résultats intéressant. Moi même réservé sur Anto je suis prêt à lui donner le bénéfice du doute. Est il vraiment bon de tout remettre en cause?

    Pour ma part, je suis toujours étonné de voir que tant de repreneurs parlent d'amour des Verts mais qu'aucun ne semble simplement dirigé par le bien de l'ASSE et seul celà. Quand Caiazzo parle du départ de Bompard pour le bien de l'ASSE qui est il pour affirmer une telle "vérité"? Pourquoi cherchent ils tous absolument à contrôler entièrement le club et pas simplement donner les moyens au club de ses ambitions en devenant actionnaires minoritaires? Bompard n'a pas été parfait, a fait des conneries (parfois mal conseillé), n'a pas su mettre son égo de côté pour le bien du club, mais en tout il a acquis de l'expérience qui pourrait partir en fumée par un total bouleversement. De plus il était là pour reprendre le club en 1997 quand personne n'en voulait, quand les dettes plombaient les comptes, quand le vert de l'espoir tournait au noir de la mort programmée de l'ASSE. Pour une fois ce n'était pas des hommes de la région qui s'occupait du club...

    Dernier point non soulevé par Pierre Martini, c'est le rôle du public et l'atmosphère autour du club. L'atmosphère semble étrange, mais difficile d'en savoir plus. Larqué lors de son émission de radio dominicale, outre ses relents de sa frustration d'avoir échoué en tant que dirigeant à l'ASSE (même s'il s'en défend) fait parfois allusion à cette atmosphère, Anto l'a plusieurs fois évoquée, mais difficile de mettre un nom sur celà (ah si le concierge du stade et son fils passe leur temps lors des matches à descendre les verts, il faut dire que le fiston n'a pas été pris au centre de formation...Comme si être le fils du concierge du stade donnait des talents de footballeur!!!!). Le public vit parfois dans le passé. Les"vieux" qui ont connu les années 60 et 70 prennent un malin plaisir à critiquer les verts actuels (et dont la figure de proue est le président de la fédération des supporters associés) quant aux jeunes, ils sont frustrés de n'avoir pas connu ses grandes années, de n'avoir pas connu de titre majeur et donc font preuve de peu de patience. Bon il existe quelques (plusieurs?, de nombreuses?) exceptions. Néanmoins venir à l'ASSE en tant que joueur, surtout en L2 c'est un autre monde la pression c'est autre chose que dans n'importe quel club de L2. Et même en L1 (si on y remonte!!!) se contenter du maintien est parfois une gageure. Sans doute faudra-t-il aussi un changement dans les mentalités.

    Pour conclure, enfin, si je peux être satisfait de l'intérêt porté sur le club, je n'en reste pas moins très méfiant. Trop souvent les discours mielleux n'ont pas été suivi par des résultats sur le terrain, l'argument de l'argent et des sommes engagés ne me semble pas du tout un gage de réussite et je me demande si le mieux ne serait pas que Bompard reste encore un peu pour former son successeur et pour réaliser une transition dans la douceur (chose que l'ASSE n'a plus connu depuis que Guichard, Pierre, a demandé à Rocher, Roger, de prendre la tête de l'ASSE, nous étions alors dans les années 60...).

  • baygonsec le 28/03/2003 à 09h50
    goomy, tu t'es levé à l'aube pour écrire ton message ? :-))

    Petite question : Bompard se plaint constamment des charges salariales qui pèsent sur le club, en disant que si les revenus (TV, sponsors...) n'ont rien à voir entre L1 et L2, les charges restent comparables. Soit, mais comment font les autres clubs ??? Strasbourg (et peut être Montpellier) ont fait un pari en conservant leurs joueurs et en misant sur une remontée immédiate, avec succès. Pari dangereux. Mais Lorient et Metz, par exemple, ont su se séparer de leurs gros salaires (comme Sté d'ailleurs, avec les départs d'Aloisio, Pédron, Sarr, Guel, Alonzo + le prêt d'Alex), recruter, et ne semblent pas prévoir d'énormes déficits comme Sté. Donc je ne comprends pas tellement Bompard qui se réfugie derrière ça. Y a personne pour lui dire que ses 35 joueurs sous contrat, on ne l'a pas forcé à les faire signer ?

  • goom le 28/03/2003 à 11h28
    Baygon, non je ne me suis pas levé à l'aube :o)

