A quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe du Monde, chaque jour qui passe renforce l'impact des informations concernant la santé et la situation de nos internationaux. Après les bonnes nouvelles apportées par les retours de B.Lama et de C.Karembeu, notre ciel de supporter s'est rapidement assombri à l'évocation des premiers bobos venant frapper deux des principaux éléments de la sélection.

Tout d'abord ce mal de genou qui taraude Laurent Blanc depuis quelques jours et qui l'oblige à rester sur la touche. Dans ce cas, la raison semble l'emporter, notre libero favori préférant sacrifier quelques matches de championnat aussi importants puissent-ils être pour ne pas risquer de passer à coté de l'épreuve qui nous attend en juin. De plus, Courbis a trop répété que l'union sacrée devait être faite autour de la sélection pour ne pas accepter ce choix de bon sens. Des nouvelles plus rassurantes sont donc attendues pour les jours à venir.

Nettement plus inquiétant est le mal dont Zidane se plaint depuis deux mois environ. En effet, une douleur à la cheville l'oblige dorénavant à jouer comme mercredi et dimanche dernier sous infiltration. Sans un repos d'une dizaine de jours on ne voit pas très bien comment cette situation pourrait s'arranger. Or du repos, les joueurs de la Juve ne sont pas près d'en avoir dans les jours qui viennent. Talonnés en championnat par la Lazio et l'Inter et toujours en course en Coupe d'Europe (pour le malheur de Monaco), une fin de saison plus qu'éprouvante les attend. Dans ces conditions, on voit mal Lippi laisser son meneur de jeu sur la touche dans le but de préserver les chances françaises en Coupe du Monde (je sais bien que dans ce journal rode l'idée d'un complot international pour laisser gagner la France, mais tout de même!). D'où une sourde inquiétude qui ne cesse de croître à l'idée d'une aggravation de cette blessure, qui deviendrait cette fois plus radicale et qui pourrait écarter Zizou des terrains. Nous n'en sommes pas encore là mais nous n'avons pas fini de nous faire du souci d'ici juin.