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Petit bilan

La première partie du Mondial s'est achevée sur un bilan plutôt positif…
Auteur : Curtis Midfield le 30 Juin 1998

 

Depuis vendredi on connaît le nom de tous les qualifiés pour le deuxième tour. Dorénavant, c’est une compétition à mort qui va s’engager entre les équipes restantes. L’occasion est donc belle de revenir sur cette première phase de la compétition pour en dresser un petit bilan.

Premier constat : la Coupe du Monde est un succès populaire. Les stades sont pleins et si ce n’était le fait de quelques haineux attardés, la fête serait belle. Il fait à peu près beau, la France gagne, les magasins sont pleins, les caisses aussi quant aux sponsors et aux médias, leur mot d’ordre est pourvu que ça dure.

Au niveau sportif, un étrange paradoxe se dégage avec l’élargissement de la compétition à 32 équipes. En effet, on pouvait craindre avant le début de l’épreuve une grande différence de niveau entre favoris traditionnels et nouveaux arrivants. Or ceci n’a guère été évident. Mais pour autant aucune énorme surprise n’a eu lieue lors de ces “éliminatoires“. Bravo tout de même au Japon et au Maroc qui auront enthousiasmé ce Mondial. L’apport dans les années à venir d’une expérience internationale accrue les rendra vite redoutables, ce qui constitue le gage d’ une compétition plus serrée dans ces éditions prochaines.

Au rayon des éliminés, notons tout de même le départ des Belges, des Bulgares et des Espagnols. Pour les “diables rouges“ et les coéquipiers de Stoitchkov qui ont été affligeants de médiocrité, il s’agit de trouver une relève à une génération en bout de course, pour les Espagnols en revanche, l’histoire se répète dans la mesure où depuis le début des années 80, ils font partie du gotha mondial sans jamais avoir été capables de s’imposer au plus haut niveau.

Autre petite surprise, la qualification d’un seul représentant africain pour les huitièmes de finale. Les Camerounais et les Marocains étant pourtant passés tout près. Le futur s’annonce cependant prometteur avec une arrivée à maturité annoncée pour le début du siècle prochain. A l’opposé, l’Amérique du Sud en qualifiant quatre de ses cinq représentants réaffirme une fois encore la bonne santé de son football. Performance d’autant plus remarquable qu’elle s’effectue sur le sol réputé hostile de la vieille Europe.

Ce Mondial aura également été secoué dans sa première partie par une remise en cause de l’arbitrage (voir lien éventuel). Déplorable pour certains (les commentateurs sportifs), d’un haut niveau pour d’autres (la FIFA), le corps arbitral n’aura en tout cas pas eu la tâche facile.en évoluant dans des conditions de sérénité peu idéales. Notons juste qu’il ne peut être tenu responsable de l’élimination des Marocains et des Camerounais, l’incapacité brésilienne à perforer la défense norvégienne étant davantage à blâmer qu’un penalty justifié, quant aux seconds, une erreur d’arbitrage en annule une autre puisque les Chiliens avaient été privés de victoire contre l’Italie pour un penalty “généreux“. Reste que des solutions devront être recherchées pour fiabiliser davantage ce facteur du jeu.

Côté sélectionneurs, on aura assisté à une désagréable nouveauté: le licenciement en cours de compétition. Malheureux précurseurs, Parreira, Cha Bum-Kun, Kasperczak. Au niveau français, petite déroute avec quatre éliminés sur cinq (Le Roy, Kasperczak, Michel et Troussier). Seul survivant: Aimé Jacquet qui jusque là aura fait un parcours sans faute. Il aura été aidé dans sa tâche par des joueurs qui eux non plus n’auront pas grand chose à se reprocher. La combinaison des deux donnant naissance à de beaux espoirs pour la suite.

Bien sûr, il faudra battre une Italie qui monte en puissance (voir son match contre la Norvège) et une Allemagne toujours présente, mais cette équipe en a les moyens surtout avec la rentrée de Zidane. Elle aura échappé en tout cas à la moitié supérieure du tableau qui ressemble à un vrai coupe-gorge avec une explication qui laissera des traces entre l’Angleterre, l’Argentine et les Pays-Bas. Le Brésil pouvant tirer les marrons du feu à moins que de surprenants Danois...
Vivement la suite!

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