Réactions

• Marius T le 03/02/2017 à 08h44
  Les plus nostalgiques pouvaient encore espérer, mais là il n'y a plus de doute le jeu à la nantaise est bel et bien mort !!!
  Je vais mettre à la cheminée mon maillot jaune et vert en satin,Europe 1 sur le torse.

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• Parisiano le 03/02/2017 à 09h11
  Le Replay!!!! Rien que pour ça, merci!

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• Espinas le 03/02/2017 à 11h21
  Merci pour le replay!
  Memphis m'a l'air parti pour faire du bien aux nuits lyonnaises, orphelines de Clément Grenier.

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• Lucho Gonzealaise le 03/02/2017 à 11h42
  I-Télé est tombé tellement bas qu'ils ont ressorti Morlino du placard, quelle tristesse...

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• Tonton Danijel le 03/02/2017 à 11h54
  Tiens, un rébus et une devinette facile, en tout cas pour ceux qui avaient 20 ans à l'époque des deux joueurs.
  
  Bizarrement, quand on me parle de "jamais international vainqueur de coupe d'Europe", c'est le premier nom qui me vient à l'esprit, j'ignorais que son palmarès était si riche...
  

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• Teroll le 03/02/2017 à 13h08
  "Siirvgve, photographe urbain de l'extrême qui a notamment escaladé Gerland, est décédé"
  
  N'exagérez pas, il a juste été prêté à Osasuna.

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• Paul de Gascogne le 03/02/2017 à 13h48
  Roh le replay. Me voilà tout guilleret. Ça annonce un retour hebdomadaire sur le long terme ?
  
  Si vous voulez qu'on durcisse rébus et devinettes pas de souci, je peux passer en mode force 4, j'ai juste à appuyer sur le bouton.

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• osvaldo piazzolla le 03/02/2017 à 17h17
  Ce décodex a l'air bien drôle.

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• shabaniaussi le 05/02/2017 à 15h49
  C'est toujours réconfortant pour un supporter quand on reconnait l'ampleur existentielle de son engagement affectif. Après cinq défaites en finales de rang quand on est derrière Rennes et les Bleus, ce n'est pas de trop. Le sympathique tweet du supporter bordelais m'a donné envie d'écrire une dissertation philosophique sur la douleur du supporter, je dépose ici quelques idées en vrac. Pardon si c'est un peu long, surtout pour un premier commentaire sur ce forum.
  
  Le Stade Rennais en est un exemple extrême mais la douleur déchirante de Sadio Mané après son penalty raté me fait méditer encore cette intensité de l'engagement qui apparaît dans la défaite, dans la détresse, alors qu'on présente toujours le sport comme un "loisir", dont rien ne devrait sortir d'autres que du plaisir.
  
  L'idéologie du "Seule la victoire est belle" est un trompe-l’oeil. Ce qui reste de Rio, ce n'est pas tellement la joie des Allemands, c'est le vieux brésilien qui serre sa coupe en carton, c'est le gosse rondouillard qui pleure sous ses lunettes. Les images qui restent de 2000 c'est autant le visage de Trezegoal après sa reprise que celui de Toldo voyant le ballon de Wiltord franchir la ligne.
  
  Il faudrait réhabiliter le supporter défait, sur lequel les sarcasmes des rivaux et des journalistes sont prompts à s'abattre. Il y a c'est vrai le côté minable et dérisoire de ses espoirs, à la "En attendant Godot", une tragédie sans panache, avec bien sûr en arrière-plan tout l'appareil cathartique du désespoir. Mais il faut dire combien celui qui perd est moralement supérieur - même si c'est de fait très arbitraire - à celui qui l'emporte, puisque son engagement se révèle après coup désintéressé. De sorte que par cette loi bizarre le supporter apparaît aussi grand que l'équipe qu'il a toujours supporté s'est révélé petite. A chaque descente d'un club de ligue 1 en ligue 2, les supporters gagnent moralement quelques choses. Il faut dire aussi combien le défait est plus lucide ; le supporter triomphant pense toujours plus ou moins consciemment que le sort est derrière la victoire, que c'était écrit, et ne ressasse pas chaque minute du match perdu, chaque geste manqué. C'est celui qui perd qui s'intéresse à la vérité du terrain, pour comprendre.
  
  Le vrai puits d'aphorismes sur la question, qui vante l'accomplissement personnel de ceux qui ratent tout et que je relis après chaque défaite en finale, c'est Cioran, "De l'inconvénient d'être né". Faire la liste de ses citations sur l'échec est sans doute plus efficace que de poursuivre ce texte poussif, alors je vais me contenter d'un florilège ;
  
  "L'échec, même répété, paraît toujours nouveau, alors que le succès, en se multipliant, perd tout intérêt, tout attrait Ce n'est pas le malheur, c'est le bonheur, le bonheur insolent, il est vrai, qui conduit à l'aigreur et au sarcasme."
  
  A faire lire au supporters parisiens qui se resservent deux fois des pâtes après une victoire en coupe de France. Et à la clique des Riolo and co aussi d'ailleurs, je pense que c'est lié.
  
  "Si vos épreuves, au lieu de vous dilater, de vous mettre dans un état d'euphorie énérgique, vous dépriment et vous aigrissent, sachez que vous n'avez pas de vocation spirituelle"
  
  "Condition indispensable à l'accomplissement spirituel : avoir toujours mal misé ..."
  
  "Ma mission est de souffrir pour tous ceux qui souffrent sans le savoir. Je dois payer pour eux, expier leur inconscience, la chance qu'ils ont d'ignorer à quel point ils sont malheureux."
  
  Citer aussi Simone Weil, parce que le côté christique de l'affliction n'est jamais très loin dans nos pays latins ;
  
  "Par nature, nous fuyons la souffrance et cherchons le plaisir. C'est uniquement par là que la joie sert d'image au bien et la douleur d'image au mal. D'où l'imagerie du paradis et de l'enfer. Mais, en fait, plaisir et douleur sont des couples inséparables."
  
  Il y en aurait bien d'autres à citer mais je m'arrête là, pardon encore pour ce brouillon obèse.
  
  
  
  

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• McManaman le 05/02/2017 à 20h24
  C'est dommage qu'on ne puisse pas étoiler une réaction à un article, ce serait largement mérité.

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