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Photomatons (2)

Parce qu'ils le méritent, et parce qu'on les aime, passons en revue nos champions d'Europe. 22 vignettes de 1 à 22, mais dans le désordre… (suite et fin)
Auteur : Jules Rimait le 3 Juil 2000

 

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Didier Deschamps a donc brandi un nouveau trophée, sous le nez de ses éternels détracteurs qui ont voulu voir dans sa blessure aux adducteurs le signe du déclin qu'ils espéraient. Mais même diminué, le capitaine et maître tacticien est resté indispensable. On ne lui rendra jamais les honneurs que sa carrière mérite, mais sa retraite internationale, annoncée vraisemblablement dans les jours qui viennent laissera mieux comprendre quel extraordinaire bilan il présente. Sa 100ème sélection n'avait pas été le rendez-vous espéré, la 101ème restera dans l'histoire. Le plus grand joueur français de tous les temps? Cette boutade n'en est pas totalement une…

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Si les Bleus ont été largement épargnés par les blessures (mais n'oublions pas Boghossian), le sort a été vachard pour Emmanuel Petit qui n'aura pu rayonner autant qu'en 98. Ce grand solitaire a manqué trois matches dont le dernier, mais sa place dans le groupe lui est acquise à vie, et le grand blond aura certainement l'occasion de prendre d'autres revanches, en grand spécialiste du come-back qu'il est.

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L'éternel adolescent de l'équipe de France n'est toujours pas titulaire, mais il est la preuve qu'une compétition se gagne à 22. Rentré en cours de match, Robert Pires a à chaque fois tiré son épingle du jeu et retiré quelques épines des pieds français, avec pour point d'orgue un débordement et un centre inoubliables pour Trezeguet. A son rythme, à un poste nouveau et malgré les critiques qui ont accompagné sa sélection, il durera peut-être plus qu'on ne le croit chez les Bleus…

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Rarement joueur aura suscité et mérité autant de superlatifs… Clé de voûte d'une formation qu'il n'a pas quitté une seule minute, rempart infranchissable, infatigable travailleur, Desailly justifie une tête qui parut longtemps très grosse à force de déclarations auto-satisfaites. Le défenseur avait simplement un peu anticipé la gloire légitime qui drape aujourd'hui ses épaules. Marcello est immortel.

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Patrick Vieira est une révélation moins attendue que celle de son collègue d'Arsenal, mais elle est symbolique des espoirs que peut susciter la prochaine génération ionternationale. Même sa moindre performance en finale souligne les progrès effectués et ceux à venir. Dans un secteur où se construit la puissance des Bleus, la charge est difficile, mais le Gunner a déjà montré qu'il aurait les moyens de la supporter.

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La plus marquante révélation de l'équipe de France est aussi celle de l'Euro. En une saison, Thierry Henry s'est hissé à un niveau de jeu hors du commun. Avec trois buts et un travail offensif de grande classe, il est celui du quintette offensif qui s'est le plus signalé, celui qui manquait aux champions du monde, celui en lequel les plus grands espoirs sont placés. Henry n'est pas seulement un sprinter, c'est un attaquant complet, l'actuel amalgame idéal entre vitesse, technique et impact physique. Une sorte de bénédiction.

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Les plus sceptiques avaient noté que lors du Mondial 98, Fabien Barthez avait parfaitement assuré sa mission sans avoir jamais à sortir des parades exceptionnelles. Le doute n'est plus permis après un Euro tout au long duquel il aura remporté des duels décisifs face aux meilleurs attaquants d'Europe. Paradoxalement moins médiatisé qu'il y a deux ans, il apparaît clairement comme le tout meilleur gardien de la compétition, sans lequel le titre n'aurait pas été possible. Peut-être attendait-il lui-même de passer une telle épreuve, pour le plaisir de s'en sortir.

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Nicolas Anelka est resté fidèle à son style tout en ombres et à sa personnalité énigmatique. Après une année à remplir les gazettes, sa discrétion dans le groupe a été totale. On peut regretter qu'il n'ait pas plus explosé sur le terrain, mais il faut retenir son application, en plus d'un geste décisif au profit de son compère Henry, face au Portugal. Son heure devrait venir…

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Johan Micoud pouvait-il espérer plus que sa présence dans les 22 et une apparition contre les Pays-Bas? Peut-être, au vu des ultimes matches de préparation, peut-être pas si l'on considère qu'il était sérieusement barré par l'actuel meneur des bleus. Son séjour dans la sélection lui aura certainement donné des idées et quelques ambitions, et l'investissement pourrait plus tard se révéler productif.

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Ulrich Ramé était dans la position discrète d'entraîneur adjoint des gardiens. Lui aussi aura à l'avenir des coups à jouer, s'il confirme son (très haut) niveau. On aura dans cette hypothèse l'occasion de découvrir une personnalité assez originale…

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Comme prévu, Karembeu a très peu joué, on a même vu que Roger Lemerre ne le retenait pas pour pallier l'absence d'un milieu défensif. La polémique qui avait suivi l'annonce de sa sélection semble donc aujourd'hui bien vaine. Dans ce rôle ingrat, les qualités humaines et la connaissance du groupe étaient des éléments plus pertinents qu'une évaluation méritocratique.

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