    Pour répondre à ta petite question de 10 lignes (tu parles d'une petite question!!!), après les FP Bompard dit avoir 6 semaines d'absence...disons plutôt 18 mois (depuis le licenciement de Nouzaret et le départ de Michel). Strasbourg possède un actionnaire de poids qui assume le déficit (plusieurs millions d'euros). Côté départ/arrivée, ben on a laissé partir les meilleurs en gardant certains joueurs ayant des contrats de D1 qui n'avaient pas le niveau. De plus il s'est mal entouré, je ne remets pas en cause Michel (qui à mon avis s'est fait avoir) mais le recrutement fut un peu n'importe quoi, la filière de Lausanne marchant à plein...Allié à celà une descente vécue comme injustice, des déclarations péremptoires (on va remonter immédiatement) et un mauvais départ...on a la mauvaise saison qu'on a connu en 2001-2002 (et je ne parle pas du titre de l'OL ;o) ).
    Pour les 35 joueurs sous contrat, il y a une grosse part provenant d'Anto qui a fait venir "ses" joueurs (faut dire qu'il a clairement dit qu'il ne comptait que sur quelques joueurs qui étaient là avant qu'il n'arrive). Bompard cherche aussi à garder sa place et si Anto lui demande des joueurs (pendant que le public se lâche sur les joueurs recrutés la saison précédente en les traitant de chèvres...bref des boucs émissaires) Bompard serait mal avisé de refuser. Et comme on n'a guère les moyens de virer les gros salaires (ou on ne prend pas le risque) ben on se retrouve avec 35 pros sous contrat (y'aussi des contrats courts 6 mois, 1 an)...Si ma mémoire est bonne 12 joueurs sont en fin de contrat, mais ça fera quand même toujours 23 pros...

    Bref pendant quelques mois y'a pas eu de ligne de conduite stricte mais c'était plutôt au petit bonheur la chance...

  • baygonsec le 28/03/2003 à 11h45
    donc c'est bien plus la faute de Bompard que des "horribles charges salariales pesant sur le club", non ?

  • goom le 28/03/2003 à 12h07
    Si par faute tu entends qu'en fin de compte c'est lui qui signe...évidemment!! Cependant il doit tenir compte du côté sportif et si Anto lui dit "pour le maintien il me faut 8 joueurs" difficile de refuser en fin de compte...

    De toute façon les argurments des charges/droits TV et autres sont caduques tant qu'il y aura des clubs qui réussiront sans beaucoup de moyens. Et puis c'est un mal de l'ASSE, c'est un club qui vit au dessus de ses moyens pour assumer un standing passé qui n'est plus le sien...mais c'est tellement ancré...Certains supporters feraient presque la fine bouche en voyant que les investisseurs ne parlent que de 15M€ (ce qui ferait dans les 5M€ pour le recrutement)!!!! On n'a pas la tête sur les épaules et on manque d'humilité...

  • osvaldopiazzolla le 28/03/2003 à 12h55
    J'étais beau quand j'étais jeune !

  • osvaldopiazzolla le 28/03/2003 à 12h58
    Bien sur que le recrutement c'est la faute de Bompard.
    Je suis sur que Casagrande+Baudry+Hellebuyck+Rodrigao+Esposito+Retour de Carteron ça fait plus de salaire que tous ceux qu'on a vendus.
    Et ce n'est pas Michel qui les a imposés a Bompard, c'est exactement le contraire.

  • goom le 28/03/2003 à 13h32
    Osvaldo, je crois que ce qui plombe les salaires ce n'est pas forcément les nouvelles recrues, mais plutôt les joueurs qu'on a gardé lors de la descente (et qui avaient un contrat de joueur de D1) Je pense notamment à Sablé (qui avait renégocié), Olesen, Fellahi (même pas le niveau de D2 le garçon...) et Carteron.

  • osvaldopiazzolla le 28/03/2003 à 14h08
    C'est vrai que des salaires en place existaient déjà, mais ça n'empêche pas que ce recrutement délirant est une erreur stratégique de Bompard, non seulement pour son piêtre côté sportif mais aussi parce qu'il a été imposé à l'entraineur en place (Alain Michel), entraineur viré comme un malpropre quelques semaines plus tard.
    L'argument que tu avances (la presence de beaucoup de salaires dans l'équipe) est une circonstance aggravante à mon propos : C'est encore plus délirant d'embaucher avec des salaires de coupe d'europe quand on descend en D2 et qu'on a une masse salariale sur les bras.
    Par ailleurs je doute que Olesen et Fellahi aient de si gros salaires que ça (contrairement à Sablé et Carteron), et en ce qui concerne Fellahi, c'est méchant et inutile de s'acharner sur lui (je ne partage pas ton avis sur son niveau).

  • goom le 28/03/2003 à 14h23
    Olesen et Fellahi avaient des contrats de joueurs de D1...

    Sur le niveau de Fellahi, je suis désolé mais il a été recruté pour jouer en D1 (et si on me dit qu'il a été recruté pour être remplaçant je trouve que celà manque d'ambition alors) et il ne s'est pas imposé en D2...Il joue trop perso, il sait à peine faire un corner ou un coup franc correct (lever le ballon notamment), bref peut être suis je excessif mais pour moi il n'a pas le niveau de D2...si on ne peut plus dire qu'on pense qu'un joueur a ou non le niveau...

    Pour le recrutement à proprement parlé il faut critiquer les personnes qui l'ont fait (Nouzaret la deuxième année de D1, Larieppe la première année de D2 suite à la descente, Villanova pour cette saison). On ne peut pas reprocher à Bompard de déléguer dans un domaine où il ne s'estime pas compétent et lui reprocher le niveau des joueurs recrutés (par contre le nombre oui). Les personnes qui donnent leur accord pour la venue des joueurs sont aussi à blâmer.

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