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Pénibles préliminaires

Exercice d'anticipation pour rituel prévisible… En même temps que l'abolition des fanfares dans les stades, faut-il réclamer l'interdiction des cérémonies d'ouverture? Réponse à midi.
Auteur : Eugène Santa le 30 Mai 2002

 

Après s’être retenus pendant plusieurs jours, les supporters de balle au pied vont enfin pouvoir se soulager devant leur télé pour l’ouverture de cette 17e Coupe du monde. Mais il ne faudra pas se tromper dans le calcul du décalage horaire et allumer sa télé avec une heure d’avance. Vous risqueriez de tomber sur une scène que l’on déconseille même aux plus avertis de nos lecteurs: la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde.

En effet, cette première journée de festivités ne se contentera malheureusement pas de nous proposer petits ponts, débordements et passements de jambe: l’avant-match sera entaché de la présentation d’un spectacle sans intérêt. Faute de temps et de recherches suffisantes (on n'a pas que ça à faire), nous ne disposons pas du nom de l’ignoble personnage qui a inventé cette bien triste tradition. Mais nous espérons vivement qu’il n’a été récompensé d’aucune distinction honorifique pour ce geste odieux…

Car la cérémonie d’ouverture est une véritable figure imposée dans le cadre de l’organisation d’une telle compétition. Et contrairement au patinage artistique, la recherche esthétique est ici limitée à sa plus pure expression. Bien que nous ne soyons pas en mesure, à l’heure ou nous mettons sous presse, de vous communiquer le programme, on ne se fera pas d’illusion : dans ce genre de spectacle planétaire, l'hyperconsensus est toujours de mise. Il faut donc s’attendre à subir une nouvelle fois des chorégraphies de pacotille, un symbolisme angélique tout juste digne d’un épisode de "Oui-oui footballeur" ou un folklore digne du 13h de Jean-Pierre Pernault. On se souvient que la France avait placé la barre très haut avec ses géants ridicules circulant dans les rues de Paris. Il n’avait pas été facile de s’en remettre, et il avait quand même fallu la victoire finale pour effacer la honte peinte sur le visage de chaque français après cet épisode dramatique.

Si seulement ce spectacle se faisait dans l’intimité d’une salle réservée aux élites politiques de notre football… Mais non: comme il y a quatre ans, TF1 a décidé de prendre l’antenne à 12h20, essayant de nous imposer plus d’une heure de cette mascarade. Dans l’échelle de l’horreur du commentaire, Roland et Larqué devraient pour leur part commettre une performance des plus spectaculaires, à moins que des consultants spéciaux n'aient été mobilisés. Il y a fort à craindre qu’à côté, les logorrhées de Charles Villeneuve lors des défilés militaires ne passent pour des modèles de subtilité. Et ne nous y trompons pas: si quelques temps morts émaillent la manifestation, ce n’est pas tant par manque d’originalité du créateur que pour permettre aux nombreux diffuseurs de placer leur quota de spots publicitaires pour mâles rasés de près.

Réactions

  • Eldayar le 31/05/2002 à 00h11
    Dites pas de mal de la cérémonie de 98, j'ai un pote qui était figurant bénévole, il faisait un arbre... bon, ok, je me tais...

  • Patator le 31/05/2002 à 03h23
    Si,si !! Dites du mal de la cérémonie d'ouverture, c'est nul !! Quel gâchis de temps et d'argent ! L'intérêt comme le dit Eugène etant finalement de passer un max pub.
    Sans compter qu'avec les jeux olympiques (sur lesquels sont pompés ladite cérémonie : nullité artistique, ennui, couleurs criardes... ) on est obligé de se taper ça une fois fois tous les 2 ans.

    p.s : Au fait, "Oui-oui footballeur", quelqu'un l'a lu ?

  • Patator le 31/05/2002 à 03h23
    Si,si !! Dites du mal de la cérémonie d'ouverture, c'est nul !! Quel gâchis de temps et d'argent ! L'intérêt comme le dit Eugène etant finalement de passer un max pub.
    Sans compter qu'avec les jeux olympiques (sur lesquels sont pompés ladite cérémonie : nullité artistique, ennui, couleurs criardes... ) on est obligé de se taper ça une fois fois tous les 2 ans.

    p.s : Au fait, "Oui-oui footballeur", quelqu'un l'a lu ?

  • SNOOPY le 31/05/2002 à 03h53
    Oui-oui footballeur : un sommet de la littérature pour les jeunes, plein d'aventures et de rebondissements !
    C'est l'histoire de oui-oui qui va en Afrique, ramène en Italie un jeune attaquant prometteur, lui fabrique un faux passeport luxembourgeois, le fait signer à l'Inter de Milan où il est 5e remplacant, est échangé avec l'OM, rencontre B. Tapie qui le prête au PSG, Luis le fait jouer arrière gauche lors d'une défaite 0-3 contre Montpellier et finit par le laisser tomber. À la fin, Oui-oui, qui est devenu riche et à épousé un top-model, retrouve son protégé dans le camp de Sangatte et lui offre un billet retour (en fait payé par le ministre de l'Intérieur) pour retourner dans son pays et retrouver sa famille (happy end)

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